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un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
dégoût
     1. n-m. Manque de goût, d'appétit.
           Il a un si grand dégoût, qu'il ne peut manger de rien.
           Il n'a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
           Vaincre, surmonter son dégoût.
     2. n-m. Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
     3. n-m. Répugnance qu'on a pour certains aliments.
     4. n-m. (Figuré) Aversion qu'on prend pour une chose ou pour une personne.
     5. n-m. (Figuré) Déception dans l'usage d'une chose qui en amène la répugnance. — (note) En ce sens, on l'emploie surtout au pluriel.
           Il fut abreuvé de dégoûts.
           Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
           Éprouver, essuyer des dégoûts.
           Il connaît tous les dégoûts du métier.
profond
     1. adj-m. Qui a une cavité considérable ; dont le fond est éloigné de la surface, de l'ouverture, du bord, etc.
           Puits profond. — Précipice profond. — Rivière profonde.
     2. adj-m. (En particulier) (Agriculture) Qui plonge très loin dans la terre.
           Cet arbre a jeté de profondes racines.
     3. adj-m. (En particulier) (anatomie) Qualifie les muscles situés plus loin sous la peau que les autres.
     4. adj-m. (En particulier) Qualifie une blessure, une plaie qui pénètre fort avant dans les chairs.
     5. adj-m. Qui se prolonge, s'étend loin en arrière.
     6. adj-m. Qualifie une salutation, une révérence, une inclination faite en se courbant extrêmement bas.
     7. adj-m. (Figuré) Qui est difficile à pénétrer, à connaître.
     8. adj-m. Qui pénètre fort avant dans la connaissance des choses.
           Un profond savoir. — Une profonde érudition. — Une profonde perspicacité — Une thèse profonde.
           — Un penseur profond. — Un profond mathématicien. — Un profond politique.
     9. adj-m. Qui met beaucoup de réflexion et de calcul dans ses desseins.
           Un profond scélérat.
     10. adj-m. Qui est grand ou extrême dans son genre, en parlant tant des choses physiques que des choses morales.
           Obscurité profonde. — Nuit profonde.
           Profond silence. — Profond sommeil.
           Profond respect. — Profonde mélancolie. — Profonde ignorance.
     11. adj-m. (Spécialement) Qualifie la réalité d'un isolement de la fréquentation, du commerce des hommes.
           Solitude profonde, retraite profonde.
     12. n-m. (Soutenu) Profondeur.
           Du profond des enfers.
           Il est tombé au plus profond du gouffre.
           Du plus profond de mon cœur.
           Du profond de ma tristesse.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
Vie
     1. n-f. (Cours d'eau;de France) Fleuve côtier coulant en Vendée.
     2. n-f. (Cours d'eau;de France) Affluent de la Dives, coulant en Normandie.
     3. n-f. Activité spontanée propre aux êtres organisés, qui se manifeste par les fonctions de nutrition et de reproduction, auxquelles s'ajoutent chez certains êtres les fonctions de relation.
     4. n-f. (En particulier) Activité de l'homme dans son milieu naturel et social.
     5. n-f. Période qui s'étend de la naissance à la mort.
     6. n-f. Conditions dans lesquelles une personne vient au monde et passe son existence.
     7. n-f. Ce qui regarde la nourriture et la subsistance.
     8. n-f. Ce qui regarde l'usage, les commodités ou les incommodités de la vie quotidienne.
           Mener une vie douce, aisée. - Mener une vie heureuse, tranquille. - Mener une vie triste, misérable.
     9. n-f. Fait de vivre.
     10. n-f. Façon de vivre.
     11. n-f. Les occupations et les activités différentes de la vie.
           Choisir un genre de vie. - Vie active. - Vie laborieuse, fatigante. - La vie civile. - La vie de famille.
           La vie intellectuelle. — La vie morale.
     12. n-f. Manière dont le monde se comporte.
           Que voulez-vous faire à cela ? C'est la vie. - Les choses se passent ainsi dans la vie. - Ce romancier est un peintre habile des mœurs, de la vie.
     13. n-f. Biographie ; relation historique ou récit des faits remarquables et des traits caractéristiques de la vie d'un homme illustre.
     14. n-f. (Populaire) (avec une épithète) Criaillerie, querelle bruyante faite à quelqu'un.
           Quand elle a connu sa conduite, elle lui a fait une belle vie, une terrible vie.
     15. n-f. État propre aux êtres vivants. Ensemble des activités spontanées sur notre planète depuis leur commencement.
           L'apparition de la vie sur Terre.
     16. n-f. (Par métonymie) Coût de la vie, cherté des denrées nécessaires à l'entretien des ménages.
           La vie a drôlement augmenté depuis quelque temps : il ne me reste plus grand-chose quand j'ai payé tous les impôts.
     17. n-f. (Jeux) Foulard qu'on introduit dans son pantalon par derrière, et dont l'adversaire doit se saisir. Jeu correspondant.
     18. n-f. (Suisse) (Jura) Voie (qui peut être une rue, un chemin…).
           Vie Dorée (à Divonne-les-Bains), vie des Granges (à Saint-Chef).
de la vie
     1. v. Jamais.
           Je ne lui pardonnerai de la vie. - Je n'y consentirai de ma vie. - Il ne sera de sa vie aussi habile que son père. - Je n'ai vu de ma vie un tel homme. - De ma vie je n'ai vu pareille chose.
avait
     1. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif imparfait du verbe avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
relâché
     1. adj. Distendu, ayant perdu son ressort, sa tenue.
           Les élastiques de tes chaussettes sont relâchés; elles te tombent sur les chevilles !
     2. adj. (Figuré) Être détendu, sans pression.
           J'aime ce temps relâché, plein de tranquillité, pour avoir de longues conversations avec mes enfants.
     3. adj. (Figuré) Relatif au relâchement des mœurs, des devoirs de la religion, de la conduite.
           Cependant les idées de l'époque étaient si relâchées, à l'endroit du clergé, soit monastique, soit séculier, que le prieur Aymer jouissait d'une réputation assez honnête dans le
     4. v. Participe passé masculin singulier de relâcher.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
lèvre
     1. n-f. (Anatomie) Partie extérieure et charnue qui borde la bouche, qui couvre les dents et qui aide à la formation des sons, à l'articulation des mots. (usage) Très souvent employé au pluriel pour comprendre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure.
     2. n-f. (Par analogie) (chir) Bords d'une plaie.
           Les lèvres de sa plaie commencent à se rapprocher.
     3. n-f. (Botanique) découpure, à peu près en forme de lèvres, qui caractérisent les fleurs des plantes labiées.
     4. n-f. (Anatomie) Bords extérieurs ou intérieurs de la vulve.
inférieure
     1. n-f. Personne inférieure, du sexe féminin.
     2. adj. Féminin singulier de inférieur.
     inférieur
          1. adj. Qui est placé au-dessous, en bas.
                (anatomie) Les membres inférieurs. — La mâchoire inférieure.
          2. adj. (Astronomie) Qualifiait les planètes qui, comparées à la terre, sont plus rapprochées du soleil.
                Mercure et Vénus sont deux planètes inférieures.
          3. adj. (En particulier) (Géographie) (vieilli) Qualifiait la partie d'un pays qui est la plus éloignée de la source d'un fleuve, ou la plus voisine de la mer ;
          4. adj. (Figuré) Qui est au-dessous d'une personne ou d'une chose en rang, en dignité, en mérite, en forces, en valeur.
                Inférieur en science. — Inférieur en savoir.
                Les ennemis nous étaient inférieurs en nombre.
                Les classes inférieures de la société.
                Armée inférieure en artillerie.
                Ces marchandises sont d'une qualité fort inférieure.
                Pour le coloris, ce tableau est inférieur à tel autre.
                Son talent est inférieur au vôtre.
                Œuvre, production d'un ordre inférieur.
          5. adj. (Math) Plus petit ou égal. Le symbole : ≤ ou ⩽. (usage) En mathématiques ce mot comprend l'égalité, mais ce n'est pas le cas du langage courant et de l'informatique. Pour éviter la confusion possible, on peut dire inférieur ou égal.
                2 est inférieur à 3.
          6. n. Celui qui est situé en-dessous.
          7. n. (Péjoratif) Celui, celle qui est au-dessous d'un autre en rang, en dignité, et ordinairement avec subordination et dépendance.
                Ce terme ne s'emploie qu'en parlant à un inférieur.
lèvre inférieure
     1. n-f. L'inférieure des deux lèvres d'un individu.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
tombait
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de tomber.
     tomber
          1. v. Être entraîné en bas par son poids.
          2. v. (Figuré) Descendre rapidement.
          3. v. Perdre son équilibre ; être renversé ou abattu.
                Tomber à terre, par terre ; tomber dans l'eau ; tomber dans un fossé.
                Tomber de son haut, de toute sa hauteur ; tomber tout à plat, tout de son long.
                Tomber sur les genoux ; tomber à la renverse.
                Tomber d'une fenêtre, par la fenêtre.
                Tomber de cheval.
                Il tomba percé de coups.
                Il a failli tomber ; il a voulu courir et il est tombé.
                Elle releva son enfant qui était tombé.
                Cet homme est tombé les quatre fers en l'air : Il est tombé à la renverse.
                La chaise tomba par terre.
                Tomber aux pieds, aux genoux de quelqu'un : S'y jeter. (figuré) S'abaisser devant lui aux plus humbles supplications.
          4. v. Tendre vers le bas, de l'autre côté.
                Sa robe tombe bien.
                (figuré) Laisser tomber sur quelqu'un un regard de pitié, de dédain, etc. : Le regarder avec pitié, avec dédain, etc.
          5. v. (Figuré) Surprendre, être extrêmement surpris de quelque chose, dans les expressions :
                Tomber de haut.
                Quand je vois cela, je tombe de mon haut.
                Les bras m'en tombent, m'en sont tombés : Ma surprise fut si grande que je demeurai comme paralysé.
                Tomber du ciel : Survenir à l'improviste.
                Cet homme est tombé du ciel pour nous venir en aide.
                Ce secours nous est tombé du ciel.
                Tomber des nues.
          6. v. Se détacher.
                Toutes ses dents sont tombées ; ses cheveux tombent.
                Ce fruit est tombé ; les feuilles commencent à tomber.
                (figuré) Mes illusions sont tombées une à une.
                Faire tomber la tête de quelqu'un : Le décapiter ; sa tête tomba sur l'échafaud.
                (figuré) Faire tomber les armes des mains : Fléchir quelqu'un, l'apaiser.
                Les soumissions de ses ennemis lui firent tomber les armes des mains.
                (figuré) Faire tomber la plume des mains : Décourager quelqu'un, le dégoûter d'écrire, faire qu'il s'interrompe tandis qu'il écrit.
                Cette funeste nouvelle m'a fait tomber la plume des mains.
          7. v. (Figuré) Se jeter, se précipiter, fondre sur quelqu'un, sur quelque chose, le charger, l'attaquer vigoureusement.
                Il tomba sur lui avec fureur et le frappa.
                Ils sont tombés l'un sur l'autre avec impétuosité, à bras raccourcis.
                Les ennemis, qui étaient en embuscade, tombèrent sur la patrouille.
                Six vaisseaux de guerre tombèrent tout à coup sur une flotte de navires marchands.
                (figuré) Tomber sur quelqu'un : Dire de quelqu'un des choses dures et désobligeantes.
          8. v. (Figuré) Découvrir par hasard, fortuitement
          9. v. Arriver inopinément.
                Cela m'est tombé sous les yeux : Je l'ai vu par hasard.
                Tomber bien : Arriver au bon moment, rencontrer heureusement.
                Vous tombez bien : j'ai justement quelque chose à vous dire.
                Tomber sur les bras de quelqu'un : Se trouver inopinément à sa charge.
                Si, en rangeant votre bibliothèque, ce volume vous tombe sous la main, je vous prie de le mettre à part.
          10. v. Se trouver fortuitement, subitement dans une situation désavantageuse, dans une position fâcheuse.
                Tomber entre les mains des ennemis, au pouvoir de l'ennemi.
                Tomber dans une embuscade, dans un piège. — Ces navires marchands tombèrent dans une flotte de vaisseaux ennemis.
                Il tomba au milieu de gens qui lui étaient inconnus.
                (figuré) Tomber sous la main de quelqu'un : Se trouver sous sa dépendance, à portée de sa colère, de son ressentiment.
                S'il tombe jamais sous ma main, il se repentira de m'avoir offensé.
          11. v. Devenir, en parlant d'un état physique ou moral, le plus souvent fâcheux, où l'on se trouve plus ou moins brusquement.
                Tomber en défaillance, en démence, en syncope.
                Tomber en pâmoison, en langueur, en enfance, en léthargie.
                Tomber dans l'erreur, dans la contradiction, dans le ridicule.
                Tomber amoureux, enceinte, malade.
                Tomber du haut mal, avoir une crise d'épilepsie.
                Tomber de faiblesse, d'inanition : Être dans une extrême faiblesse, être près de se trouver mal, faute de nourriture.
                Tomber dans la misère, dans le malheur : Devenir pauvre, malheureux.
                Tomber dans le mépris : Devenir un objet de mépris.
                Tomber en disgrâce : N'être plus dans les bonnes grâces de quelqu'un, n'avoir plus de part à sa bienveillance, à sa faveur.
                Faire tomber quelqu'un en confusion : Lui faire éprouver, lui causer une grande confusion.
                Tomber dans la dévotion : Devenir dévot.
                Tomber dans l'aveuglement, dans l'endurcissement : Devenir insensible aux vérités de la religion.
          12. v. (Religion) Pécher.
                Tomber dans le péché : Commettre une faute, céder au péché.
                Le juste tombe sept fois le jour.
          13. v. Dégénérer, descendre, se laisser aller à quelque chose de blâmable.
                Cet auteur prétend au sublime et tombe souvent dans le galimatias.
          14. v. Passer d'un état positif à un état défavorable.
                Tomber en désuétude.
                Cela est tombé dans l'oubli.
                Tomber à rien : Se réduire à très peu de chose.
                Toute sa fortune est tombée à rien.
                Cette maison est tombée en quenouille : Il n'en reste que des filles.
                Cette couronne, cette souveraineté tombe en quenouille : Les filles en peuvent hériter au défaut des mâles.
                Tomber en putréfaction, en pourriture : Pourrir.
                Tomber en poussière : Se réduire en poussière.
          15. v. Déchoir de réputation, de crédit, perdre de sa vogue.
                Ce livre a eu d'abord quelque succès, mais il est tombé.
                Cet homme n'a pas été longtemps en crédit, il est bientôt tombé.
                Ces fabriques, ces manufactures sont tombées.
                Cette mode commence à tomber.
                Ces études sont tombées : On les néglige beaucoup aujourd'hui.
                Son goût pour les tableaux, pour la musique est bien tombé : Il s'est bien affaibli.
          16. v. Succomber ; périr ; s'anéantir.
                Tomber raide mort, tomber mort : Mourir tout d'un coup en tombant.
                Il est tombé sur le champ de bataille.
                On vit ces empires tomber les uns après les autres.
                Le ministère est tombé : Il a été mis en minorité, il est obligé de quitter le pouvoir.
          17. v. Ne pas réussir.
                Cette pièce est tombée à la première représentation.
                C'est tombé à plat.
          18. v. (Argot) Être arrêté, se faire prendre, en parlant d'un acte de délinquance.
                Finalement, elle est tombée pour proxénétisme.
          19. v. Cesser ; discontinuer.
                La fièvre est tombée.
                Le jour tombe : La nuit approche.
morose
     1. adj. Qui est d'une humeur chagrine.
           C'est un homme très morose.
           Caractère, humeur morose.
     2. adj. Peu réjouissant, attristant.
avec
     1. prep. Conjointement à ; en compagnie de.
           Je suis venu avec lui.
           Il s'est marié avec ma sœur.
           Avec ces gens-là, il faut sans arrêt se justifier.
           Mettez tous ces papiers les uns avec les autres.
           Il a de la fièvre avec des nausées.
     2. prep. Introduit des compléments circonstanciels indiquant la manière, l'instrument, etc.
           Dans ce pays ils ne bâtissent qu'avec du bois.
           Il ne marche encore qu'avec des béquilles.
           Avec un peu d'argent j'obtiendrai un non-lieu.
           Tu vas devoir te défendre avec courage.
           Elle conduit avec un peu plus de prudence depuis son dernier accident.
     3. prep. (Familier) Ce qu'une personne offre en elle de singulier, d'extraordinaire, de ridicule, etc.
           Je riais de le voir avec son visage blême.
           Qu'il est fatigant avec ses questions !
     4. prep. Contre, dans une relation où il y a deux côtés.
           Rome était en guerre avec Carthage.
     5. prep. Malgré, sauf.
           On est étonné qu'avec tout son esprit il fasse de telle sottises.
           Avec tout le respect que je vous dois…
     6. prep. (Familier) Aussi.
           Il a réussi et moi avec.
     7. v. (Informel) Avec une chose connue de par le contexte.
           Il a pris mon manteau et s'en est allé avec.
           Il a été bien traité et il a encore eu de l'argent avec.
     8. v. (Informel) Avec une personne connue de par le contexte.
           Est-ce que tu viens avec ?
     9. v. (Canada) (Populaire) Aussi.
           Ton chum était encore content pis toi avec.
Une
     1. n-f. Autre graphie de une.
     2. n-f. Chose portant le numéro 1.
           Je vous ai réservé la une, votre place préférée.
     3. n-f. Première page d'un journal contenant les grands titres.
     4. adj. Féminin de un.
           Je voudrais une sucrette, s'il vous plaît.
     5. adj. Féminin de un.
           La République française est une et indivisible.
     6. art. Féminin de un.
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
     7. n. Féminin de un.
           Une des mes amies.
sorte
     1. n-f. Espèce ; genre.
           Je n'en veux pas de cette sorte.
           En voici de la sorte que vous demandez.
           Les différentes sortes de caractères qu'on emploie dans l'imprimerie.
           Il ne faut pas se lier à toutes sortes de gens, à toutes sortes de personnes.
           Il n'est sorte de recommandations que je ne lui aie faites.
           Il vous a donné une sorte de satisfaction.
           Un homme de sa sorte, un homme de votre sorte se dit également en bien et en mal, par estime et par mépris.
           C'est trop vous rabaisser pour un homme de votre sorte.
           Il appartient bien à un homme de sa sorte de vouloir s'égaler à vous.
           Une sorte de, Une chose qui ressemble à.
           Elle avait sur la tête une sorte de turban. Il se dit aussi des Personnes avec une nuance de mépris.
           Une sorte de bel esprit.
           Une sorte d'aventurier.
     2. n-f. Façon, manière de faire une chose.
           Ceux-ci s'habillent d'une sorte, et ceux-là d'une autre.
           De cette sorte, vous n'aurez pas les embarras que vous redoutiez.
           Il a agi de bonne sorte, de la bonne sorte dans cette affaire.
           De telle sorte, de telle manière, tellement.
           Il s'est compromis de telle sorte qu'on aura de la peine à le tirer d'embarras.
           Faire en sorte de, en sorte que, Agir de manière à, de façon que.
           Faites en sorte de revenir vite.
           Je ferai en sorte qu'il soit content.
     3. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de sortir.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de sortir.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
moue
     1. n-f. Grimace que l'on fait en rapprochant et en allongeant les lèvres, en signe de dérision ou de mécontentement.
boudeuse
     1. n-f. Celle qui boude habituellement, fréquemment.
           Quelle boudeuse, cette fille !
     2. n-f. Siège à deux places adossées et séparées par un dossier, par opposition avec la causeuse.
     3. adj. Féminin singulier de boudeur.
     boudeur
          1. n-m. Personne qui boude habituellement, fréquemment.
                C'est un vilain boudeur.
                Fuyez les boudeurs.
          2. adj. Qui boude habituellement, fréquemment.
                C'est un enfant naturellement boudeur.
          3. adj. Qui exprime la bouderie
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire