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serait
     1. v. Troisième personne du singulier du conditionnel présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
acceptable
     1. adj. Qui peut, qui doit être accepté.
     2. adj. (Familier) Correct ; satisfaisant ; passable.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
arriver
     1. v. Parvenir à destination. — (note) Sans complément, on sous-entend que la destination est le lieu où se tient le locuteur.
     2. v. Parvenir à un état, à une situation.
     3. v. Parvenir à ses fins.
           Elle est arrivée à passer malgré la grille.
     4. v. Survenir, se produire, en parlant d'un évènement. — (usage) Il s'emploie alors souvent de manière impersonnelle.
           Il est arrivé un grand malheur.
           La nuit arrive.
     5. v. (Figuré) Atteindre une étape dans l'exécution d'une tâche, dans le temps.
           Cet enfant arrive à l'âge de la puberté.
           Quant à la seconde objection, ne m'interrompez pas, j'y arrive. Je vais bientôt l'examiner.
     6. v. Atteindre un but.
     7. v. Venir ; s'approcher.
     8. v. Devenir riche, de haut niveau social.
     9. v. (Vieilli) Aborder, approcher de la rive.
           La tempête nous obligea de relâcher, et nous arrivâmes à une plage déserte.
           Arriver au port.
     10. v. (Vieilli) (Marine) Se dit d'un bâtiment qui se dirige, qui vient sur un autre.
           Ce vaisseau arriva sur l'autre et lui lâcha sa bordée.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
conflit
     1. n-m. Lutte armée, combat entre deux ou plusieurs personnes ou puissances qui se disputent un droit.
     2. n-m. (Figuré) Violente opposition de sentiments, d'opinions, d'intérêts.
     3. n-m. Expression d'exigences internes inconciliables, telles que désirs et représentations opposés, et plus spécifiquement de forces pulsionnelles antagonistes.
           Le conflit psychique peut être manifeste ou latent.
     4. n-m. (Jargon informatique) Tentative de modification simultanée par plusieurs utilisateurs, qui aboutit à un rejet par le logiciel.
larvé
     1. adj. (Médecine) Qui se développe d'une façon plus ou moins obscure, ou incomplète, embryonnaire.
     2. adj. Non totalement déclaré, latent.
           Une guerre larvée.
     3. v. Participe passé masculin singulier de larver.
parce
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
parce que
     1. conj. Sert à marquer la raison de ce qu'on a dit, le motif de ce qu'on a fait, la cause d'un événement.
     2. conj. (Familier) (Interrogation) Pourquoi ? (usage) C'est une invitation à faire une phrase débutant par parce que.
           — Pardonnez-moi, mon père, dis-je alors, mais je ne partirai pas.
     3. conj. (Familier) Marque le refus ou l'impossibilité de réponse à un pourquoi.
           « Mais plaire comment ? plaire… ? plaire pourquoi ? » demanda opiniâtrement le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s'élever jusqu'à la logique de l'Absurde.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
débat
     1. n-m. Action de débattre.
           Mettre quelque chose en débat.
     2. n-m. Contestation, altercation.
           Apaiser un débat.
     3. n-m-m. (Au pluriel) (Polit) Discussion, en parlant des assemblées politiques.
           Les débats du Parlement d'Angleterre.
     4. n-m-m. (Juri) Discussion publique.
           Ouvrir, fermer les débats. — La clôture des débats. — Les débats ont duré plusieurs jours.
           Débats publics. — Les débats ont lieu quelquefois à huis clos.
     5. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de débattre.
     débattre
          1. v. Discuter entre plusieurs personnes dont chacune expose ses arguments.
public
     1. adj-m. Qui appartient au peuple dans son entier.
           L'intérêt public.
           Les revenus publics.
           Les fonds publics.
           Le bien public.
           La voix publique est pour lui.
           Il jouit de l'estime publique.
           Il brave la clameur publique.
           Le bonheur public est son ouvrage.
           Soulager la misère publique.
           Ceux qui ont été dans les emplois publics, dans les charges publiques.
           Exercer des fonctions publiques.
           Esprit public, L'opinion, le sentiment du public.
           Une personne (homme, femme) publique, une personne revêtue d'une partie de l'autorité publique, qui exerce quelque emploi, quelque magistrature. Ne pas confondre avec ci-dessous (3).
     2. adj-m. Qui appartient à l'État, étatique.
           Les pouvoirs publics, les organes de l'autorité publique.
           Officier public, fonctionnaire public, Celui qui exerce quelque charge ou fonction publique.
           Charges publiques, Les impositions que tout le monde est obligé de payer pour subvenir aux dépenses et aux besoins de l'état.
           Édifices publics, édifices employés aux différents services publics.
     3. adj-m. Qui est commun, à l'usage de tous.
           La voie publique.
           Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics
           Fille publique : prostituée.
     4. adj-m. Qui est manifeste, su, connu de tout le monde.
           C'est une nouvelle qui est déjà publique.
           La chose n'est pas secrète, elle est publique, tout le monde la sait.
           Cela est de notoriété publique.
     5. adj-m. Ce qui a lieu en présence de tout le monde.
           Audience publique.
           Débats publics.
           Affront public.
     6. adj-m. (Prog) Se dit d'une variable dont la portée n'est pas restreinte, et qui est donc visible depuis tout le programme.
     7. n-m. Masse de gens non structurée.
           J'ai tout essayé pourtant pour sortir du nombre
     8. n-m. Ensemble des personnes qui s'intéressent à une œuvre intellectuelle, littéraire, artistique, etc.
           Ce conférencier a son public qui lui est fidèle.
     9. n-m. Ensemble des gens qui fréquentent les commerces, les administrations, les transports publics, etc., en général les services qui, précisément, sont ouverts au public.
     10. n-m. État ou secteur public.
           Travailler pour le public.
     11. n-m. Ellipse de enseignement public.
           On a mis notre fils dans le public.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
aurait
     1. v. Troisième personne du singulier du conditionnel présent de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
pu
     1. v. Participe passé masculin singulier du verbe pouvoir.
     2. v. Participe passé de paître (s'emploie uniquement en fauconnerie).
     3. v. (Populaire) Déformation de l'adverbe plus.
           Depuis qu'je fume pu d'shit
     paître
          1. v. Brouter l'herbe, la manger sur la racine, ou se nourrir de certains fruits tombés par terre, en parlant des animaux.
          2. v. (Poétique) (Soutenu) Faire paître, mener paître.
          3. v. (Figuré) (Rare) Conduire dans la religion.
          4. v. (Fauconnerie) Donner à manger (à un oiseau).
     pouvoir
          1. v. Être capable de ; avoir la faculté de ; être en état de.
                Je ne peux plus me concentrer avec tout ce bruit. — Je n'en peux plus, je suis épuisée.
          2. v. Avoir la possibilité matérielle de faire quelque chose.
                Je peux venir par le train de 8 h 17 ou celui de 9 h 43.
                Nous n'y pouvons rien. (nous n'avons pas la capacité d'influer sur le cours des choses)
          3. v. Avoir la permission de faire quelque chose.
                Tu peux fumer si tu le souhaites.
          4. v. Exprime une possibilité, un choix, qui s'offre à une personne.
                Je peux appeler un médecin si tu ne te sens pas bien.
                Dans cette affaire, nous pouvons tout nier en bloc, ou décider de faire amende honorable.
          5. v. Exprime une éventualité, une probabilité, ou une hypothèse. On peut dire aussi : « Il se peut que … » (+ subjonctif).
                Ne comptez pas sur lui, il peut partir du jour au lendemain.
                À cette époque, il peut pleuvoir plusieurs fois par jours.
                Si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous faire très mal.
                Ne t'impatiente pas ! Elle a pu être prise dans les embouteillages.
          6. v. Dans une forme interrogative, fait appel à la bonne volonté de l'interlocuteur.
                - Peux-tu m'ouvrir ce bocal s'il te plait ? - Oui, je veux bien essayer.
          7. v. (Proverbial) définit un souhait, un désir.
                Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! Si la jeunesse avait de l'expérience et que la vieillesse eût de la force !
          8. v. (tr-indir) S'emploie au subjonctif présent par une manière de vœu, de souhait.
                Puissé-je ne pas en arriver là !
                Puisse le ciel vous donner de longs jours !
                Puissiez-vous réussir dans vos projets !
                Puissent vos projets réussir !
                Puisse-t-il arriver bientôt !
          9. v. (Intransitif) Se dit encore pour marquer la possibilité de quelque événement, de quelque dessein.
                Un accident pourrait arriver.
                Cela se peut faire.
                Cela pourrait bien être.
                Cela se peut.
                Cela ne se peut pas.
                Il pourrait bien en mourir.
          10. v. Il s'emploie impersonnellement soit seul, soit avec le pronom se, dans cette acception.
                Il se peut que votre projet réussisse.
                Il pourra venir un temps meilleur.
                Il pourra, il pourrait arriver que… Il se pourrait que…
                Peut-être.
                Voyez cette expression à son rang alphabétique.
          11. v. (tr-indir) S'emploie aussi transitivement et signifie Avoir l'autorité, le crédit, le moyen, la faculté, etc., de faire.
                Vous pouvez tout sur lui, sur son esprit.
                Si je puis quelque chose pour votre service, je m'y emploierai avec joie.
                C'est un homme qui peut beaucoup dans l'affaire dont il s'agit.
                Je ne puis rien en cela.
                Il peut tout ce qu'il veut.
                Je ne puis pas y aller.
          12. v. On ne peut plus, on ne peut mieux, Il n'est pas possible de faire ou d'être plus, de faire ou d'être mieux.
                Il est on ne peut plus aimable.
                Il s'y conduisit on ne peut mieux.
                N'en pouvoir plus, N'en plus pouvoir, être dans un accablement causé soit par la vieillesse, soit par la maladie, soit par la fatigue, le travail, la faim, la soif, ou encore par la souffrance morale, l'inquiétude, le chagrin.
                Je n'en puis plus.
                Il est fatigué à n'en pouvoir plus.
                Il est accablé de travail, il n'en peut plus.
                Je n'en puis plus de soif, de lassitude.
                Quand il est arrivé chez lui, il n'en pouvait plus.
                J'ai trop souffert, je n'en puis plus.
                Après tout ce qu'il a enduré, il n'en peut plus.
                Ce cheval n'en peut plus.
          13. n-m. Capacité à produire un effet.
          14. n-m. Capacité à commander, à contraindre, à imposer sa volonté.
                Dans une société primitive, celui que nous prendrions pour un chef est un porte-parole : il n'a pas de pouvoir.
          15. n-m. Capacité légale (de faire une chose) ; (par extension) mandat.
          16. n-m. (Politique) Puissance publique, autorité, droit de commander.
          17. n-m. (Par métonymie) Les personnes mêmes qui sont investies du pouvoir, de l'autorité politique.
déboucher
     1. v. Débarrasser de ce qui bouche, de ce qui obstrue.
           Déboucher les chemins, les passages. Déboucher une porte. Déboucher le tuyau d'une pipe Déboucher une pipe.
     2. v. (Par analogie) Débarrasser de son bouchon.
     3. v. Sortir d'un endroit resserré pour passer dans un lieu plus ouvert.
     4. v. (Par analogie) Aboutir.
     5. v. Pour un fleuve, une rivière, un canal, voire une route; sortir par l'endroit où ils ont leur embouchure.
           Ce canal débouche dans une rivière. On dit de même Une rue, un boulevard débouche sur une place.
Sur
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. prep. Indique une position plus élevée.
           Le chat est sur le lit.
     3. prep. Indique une supériorité.
           La France l'a emporté sur le Brésil.
     4. prep. Indique une direction.
     5. prep. Indique une position temporelle, un instant donné.
           Je suis sur le point de partir.
     6. prep. Indique l'origine, la base ou ce qui sert de garantie morale.
           Je me suis basé sur vos dires.
           Il jure sur son honneur.
     7. prep. Indique un rapport de dimension.
           Un carré de cinq mètres sur cinq.
     8. prep. Indique un rapport de proportion.
           Deux cents personnes sur mille s'y sont déclarées favorables.
           Une note de cinq sur dix.
     9. prep. Indique un rapport de répétition.
     10. prep. (Math) Indique une fraction.
           a/b se lit a divisé par b ou simplement a sur b.
     11. prep. Exprime une idée de contact.
           Il avait le nez sur la fenêtre.
           Les frites sont collées les unes sur les autres.
     12. prep. (Familier) (France) Indique une proximité géographique. NB : L'Académie française juge cet emploi inapproprié, mais en supposant que le mot est employé dans le sens de à.
           J'habite sur Paris.
           Ce site gratuit propose des petites annonces immobilières sur Lyon.
     13. prep. (Vieilli) Indique une approximation de temps ; vers.
     14. prep. Indique une idée de connaissance.
           As-tu appris quelque chose sur lui ?
     15. adj-m. Qui a un goût acide et aigrelet.
           Fruit sur.
           Lait sur.
           Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures
           L'oseille est très sure.
           Combinez le sucre, le sel, la crème sure, l'oignon vert et le vinaigre.
     16. adj-m. (Chimie) Qualifie les eaux servant à amollir les cuirs, ou bien l'eau résiduelle issue de l'extraction de sels, de cristaux ou d'amidon.
           Vous pouvez jeter l'eau sure, nous n'utiliserons que les cristaux.
Les
     1. n. (Géographie) Commune d'Espagne, située dans la province de Lérida et la Communauté autonome de Catalogne.
     2. art. Pluriel de le ou la.
     3. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
           Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
mesures
     1. n-f. Pluriel de mesure.
     2. v. Deuxième personne du singulier du présent de l'indicatif de mesurer.
     3. v. Deuxième personne du singulier du présent du subjonctif de mesurer.
     mesurer
          1. v. Chercher à connaître, ou déterminer une quantité par le moyen d'une mesure.
                (figuré) — Le ministre mesurera le degré d'adhésion de la population à son plan avant de le mettre en œuvre.
          2. v. (Intransitif) Proportionner.
                Mesurer ses dépenses à son revenu, sur son revenu.
                Mesurer ses entreprises à ses forces.
          3. v. Régler avec sagesse, avec circonspection.
                Il n'entreprend rien sans avoir bien mesuré toutes choses.
                Prenez garde à ce que vous direz, mesurez vos paroles.
          4. v. (Intransitif) Avoir comme mesure.
                La tour Eiffel mesure trois cents mètres de haut.
          5. v. (Pronominal) Lutter contre ; se comparer à ; vouloir s'égaler à.
     mesure
          1. n-f. Dimension.
                Prendre les mesures d'une colonne, d'un bâtiment.
                Deux grandeurs qui ont une commune mesure sont commensurables entre elles.
                Étalon, grandeur prise comme terme de comparaison pour évaluer la durée, l'étendue, la quantité, le poids, etc.
                Les mesures de toute espèce ont été assujetties au système décimal et ont reçu de nouvelles dénominations.
                Volume.
                Une mesure de sel, d'avoine, d'huile.
                Acheter deux mesures d'avoine à son cheval.
          2. n-f. Décision.
          3. n-f. Action d'évaluer une grandeur.
                La mesure d'une surface.
                La mesure du kilomètre comparée au mètre est égale à mille.
          4. n-f. (Poétique) Nombre de pieds ou de syllabes, propres à chaque espèce de vers.
                La mesure de l'hexamètre latin est de six pieds, dont les deux derniers sont un dactyle et un spondée.
                La mesure de l'alexandrin français classique est de douze syllabes, avec un repos nommé césure entre la sixième et la septième syllabe.
                On retient plus facilement les vers que la prose, à cause de la mesure.
          5. n-f. (Musique) Rythme divisant la durée d'une phrase musicale.
                Battre la mesure.
                Hâter, presser, ralentir la mesure.
                Chanter, danser, jouer en mesure, observer exactement la mesure dans le chant, dans la danse, ou en jouant de quelque instrument.
                Chacune des parties égales d'une phrase musicale, division des portées dans une partition musicale de durée égale aux autres divisions et délimitée par deux barres de mesures.
                Chaque mesure de ce morceau se bat à deux, trois, quatre temps.
                Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps, à six temps, etc.
          6. n-f. (Figuré) Une base de comparaison.
                La mesure d'un homme est la somme de ses expériences.
          7. n-f. (Figuré) Précaution; disposition; moyen qu'on prend pour arriver au but qu'on se propose.
          8. n-f. (Figuré) Bornes, limites, capacité.
                Régler ses pensées selon la mesure du sens commun, de la raison.
                Nos vrais besoins sont la mesure naturelle du nécessaire.
          9. n-f. Modération, retenue, sentiment et observation des bienséances.
                Être sans mesure, sans règle ni mesure.
                Être toujours dans la mesure.
                Ce que vous lui avez dit est hors de toute mesure, passe toute mesure.
                Il lui a écrit, il lui a parlé avec beaucoup de mesure.
          10. n-f. (Escrime) Distance convenable pour parer ou pour porter un coup.
          11. n-f. (Métrologie) Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que l'on peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
          12. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de mesurer.
          13. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de mesurer.
          14. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de mesurer.
          15. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mesurer.
          16. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de mesurer.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
prendre
     1. v. Saisir, mettre en sa main.
     2. v. Saisir une chose, l'enlever, la tirer à soi autrement qu'avec la main.
           Prendre quelqu'un dans ses bras. - Prendre quelque chose avec les dents.
     3. v. Saisir les choses avec leur gueule, leur bec, leurs griffes, etc., en parlant des animaux.
           Le perroquet prend souvent avec sa patte ce qu'il veut prendre ensuite avec son bec.
     4. v. Mettre sur soi, en parlant des habits, des vêtements.
     5. v. (Vieilli) Commencer à porter.
           Prendre la perruque ou prendre perruque.
     6. v. Emporter avec soi certaines choses par besoin ou par précaution.
           Prendre un parapluie, une lanterne. - Prendre sa canne, son épée, son chapeau.
           Il a pris son fusil et il est allé à la chasse.
     7. v. Emporter en cachette ou de force, ôter à quelqu'un ce qu'il possède, le lui dérober.
           On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu'il possédait. - Ils lui ont pris jusqu'à sa chemise.
           Ce chien a pris un poulet sur la table.
     8. v. S'emparer, se saisir par force d'une chose ou d'une personne.
           Il a pris l'arme de son adversaire.
           Prendre quelqu'un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
     9. v. (Très familier) Dominer sexuellement.
           Je l'ai prise en levrette, mon gars, quelque chose de concret !
     10. v. (Jeux) Enlever à l'adversaire.
           Je prends votre dame avec mon roi.
           (absolument) Je prends et je joue.
     11. v. Faire des levées d'hommes.
           Il a été pris pour le service militaire.
     12. v. Arrêter quelqu'un pour le conduire en prison.
           Ce voleur s'est enfin laissé prendre. La gendarmerie a déjà pris deux de ces bandits.
     13. v. Butiner à la guerre, y faire des prisonniers.
           On a pris à l'ennemi quinze cents hommes, deux drapeaux, dix canons.
     14. v. (Militaire) Se rendre maître par la force des armes ou autrement, d'une place forte.
     15. v. (Chasse) (Pêche) Attraper à la chasse ou à la pêche.
           Nous avons chassé tout le jour sans rien prendre.
           Prendre des oiseaux à la pipée, au trébuchet.
     16. v. Poursuivre et saisir un gibier, en parlant des animaux de chasse, des oiseaux de proie, des prédateurs.
           Mon chien a pris deux lièvres.
           Ses chiens n'ont rien pris de la journée.
     17. v. (Figuré) S'emparer de quelqu'un, gagner quelqu'un en s'attaquant à son esprit, à son cœur, à ses sens.
     18. v. Surprendre.
           Je l'ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu'on ne l'y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
     19. v. Attaquer, aborder.
           Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu'un en traître, en trahison.
     20. v. Manger, boire, avaler, absorber, en parlant des aliments, des boissons, des médicaments solides ou liquides.
     21. v. Faire usage pour sa santé, pour son agrément, etc.
           Prendre un lavement.
     22. v. (Vieilli) Se faire contaminer par contagion, en parlant des maladies.
           Il a pris la peste, la fièvre jaune, le typhus. - C'est d'un tel qu'il a pris la grippe.
     23. v. Atteindre par surprise.
           L'orage, la pluie nous prit en chemin.
           La fièvre l'a pris le samedi.
           La frayeur, la colère, l'ennui, l'enthousiasme, etc., le prit.
     24. v. Fixer sur le corps.
           Il prend de l'embonpoint.
           Il prend du ventre. - Prendre des forces.
     25. v. Contracter ; adopter.
     26. v. Se donner, employer, en parlant de titres, de qualités, de noms.
           Il prit le titre de comte. - Elle prit le nom de son mari.
     27. v. Acquérir, acheter.
           Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
           (absolument) C'est à 'prendre' ou à laisser.
     28. v. Demander, percevoir un prix pour quelque chose que l'on vend.
           Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m'a pris mille francs pour ce travail.
     29. v. Recevoir ; accepter.
           Rien n'avait été convenu entre nous : il a pris ce que je lui ai donné.
           Ce train prend des voyageurs de toutes classes.
     30. v. Bénéficier de.
     31. v. Emprunter, tirer de.
           Il a pris l'idée de cette tragédie dans un vieux roman.
           C'est un mot que nous avons pris du latin.
     32. v. (En particulier) (famille) Recevoir des traits psychologiques ou physiques de son ascendance.
     33. v. Engager des personnes, ou s'engager avec elles, sous certaines conditions.
           Prendre un domestique, une femme de chambre, une cuisinière, un chauffeur, etc.
           Prendre un ouvrier, des ouvriers à la tâche, à la journée.
           Prendre un associé, une épouse.
     34. v. Joindre quelqu'un en quelque endroit, pour se rendre ailleurs avec lui.
           J'irai vous prendre à deux heures précises. - Il est venu me prendre pour aller au théâtre.
     35. v. Emmener avec soi.
           Le capitaine prit trente hommes pour faire cette reconnaissance.
     36. v. Recueillir, donner l'hospitalité.
           Je l'ai pris chez moi. - Il eut la bonté de prendre chez lui toute cette famille.
     37. v. Ôter, retirer, retrancher une partie d'un tout.
           Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d'avance sur son traitement.
     38. v. Retrancher de quelque chose pour subvenir à autre chose.
           Prendre sur sa nourriture, sur sa dépense, sur son nécessaire, etc., pour donner aux pauvres.
           Prendre sur son sommeil pour travailler.
     39. v. Se charger d'une chose, entrer en possession, en jouissance d'une chose à certaines conditions.
           Prendre des terres en fermage.
           Prendre un appartement en location.
           J'ai pris une chambre, un pied-à-terre dans cette maison.
     40. v. (Marine) Charger quelque chose, recevoir quelqu'un, à bord.
     41. v. Engager et conduire, en parlant d'une affaire.
           Il a mal pris son affaire, voici comme il fallait la prendre.
           Prendre une affaire du bon, du mauvais biais.
     42. v. Choisir, préférer, adopter de préférence, se décider pour.
           Je ne sais quel livre prendre.
     43. v. Choisir une route, un chemin, s'y mettre en marche, en parlant particulièrement de ceux qui voyagent, qui cheminent.
     44. v. (Absolument) Entrer dans un chemin qui se présente au choix.
           Prendre à droite, à gauche, tout droit.
     45. v. Utiliser un mode de locomotion qui se présente au choix.
           Prendre la voiture, prendre le train, prendre le paquebot.
           Prendre un cheval, une voiture, un bateau, une automobile, un avion.
     46. v. (En particulier) Couper, utiliser, façonner, de certaines façons, en parlant des étoffes, des viandes, et plus généralement ce que l'on coupe ou tranche avec art.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire