Une servante effarée prit ma carte et m'abandonna sans un mot d'espoir dans un froid parloir où je respirai cette odeur fade particulière aux réfectoires des maisons d'éducation.
Une nuit, il jeta par la fenêtre leurs potions, leurs globules et leurs poudres, qui remplissaient la chambre d'une odeur fade et triste.
C'était le portier de la comédie, qui n'avait pu se dégager de l'enchevêtrement des branches, et criait piteusement à l'aide, n'ayant que la tête hors de l'eau, et risquant d'avaler ce fade liquide qu'il haïssait plus que médecine noire, toutes les fois qu'il ouvrait le bec pour appeler au secours.
C'était une chambre de maison garnie, aux meubles communs, où flottait cette odeur odieuse et fade des appartements d'hôtel, odeur émanée des rideaux, des matelas, des murs, des sièges, odeur de toutes les personnes qui avaient couché ou vécu, un jour ou six mois, dans ce logis public, et laissé là un peu de leur senteur, de cette senteur humaine qui, s'ajoutant à celle des devanciers, formait à la longue une puanteur confuse, douce et intolérable, la même dans tous ces lieux.
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