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perdre
     1. v. Être privé de quelque chose qu'on avait, qu'on possédait.
           Perdre son bien. — C'est un homme qui n'a rien à perdre.
           Ce prince perdit ses états, perdit la couronne.
           Les ennemis perdirent leurs meilleures troupes dans cette bataille.
           Perdre sa bourse. — Perdre son argent au jeu.
     2. v. Être privé d'un avantage ou d'un profit.
           Il perdit les bonnes grâces du président. — Perdre l'estime, la bienveillance, la faveur, la confiance de quelqu'un.
           Perdre sa réputation, son crédit, son honneur. — Perdre de son crédit, de sa réputation.
     3. v. Être privé, par la mort ou autrement, d'une personne qu'on aimait, qu'on a sujet de regretter.
           Ce père a perdu depuis peu un de ses enfants. — Il a perdu son père et sa mère.
           Il a quitté Paris, et nous avons perdu ainsi un bon ami.
     4. v. Être privé de quelque partie de soi, subir la perte ou la diminution sensible de quelque faculté, de quelque avantage physique ou moral que l'on possédait.
           Perdre un bras, une jambe. — Perdre la santé.
           Perdre la vue. — Perdre connaissance.
           Perdre la raison, l'esprit, le jugement. — Perdre la mémoire.
           Perdre le repos, le sommeil, l'appétit. — Perdre sa gaieté.
           Perdre courage. — Perdre l'usage de ses sens.
           (en particulier) (ironique) Ne plus être capable de suivre l'enchaînement des événements.
           Et voilà ! Une explication technique, et on l'a perdu.
     5. v. Cesser d'avoir, n'avoir plus.
           Les arbres ont perdu leurs feuilles. — Cette pierre a perdu de sa dureté.
           La cuisson fait perdre à ces fruits leur âpreté.
           Cette étoffe a perdu sa couleur, a perdu son lustre, a perdu de son lustre.
           Cette action perd son prix, perd beaucoup de son prix.
           Perdre l'aplomb, l'équilibre.
           J'ai perdu la bonne opinion que j'avais de lui.
           Perdre l'estime, l'amitié qu'on avait pour quelqu'un.
           Il y a de quoi perdre contenance.
     6. v. Cesser de suivre ou d'occuper, laisser échapper ou laisser prendre.
           Perdre son chemin.
           Il s'arrêta pendant que le cortège marchait, et il perdit son rang.
           Perdre la file.
           Les chiens ont perdu la piste, la trace, la voie, les voies de la bête.
     7. v. Égarer un objet, ne plus savoir où il est.
           J'ai perdu mon chapeau, mes gants.
     8. v. Laisser quelqu'un s'égarer ou l'égarer ; le détourner de sa route.
           Nous nous perdîmes dans le bois.
           Ce guide nous a perdus.
     9. v. (Figuré) Embrouiller l'esprit, ne plus rien comprendre.
           Je m'y perds, on s'y perd, l'esprit s'y perd.
     10. v. Faire un mauvais emploi, un emploi inutile de quelque chose, manquer à en profiter.
           Perdre le temps.
           Perdre son temps.
           Perdre sa peine, ses soins, ses pas.
           Perdre sa jeunesse.
           Perdre l'occasion.
           J'ai perdu ma journée.
           Il m'a fait perdre toute la matinée.
     11. v. Être vaincu en quelque chose par un autre, avoir du désavantage contre quelqu'un ou quelque chose.
           Perdre une gageure, un pari, un dédit.
           Qui quitte la partie la perd.
           Perdre partie, revanche et le tout.
           Il a perdu son procès.
           Perdre son avantage, sa supériorité.
     12. v. (Absolument) Ne pas obtenir le gain, le profit, l'avantage qu'on désirait ou qu'on espérait.
     13. v. (Intransitif) (Commerce) (familier) Vendre moins cher qu'on a acheté, en parlant d'une marchandise.
     14. v. (Intransitif) Diminuer de valeur, de qualité.
           Ce genre de valeurs a beaucoup perdu ces temps derniers.
           Ce vin perd à être gardé longtemps.
           Cet homme, cet ouvrage a beaucoup perdu, on en fait beaucoup moins de cas qu'auparavant.
     15. v. (Figuré) Ruiner, déshonorer, discréditer; causer du préjudice à la fortune de quelqu'un, à sa réputation, à sa santé, etc.
           Il a perdu tous ceux qui se sont opposés à ses desseins.
           Son inexactitude l'a perdu dans l'esprit de ses chefs.
           Cette parole imprudente le perdit.
           Ses débauches le perdront. — Vous vous perdrez d'honneur, de réputation.
           Il se perd par ses folles dépenses. — Être perdu de dettes.
           Être perdu de goutte, de rhumatismes.
     16. v. Gâter l'esprit, le jugement; Corrompre les mœurs, débaucher.
           Il a perdu par ses maximes une infinité de jeunes gens.
           Vous le perdez par vos flatteries. — Il s'est perdu par ses fréquentations.
           Cette jeune fille risque de se perdre.
     17. v. Gâter, endommager quelque chose.
           La nielle a perdu les blés.
           La rivière a débordé et a perdu toutes les récoltes.
           Un moment, une indiscrétion peut tout perdre, peut compromettre le sort de l'entreprise, pour la faire manquer.
     18. v. Ne pas entendre, ne pas voir.
           Il a l'oreille dure et perd une partie de ce qui se dit dans la conversation.
           J'étais mal placé et j'ai perdu une part du jeu des acteurs.
           Je l'observais bien et je n'ai pas perdu un seul de ses mouvements.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
espoir
     1. n-m. Fait d'espérer. — (usage) Pour ce sens, ce mot est rare au pluriel ; on le dit pourtant quelquefois dans la poésie et dans le style soutenu.
           L'espoir qui le flatte.
           Je n'ai d'espoir qu'en vous.
           L'espoir de réussir, d'une récompense.
           C'est là mon dernier espoir.
           De longs, de doux, de vains espoirs.
     2. n-m. La chose espérée.
     3. n-m. Personne en laquelle on espère.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
quelque
     1. adj. (Littéraire) (Au singulier) Un parmi d'autres. — (note) Il est alors utilisé avec un dénombrable. On peut dire simplement un ou une.
     2. adj. (Au singulier) Indique que l'on ignore la quantité exacte du mot déterminé, mais pas beaucoup. Utilisé avec un indénombrable.
           Cette affaire souffre quelque difficulté.
           Il a quelque sujet de se plaindre.
           Il y a quelque apparence à cela.
           Cela me fait quelque peine.
     3. adj. (Au pluriel) Représente un nombre relativement faible que l'on ne connaît pas. Peut se combiner avec un cardinal et et.
           Il ne vous en coûtera que quelques euros.
           Il y a quelques années de cela…
           Vingt et quelques pages.
     4. adj. (Quelque + nom + que + verbe au subjonctif) Quel que soit le …. — (note) Construction concessive d'un nom.
     5. v. À quelque point que ; à quelque degré que. — (note) Construction concessive d'une intensité : Cet adverbe est alors suivi d'un adjectif ou d'un adverbe, suivi de la conjonction que et d'un verbe conjugué au subjonctif.
     6. v. Environ. — (note) Il accompagne alors un adjectif numéral.
Chose
     1. n. (Parfois péjoratif) Employé comme nom propre, manière de désigner quelqu'un dont on a oublié le nom ou dont on veut ostensiblement ne pas faire de cas.
           Tiens, au feu là-bas, c'est Chose qui traverse.
     2. n-f. Permet de désigner un objet, une idée ou une abstraction quelconque, sans avoir à l'identifier ou à la nommer. Une chose est ce qui est indéterminé, objet ou idée, ou qu'il n'est pas nécessaire de préciser. La signification du mot chose se déduit pa
     3. n-f. Rappelle un mot, une idée, un évènement, ou une énumération dont on parle ou dont on vient de parler ou dont on va parler.
           Il y a mille jolies choses dans cet ouvrage.
           Il a refusé de payer, la chose a été très mal vue.
           Il a fort bien pris la chose.
           Je vais vous expliquer la chose.
           Les pommes, les poires, les cerises, les prunes : toutes ces choses sont des fruits.
     4. n-f. Désigne un concept, une idée, ce qui a été, est, ou sera dit ou fait.
           La chose du monde que je crains le plus, c'est…
           Il lui a dit cent choses obligeantes, cent choses pour le fâcher.
     5. n-f. Désigne des événements (voire des forces) qui dépassent l'entendement et que des mots ne sauraient retranscrire.
           Le cours naturel des choses.
           Les choses de ce monde.
           Dans cet état de choses.
     6. n-f. Dans des expressions.
           Faites cela avant toute chose : faites cela avant d'entreprendre toute autre activité.
           Toutes choses égales par ailleurs : si l'on considère tous les autres paramètres comme étant fixes et n'intervenant pas dans ce dont nous discutons.
           C'est absolument la même chose : ceci est identique à cela.
           Un véritable ami est une chose bien précieuse : par objectivation de l'ami à un objet usuel.
           Appeler les choses par leur nom ! parler franchement, sans réticence.
           C'est autre chose : c'est différent.
           De deux choses l'une, soit vous voulez, soit vous ne voulez pas : il faut choisir, soit c'est ceci, soit c'est cela.
           Quelque chose que je lui aie dite, quelques choses que je lui aie dites, je n'ai pu le convaincre.
           Voici bien autre chose.
           Autre chose est de dire ceci, autre chose d'affirmer cela.
           Chose étonnante, ils y consentirent.
           L'idée et la chose : se dit pour exprimer la différence qu'il y a entre une chose telle qu'elle est et l'opinion qu'on s'en fait.
           Parler de choses et d'autres : s'entretenir à bâtons rompus de divers sujets, badiner.
           Dites-lui, dites-leur bien des choses de ma part : faites-lui, faites-leur bien des compliments.
           Faire bien les choses : s'acquitter d'une politesse, d'une obligation, d'une façon convenable ; en particulier, traiter avec magnificence des invités.
           La famille de la mariée avait bien fait les choses.
           La chose publique : l'état (traduction littérale du latin res publica, qui a donné le mot république).
           C'est chose faite : se dit en parlant d'une action accomplie.
           Aller au fond des choses : ne pas s'arrêter à un examen superficiel.
     7. n-f. Il est quelquefois opposé à « personne ».
           Cela se dit également des personnes et des choses.
     8. n-f. Il s'oppose de même à « nom, mot », etc., et signifie alors « ce qui est réel ».
           Le mot et la chose.
           Vous ne nous donnez que des mots et nous voulons des choses.
           Le nom épouvante plus que la chose.
           Le nom ne fait rien à la chose.
     9. n-f. (Vieilli) Il peut – comme rien – signifier « personne ».
     10. n-f. (Familier) Bien, possession, propriété.
           Soigner sa chose.
           Veiller à sa chose.
           Dans l'antiquité, l'esclave était la chose du maître.
     11. n-f. (Jurisprudence) Désigne tout ce qui est distinct des personnes et des actions et qui peut être de quelque usage humain.
           Les personnes, les choses et les actions.
           Choses corporelles / choses incorporelles.
           Chose jugée : point de contestation qui a été décidé par les tribunaux.
           Il y a chose jugée quand…
           Le respect dû à la chose jugée.
           L'autorité de la chose jugée.
           Jugement passé en force de chose jugée : se dit d'une décision qui ne peut plus être réformée par aucune voie légale, attendu que la partie condamnée ne s'est pas pourvue dans le délai fixé.
     12. n-f. (Popu) (Euphémisme) Parties génitales.
           Ces furies comme outrage ultime
     13. n-m. Cocktail fait à partir de jus de pamplemousse mélangé à un soda de saveur amère.
     14. interj. (Québec) Exprime un genre de désarroi.
           Eille, chose, t'as-tu bu à matin ?
     15. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de choser.
     16. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de choser.
     17. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de choser.
     18. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de choser.
     19. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de choser.
quelque chose
     1. n. Objet ou chose indéfinie, indéterminée mais existante.
           S'il vous manque quelque chose, je vous le donnerai.
           Compter pour quelque chose.
           On croit que c'est quelque chose, et ce n'est rien.
     2. n. (Figuré) Meilleur, bien.
           Être, devenir quelque chose : avoir, acquérir un rang, un état, un nom dans la société.
           Il y a eu quelque chose entre eux : il y a eu une histoire entre eux (querelle, relation amoureuse…)
           Faire quelque chose pour quelqu'un : lui venir en aide.
           C'est quelque chose, quand même ! : exclamation d'indignation ou de colère.
     3. n. (Familier) Sert à faire une estimation.
           Il y a quelque chose comme six mois que nous ne nous sommes vus : il y a environ six mois.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire