Trouver un tuteur en ligne


Lexis Rex - Accueil

Trouver un tuteur en ligne






Analyseur de phrases françaises

Utilisez cette page pour analyser et apprendre du texte en français. Vous pouvez copier du texte dans le champ ci-dessous ou obtenir une phrase prise au hasard dans notre base de données. Cliquez sur le bouton Analyser pour avoir la traduction du texte et des mots.




si
     1. conj. Dans le cas où, à condition que, supposé que. (usage) Conjonction qui introduit une condition (suivie d'une conséquence) ou une supposition qui peut être supprimée en utilisant un conditionnel.
           Si j'étais riche, je m'achèterais une maison.
           Je vous donnerai tant, si vous faites ce que vous m'avez promis.
           Je vous récompenserai, si je suis content de vous.
           Si vous venez me voir, vous serez bien reçu.
           Il dit que si vous partez, il vous suivra.
           Si les choses en sont là, on ne peut plus y porter remède.
           Il viendra s'il peut, s'il fait beau.
           Ils auront tort, s'ils se fâchent de cela.
           Au lieu de répéter Si, on peut se servir de que avec le subjonctif.
           S'il revenait et qu'il fît une réclamation, vous seriez fort embarrassé.
           Elliptiquement
           Il parle comme s'il était le maître, Comme il parlerait s'il était le maître.
           Il est plus content que si on l'avait couvert d'or, Qu'il ne le serait si on l'avait couvert d'or.
     2. conj. S'emploie encore elliptiquement pour exprimer un souhait, un regret.
           Si seulement il était venu !
           Encore s'il avait témoigné quelque regret de sa conduite!
     3. conj. Dans diverses phrases où il s'agit, non d'une condition, d'une pure supposition, mais d'une chose certaine, il marque un rapport ou une opposition entre la proposition subordonnée et la proposition principale.
           Si je suis gai, si je suis triste, c'est que j'en ai sujet.
           Si cet homme est pauvre, est-ce une raison pour le mépriser ?
           Si l'un est vieux et faible, l'autre est jeune et fort.
     4. conj. Si oui ou non. (usage) Conjonction utilisée pour former une question indirecte après certains verbes comme demander, dire, savoir, ignorer, etc., marquant le doute, l'interrogation.
           Je ne sais pas si je viendrai.
           Dites-moi si vous irez là.
           Vous demandez si je suis satisfait. Elliptiquement
           Est-ce que vous viendrez, ou si c'est lui ?
           Le regrettez-vous ? Si je le regrette !
           Vous savez si je vous aime, Vous savez combien je vous aime.
     5. v. Au contraire. — (note) Dans ce sens il est utilisé pour infirmer une prédication négative ou interro-négative
           Vous n'allez pas voir ce spectacle ? — Si, nous y allons.
           Ce spectacle n'est pas agréable. — Si ! (sous-entendu « oui, il l'est »).
     6. v. Tellement.
     7. v. (Popu) (À la fin d'une phrase négative) N'est-ce pas ?
           Elle n'est pas méchante, si ?
     8. n-m. (Musique) Septième note de la gamme de do.
           La messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.
     9. n-m. Signe désignant cette note.
           En clef de sol, le si se trouve sur la troisième ligne de la portée.
     10. n-m. (Familier) Considération extravagante.
           Avec des si on mettrait Paris en bouteille.
     11. n-m. (Vieilli) Défaut de la chose dont il est question.
           Voilà un bon cheval ; il n'y a point de si.
           Quel si y trouvez-vous ?
aujourd'hui
     1. v. À la date présente, ce jour même.
           Il arrive aujourd'hui à midi.
     2. v. À présent, à l'époque où l'on vit.
     3. v. Date quelconque par rapport à une autre qui en est très proche. — (note) Dans ce sens, on l'oppose ordinairement à demain ou à hier.
           Aujourd'hui, elle veut une chose, demain elle en voudra une autre.
           Ce qui fut bien hier peut-il être mal aujourd'hui ?
     4. n. Présent, temps présent, contemporanéité.
           Vivons pleinement l'aujourd'hui.
           Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
vois
     1. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de voir.
     2. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de voir.
     3. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de voir.
     voir
          1. v. Percevoir l'image des objets par l'organe de la vue.
                – Pourtant —fit Bert— j'aimerais bien en voir un… rien que pour pouvoir y croire quand je l'aurais vu.
          2. v. Donner en vis-à-vis, avoir une vue.
                Cette maison voit sur un jardin, sur une rue.
          3. v. (Militaire) Avoir une vue découverte sur une cible en sorte qu'on est à portée de la battre avec le canon.
                Cette hauteur voit la place, voit le rempart de la place.
                Cette hauteur voit tel ouvrage à revers.
          4. v. Être le lieu où se déroule une action ; en être le siège.
          5. v. Vivre pendant une période désignée, avoir connu cette époque.
          6. v. (Figuré) (Familier) Imaginer, représenter.
          7. v. Prendre soin de quelqu'un, le traiter.
                C'est ce médecin qui voit ce malade.
                Il est vu par ce médecin.
          8. v. (Inversement) Consulter.
                Il faut qu'elle aille voir un médecin.
          9. v. (Absolument) Être en état de percevoir l'image des objets.
                Voir clair. — Voir trouble. — Voir double.
                Voir confusément. — Voir distinctement.
                Voir de près. — Voir au loin.
          10. v. Être témoin de l'état d'une personne ou d'une chose.
                C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles
                Les gens que vous avez vus arriver, que vous avez vu mener en prison. — La maison que j'ai vue s'écrouler, que j'ai vu démolir. —C'est un homme que j'ai vu autrefois bien pauvre, bien malheureux.
          11. v. Être témoin de faits, d'événements contemporains, ou en avoir seulement entendu parler.
                Ce que nous voyons de nos jours, était annoncé depuis longtemps.
                Les événements extraordinaires que nous avons vus s'accomplir.
          12. v. Faire des observations et des remarques en lisant ; se reporter à ce que l'on lit.
                J'ai vu dans Démocrite.
                Où avez-vous vu cette particularité ?
                Dans quel livre avez-vous vu ce passage ?
          13. v. Fréquenter.
                Qui voyez-vous le plus souvent ?
                Qui voit-il dans son pays ?
                Nous nous voyons souvent.
          14. v. (En particulier) Avoir une relation amoureuse.
                Je ne le vois plus.
          15. v. (En particulier) Avoir une entrevue, une conversation, avec quelqu'un.
                Il faut que je voie le directeur rapidement.
          16. v. (Spécialement) (Avec la négation) (familier) Supporter.
                Celui-là, je ne peux pas le voir !
          17. v. Acquérir la connaissance des choses du monde, dans les voyages ou dans le commerce des hommes.
                C'est un homme qui a beaucoup vu.
                Il a vu du pays. - Il a vu les pays étrangers. - Il veut voir l'Italie.
          18. v. Regarder, considérer avec attention.
                Voyez ce tableau. — C'est une chose à voir. — Il mérite d'être vu.
                Voir un objet au microscope. — Laissez-moi voir cela. — Voyons un peu ce qu'il va faire.
          19. v. Examiner, vérifier, se réserver de prendre un parti.
                Si cela arrive, nous verrons ce qu'il faudra faire.
                Voir une affaire à fond.
                Ceci est à voir. — C'est à voir.
          20. v. (Familier) Vérifier par soi-même une assertion, une information.
                Si vous ne le croyez pas, allez-y voir.
                J'aime mieux le croire que d'y allez voir.
          21. v. S'apercevoir, se rendre compte, comprendre.
                Il y a longtemps que l'on voit qu'il se ruine.
                Je vis bien qu'il me manquerait de parole.
                Ne voyez-vous pas qu'il vous trompe, qu'il se moque de vous ?
                Je vois ce que vous voulez dire.
                 C'est comme ça qu'il faut faire pour retirer son billet ; vous voyez ?
          22. v. Inspecter avec autorité, veiller à.
                Cet homme n'a rien à voir à ma conduite, et je n'ai pas le droit de voir à la sienne.
                Qu'avez-vous à voir dans ma maison ?
                Voyez à ce qui se passera. — Voyez à la dépense.
          23. v. Éprouver, essayer.
                Voyez si vous pouvez résoudre ce problème.
                Voyons si la chose nous réussira mieux ainsi.
                Je veux voir jusqu'où ira sa patience.
                À toi de voir.
          24. v. (Par analogie) Juger par le sens du goût, de l'odorat, du toucher ou de l'ouïe, en parlant des choses que l'on connaît.
                Voyez si le vin est bon. — Voyez un peu si cela est chaud.
                Il faut voir si cet instrument est d'accord.
          25. v. Juger ; apprécier ; envisager.
                Chacun a sa manière de voir. — C'est ainsi que je vois. — C'est un homme qui voit tout de travers.
          26. v. (Familier) Étudier, apprendre.
                Je ne répèterai pas ce que nous avons vu la semaine passée.
          27. v. (Religion) Connaître par l'intelligence.
                Dieu voit le fond des cœurs, voit toutes choses.
                La béatitude consiste à voir Dieu.
          28. v. (Pronominal) (Sens propre) Voir soi-même. Voir l'un l'autre.
          29. v. (Pronominal) (Avec un adjectif ou avec un participe passé) Être.
          30. v. (Pronominal) (Avec un infinitif) Construction pour faire du COD, du COI ou du quelqu'un en question le sujet. (note) La construction passive en français avec être ne peut faire que du COD le sujet.
                Il s'est vu obliger de payer ses dettes. : Il a été obligé de payer ses dettes.
                Elle s'est vu conférer un diplôme. : On lui a conféré un diplôme.
                Un touriste s'est vu voler son portefeuille. : On a volé le portefeuille d'un touriste.
          31. v. S'utilise après certains verbes à l'impératif, pour en renforcer la demande, l'injonction.
                Voyons voir.
                Écoute voir.
                Dis voir.
                Viens voir.
                Demande-lui voir.
          32. v. Exprime une menace, une mise au défi.
contraint
     1. adj. Qui est gêné, forcé.
           Il a l'air contraint.
           Une posture contrainte.
           Il n'y a rien de contraint dans ses manières.
           Je n'y consentirai que contraint et forcé.
     2. v. Participe passé masculin singulier de contraindre.
     3. v. Troisième personne du singulier du présent de contraindre.
     contraindre
          1. v. Obliger quelqu'un par force, par violence ou par quelque grave considération, à faire quelque chose contre son gré.
          2. v. (Justice) Forcer, à donner ou à faire quelque chose.
                J'enverrai les huissiers pour le contraindre.
                Contraindre quelqu'un pour les dépens du procès, pour une dette.
                Elle sera libre de se décider : je ne veux pas la contraindre.
          3. v. Obliger par quelque considération à s'abstenir de quelque chose, à se refuser quelque chose.
                Je ne prétends pas vous contraindre.
                Se contraindre devant quelqu'un.
                Il sait bien se contraindre quand l'occasion l'exige.
                Contraindre ses goûts, son humeur.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
retracer
     1. v. Tracer de nouveau ou d'une manière nouvelle.
           Ce dessin n'est pas bien tracé, il faut le retracer.
     2. v. (Figuré) Raconter les choses passées et connues, les décrire, en renouveler la mémoire.
           Retracer les glorieux exploits d'un héros.
           Retracer l'image des événements passés.
           Tout le retrace à mes yeux, tout me le rappelle, sert à me le rappeler.
     3. v. Se rappeler une chose.
           Je ne saurais me retracer bien fidèlement ce fait trop éloigné de moi.
           Je m'en retrace parfaitement bien l'image.
           Ce fait se retrace à mon esprit comme s'il était encore présent à mes yeux.
     4. v. être rappelé dans la mémoire.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
image
     1. n-f. Représentation d'êtres ou d'objets par le dessin, la peinture, la sculpture, la gravure, la photographie, le cinéma, etc.
           Image ressemblante, fidèle.
     2. n-f. (En particulier) Représentations pour la sculpture, la peinture, la gravure de ce qui est l'objet d'un culte religieux.
     3. n-f. (Optique) Représentation, projection d'un objet produite par la réunion des rayons ou faisceaux lumineux qui en émanent et se reconstituent sur un miroir, sur un écran ou sur l'œil qui perçoit cette image.
           Image réelle, celle qui est effectivement produite.
           Image virtuelle, celle qui serait déterminée par la rencontre des rayons prolongés.
           Les images projetées sur un écran.
     4. n-f. Estampe ordinairement gravée et coloriée plus ou moins grossièrement.
           Un marchand d'images.
           Amuser les enfants avec des images.
           Images d'épinal.
           Images populaires.
     5. n-f. Ressemblance.
           Cet enfant est l'image de son père, sa véritable, sa vivante image.
           Une image vaine, trompeuse, fidèle.
           Ses livres sont l'image de son âme.
           La parole est l'image de la pensée, et l'écriture est l'image de la parole.
     6. n-f. Copie exacte d'un élément. Objet qui se répète dans un miroir, dans l'eau, etc.
           Voir son image dans un miroir, dans l'eau.
     7. n-f. Représentation mentale, instantanée, retrouvée et renouvelée par le souvenir des objets qui ont été perçus par l'esprit ou qui ont fait impression sur lui.
           Les sens transmettent à l'âme l'image des objets.
     8. n-f. Idée.
           Se faire une image douce, agréable de quelque chose.
           Avoir l'image de la mort présente à l'esprit.
     9. n-f. (Figuré) Description, en parlant des ouvrages de l'esprit.
           Opposer l'image des combats au tableau de la vie pastorale.
     10. n-f. Métaphore par laquelle on rend une idée plus vive et plus sensible, en prêtant à l'objet dont on parle des formes, des apparences, des qualités empruntées à d'autres objets.
           Ce sont les images qui donnent du coloris au style.
           Image noble, sublime, hardie, riante, confuse.
           Cette image n'est pas claire.
           Cette comparaison fait image.
     11. n-f. Informatique Résultat du clonage d'un support numérique (disque dur, CD, DVD, etc.).
           L'image d'un disque dur peut être compressée ou non.
     12. n-f. (Mathématiques)
           D'un élément de l'ensemble de définition d'une application : l'élément que l'application lui fait correspondre dans l'ensemble de destination.
           D'une application ; ensemble des images des éléments de l'ensemble de définition.
     13. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de imager.
     14. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de imager.
     15. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de imager.
     16. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de imager.
     17. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de imager.
     imager
          1. v. Orner d'images, en figures, en parlant du style, du langage.
                Style imagé.
                Langage imagé.
                Expressions imagées.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
nos
     1. adj. Première personne du pluriel. Qui sont à nous. Plusieurs possesseurs et plusieurs objets.
     2. n. Abréviation de numéros.
     notre Our
malheurs
     1. n-m. Pluriel de malheur.
     malheur
          1. n-m. Mauvaise fortune ; mauvaise destinée.
                Malheur dieu pâle aux yeux d'ivoire
          2. n-m. Accident fâcheux ; désastre.
          3. n-m. (Figuré) Ce qui est regrettable dans une chose.
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
ferai
     1. v. Première personne du singulier du futur de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
point
     1. n-m. (Couture) Action de piquer dans un tissu avec une aiguille enfilée ou résultat de cette action, piqûre.
           Il n'y a qu'un point ou deux à faire pour recoudre cela.
           Faire un point d'ourlet.
     2. n-m. Sorte de dentelle de fil, faite à l'aiguille, qui prend diverses nominations, selon les lieux où se font les différentes espèces de cette dentelle, la manière dont elles sont faites, ou les personnes qui les ont mises en vogue.
     3. n-m. (Menuiserie) Parquet en point de Hongrie, parquet dont les lames sont disposées en rangs obliques.
     4. n-m. Petit trou qu'on fait à des courroies, à des étrivières pour y passer l'ardillon.
           Raccourcir une courroie d'un point, de deux points.
     5. n-m. Douleur piquante.
           Un point de côté.
     6. n-m. (Géom) La plus petite portion d'étendue qu'il soit possible de concevoir, considérée, par abstraction, comme n'ayant aucune étendue. Minimum d'espace qui puisse être perçu. Aussi, intersection de 2 droites.
           Les mathématiciens disent que la ligne est la trace d'un point en mouvement.
           Ce vaisseau ne paraît plus que comme un point à l'horizon.
     7. n-m. Endroit fixe et déterminé.
           Point central.
           Point d'équilibre.
           Le point d'appui d'une poutre, d'un linteau.
           Point de départ.
           Indiquer à plusieurs personnes un point de réunion.
           Des points de repère.
           Point de section ou d'intersection, l'endroit où deux lignes, deux plans se coupent.
           Point de la plus grande et de la plus petite distance, les apsides.
           Points verticaux, Le zénith, qui est directement au-dessus de notre tête ; et le nadir, qui est directement au-dessous de nos pieds.
     8. n-m. (Marine) Latitude et longitude du lieu où un navire se trouve en mer.
     9. n-m. (Spécialement) (physique) ou (chimie) Réunion des conditions (de température, de pression, d'humidité, etc.) pour que se réalise un phénomène.
     10. n-m. Petite marque ronde que l'on emploie à différents usages dans l'écriture.
           On termine par un point toute phrase finale, ainsi que toute proposition dont le sens est entièrement indépendant de celle qui la suit.
           Le tréma consiste en deux points placés horizontalement au-dessus d'une voyelle, comme dans Saül, Isaïe.
           Plusieurs points après un mot indiquent suspension, suppression d'un passage, lacune, etc.
           L'usage s'est établi de mettre des points sur les i.
           Points conducteurs, points qui servent, dans une table des matières, à compléter une ligne.
     11. n-m. (Musique) Signe que l'on met après une note et qui augmente de moitié sa valeur.
           Une blanche suivie d'un point vaut trois noires.
     12. n-m. (Sculpture) Marques que l'on fait sur toutes les parties les plus saillantes d'une statue que l'on veut copier.
           Mettre une statue aux points, la dégrossir de manière que le sculpteur n'ait plus qu'à l'achever.
           Metteur aux points, le praticien qui exécute ce travail.
     13. n-m. (Finance) (Jeux) Unité arbitraire définie selon les règles de chaque domaine.
           L'as, au piquet, vaut onze points, les figures valent dix points et les autres cartes valent le nombre de points qu'elles marquent.
           Jouer en trente points, en cent points.
     14. n-m. (Jeux) Nombre qu'on attribue à chaque joueur, et qui varie selon les jeux et leurs règles ; score.
           Son point est meilleur que le vôtre.
           Accusez votre point.
           Avoir le point, avoir en cartes d'une même couleur un plus grand nombre de points que son adversaire.
           Donner ou rendre tant de points à quelqu'un, lui marquer, en commençant la partie, un certain nombre de points, comme s'il les avait déjà gagnés.
     15. n-m. (Scol) Marques, notation qui servent à noter la bonne ou la mauvaise conduite des écoliers et à évaluer les fautes qu'ils font dans leurs devoirs.
           Il a eu tant de bons points cette semaine.
           On lui a marqué, on lui a donné tant de mauvais points pour avoir fait du bruit en classe.
     16. n-m. (Vieilli) Douzième partie d'une ligne.
     17. n-m. (Typographie) Mesure qui sert à déterminer la force du corps des caractères et qui vaut environ quatre dixièmes de millimètre.
           Des lettres de huit points.
           Il faut composer ce texte en corps de dix points et interligner d'un point.
     18. n-m. (Figuré) Parties qui forment la division de certains discours, de certains ouvrages.
           Un sermon en trois points, le premier point d'une dissertation, d'une méditation.
           Passer au second point, au troisième point.
     19. n-m. Question, difficulté particulière en quelque genre de connaissance que ce soit.
           Discuter, approfondir un point de théologie, de morale.
           Éclaircir un point de chronologie, d'histoire.
           Ils sont d'accord sur ce point ou en ce point.
     20. n-m. Ce qu'il y a d'important, de principal dans une affaire, dans une question, dans une difficulté.
           C'est là le point de l'affaire.
           Point capital.
           C'est un grand point que d'avoir obtenu le sursis.
     21. n-m. État ; situation.
           Il est toujours au même point.
           Je l'ai retrouvé au point où je l'avais laissé.
           Mon ouvrage en est resté au même point.
           Il n'est pas en bon point.
           Ses affaires sont en mauvais point.
     22. n-m. Degré, période.
           Le raisin est à son point de maturité.
           Il est permis de plaisanter, mais jusqu'à un certain point.
           Son insolence est arrivée au dernier point.
           J'ignore jusqu'à quel point il est permis d'avoir confiance en lui.
     23. n-m. Instant, moment, temps précis dans lequel on fait quelque chose.
           Sur le point de mourir, il déclara…
     24. n-m. Action de poindre.
     25. n-m. Point de pourcentage. — (usage) Il est alors utilisé pour distinguer les cas où la valeur en pourcentage est augmentée d'un certain pourcentage d'elle-même des cas où elle est augmentée d'un certain pourcentage de la valeur totale.
     26. n-m. Signe de ponctuation indiquant la fin d'une phrase.
     27. n-m. Signe diacritique placé au dessus de certaines lettres.
     28. n-m. (Construction) (Électrotechnique) Site d'acquisition de donnée, dans une gestion technique centralisée.
     29. n-m. Point barre.
     30. n-m. (Cartographie) Élément graphique minimal, correspondant pratiquement en cartographie, à une tache de forme compacte et de très faibles dimensions.
     31. v. (Littéraire) ou (région) Pas. — (note) Adverbe de négation qui s'utilise avec ne, plus rarement avec non.
     32. v. Participe passé masculin singulier de poindre.
     33. v. Troisième personne du singulier du présent de poindre.
     poindre
          1. v. (Rare) (Littéraire) Piquer quelqu'un ou quelque chose.
                Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra, en traitant avec égards un malotru, on n'en reçoit que de mauvais procédés ; au contraire, en le traitant durement, on en obtient ce que l'on veut.
          2. v. Paraître, pousser, apparaître.
                Le poil commence à lui poindre au menton, se dit d'un jeune garçon à qui la barbe commence à venir.
          3. v. (Figuré) Apparaître.
                Ce qui m'encourage, c'est l'insistance nouvelle de tous les regards à chercher le mien, regards qui me paraissent se transformer depuis quelque temps et où il me semble voir poindre une certaine curiosité …
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
excuse
     1. n-f. Raison que l'on allègue pour expliquer ou atténuer une faute.
           Excuse légitime, valable, recevable.
           Bonne, mauvaise, sotte excuse.
           Donner, apporter, alléguer, présenter une excuse.
           Se chercher, demander des excuses.
           Il a pris pour excuse le mauvais temps.
           Avoir une excuse toute prête.
           Sa jeunesse lui servira d'excuse.
     2. n-f. Dispense d'une obligation, en particulier scolaire.
           Vous étiez absent à la classe du matin, vos parents vous ont-ils donné une excuse ?
     3. n-f. Terme de civilité dont on se sert afin d'engager à l'indulgence pour quelque faute légère.
           Se confondre en excuses.
           S'emploie surtout avec le verbe faire, comme dans ces phrases :
           Faire des excuses à quelqu'un.
           Je vous en fais mille excuses.
           Je vous en fais excuse pour lui.
           (familier) (vieilli) Je vous fais excuse, je vous fais bien excuse : S'emploie lorsqu'on veut contredire poliment quelqu'un.
           Il n'est pas encore venu ?
           Faire des excuses à quelqu'un : Signifie quelquefois, dans une acception plus rigoureuse, témoigner à quelqu'un le regret qu'on éprouve de l'avoir offensé, de s'être mal comporté à son égard.
           Il exigeait que son adversaire lui fît des excuses.
           On dit, dans un sens analogue
           Exiger des excuses.
           Toutes mes excuses !
     4. n-f. (Jeu) Carte du jeu de tarot, l'un des trois bouts et sorte de joker qui ne remporte pas le pli (sauf en cas de grand chelem) mais reste dans le camp qui la possède à condition qu'elle ne soit pas jouée dans la dernière levée.
     5. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de excuser.
     6. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de excuser.
     7. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de excuser.
     8. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de excuser.
     9. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de excuser.
     10. interj. (Familier) Mot utilisé pour présenter des excuses à quelqu'un que l'on tutoie.
     excuser
          1. v. Disculper dans une certaine mesure, présenter une personne ou une action comme moins coupable qu'elle ne semble.
                Il l'a excusé auprès de moi. Il s'efforçait vainement de l'excuser. On doit excuser les fautes de la jeunesse.
                Il faut excuser ce léger oubli. Excusez l'état où je suis. Vous m'excuserez si je ne vous accompagne pas plus loin.
                Rien ne peut faire excuser une telle conduite. et par extension: Rien n'excuse une telle conduite.
          2. v. Reconnaître une personne ou une action comme moins coupable qu'on ne l'avait cru, faire grâce.
                Après l'avoir entendu, on ne peut s'empêcher de l'excuser.
          3. v. Autoriser quelqu'un à ne pas faire une chose, dispenser d'une obligation.
                Il m'a invité à souper, je l'ai prié de m'en excuser.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
auditoire
     1. n-m. Assemblée qui écoute une personne parlant ou lisant en public ou interprétant une œuvre lyrique ou instrumentale.
     2. n-m. (Belgique) Grande salle de cours à l'université ; amphithéâtre.
           Nous avons cours d'histoire dans l'auditoire principal.
     3. n-m. (Vieilli) Lieu où une assemblée se réunit pour écouter des discours prononcés en public.
     4. n-m. (Droit) Lieu où l'on plaide, dans les tribunaux.
           L'auditoire d'un tribunal.
     1. v. À quel endroit, dans quel endroit (avec ou sans mouvement).
           Où es-tu ? Où vas-tu ?
     2. v. (Figuré) Dans quelle situation.
           Où en sommes-nous ?
           Où ce raisonnement nous mènera-t-il ?
     3. v. Auquel ; dans lequel. Utilisé pour les compléments circonstanciels de lieu ; à l'inverse de nombreuses langues, il décrit autant le lieu où on est que le lieu où on va.
           J'ai retrouvé ma sacoche là où je l'avais laissée.
           Je ne me rappelle plus où je dois aller.
           La maison où je demeure.
     4. v. Avec la même signification ; il s'emploie par analogie en parlant du temps.
           Il s'est réveillé au moment où l'accident a eu lieu.
           À l'heure où je vous parle, nous n'avons toujours aucune nouvelle.
     5. v. Indique une circonstance.
           Dans l'état où il est, on ne peut le transporter. — Au train où vont les choses, nous ne tiendrons pas très longtemps.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
quelque
     1. adj. (Littéraire) (Au singulier) Un parmi d'autres. — (note) Il est alors utilisé avec un dénombrable. On peut dire simplement un ou une.
     2. adj. (Au singulier) Indique que l'on ignore la quantité exacte du mot déterminé, mais pas beaucoup. Utilisé avec un indénombrable.
           Cette affaire souffre quelque difficulté.
           Il a quelque sujet de se plaindre.
           Il y a quelque apparence à cela.
           Cela me fait quelque peine.
     3. adj. (Au pluriel) Représente un nombre relativement faible que l'on ne connaît pas. Peut se combiner avec un cardinal et et.
           Il ne vous en coûtera que quelques euros.
           Il y a quelques années de cela…
           Vingt et quelques pages.
     4. adj. (Quelque + nom + que + verbe au subjonctif) Quel que soit le …. — (note) Construction concessive d'un nom.
     5. v. À quelque point que ; à quelque degré que. — (note) Construction concessive d'une intensité : Cet adverbe est alors suivi d'un adjectif ou d'un adverbe, suivi de la conjonction que et d'un verbe conjugué au subjonctif.
     6. v. Environ. — (note) Il accompagne alors un adjectif numéral.
côté
     1. n-m. Région des côtes, depuis l'aisselle jusqu'à la hanche.
           Le côté lui fait mal. - Il reçut un coup d'épée dans le côté. - Il est blessé au côté.
     2. n-m. Toute la partie droite ou gauche de l'homme ou de l'animal.
           Il était perclus de tout le côté gauche. - Il boite des deux côtés. - Se coucher sur le côté. - J'étais à son côté, à ses côtés.
     3. n-m. (Au pluriel) Les deux parties opposées d'un objet, ou son espace extérieur, à droite et à gauche.
           Les côtés d'une armoire, d'une commode, etc. - Un des côtés de cette cheminée est démoli ; il faut le réparer. - Ce côté de la voiture a été détérioré par le choc.
           S'asseoir à l'un des côtés de la cheminée. - Il y a un massif d'arbres de chaque côté de la pelouse. - Il y avait des gardes de chaque côté de la voiture.
           De l'autre côté des Alpes. - De ce côté des Pyrénées. - Mettez-vous de l'autre côté de la table.
     4. n-m. (En particulier) Flancs d'un vaisseau, d'un navire, à partir du plat-bord.
           Mettre un navire sur le côté, pour le caréner, le radouber, etc. - Le navire resta sur le côté jusqu'à la marée montante.
     5. n-m. (Au pluriel) Les divers pans, des différentes faces que présente un objet.
           On avait sculpté des emblèmes sur les quatre côtés du monument. - Les côtés d'une pyramide.
           Les trois côtés d'un triangle. - Les côtés d'un carré, d'un polygone, etc.
           Ce côté de la montagne est plus fertile que celui qui est exposé au vent.
     6. n-m. (En particulier) Face d'un objet plat.
           Les deux côtés d'un tableau, d'une médaille, etc. - Le côté de l'envers; le côté de l'endroit d'une étoffe. - Mettez cette étoffe du beau côté, du bon côté.
     7. n-m. (Figuré) Partie de l'aspect d'une personne, d'une œuvre, d'une chose.
           Il se fait toujours voir, il se montre par le beau côté. - Prendre une chose du bon côté, du mauvais côté.
           Il voit tout du bon côté. - Il regarde tout par le mauvais côté.
           Ce n'est là qu'un côté de la question. - On a retourné la question de tous les côtés. - De quelque côté que vous considériez l'affaire, elle vous intéressera.
     8. n-m. Endroit, partie quelconque d'une chose.
           De ce côté-là, de ce côté-ci. - On y peut entrer par deux côtés. - L'effroi se répand de tous côtés, de tout côté. - Ils arrivaient de tous côtés, de deux côtés opposés.
           Du côté des ennemis, il y eut tant d'hommes tués ; du nôtre il n'y eut que des blessés.
           Faites tout votre possible : j'agirai de mon côté. - Tout le tort est de votre côté. - Du côté de la fortune, vous n'avez rien à désirer.
     9. n-m. Parti.
           Je ne suis ni d'un côté ni d'un autre. - Je serai de votre côté. - Mettre les rieurs de son côté.
     10. n-m. Ligne de parenté.
           Ils sont parents du côté du père, du côté de la mère. - Le côté paternel. - Le côté maternel.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
tourne
     1. n-f. (Journal) Page où se trouve la suite d'un article de tête.
     2. n-f. (Musique) Segment d'une partition musicale où l'instrumentiste doit tourner sa feuille tout en continuant de jouer.
     3. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de tourner.
     4. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de tourner.
     5. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de tourner.
     6. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de tourner.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de tourner.
     tourner
          1. v. Mouvoir en rond, par un mouvement circulaire ou en ligne courbe, autour d'un axe de rotation.
                Tourner les pieds en dedans, en dehors.
          2. v. Décrire un mouvement circulaire autour de quelque chose ; contourner.
          3. v. Bouger ; diriger.
                Tourner ses pas vers un endroit, marcher, se diriger vers un endroit.
                Tourner toutes ses pensées vers quelque chose, y appliquer toutes ses pensées, s'y adonner entièrement.
          4. v. Inverser, mouvoir en sens contraire .
                Tourner les feuillets d'un livre. — Tu ne lis pas la carte dans le bon sens, tourne la.
          5. v. Disposer autour de quelque chose.
                Tourner une corde, une amarre autour d'un pieu.
          6. v. Changer de parti.
          7. v. (Vieilli) Influencer, faire passer à une manière d'être différente. On dit plutôt aujourd'hui retourner.
                Quelques jours lui suffirent pour tourner tous les esprits.
                Tourner une personne à son gré, manier son esprit en sorte qu'on lui fasse faire tout ce qu'on veut.
                Il tourne cet homme-là, cet esprit-là comme il lui plaît.
          8. v. Transformer.
                Tourner tout en bien, tourner tout en mal.
                Tourner les choses à son avantage.
                Tourner une chose en raillerie, la prendre comme dite en raillant et sans dessein de fâcher.
          9. v. Façonner au tour.
                Tourner un pied de table.
                Tourner des obus.
                Tourner l'ivoire, le buis.
                (absolument) Un ouvrier qui tourne bien.
          10. v. (Figuré) Éviter ou éluder, en parlant d'une difficulté.
          11. v. (Figuré) Écrire en prose ou en vers en leur donnant un certain tour.
                Il tourne bien les vers.
                Tourner une lettre, un compliment.
          12. v. (Cinéma) Filmer ou participer à un film. — (note) L'expression vint de l'époque des caméras à manivelle.
          13. v. (Intransitif) Se mouvoir en rond, circulairement.
          14. v. (Intransitif) Se tordre.
                Son pied a tourné.
          15. v. (Intransitif) Se mouvoir dans une autre direction.
                (figuré) Le temps tourne au froid.
                Tourner à tous les vents, tourner comme une girouette, Avoir l'esprit variable et inconstant, changer souvent de sentiment, d'opinion.
                (figuré) Tourner du côté de quelqu'un, se ranger de son parti.
                Aussitôt qu'il se fut déclaré, tout le monde tourna de son côté.
          16. v. (Intransitif) Aller et venir, errer.
          17. v. (Intransitif) Donner le tournis.
                La tête lui tourne se dit en parlant d'une personne qui se trouve étourdie pour avoir regardé en bas d'un lieu élevé ou pour avoir trop tourné sur elle-même. Il se dit aussi de ceux qui ont des étourdissements et des vertiges.
          18. v. (Intransitif) Être disposé en cercle.
                Ce boulevard tourne autour de la ville.
          19. v. (Intransitif) (Figuré) Devenir fou.
                La tête lui a tourné, se dit d'un homme qui est devenu fou.
          20. v. (Intransitif) (Figuré) Changer, transformer.
                Le lait a tourné. (il a caillé)
                Cette maladie, cette affaire tourne mal, elle prend une mauvaise tournure, il y a lieu de craindre qu'elle n'ait une issue fâcheuse.
                L'affaire a bien tourné, a mal tourné, a tourné autrement qu'il ne pensait.
          21. v. (Intransitif) (En particulier) Changer de façon imprévue.
                Cette chose tournera à sa honte, à sa gloire, à son honneur, à son déshonneur, lui tournera à bien, à mal, à profit, etc., Elle produira pour lui de la honte, de la gloire, de l'honneur, du déshonneur, du bien, du mal, du profit, etc.
                Ce jeune homme tourne mal, il est en passe de se mal conduire, il dévie de la bonne route, il ne soutient pas les bonnes espérances qu'on avait conçues de lui. On dit dans le sens contraire : il tourne bien.
                La chance a tourné.
                Il a tourné, il a abandonné son parti, ses opinions.
          22. v. (Intransitif) (En particulier) S'altérer ; changer en mal.
                Le raisin, les cerises, les groseilles tournent, commencent à tourner, ils dépassent le point de maturité, ils commencent à se gâter.
          23. v. (Intransitif) (Informatique) Pour un programme, être en cours d'exécution.
                Faire tourner un programme sur son ordinateur.
tout
     1. adj. Qui comprend l'intégrité, l'entièreté, la totalité d'une chose considérée par rapport au nombre, à l'étendue ou à l'intensité de l'énergie.
           S'emploie devant un nom précédé ou non d'un article, d'un démonstratif ou d'un possessif.
           Tous les hommes, tous les animaux, toutes les plantes.
           S'emploie aussi devant un nom propre.
           Il a parcouru toute la France.
           S'emploie également devant ceci, cela, ce que, ce qui, ceux qui et celles qui.
           Tout ceci est pris du troisième livre de l'Histoire grecque de Xénophon.
           S'emploie aussi comme attribut après le verbe.
           Cette somme est toute où vous l'avez laissée.
     2. adj. (Littéraire) (Au singulier) Chaque, n'importe quel. (note) Il est alors devant le nom sans article.
           Tout bien est désirable.
     3. v. Entièrement, complètement, sans exception, sans réserve, tout à fait.
           Un appartement tout petit, des fourmis toutes petites.
           Un arbre tout en fleurs.
           Une sportive tout à sa passion.
     4. v. Exactement ; très précisément. — (note) Dans ce sens, il est suivi de premier ou dernier.
           Les tout premiers citrons et les toutes premières oranges.
           Tout peut aussi s'employer dans ce sens avec l'adverbe juste : Il était tout juste parti quand tu es arrivé.
     5. v. Renforce le gérondif (en participe présent) pour mieux marquer la simultanéité.
           Tout en marchant, ils parlaient de leurs projets.
     6. v. Suivi d'un adjectif ou d'un nom, puis de la conjonction que, marque une opposition ou une concession ; équivaut alors à si.
     7. v. (Populaire) Très.
     8. n. (Au singulier) Toute chose, toute sorte de choses.
           Tout bien considéré.
           Se prêter à tout.
           Il est capable de tout.
           Tout ou rien.
     9. n. Tout le monde, l'ensemble des personnes, d'une collectivité.
           Femmes, enfants, vieillards, tout fut massacré.
           Le peuple et l'armée, tout était consterné.
           Tout fuyait devant lui.
     10. n. (Au pluriel) Ensemble des personnes, des choses dont on vient de parler.
           Il fut fêté par ses concitoyens, tous vinrent au-devant de lui.
           Le froid a été funeste pour ces plantes, toutes ont gelé.
     11. n. (Au pluriel) Emphase de la totalité du pronom personnel précédent.
           Nous tous. Vous tous. Eux tous. Elles toutes.
     12. n. (Au singulier) L'ensemble, la totalité.
           Tout semblait calme.
           Quand je suis arrivé, tout était fini.
           Tous revinrent sains et saufs.
           Toutes portaient des chapeaux à fleurs.
     13. n. (Au masculin;p) (Littéraire) Tout le monde, tous les gens ; l'ensemble de l'humanité.
           Les archives pour tous.
     14. n-m. Ensemble, la somme des parties, une chose divisible considérée en son entier.
           Diviser un tout en plusieurs parties.
           Je ne veux pas vendre cela au détail, prenez le tout si vous voulez.
           Il vous cédera le tout pour un prix raisonnable.
           Notre physique, notre intelligence et notre morale sont plusieurs touts qui forment notre personnalité.
           Notre vie est faite de touts et de riens.
     15. n-m. (En particulier) L'ensemble, après l'énumération de plusieurs choses, des parties jointes toutes ensemble.
           Il a fait telle et telle chose, le tout pour parvenir à son but.
           Le tout monte à tant.
     16. n-m. Ce qu'il y a de principal, de plus important dans une chose.
           C'est quelque chose de bien commencer, mais le tout est de bien finir.
           Il en fait son tout : Il l'aime uniquement ; ne se dit qu'en parlant des personnes.
           Il n'a d'yeux que pour cet enfant, il en fait son tout.
     17. n-m. Le mot entier proposé en charade.
           Et mon tout est telle chose.
     18. n-m. (Héraldique) Le champ et ses charges, en parlant d'une autre charge superposée.
           Il porte écartelé de… et de… et sur le tout de…
           Tranché de… et de…, un… brochant sur le tout.
     19. n-m. (Jeu) Troisième partie qui se joue après qu'un des deux joueurs a perdu partie et revanche, et où l'on joue autant d'argent que l'on en a joué dans les deux premières parties ensemble.
           Jouer le tout, le tout pour le tout.
           Jouer partie, revanche et le tout.
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
ce qui
     1. n. La chose qui. Pronom relatif du sujet inanimé utilisé sans antécédent.
     2. n. Pronom interrogatif du sujet inanimé utilisé seulement dans les interrogations indirectes.
           J'aimerais savoir ce qui se passe.
frappe
     1. n-f. Action de frapper, résultat de cette action.
           La puissance de frappe de ce boxeur est légendaire.
           (Monnaie) Action de frapper la monnaie, les médailles.
           Fait de taper sur un clavier.
     2. n-f. (Imprimerie) Assortiment complet de matrices pour fondre des caractères d'imprimerie.
           Une frappe de romain, d'italique.
           Une frappe de neuf.
     3. n-f. (Argot) (XXI siècle) Catégorie supérieure de résine de cannabis.
     4. n-f. (Argot) (Péjoratif) Délinquant sans envergure ou occasionnel, voyou.
     5. n-f. (Populaire) (Péjoratif) Fripouille, frapouille.
     6. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de frapper.
     7. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de frapper.
     8. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de frapper.
     9. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de frapper.
     10. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de frapper.
     frapper
          1. v. Donner un ou plusieurs coups à quelqu'un, à quelque chose.
          2. v. (Spécialement) Donner des coups à une porte pour signaler sa présence et se faire ouvrir.
          3. v. (En particulier) Donner une empreinte à quelque chose, au moyen d'une matrice ou autrement.
                Frapper de la monnaie. Frapper des médailles.
          4. v. Produire des espèces monétaires, de la monnaie.
          5. v. Se diriger vers, tomber sur, en parlant de la lumière
                Les parties d'un objet que la lumière frappe, où la lumière frappe.
          6. v. (Figuré) Faire de l'impression sur les sens, sur l'esprit, sur l'âme.
          7. v. Faire périr, exterminer, ou affliger par quelque grand malheur, par une calamité.
                Dieu l'a frappé dans ce qu'il avait de plus cher. (absolument) La mort frappe sans pitié.
          8. v. (Juri) Être établi, assigné sur.
                Une hypothèque qui frappe tous les biens du débiteur. Un immeuble frappé d'hypothèques.
          9. v. Rafraîchir ; rendre extrêmement frais par le moyen de la glace.
                Frapper le champagne.
          10. v. (Pronominal) Se donner des coups à soi-même.
                Se frapper la poitrine: montrer qu'on se sent coupable, qu'on s'en veut d'avoir mal agi. .
                Se frapper le front : montrer qu'on vient de trouver la solution d'un problème ou qu'on met en doute la santé mentale de quelqu'un.
          11. v. (Pronominal) (absolument) (familier) Avoir des pensées négatives, se faire du souci.
                Ne vous frappez pas pour ces balivernes.
          12. v. (Marine) (matelotage) Fixer, attacher avec un nœud. (note) Ne pas confondre avec l'expression québécoise frapper un nœud.
Mes
     1. n. Pluriel de Me. Abréviation de maîtres, titre annonçant l'énumération d'avocats ou de notaires.
           Pour se défendre, elle a fait appel à M(e) Dupont et Lacourt.
     2. adj. Pluriel de mon, ma. Qui sont à moi, dans le cas d'un seul possesseur et de plusieurs objets.
     mon
          1. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
          2. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
                (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
                Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
                Avec un caractère identificatoire.
                Avec une marque de subordination.
                (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
          3. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
                C'est mon.
                Ç'a mon.
          4. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
                Mon ! Le beau petit chien !
          5. n-m. Insigne héraldique japonais.
yeux
     1. n-m. Pluriel de œil. (note) Souvent prononcé par pataquès.
     œil
          1. n-m. (Anatomie) Organe de la vue.
          2. n-m. (Figuré) Organe d'un animal, élément d'une machine, comportant un dispositif optique, composant d'un système visuel qui permet la perception de l'environnement par l'analyse de la lumière.
                Si tu as des yeux, c'est pour voir le monde autour de toi.
                La porte automatique est commandée par un œil électrique.
          3. n-m. (Par métonymie et aninisme) Observateur.
          4. n-m. Regard.
          5. n-m. Attention portée à quelque chose.
          6. n-m. Jugement ; disposition d'esprit.
          7. n-m. (Météorol) (Par analogie) Zone centrale d'une dépression où les vents sont faibles.
          8. n-m. (Par analogie) Ouverture, trou pratiqué dans divers articles ou instruments.
                L'œil d'une aiguille.
          9. n-m. (Par analogie) Dispositif de visée, judas.
          10. n-m. Lustre des étoffes, éclat des pierreries.
                Ces perles n'ont pas bel œil.
                Un œil de poudre : Une légère teinte de poudre mise sur les cheveux.
          11. n-m. (Botanique) Bouton, petite excroissance qui paraît sur une tige ou sur une branche d'arbre, et qui annonce une feuille, une branche, un fruit. (En particulier) Endroit par où sort le bourgeon de la vigne et des arbres fruitiers.
          12. n-m. (Cuisine) Bulle de graisse qui nage à la surface d'un bouillon.
          13. n-m. (Cuisine) Chacun des trous qui se trouvent dans la mie de pain, dans certains fromages.
          14. n-m. (Typographie) Relief du caractère d'imprimerie ; partie du caractère qui laisse son empreinte au tirage. Surface de la partie imprimante en relief d'un caractère typographique.
          15. n-m. Dessin représentant une lettre, un caractère.
                Les œils de ces lettres sont étranges.
          16. n-m. Pour une police de caractères, hauteur des minuscules, jambages exclus, comparée au corps de la police, c'est-à-dire à la hauteur des capitales.
                Corps 24 gros œil. Corps 24 petit œil.
          17. n-m. (Marine) Boucle à extrémité d'un cordage, en l'épissant sur lui-même.
                L'homme sur le quai passa l'œil de l'aussière sur une bitte pour amarrer le navire.
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
montre
     1. n-f. (Vieilli) Action de montrer.
           Faire montre de son esprit.
     2. n-f. (Vieilli) Ce qui est montré, étalage.
           (vieilli) Échantillon.
           Acheter du blé, du seigle sur montre.
           (vieilli) Exposition, marché, foire.
           (vieilli) (militaire) Désignait autrefois la revue d'une armée, d'un régiment.
           (vieilli) (textiles) Pièce de tissus destinée à être montrée, et de qualité supérieure au tissus normalement produits.
           (vieilli) (élevage) Désigne, en outre, le lieu que les marchands de chevaux ont choisi pour y faire voir aux acheteurs les chevaux qu'ils ont à vendre.
           (vieilli) Acte mentionnant la liste des gens de guerre qu'un seigneur devait fournir à son suzerain.
     3. n-f. Montre fusible : Petit cône réalisé en poterie, dont la fusion, une fois placé dans un four de potier, se fait à une température donnée. Nommée aussi cône d'Orton, ou cône pyrométrique.
     4. n-f. Montre d'orgue : Jeu d'orgue dont les tuyaux sont placés en façade de l'instrument, ils sont généralement en étain poli.
     5. n-f. (Horlog) Boîte munie d'un cadran et contenant un mouvement d'horlogerie, que l'on porte sur soi pour savoir l'heure.Une montre attachée au poignet.
     6. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de montrer.
     7. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de montrer.
     8. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de montrer.
     9. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de montrer.
     10. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de montrer.
     montrer
          1. v. Faire voir ; exposer aux regards.
                Il m'a montré sa maison, son appartement, sa bibliothèque, ses tableaux. — Il n'a fait que se montrer dans cette compagnie.
                Le soleil ne s'est point montré aujourd'hui. — Cet ouvrage serait meilleur, si l'art s'y montrait un peu moins.
          2. v. Faire voir par un geste, indiquer.
                Montrez-moi l'homme dont vous parlez.
                Montrer le chemin à quelqu'un.
          3. v. (Figuré) Faire paraître ; manifester.
          4. v. Donner des marques, des preuves de quelque qualité bonne ou mauvaise.
                Montrer de la patience, de la faiblesse, de la sagesse, de la retenue.
                Montrer son courage, sa générosité.
                Montrer un bon, un mauvais cœur.
          5. v. Faire connaître ; prouver ; démontrer.
                Je lui montrerai qu'il a tort, qu'il ne devait pas en user ainsi.
          6. v. Enseigner.
                Montrer à lire, à écrire, à calculer, à danser, à monter à cheval.
                Montrer à quelqu'un ce qu'il faut qu'il fasse ; lui montrer son devoir, ses obligations; lui montrer à vivre.
                (Par menace)— Je lui montrerai bien à vivre.
          7. v. (Pronominal) (figuré) Faire contenance, paraître, dans les occasions qui exigent de la résolution et de la fermeté.
          8. v. (Pronominal) Manifester par son attitude qu'on est décidé à agir, à réclamer son droit, à ne pas laisser faire une chose qu'on désapprouve, à en favoriser une qu'on approuve.
                Vous avez fait assez de concessions : il est temps de vous montrer.
          9. v. (Pronominal) Faire voir par des actes ce que l'on est.
Une
     1. n-f. Autre graphie de une.
     2. n-f. Chose portant le numéro 1.
           Je vous ai réservé la une, votre place préférée.
     3. n-f. Première page d'un journal contenant les grands titres.
     4. adj. Féminin de un.
           Je voudrais une sucrette, s'il vous plaît.
     5. adj. Féminin de un.
           La République française est une et indivisible.
     6. art. Féminin de un.
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
     7. n. Féminin de un.
           Une des mes amies.
fidélité
     1. n-f. Attachement à ses devoirs, à ses affections, régularité à remplir ses engagements.
           Fidélité à tenir ses promesses.
           Vous lui devez fidélité.
           La fidélité mutuelle que se doivent deux époux.
           Donner des preuves de fidélité à ses amis.
           Ce domestique est d'une grande fidélité, Il a beaucoup de probité, il est très attaché à ses maîtres.
     2. n-f. Exactitude, vérité ou sincérité, en parlant des personnes et des choses.
           La fidélité d'un récit.
           Faire un rapport avec beaucoup de fidélité.
           Cet auteur est traduit avec fidélité.
           La fidélité d'une copie, d'une traduction.
     3. n-f. Qualité de la mémoire quand elle retient bien et avec exactitude.
           Il ne faut pas trop compter sur la fidélité de sa mémoire.
           On pourrait mettre en doute la fidélité de ses souvenirs.
     4. n-f. (Cartographie) (Aux phénomènes représentés) Qualité d'une carte exprimant le degré de conformité de son contenu, ou d'une partie de celui-ci, aux phénomènes représentés.
irréprochable
     1. adj. Qui ne mérite pas de reproche.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
peut
     1. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de pouvoir.
     pouvoir
          1. v. Être capable de ; avoir la faculté de ; être en état de.
                Je ne peux plus me concentrer avec tout ce bruit. — Je n'en peux plus, je suis épuisée.
          2. v. Avoir la possibilité matérielle de faire quelque chose.
                Je peux venir par le train de 8 h 17 ou celui de 9 h 43.
                Nous n'y pouvons rien. (nous n'avons pas la capacité d'influer sur le cours des choses)
          3. v. Avoir la permission de faire quelque chose.
                Tu peux fumer si tu le souhaites.
          4. v. Exprime une possibilité, un choix, qui s'offre à une personne.
                Je peux appeler un médecin si tu ne te sens pas bien.
                Dans cette affaire, nous pouvons tout nier en bloc, ou décider de faire amende honorable.
          5. v. Exprime une éventualité, une probabilité, ou une hypothèse. On peut dire aussi : « Il se peut que … » (+ subjonctif).
                Ne comptez pas sur lui, il peut partir du jour au lendemain.
                À cette époque, il peut pleuvoir plusieurs fois par jours.
                Si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous faire très mal.
                Ne t'impatiente pas ! Elle a pu être prise dans les embouteillages.
          6. v. Dans une forme interrogative, fait appel à la bonne volonté de l'interlocuteur.
                - Peux-tu m'ouvrir ce bocal s'il te plait ? - Oui, je veux bien essayer.
          7. v. (Proverbial) définit un souhait, un désir.
                Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! Si la jeunesse avait de l'expérience et que la vieillesse eût de la force !
          8. v. (tr-indir) S'emploie au subjonctif présent par une manière de vœu, de souhait.
                Puissé-je ne pas en arriver là !
                Puisse le ciel vous donner de longs jours !
                Puissiez-vous réussir dans vos projets !
                Puissent vos projets réussir !
                Puisse-t-il arriver bientôt !
          9. v. (Intransitif) Se dit encore pour marquer la possibilité de quelque événement, de quelque dessein.
                Un accident pourrait arriver.
                Cela se peut faire.
                Cela pourrait bien être.
                Cela se peut.
                Cela ne se peut pas.
                Il pourrait bien en mourir.
          10. v. Il s'emploie impersonnellement soit seul, soit avec le pronom se, dans cette acception.
                Il se peut que votre projet réussisse.
                Il pourra venir un temps meilleur.
                Il pourra, il pourrait arriver que… Il se pourrait que…
                Peut-être.
                Voyez cette expression à son rang alphabétique.
          11. v. (tr-indir) S'emploie aussi transitivement et signifie Avoir l'autorité, le crédit, le moyen, la faculté, etc., de faire.
                Vous pouvez tout sur lui, sur son esprit.
                Si je puis quelque chose pour votre service, je m'y emploierai avec joie.
                C'est un homme qui peut beaucoup dans l'affaire dont il s'agit.
                Je ne puis rien en cela.
                Il peut tout ce qu'il veut.
                Je ne puis pas y aller.
          12. v. On ne peut plus, on ne peut mieux, Il n'est pas possible de faire ou d'être plus, de faire ou d'être mieux.
                Il est on ne peut plus aimable.
                Il s'y conduisit on ne peut mieux.
                N'en pouvoir plus, N'en plus pouvoir, être dans un accablement causé soit par la vieillesse, soit par la maladie, soit par la fatigue, le travail, la faim, la soif, ou encore par la souffrance morale, l'inquiétude, le chagrin.
                Je n'en puis plus.
                Il est fatigué à n'en pouvoir plus.
                Il est accablé de travail, il n'en peut plus.
                Je n'en puis plus de soif, de lassitude.
                Quand il est arrivé chez lui, il n'en pouvait plus.
                J'ai trop souffert, je n'en puis plus.
                Après tout ce qu'il a enduré, il n'en peut plus.
                Ce cheval n'en peut plus.
          13. n-m. Capacité à produire un effet.
          14. n-m. Capacité à commander, à contraindre, à imposer sa volonté.
                Dans une société primitive, celui que nous prendrions pour un chef est un porte-parole : il n'a pas de pouvoir.
          15. n-m. Capacité légale (de faire une chose) ; (par extension) mandat.
          16. n-m. (Politique) Puissance publique, autorité, droit de commander.
          17. n-m. (Par métonymie) Les personnes mêmes qui sont investies du pouvoir, de l'autorité politique.
être
     1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
           Je suis petit et barbu.
           Est-il malade ?
           Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
           L'eau nous est indispensable.
           — D'où est-il ?
     2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
           Nous sommes en ville.
     3. v. (Absolument) Exister.
           Être, ou ne pas être, c'est là la question.
           Il n'est plus, il est mort.
     4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
           Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
           Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
     5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
           — Quelle heure est-il ?
           Il est l'heure de partir.
           Il est tard.
     6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
           — Quel jour sommes-nous ?
           Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
     7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
           Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
     8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
           Il est passé.
           Il est tombé.
           Il s'est trompé.
     9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
           Quand il sera aimé.
     10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
     11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
     12. n-m. Organisme, créature vivante.
     13. n-m. Personnalité ; âme.
     14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
Une
     1. n-f. Autre graphie de une.
     2. n-f. Chose portant le numéro 1.
           Je vous ai réservé la une, votre place préférée.
     3. n-f. Première page d'un journal contenant les grands titres.
     4. adj. Féminin de un.
           Je voudrais une sucrette, s'il vous plaît.
     5. adj. Féminin de un.
           La République française est une et indivisible.
     6. art. Féminin de un.
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
     7. n. Féminin de un.
           Une des mes amies.
courte
     1. adj. Féminin singulier de court.
     2. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de courter.
     3. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de courter.
     4. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de courter.
     5. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de courter.
     6. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de courter.
     court
          1. adj-m. De petite longueur ou qui n'a pas la longueur moyenne des objets du même genre.
          2. adj-m. (Familier) Qui est en petite quantité, insuffisant.
                Courte pitance.
                Le bouillon est un peu court, mettez-y de l'eau.
          3. adj-m. (Figuré) Borné (en parlant de l'esprit ou de l'intelligence).
                Avoir l'esprit court, l'intelligence courte.
          4. adj-m. (Par ellipse) Plus court chemin.
                Allez par là, c'est le plus court.
                Il arriva le premier, parce qu'il avait pris le plus court.
                Prendre au plus court.
          5. adj-m. Prompt, facile, expéditif.
                Il eût été plus court de faire ce que je vous ai conseillé.
                J'ai trouvé plus court de ne rien répondre.
          6. adj-m. Qui est de peu de durée.
                Une lettre de change à courte échéance.
                Il est mort après une courte maladie.
          7. adj-m. Concis, peu développé.
                Votre lettre est beaucoup trop courte.
                Les règles doivent être courtes et claires.
                Ce prédicateur, cet avocat fut court.
                Il est court dans ses explications.
          8. adj-m. (Familier) Petit, courtaud.
                Il est court sur pattes.
          9. adj-m. (Grammaire anglaise) Se dit d'un adjectif comportant une seule syllabe, ou deux auquel cas il se termine obligatoirement par un -y.
                Les adjectifs pretty et doggy sont dits courts parce qu'ils ne comportent que deux syllabes et terminent par -y.
                Les adjectifs good et fat sont dits courts puisqu'ils ne sont constitués que d'une syllabe.
          10. v. De façon courte.
                Court-vêtu, qui a un vêtement court.
                Être pendu haut et court, être exécuté à la potence.
                Pour vous le faire court, pour le faire court, se dit quand on veut abréger un discours, un récit.
                Pour faire court.
          11. v. Sans voix.
                Demeurer, rester court, se dit d'une personne qui vient à manquer de mémoire en récitant un discours appris par cœur, ou qui ne trouve plus ce qu'elle avait à dire, ce qu'elle voulait dire. On le dit aussi quand une personne est si pressée par
                Ce prédicateur, dans son sermon, cet avocat, dans son plaidoyer, etc., est demeuré court.
                Elle est demeurée court après les premiers mots de son compliment.
                Il ne manque pas de hardiesse, il n'est point homme à rester court.
                On l'accabla tellement de raisons, qu'il demeura court, qu'elle resta court.
          12. v. Brusquement, subitement.
                Couper court, abréger un récit des explications, un exposé.
                Se rendant compte que l'auditoire s'ennuyait, il a pris parti de couper court.
                Devant l'inutilité de cette démarche, il a coupé court et s'est retiré.
                Couper court à quelqu'un, le quitter brusquement en lui faisant une réponse brève et décisive.
                Couper court à une chose, en finir avec elle, l'empêcher de se prolonger.
                Couper court à un entretien, y mettre brusquement un terme.
          13. n-m. (Tennis) Terrain de sport.
                Court de tennis.
          14. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de courir.
erreur
     1. n-f. Fausse opinion ; fausse doctrine.
           Tirer quelqu'un d'erreur.
           C'est une erreur que de s'imaginer que… Vous croyez qu'il est franc avec vous : erreur.
           Vous faites erreur.
           Erreur dans la foi, en matière de foi.
           Vivre dans l'erreur.
           Persister dans l'erreur.
           La doctrine de cet homme est pleine d'erreurs.
           On a condamné ses erreurs.
           Combattre l'erreur.
           Laisser quelqu'un dans l'erreur.
           Triompher de l'erreur.
           Erreurs populaires, Fausses opinions, le plus souvent traditionnelles préjugés des ignorants.
           Les erreurs populaires en astronomie, en histoire.
     2. n-f. Illusion, comme dans cette expression.
           Les erreurs des sens.
     3. n-f. Faute ; méprise.
           (juri) Erreur de personne ou sur la personne : erreur qui consiste à prendre une personne pour une autre ou à lui attribuer des qualités essentielles qu'elle n'a pas.
           Il y a erreur dans ce calcul, dans ce relevé de comptes de droits d'auteur.
           (proverbial) Erreur n'est pas compte.
     4. n-f. (Vieilli) Action d'errer, au sens d'aller de-ci de-là, ou de voyager.
           Au bord du lac ils viennent en cadence
           Les erreurs d'Ulysse.
     5. n-f. (Psychol) État d'esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et réciproquement.
     6. n-f. Il se prend quelquefois, au pluriel, pour dérèglement dans les mœurs.
           Les folles erreurs de la jeunesse.
           Il est bien revenu de ses erreurs.
           Il est honteux de ses erreurs passées.
     7. n-f. (Sciences) Différence entre la valeur exacte et la valeur mesurée, calculée ou estimée.
réparée
     1. v. Participe passé féminin singulier de réparer.
     réparer
          1. v. Remettre en état ce qui a été endommagé.
          2. v. (Arts) Ôter les défauts d'aspect, mettre la dernière main à un ouvrage
                Réparer une figure qui a été jetée en moule
                Réparer un cadre, des moulures, etc., en les grattant pour leur rendre les formes que les couches de blanc ont altérées ou masquées.
          3. v. (Figuré) Rétablir dans l'état précédent.
                Réparer ses affaires, sa fortune ébranlée ou détruite.
                Réparer ses forces.
                Réparer l'honneur, la réputation de quelqu'un.
          4. v. (Au sens moral) Effacer, faire disparaître.
                Il tâche de réparer sa faute.
                Réparer une sottise, une bévue.
                Il a bien réparé ses torts.
                Réparer la honte d'une défaite.
                C'est un mal qu'on ne peut réparer, qui ne peut se réparer.
                Réparer un oubli.
          5. v. Donner des satisfactions proportionnées, des contreparties, des dédommagements
                Réparer une offense, une injure.
                Un tel affront ne se répare pas.
                Réparer le dommage que l'on a causé à quelqu'un.
par
     1. prep. Sert à marquer le mouvement et le passage.
           Il a passé par Bordeaux. — Voyager par eau, par mer, par terre. — Aller par le monde.
           Il est toujours par les chemins. — Jeter quelque chose par la fenêtre. — Par où a-t-il passé ?
           — Passer par de rudes épreuves. — Cette idée lui a passé par l'esprit.
     2. prep. S'emploie aussi au sens de en, dans, avec l'idée de mouvement dans l'espace indiqué.
           Il se promène par la ville. — La lumière se répand par le monde. — Le bruit s'en est répandu par tout le voisinage.
     3. prep. À travers.
           Il lui cingla un coup de fouet par le visage.
     4. prep. (Géographie) (marine) À la hauteur de.
           Nous étions par trente degrés de latitude.
     5. prep. (Marine) Sert à indiquer la position d'un bâtiment, d'un objet, par rapport à un autre bâtiment ou à un autre objet.
           Ce navire a mouillé par dix brasses d'eau.
           Par l'avant. — Par le travers. — Une embarcation par tribord.
     6. prep. Elle sert à désigner la partie qu'on saisit.
           Prenez-le par le bras. — Prenez le couteau par le manche.
           Il le tira par les pieds. — Je ne sais par où commencer.
     7. prep. Elle sert à désigner l'agent. — (usage) Il régit en cet emploi le complément des verbes passifs :
           Il a été instruit par un tel. — La prise de Rome par les Gaulois. — " La Henriade " par Voltaire;
     8. prep. Elle sert à désigner la cause, le motif.
           Il l'a épousée par amour. — Il a fait cela par crainte, par haine, par bonté.
     9. prep. Elle sert à désigner le moyen :
           Il a obtenu cela par force, par adresse, par faveur, par l'intercession d'un tel, par hasard, par aventure.
           Il ne va que par sauts et par bonds.
     10. prep. Elle sert à désigner l'instrument, la manière.
           Ce paquet est venu par la poste, par un messager. — Il est arrivé par le bateau.
           Il descendait de tel roi par les femmes. — Commencer par un bout, finir par l'autre.
     11. prep. Elle indique l'ordre et la distribution.
           Ranger par tas. — Poème divisé par chants. — Distribuer par cantons.
           Toucher une rente par trimestre. — Payer tant par tête, tant par jour.
           Cela s'est passé par trois fois. — Conter par le menu. — S'en aller par pièces. — Couper par morceaux.
     12. prep. Elle sert à remplacer le gérondif par l'infinitif, dans des phrases où le verbe conjugué est commencer, continuer ou finir.
           Il a commencé par être esclave, il a fini par être roi. — J'ai fini par lui pardonner.
     13. prep. Elle s'emploie pour affirmer, jurer, conjurer.
           Il m'en a assuré par tout ce qu'il y a de plus saint.
           Il vous conjure par notre ancienne amitié.
     14. prep. Durant. — (note) Il est alors préposition de temps.
           Labourer la vigne par le beau temps. — Où allez-vous par cette pluie ?
           Voyager par tous les temps, par un beau soleil. — Par ces temps troublés, par ces jours heureux.
     15. prep. (Spécialement) Elle sert de particule interjective entrant dans les exclamations faisant intervenir le nom d'une divinité.
           « Je demande votre pardon. Nous continuerons plus tard.
           « Du vin ! J'veux encore du vin, par Mercure !
     16. n-m. (Golf) Nombre conventionnel de coups qui sont nécessaires pour faire le parcours d'un trou.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
longs
     1. adj. Masculin pluriel de long.
     2. n-m. Pluriel de long.
     long
          1. adj. Qualifie des objets considérés dans leur dimension d'une extrémité à l'autre, par opposition à court.
                — La perche, une perche, reprit Grangibus qui ne perdait plus le nord.
          2. adj. (Spécialement) (anatomie) Qualifie les os qui sont ainsi dimensionnés.
          3. adj. Qualifie une surface considérée dans sa plus grande dimension et par opposition à large.
                Une table longue. Ce jardin est plus long que large. Un champ long et étroit.
          4. adj. Qui dure longtemps.
          5. adj. (En particulier) Qualifie des ouvrages de l'esprit, soit que l'on en considère l'étendue, soit qu'on ait égard au temps nécessaire pour les lire, les réciter, les entendre.
                Un long poème.
                Un long discours.
          6. adj. Qui est lent ou tardif.
                Cet ouvrier est long à tout ce qu'il fait. — Ces arbres sont longs à pousser.
          7. adj. (Grammaire anglaise) Se dit d'un adjectif comportant trois syllabes (ou deux s'il ne se termine pas par le suffixe adjectival -y).
                Les mots expensive et anonym sont des adjectifs longs, car ils ont plus de deux syllabes.
                L'adjectif airless est dit long car il comporte deux syllabes, et ne se termine pas par le suffixe -y ; à l'inverse, l'adjectif bandy est dit court : il se termine par le suffixe adjectival -y.
          8. n-m. Longueur, par opposition à largeur.
          9. n-m. (Chine) (arts) Dragon chinois, en particulier celui à cinq griffes, symbole de l'empereur.
          10. v. D'une manière longue, avec quelque chose de long.
          11. v. (Familier) Beaucoup.
services
     1. n-m. Pluriel de service.
     service
          1. n-m. État, fonctions, devoirs de quelqu'un qui sert une personne ou une collectivité.
                Être de service, être dans le moment où l'on remplit les fonctions de sa charge, où on les exerce réellement.
                (ironie) Se dit du rôle que l'on est couramment amené à jouer aux yeux des autres.
                Service d'honneur, ensemble des personnes qui, dans une cérémonie officielle, escortent un prince, un haut personnage.
                (Par analogie) Se dit, à un mariage, des jeunes gens et des jeunes filles qui accompagnent les mariés à l'autel.
          2. n-m. Par civilité, indique le fait d'être à la disposition de quelqu'un, prêt à faire ce qui pourra lui être utile ou agréable.
                Ma voiture est à votre service.
          3. n-m. Fait de servir les plats à table et de les ôter.
                Premier, second service la première, la seconde série de dîners que l'on sert, notamment dans un restaurant.
          4. n-m. Ensemble de la vaisselle ou du linge qui sert à table.
                Service de table, service en argent, service à thé.
          5. n-m. (En particulier) Indique le fait d'être le domestique de quelqu'un. Manière dont un domestique s'acquitte de ses fonctions.
                Être au service de quelqu'un.
                Escalier de service, escalier à l'usage des domestiques, des fournisseurs, etc.
          6. n-m. Emploi, fonction de ceux qui servent l'État dans la magistrature, dans les finances, dans l'armée, dans la marine, ou qui font partie d'une administration.
                Cet employé a obtenu sa retraite après trente années de service.
                Le service de la marine.
          7. n-m. Travail effectif ou effectué.
          8. n-m. (Au pluriel) Manière dont quelqu'un a servi, temps pendant lequel il a servi.
                Obtenir la récompense de ses services, de bons et loyaux services.
          9. n-m. Ensemble d'opérations, de travaux, etc., servant à un usage déterminé dans les administrations, les établissements publics ou particuliers.
                Le service de la poste, le service des réclamations d'un magasin.
          10. n-m. Usage, utilité qu'on retire des animaux et de certaines choses.
                Être d'un bon service, être de bon service, être hors de service.
          11. n-m. Assistance qu'on donne ; aide qu'on prête à quelqu'un.
          12. n-m. (Religion) Célébration solennelle de l'office divin, de la messe et de toutes les prières publiques qui se font dans l'église.
                Le service divin, le service funèbre.
          13. n-m. (Tennis) (Tennis de table) (volley) (badminton) Action de celui qui sert la balle, le ballon ou le volant.
                Après le service, la balle de tennis peut atteindre 200 km/h.
          14. n-m. (Arts) Au théâtre, se dit des invitations envoyées aux critiques, aux membres de la presse.
                Service de première, de seconde.
          15. n-m. (Édition) Publication que l'on envoie régulièrement et gratuitement à quelqu'un.
                Cette maison d'édition lui fait le service de ses publications.
                Il est inscrit au service de cette revue.
          16. n-m. (Droit) Servitude.
                Services fonciers.
          17. n-m. (Économie) Produit ou bien immatériel, par opposition à l'agriculture (secteur primaire) ou à l'industrie (secteur secondaire).
          18. n-m. (Informatique) Dans un modèle client-serveur, fonctionnalité qui répond aux requêtes des logiciels client.
                Cet ordinateur est équipé du service d'accès distant.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire