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pensez
     1. v. Deuxième personne du pluriel du présent de l'indicatif de penser.
     2. v. Deuxième personne du pluriel de l'impératif de penser.
     penser
          1. v. Exercer l'activité de l'esprit ; accomplir quelque opération de l'intelligence ; concevoir ; imaginer ; réfléchir.
          2. v. Croire.
                Il ne dit rien qu'il ne pense.
                Dites librement ce que vous pensez.
                J'espère qu'il ne pense pas ce qu'il dit.
                Que pensez-vous de cet homme ?
                C'est un homme qui pense toujours mal des autres.
                Je ne pense de cette affaire ni bien ni mal.
                La chose n'est pas si facile qu'on le pense.
                Il pense être plus habile que les autres.
                Il ne pensait pas être observé.
                Vous n'en êtes pas où vous pensez.
                Je pensais qu'il était de vos amis.
                Je ne pensais pas que vous vous méprendriez sur le sens de mes paroles.
                Je pense comme vous.
          3. v. Estimer.
                Il y a, je pense, dix kilomètres de chez vous chez moi.
                J'irai vous voir demain, je pense.
                Pensez-vous ? c'est-à-dire Vous ne dites pas sérieusement ce que vous dites, vous ne le croyez pas véritablement.
          4. v. Avoir une opinion.
                Bien penser, mal penser, avoir en morale, en religion, en politique, des opinions conformes à la vérité ou à ce qu'on croit la vérité.
                Façon de penser, opinion, jugement sur quelque chose.
                Voilà ma façon de penser.
                Faites- moi connaître votre façon de penser.
                Il a sur tout cela une façon de penser singulière.
          5. v. Avoir des tendances intellectuelles, des préférences d'esprit et de goût.
                Penser finement, noblement, singulièrement, hardiment.
                Penser avec justesse.
                Penser juste.
          6. v. Avoir dans l'esprit.
                C'est un homme qui ne dit jamais ce qu'il pense.
                Il pense beaucoup de choses qu'il ne dit pas.
                penser tout haut
          7. v. Avoir présent à l'esprit ; avoir le cœur occupé de.
                À quoi pensez-vous ?
                Pensez à moi.
                Il ne pense qu'à celle qu'il aime.
          8. v. Se souvenir.
          9. v. Prévoir et pourvoir.
                Le mal vient sans qu'on y pense.
                Il nous a reçus admirablement, il a pensé à tout.
          10. v. Vouloir, former un dessein, avoir une intention.
                À quoi pensez-vous de vous conduire ainsi ?
                Je suis trop de vos amis pour avoir pensé à vous nuire.
                Je pensais à aller vous voir hier ou
                Je pensais aller vous voir.
                Que pensez-vous faire ?
                Penser à mal, Avoir quelque mauvaise intention.
                Faire ou dire une chose sans penser à mal.
          11. v. Être sur le point de, faillir.
                J'ai pensé mourir.
                (note) Cette acception n'est évidemment légitime que si le sujet du verbe penser est un être pensant, en situation d'avoir pensé que l'action ou l'état indiqué par le verbe-complément a été sur le point de se produire. Si ce n'est pas le cas
          12. n-m. (Vieilli) Opération consciente de la pensée ; pensée.
                Mais à d'autres pensers il me faut recourir :
vous
     1. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel sujet, lorsque l'interlocuteur s'adresse à plusieurs autres personnes.
           Toi et lui, vous êtes mes meilleurs amis.
           Messieurs les soldats, vous êtes la bravoure incarnée.
     2. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel objet direct ou indirect, ou comme pronom réfléchi.
           Il vous donnera une lettre.
           Je suis à vous dans cinq minutes.
           Nous parlions de vous.
           Vous vous laverez en rentrant.
     3. n. Pronom de la deuxième personne du singulier ou du pluriel de politesse.
           Vous êtes la seule à être la bienvenue ici.
           Je m'adresse à vous, monsieur, pour cette affaire.
     4. n. (Familier) Pour intensifier le discours, dans un emploi explétif.
           En moins de rien, ils vous inventent un prétexte pour justifier leur retard.
     5. n. On, un ou plusieurs humains indéfinis en général ; variante soutenue de tu comme indéfini singulier.
           Quand vous êtes mécontent(s), vous avez tout intérêt à le faire savoir.
           Face à ce genre de tueur, vous vous dites que ce sera lui ou vous. (Le narrateur fait part de son vécu)
surtout
     1. v. Principalement ; plus que toute autre chose.
     2. n-m. (Vieilli) (Désuet) Sorte de vêtement fort large, que l'on mettait sur les autres.
     3. n-m. Grande pièce de vaisselle d'orfèvrerie décorative que l'on place au milieu d'une table.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
surtout que
     1. conj. (Familier) La locution sert à relever l'importance d'un motif de penser ou d'agir.
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
soit
     1. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de être.
     2. v. (Mathématiques) Supposons que … est. — (usage) Introduit ou pose un ou plusieurs nouveaux objets mathématiques.
     3. conj. Ou. Marque deux alternatives ou plus. (note) Quelquefois, au lieu de répéter soit, on met ou.
     4. conj. Autrement dit.
     5. v. D'accord, admettons.
           Philippe le Bel souleva légèrement la tête et dit :
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
agréable
     1. adj. Qui procure un sentiment de légère gaieté, de bonheur ou encore de bien-être.
     2. n-m. Ce qui est agréable.
           Il ne faut pas sacrifier l'utile à l'agréable.
     3. n-m. (Vieilli) Personne qui cherche à plaire.
           J'ai vu cet homme faire l'agréable auprès de ta femme.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Moi
     1. n. Nom de famille porté par exemple par Daniel Toroitich Arap Moi, un ancien président du Kenya.
     2. n. Pronom tonique de la première personne du singulier.
     3. n. Il s'emploie comme sujet, à la place de je :
           dans une proposition elliptique.
           Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
           dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif :
           dans une proposition participe :
           Moi parti, ils ont continué à délibérer.
           comme sujet réel :
           Il n'y eut que moi de cet avis.
           comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
     4. n. Il s'emploie comme attribut :
     5. n. Il s'emploie comme complément direct à la place de me
           dans une proposition elliptique :
           Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
           dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
           Je ne plains que moi.
           après un verbe à l'impératif sans négation :
           Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
           comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
           comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation :
           Pardonnez- moi. - Obéissez-moi. - Dites- moi la vérité.
           comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
           Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
           comme complément du nom, avec une préposition:
           C'est un homme à moi, un ami à moi, de l'argent à moi.
     6. n. Il s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
           Il peut ainsi s'ajouter à je :
           Il peut de même s'ajouter à me.
           soit comme complément direct
           soit, précédé de à comme complément indirect.
           Vous me feriez cela, à moi.
     7. n. Il figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
           C'est moi qui vous en réponds. - Si c'était moi qui avais fait cela… - C'est de moi qu'il s'agit!
           C'est à moi qu'il faudra vous adresser. - C'est moi qu'il a pris à partie.
     8. n. Il s'emploie avec la même valeur d'insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
           Vous en direz ce qu'il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
     9. n. Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s'emploie d'une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
           Faites-moi taire ces gens-là? - Prends-moi le bon parti.
     10. n. Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
           C'est l'opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C'est le sentiment de lui et de moi.
     11. n. Lorsqu'il précède en, il se met en apostrophe ; m' :
           Donnez-m'en. - Rendez-m'en compte. Dites-m'en la cause.
     12. n. Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d'après les convenances de notre politesse, être placé qu'en second :
           Vous et moi, un tel et moi.
     13. n. à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d'une personne qui lui doit le respect ;
           Moi et mon fils. - Moi et mon domestique.
     14. n-m. Préoccupation égoïste de soi-même.
     15. n-m. (Philosophie) Individualité métaphysique d'une personne.
     16. n-m. (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants et du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosm
     17. n-m. (Psychanalyse) L'être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
     18. n-m. (Plus rare) Ma propre personne elle-même.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
livrer
     1. v. Mettre une chose au pouvoir, en la possession de quelqu'un, selon les conventions faites avec lui.
           Livrer de la marchandise, une commande, un ouvrage.
           Mon libraire doit me livrer demain une certaine quantité d'exemplaires.
           Livrer à domicile, en gare, à l'usine.
     2. v. Mettre une personne à la discrétion d'une autre.
           Livrer un coupable à la justice, entre les mains de la justice.
           Livrer une ville, son complice.
           Il avait des intelligences avec l'ennemi pour lui livrer la place.
           Judas livra Seigneur aux juifs.
           (figuré) (familier) Je vous livre cet homme : je vous réponds qu'il fera ce que vous voudrez, que vous en disposerez comme il vous plaira.
           Livrer une bataille, un combat, un assaut : engager une bataille, un combat, un assaut.
     3. v. Donner en proie, exposer à.
           Livrer une ville au pillage, la livrer à la fureur des soldats.
           Livrer quelqu'un à la mort.
           Livrer les voiles au vent.
     4. v. Confier.
           Livrer ses secrets à quelqu'un.
           Il s'était entièrement livré à des gens qui le trahissaient.
           C'est un homme qui ne se livre pas : c'est un homme très circonspect, très réservé.
     5. v. (Lorraine) (Histoire) Mesurer, en parlant d'un livreur juré.
     6. v. (Pronominal) (jeux) Donner imprudemment quelque avantage à son adversaire.
     7. v. (Pronominal) (intransitif) S'adonner.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
à la
     1. art. (Devant un syntagme nominal féminin) Préposition à et article défini du féminin singulier la.
     2. prep. (Par ellipse) (devant un adjectif féminin) À la manière, à la façon.
     3. prep. (Par ellipse) (devant un nom propre) À la manière de, dans le même style que telle personne.
risée
     1. n-f. Grand éclat de rire que font plusieurs personnes ensemble, en se moquant de quelqu'un ou de quelque chose.
           Il s'éleva une grande risée, une risée universelle de toute l'assemblée.
     2. n-f. Moquerie.
           S'exposer à la risée du public.
     3. n-f. Objet de la risée, de la moquerie.
     4. n-f. (Marine) Augmentation soudaine et brève de l'intensité du vent à la surface de l'eau. Une risée est moins violente que la rafale : son augmentation n'est que de 2 ou 3 nœuds par rapport au vent nominal.
     5. n-f. (Marine) Rides qu'elle provoque à la surface de l'eau.
     6. v. Participe passé féminin singulier de riser.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Une
     1. n-f. Autre graphie de une.
     2. n-f. Chose portant le numéro 1.
           Je vous ai réservé la une, votre place préférée.
     3. n-f. Première page d'un journal contenant les grands titres.
     4. adj. Féminin de un.
           Je voudrais une sucrette, s'il vous plaît.
     5. adj. Féminin de un.
           La République française est une et indivisible.
     6. art. Féminin de un.
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
     7. n. Féminin de un.
           Une des mes amies.
petite
     1. n-f. Enfant de sexe féminin.
     2. adj. Féminin singulier de petit.
     petit
          1. adj. De taille réduite.
                Un petit caillou.
                C'est un homme de petite taille.
          2. adj. Jeune.
                Quand j'étais petit, je jouais souvent à la balle.
          3. adj. Mesquin ; médiocre.
                Ah ! Ce que tu dis est vraiment petit !
          4. adj. Qui est peu élevé en quantité, qui n'atteint pas la mesure ordinaire.
                Un petit nombre de convives a repris du dessert.
                Il me faudra encore une petite heure pour arriver à Lyon.
          5. adj. En raccourci, en miniature.
                Cette ville est un petit paris.
          6. adj. (Familier) Marque d'affection.
                Mon petit mari.
                Chère petite.
          7. adj. (Péjoratif) Marque de rabaissement.
          8. n-m. Enfant, petiot.
                Viens ici, mon petit, ma petite.
          9. n-m. Progéniture d'un animal.
                Cet animal vient d'avoir des petits.
          10. n-m. (Par ellipse) Petit objet, petite chose.
                Mets nous en un petit !
          11. n-m. (Familier) As, un d'atout, l'un des trois bouts au tarot.
                Je me suis fait prendre le petit au bout (= à la dernière levée).
          12. n-m. (Familier) (Pétanque) Autre nom du cochonnet ou but.
          13. n-m. Personne sans fortune ni pouvoir.
          14. v. (Vieilli) Peu.
Ville
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de l'Oise.
     2. n-f. Zone urbaine fortement peuplée dans laquelle se concentre la majorité des activités humaines d'un pays.
     3. n-f. Entité administrative ayant légalement obtenu le statut de ville, comme par exemple certaines communes de Belgique ou du Luxembourg.
     4. n-f. L'administration de cette cité.
           Il avait une partie de son bien en rentes sur la ville de Paris.
     5. n-f. Population d'une ville.
     6. n-f. Vie urbaine, mœurs qui y règnent, par opposition au séjour, à la vie et aux mœurs de la campagne.
           J'aime mieux la ville que les champs.
           Il préfère la campagne à la ville.
     7. n-f. (Histoire) (Par ellipse) Corps des officiers municipaux.
Une
     1. n-f. Autre graphie de une.
     2. n-f. Chose portant le numéro 1.
           Je vous ai réservé la une, votre place préférée.
     3. n-f. Première page d'un journal contenant les grands titres.
     4. adj. Féminin de un.
           Je voudrais une sucrette, s'il vous plaît.
     5. adj. Féminin de un.
           La République française est une et indivisible.
     6. art. Féminin de un.
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
     7. n. Féminin de un.
           Une des mes amies.
personne
     1. n-f. Être humain considéré en tant qu'individu.
     2. n-f. (Philosophie) Individu ou entité consciente d'elle-même et à laquelle on reconnaît des droits.
           Le débat fait rage pour savoir si certains animaux sont des personnes.
     3. n-f. (Grammaire) Rôle que tient la personne ou la chose en cause dans l'acte d'énonciation. (note)Première personne : je, nous ;
     4. n-f. Précédé d'un adjectif possessif, se dit de la vie, du corps, du physique de celui qui parle, à qui l'on parle, ou dont on parle.
     5. n-f. Personnage.
           Il était la seconde personne du royaume.
     6. n-f. Se dit, dans certaines locutions, des femmes seulement.
           C'est la plus belle personne du monde, une des plus jolies personnes qu'on puisse voir.
           Voilà une belle personne.
           Un pensionnat de jeunes personnes.
           Elle est très belle personne.
     7. n-f. Se dit quelquefois d'un homme ou d'une femme, considérés en eux-mêmes.
           Peu de gens savent séparer la personne de la situation qu'elle occupe.
           La personne d'un auteur, par opposition à ses œuvres.
     8. n-f. Sert, dans certaines expressions, à donner plus de force, d'ampleur, de solennité à ce que l'on dit.
           Cet officier est attaché à la personne du général.
           Ce général se porta de sa personne en tel endroit, Il y alla lui-même.
           En sa personne se dit dans le même sens, mais a toujours rapport au régime du verbe.
           C'est l'offenser en sa personne.
           Parlant à sa personne, Parlant à lui-même.
           Je le lui ai dit, parlant à sa personne.
           Assigner une commune en la personne ou au domicile du maire, le Trésor en la personne ou au bureau de l'agent, etc.
           Offenser, outrager quelqu'un en la personne d'un autre.
     9. n-f. (Religion) Être divin, dans la théologie chrétienne.
     10. n. (Littéraire) Quelqu'un.
           Y a-t-il personne d'assez hardi ?
           Je doute que personne y réussisse.
           Il ne veut pas que personne soit lésé.
     11. n. Nul ; quiconque ; qui que ce soit. — (note) Il est alors accompagné d'une négation
respectable
     1. adj. Qui mérite du respect.
           Cette personne est respectable par son âge et par ses vertus. — Ce sentiment est respectable.
     2. adj. (Figuré) Qui incite au respect.
     3. adj. (Exag) Dont l'importance mérite considération.
Dans
     1. n. Nom de famille.
     2. prep. Préposition de lieu qui marque le rapport d'une personne ou d'une chose à ce qui la contient. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           Dans la forêt, il y a des arbres.
           Il y a du fer dans les lentilles.
           Il nage comme un poisson dans l'eau.
           Il est dans la salle à manger.
           Être dans la chambre, entrer dans la chambre.
           Dans telle ou telle circonstance. Dans l'occurrence.
           Mettre quelque chose dans une armoire, un tiroir, etc.
           Avoir quelque chose dans la bouche.
           L'épée lui est entrée bien avant dans le corps.
           Ce passage est dans tel ouvrage.
           Une glose qui a passé dans le texte.
           Insérer un article dans un journal.
           Être dans ses meubles : Avoir des meubles à soi.
     3. prep. S'applique à des termes abstraits pour désigner la situation qu'une personne occupe, l'état où elle est, la disposition où elle se trouve, etc.
           Entrer dans la magistrature.
           Se mettre dans les affaires.
           Être dans l'infanterie.
           Vieillir dans la misère.
           Vivre dans l'oisiveté.
           Il est dans l'attente, dans l'affliction, dans les larmes.
           Entrer dans les vues, dans les sentiments de quelqu'un.
           Dans sa fureur, il ne voulut rien entendre.
     4. prep. Avec.
           Il a fait cela dans la pensée d'en tirer de l'utilité.
           Il a fait cela dans le dessein, dans la vue de s'établir.
     5. prep. Selon.
           Il est dans sa nature de parler à tort et à travers.
           Ce mot est employé dans telle acception.
           On doit prendre ce passage dans un tout autre sens.
     6. prep. Avec des mots qui indiquent une époque, une durée.
           Il fait deux fois plus d'ouvrage que son frère dans le même temps.
           Ces événements eurent lieu dans la même année. Dans sa jeunesse. Dans mon enfance.
           Dans tel temps signifie aussi Après tel temps, au bout de tel temps.
     7. prep. Indique un moment postérieur au moment de l'énonciation.
           Il arrivera dans trois jours.
           Dans combien de temps ? Dans un moment. Dans peu de temps.
           Dans cinq ans, je serais grand.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
maison
     1. n-f. (Architecture) Bâtiment servant de logis, d'habitation, de demeure.
     2. n-f. Ménage ; foyer ; tout ce qui a rapport aux affaires domestiques (qu'il s'agisse réellement d'une maison ou d'une autre forme d'habitation).
           Quitter la maison paternelle ou maternelle.
           Faire ses devoirs à la maison.
     3. n-f. (Par métonymie) Maisonnée ; famille.
     4. n-f. (Figuré) Lignée ; famille, en parlant des familles nobles et illustres.
     5. n-f. Entreprise ; fonds de commerce ; artisan.
     6. n-f. (Religion) (Histoire) (date;lang=fr;Vers 1175) Établissement d'une communauté religieuse.
           Les maisons provinciales d'un ordre.
           Maison de chartreux (Chartreuse), de capucins, de clarisses…
     7. n-f. (Astrologie) Un des fuseaux obtenu après division du ciel par les astrologues afin d'établir un thème astral.
     8. n-f. (Argot) Maison close ; lupanar.
     9. n-f. Au Moyen-Âge, peut désigner une redevance sur le transport des vins par voie fluviale. Voir muaison.
     10. adj. (Familier) Qui est fabriqué à la maison.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
plutôt
     1. v. De préférence.
     2. v. Plus exactement.
     3. v. Environ ; assez ; approximativement.
           Il est plutôt paresseux.
Dans
     1. n. Nom de famille.
     2. prep. Préposition de lieu qui marque le rapport d'une personne ou d'une chose à ce qui la contient. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           Dans la forêt, il y a des arbres.
           Il y a du fer dans les lentilles.
           Il nage comme un poisson dans l'eau.
           Il est dans la salle à manger.
           Être dans la chambre, entrer dans la chambre.
           Dans telle ou telle circonstance. Dans l'occurrence.
           Mettre quelque chose dans une armoire, un tiroir, etc.
           Avoir quelque chose dans la bouche.
           L'épée lui est entrée bien avant dans le corps.
           Ce passage est dans tel ouvrage.
           Une glose qui a passé dans le texte.
           Insérer un article dans un journal.
           Être dans ses meubles : Avoir des meubles à soi.
     3. prep. S'applique à des termes abstraits pour désigner la situation qu'une personne occupe, l'état où elle est, la disposition où elle se trouve, etc.
           Entrer dans la magistrature.
           Se mettre dans les affaires.
           Être dans l'infanterie.
           Vieillir dans la misère.
           Vivre dans l'oisiveté.
           Il est dans l'attente, dans l'affliction, dans les larmes.
           Entrer dans les vues, dans les sentiments de quelqu'un.
           Dans sa fureur, il ne voulut rien entendre.
     4. prep. Avec.
           Il a fait cela dans la pensée d'en tirer de l'utilité.
           Il a fait cela dans le dessein, dans la vue de s'établir.
     5. prep. Selon.
           Il est dans sa nature de parler à tort et à travers.
           Ce mot est employé dans telle acception.
           On doit prendre ce passage dans un tout autre sens.
     6. prep. Avec des mots qui indiquent une époque, une durée.
           Il fait deux fois plus d'ouvrage que son frère dans le même temps.
           Ces événements eurent lieu dans la même année. Dans sa jeunesse. Dans mon enfance.
           Dans tel temps signifie aussi Après tel temps, au bout de tel temps.
     7. prep. Indique un moment postérieur au moment de l'énonciation.
           Il arrivera dans trois jours.
           Dans combien de temps ? Dans un moment. Dans peu de temps.
           Dans cinq ans, je serais grand.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
famille
     1. n-f. (Désuet) Ensemble formé par les parents, les enfants et les serviteurs d'une maisonnée.
     2. n-f. (Strictement) Ensemble formé par les parents et leurs enfants.
     3. n-f. (Au sens large) Ensemble des personnes ayant des liens de parenté par le sang ou par alliance.
           Dans ma famille, j'ai un oncle et deux cousins.
     4. n-f. (Spécialement) Suite des individus nés d'une même souche.
     5. n-f. Toutes les personnes qui vivent sous la protection d'un chef.
           Les Corleone sont une des cinq familles mafieuses de la ville de New York.
           La famille de l'ambassadeur désignait les domestiques et officiers qui sont sous ses ordres.
     6. n-f. Groupe, catégorie de choses ou d'êtres partageant des caractères communs.
           La famille des hypocrites est immense.
           Il y a plusieurs grandes familles de langues.
     7. n-f. (Mathématiques) Collection indexée d'élément(s) d'un ensemble E. Rigoureusement, application d'un ensemble d'indices I dans E, notée formellement (x_i)_{i\in I}.
           On appelle base d'un espace vectoriel E, toute famille de vecteurs libre et génératrice de E : (définition)
     8. n-f. (En particulier) (biologie) Taxon qui regroupe les genres qui présentent le plus de similitudes entre eux.
     9. n-f. (Typographie) Ensemble homogène de polices apparentées, de style identique, ne différant que par la largeur, la graisse ou le caractère romain ou italique.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
laquelle
     1. n. Féminin singulier de lequel.
de laquelle
     1. n. Féminin singulier de duquel.
           C'est la fête au cours de laquelle ils se sont rencontrés.
     2. n. (M-cour) Dont.
           La maison de laquelle vous êtes propriétaire. : la maison dont vous êtes propriétaire.
     3. n. Féminin singulier de duquel.
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
ai
     1. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de avoir.
     2. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe auxiliaire avoir.
           Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu.
vécu
     1. adj. Qui a eu lieu dans la vie de quelqu'un.
           Une histoire vécue.
     2. adj. Ressenti.
     3. n-m. Expérience de la vie ; vie intérieure.
     4. n-m. Ensemble ou fragments de ce qui est vécu par soi-même ou par autrui.
     5. v. Participe passé masculin singulier du verbe vivre.
     vivre
          1. v. Être doué de vie, être en vie.
                Tous les hommes et tous les animaux qui vivent. - Si nous vivons dans ce temps-là. - Les poissons vivent dans l'eau.
          2. v. Dérouler le cours de sa vie.
          3. v. Se développer, respirer, grandir, pour un organisme biologique.
          4. v. (Figuré) Employer utilement sa vie, jouir de la vie.
          5. v. (Dévotion religieuse) Connaître une vie spirituelle ou mystique en religion.
          6. v. Être fourni des moyens de subsister, de se soutenir.
          7. v. Faire des dépenses, pour sa table, pour ses vêtements, etc., mener un train de vie.
                Vivre splendidement, magnifiquement, honorablement, grandement, largement. - Vivre en grand seigneur, en prince.
                Vivre avec économie. — Vivre mesquinement, sordidement, pauvrement, étroitement, petitement, misérablement.
                Il ne vit pas selon sa condition.
          8. v. Passer sa vie selon les divers états que l'on embrasse, les différents lieux que l'on habite, dans une situation heureuse ou malheureuse, etc.
                Vivre dans le célibat, dans le mariage. — Vivre dans la solitude, dans la retraite.
                Vivre dans la joie, dans la tristesse, dans le dénuement. — Vivre heureux, content, tranquille.
          9. v. Être soumis au gouvernement politique, aux lois, aux usages du pays dans lequel on demeure.
                Vivre sous les lois d'un prince. - Les lois, les coutumes suivant lesquelles nous vivons.
          10. v. (Philosophie) Se sentir et s'éprouver soi-même en tout point de son être.
          11. v. (Figuré) Durer, subsister, passer à la postérité.
                Un si grand prince vivra éternellement dans l'histoire. - La mémoire de ce conquérant, son nom, sa gloire vivra jusque dans la postérité la plus reculée.
          12. v. Se nourrir ; s'alimenter.
                Donner à quelqu'un de quoi vivre, le faire vivre.
                Il n'a pas les moyens de vivre.
                Cet homme vit de rien : Il mange très peu, il dépense très peu pour sa nourriture
          13. v. Se conduire, se comporter bien ou mal, eu égard à la morale, à la religion.
                Vivre en homme de bien.
                Vivre saintement, licencieusement, dans la débauche.
          14. v. Être en commerce, partager la vie de quelqu'un.
                On ne saurait vivre avec cet homme-là, il est d'une humeur à laquelle on ne saurait s'accoutumer.
                Cet homme est facile à vivre, est commode à vivre : Cet homme est d'un commerce doux et facile, il est aisé de vivre avec lui
          15. v. (Familier) Être avec quelqu'un dans un état de concubinage, cohabiter.
                À partir de ce moment, ils vécurent ensemble.
                Il vit avec cette femme depuis longtemps.
                Elle vit avec un jeune homme.
                Cet homme et cette femme vivent ensemble.
          16. v. Le subjonctif s'emploie comme formule d'acclamation.
                Vive la France !
                Vive le Roi !
                Vive la liberté !
          17. v. (Familier) Marque l'estime qu'on porte envers quelque chose.
                Vivent les arts !
                Vive l'amour !
          18. v. S'emploie aussi comme verbe transitif.
                Il a vécu une existence bien dure.
                Elle a vécu un véritable roman.
                Vivre sa vie comme on veut : Vivre librement, à sa guise, en ne se souciant que de satisfaire ses goûts, ses penchants, ses désirs
          19. n-m. (Vieilli) ou (soutenu) Fait de vivre.
          20. n-m. (Vieilli) Nourriture.
          21. n-f. (Héraldique) Voir vouivre.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
mois
     1. n-m. Chacune des douze parties de l'année, dont chacune contient trente ou trente et un jours, excepté la seconde (février), qui est de vingt-huit jours dans les années ordinaires, et de vingt-neuf dans les années bissextiles.
     2. n-m. Espace de temps qui s'écoule depuis un jour quelconque jusqu'au quantième correspondant du mois suivant. Espace de trente jours environ.
           Payer par mois, mois par mois, au mois.
           (droit) Les parties viendront au mois : Il a été ordonné qu'elles viendraient plaider dans un mois.
           (En particulier) Les mois de grossesse d'une femme.
           Cette femme est dans son septième mois.
           Elle a accouché avant le neuvième mois.
     3. n-m. Mensualité en parlant de location, de leçons, de travail, etc.
           Payer le mois, les mois d'une nourrice.
           Je lui ai avancé le mois.
           Il doit un mois, deux mois au boulanger.
     4. n-m. (Désuet) Menstrues.
           Cette femme a ses mois.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
a
     1. n. (Familier) Pronom personnel (indéterminé en genre et en personne : première, deuxième ou troisième).
           Quoi qu'a dit ? – A dit rin.
     2. n. (Québec) (Familier) Elle.
           C'était pendant l'congé d'Noël
     3. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
Eu
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Seine-Maritime.
     2. n-m. (Familier) (Argot) Nom argotique de l'euro.
           Hier j'ai claqué cent eus.
     3. v. Participe passé du verbe avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Moi
     1. n. Nom de famille porté par exemple par Daniel Toroitich Arap Moi, un ancien président du Kenya.
     2. n. Pronom tonique de la première personne du singulier.
     3. n. Il s'emploie comme sujet, à la place de je :
           dans une proposition elliptique.
           Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
           dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif :
           dans une proposition participe :
           Moi parti, ils ont continué à délibérer.
           comme sujet réel :
           Il n'y eut que moi de cet avis.
           comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
     4. n. Il s'emploie comme attribut :
     5. n. Il s'emploie comme complément direct à la place de me
           dans une proposition elliptique :
           Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
           dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
           Je ne plains que moi.
           après un verbe à l'impératif sans négation :
           Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
           comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
           comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation :
           Pardonnez- moi. - Obéissez-moi. - Dites- moi la vérité.
           comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
           Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
           comme complément du nom, avec une préposition:
           C'est un homme à moi, un ami à moi, de l'argent à moi.
     6. n. Il s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
           Il peut ainsi s'ajouter à je :
           Il peut de même s'ajouter à me.
           soit comme complément direct
           soit, précédé de à comme complément indirect.
           Vous me feriez cela, à moi.
     7. n. Il figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
           C'est moi qui vous en réponds. - Si c'était moi qui avais fait cela… - C'est de moi qu'il s'agit!
           C'est à moi qu'il faudra vous adresser. - C'est moi qu'il a pris à partie.
     8. n. Il s'emploie avec la même valeur d'insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
           Vous en direz ce qu'il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
     9. n. Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s'emploie d'une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
           Faites-moi taire ces gens-là? - Prends-moi le bon parti.
     10. n. Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
           C'est l'opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C'est le sentiment de lui et de moi.
     11. n. Lorsqu'il précède en, il se met en apostrophe ; m' :
           Donnez-m'en. - Rendez-m'en compte. Dites-m'en la cause.
     12. n. Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d'après les convenances de notre politesse, être placé qu'en second :
           Vous et moi, un tel et moi.
     13. n. à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d'une personne qui lui doit le respect ;
           Moi et mon fils. - Moi et mon domestique.
     14. n-m. Préoccupation égoïste de soi-même.
     15. n-m. (Philosophie) Individualité métaphysique d'une personne.
     16. n-m. (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants et du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosm
     17. n-m. (Psychanalyse) L'être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
     18. n-m. (Plus rare) Ma propre personne elle-même.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
attentions
     1. n-f. Pluriel de attention.
     2. v. Première personne du pluriel de l'indicatif imparfait de attenter.
     3. v. Première personne du pluriel du subjonctif présent de attenter.
     attenter
          1. v. Commettre un attentat.
                Attenter à la vie de quelqu'un.
                Attenter à la pudeur, à l'honneur d'une femme.
                Attenter sur la personne de quelqu'un.
                Attenter contre la liberté publique.
                Défense d'attenter à sa personne et à ses biens.
     attention
          1. n-f. Concentration particulière sur quelque chose ; application d'esprit à quelque chose.
                Cela demande beaucoup d'attention, une grande attention, une attention scrupuleuse.
                Il ne fait pas assez attention aux avis que l'on lui donne. — C'est faute d'attention qu'il n'a pas relevé cette erreur.
          2. n-f. (En particulier) Vigilance.
          3. n-f. Disposition qui porte à rendre des soins.
          4. n-f. Marque de prévenance ; soin officieux ou obligeant.
                Il a pour moi des attentions infinies.
                Il a eu l'attention de me prévenir.
                Je fus touché de cette attention délicate.
          5. interj. Interjection indiquant qu'une attention ou prudence particulière est requise de la part de l'interlocuteur, ellipse de fais/faites attention.
                Attention, la route est verglacée.
                Attention au commandement.
                Attention, je vais donner le signal.
          6. interj. Utilisé seul en forme exclamative, indique un danger ou événement imminent.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
soins
     1. n-m. Pluriel de soin.
     soin
          1. n-m. Application d'esprit à faire quelque chose ; attention à veiller au bon état de quelque chose, au bien de quelqu'un.
          2. n-m. Charge, fonction, devoir de prendre soin de quelque chose, d'y veiller.
                Mon père, répondit Giselle, je me suis juré de n'épouser qu'un homme capable de nous venger de Concini !
                Je vous confie le soin de veiller sur mes affaires.
                Il laisse au temps le soin de venger sa mémoire.
          3. n-m. (En particulier) Les détails du ménage, de la conduite d'une maison, d'une ferme, etc. et l'attention qu'ils demandent.
          4. n-m. (Sens_médical) (Surtout au pluriel) Traitement qu'on fait à un malade, les remèdes qu'on lui donne, des attentions qu'on a pour le soulager.
                Cette maladie réclame des soins nombreux et compliqués. — Ce malheureux est mort faute de soins.
          5. n-m. (Au pluriel) Attentions qu'on a pour quelqu'un, les services qu'on lui rend, les peines qu'on lui épargne.
          6. n-m. (Vieilli) Inquiétude, peine d'esprit, souci.
                L'ambition cause bien des soins.
                Libre de soin, de soins.
presque
     1. v. À peu près, peu s'en faut.
     2. v. (Math) (Avec un mot de totalité) Excepté un ensemble négligeable.
maternels
     1. adj. Masculin pluriel de maternel.
     maternel
          1. adj. Qui est propre à la mère, qui est naturel à une mère.
                Par extension
          2. adj. Qualifie un comportement de mère.
                Vous êtes maternelle pour lui.
          3. adj. Relatif à la lignée du côté de la mère
                Côté maternel, ligne maternelle.
                Parents maternels, biens maternels
          4. adj. Qualifie la langue que l'on a appris avec ses parents.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
a
     1. n. (Familier) Pronom personnel (indéterminé en genre et en personne : première, deuxième ou troisième).
           Quoi qu'a dit ? – A dit rin.
     2. n. (Québec) (Familier) Elle.
           C'était pendant l'congé d'Noël
     3. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
donné
     1. adj. Peu cher, facilement accessible.
           10 000 € ! C'est vraiment pas donné !
           C'est pas donné à tout le monde de jouer aussi bien du piano.
     2. adj. Indiqué, déterminé (du latin data)
           Une situation donnée.
           Une variable donnée. (programmation)
     3. v. Participe passé masculin singulier du verbe donner.
     donner
          1. v. Faire un don ; transférer, sans rétribution, la propriété d'une chose que l'on possède ou dont on jouit, à une autre personne.
                Offrir à des invités un dîner, une fête, un bal, etc.
                Donner un dîner, une soirée, une fête, une matinée musicale, dansante, un bal, un concert, la comédie.
                Offrir ; présenter.
                Donner des sièges.
          2. v. Livrer, mettre entre les mains, remettre, confier.
                Donner un paquet au voiturier. - Donner des papiers à un homme d'affaires, à un notaire. - Donner de l'argent pour aller au marché.
          3. v. Transmettre en échange, en retour de quelque chose, de quelque service.
                Combien voulez-vous que je vous en donne ? - Je n'en veux pas donner plus de trente francs. - Il n'a pas voulu me le donner à moins de six euros.
          4. v. Fournir, surtout en parlant de garanties, de gages, de preuves.
                Donner des assurances, des gages, des sûretés. - Donner caution.
                Donner un répondant. - Donnez-nous-en la preuve.
          5. v. Administrer.
                Donner des remèdes. - On lui a donné les sacrements. - Donner le viatique, l'extrême-onction.
          6. v. Infliger, en parlant de supplices, de châtiments, de mauvais traitements.
                Donner le fouet. - Donner une pénitence. - Donner un pensum. - Donner une tâche. - Donner la chasse.
          7. v. Livrer un assaut, une bataille.
                Il résolut de donner l'assaut pendant la nuit. - La bataille se donna le troisième jour.
          8. v. Diriger, appliquer l'action, l'impression, l'effet de quelque chose sur un objet.
                Donner un baiser. - Donner un coup de poing, un coup de pied, un soufflet. - Donner un coup de sabre, de baïonnette, de bistouri, de lancette, un coup de balai, un coup de peigne, de rabot, de lime, etc.
          9. v. Accorder ; octroyer.
                Donner une permission, du repos. - Donnez-moi le loisir d'y penser. - Il ne saurait vous payer, si vous ne lui donnez du temps.
          10. v. (Figuré) (Familier) Sacrifier par dévouement pour quelqu'un, pour quelque chose.
                Il est prêt à donner sa vie pour eux. - Donner son sang pour la patrie.
          11. v. (Figuré) Mettre sous la direction d'un précepteur, d'un gouverneur, d'un maître.
                Donner un précepteur, un gouverneur à un enfant; lui donner un maître de dessin, de danse, etc.
          12. v. (Familier) (Exagération) Vendre à bas prix.
                On donne cela, cela se donne partout au plus bas prix.
                C'est pas donné !
          13. v. (Familier) Payer un salaire, des appointements.
                Combien donnez-vous à vos domestiques par mois ? - On lui donne pour cela mille francs, le logement et la nourriture.
          14. v. Conférer.
          15. v. Représenter devant le public.
          16. v. Faire représenter une pièce de théâtre.
                Racine a donné « Britannicus » en 1669.
          17. v. Prononcer devant un auditoire.
                Donner une conférence, un sermon.
          18. v. Publier ; faire imprimer.
                Donner un livre, un ouvrage au public. - Il a donné une relation de son voyage.
          19. v. (Figuré) Annoncer ou présenter une personne ou une chose pour telle ou telle, comme telle ou telle.
                Je vous donne cet homme-là pour le plus grand fourbe. - Il me l'a donné pour ce qu'il y avait de meilleur, comme ce qu'il y avait de meilleur.
          20. v. Indiquer.
          21. v. Passer du temps avec quelqu'un.
                Donner sa journée, sa soirée, etc. - Vous êtes bien aimable de nous donner votre soirée.
          22. v. Employer, consacrer du temps.
                Donner du temps à quelque chose. - Donner la matinée aux affaires. - Il donne tout son temps à l'étude. - Je donne deux heures par jour à ce travail.
          23. v. Exposer, énoncer, communiquer, faire connaître par le discours ou autrement.
                Donner de longs détails. - Donner la description de quelque chose. - Donner des renseignements de vive voix.
                Donner une explication, des explications. - Donner ses raisons. - Donner pour prétexte. - Donner une réponse.
          24. v. Imposer, prescrire, établir ou indiquer.
                Donner des lois. - Donner des règles. - Donner à faire quelque chose à quelqu'un. - La leçon que je lui ai donnée à étudier.
                C'est lui qui donne le ton dans cette société. - Donner un nom à quelqu'un, à une plante, à un animal. Donner un titre à un ouvrage.
          25. v. Attribuer.
                Tout le monde lui donne tort. - On lui donne un tel pour père. - On donne un tel pour amant à cette femme.
                On lui donne tout le blâme, tout l'honneur, toute la gloire. - Se donner l'honneur, la gloire d'une chose qu'on n'a pas faite. - Quel âge donnez-vous à cette personne ? On ne lui donnerait pas plus de trente ans.
          26. v. (En particulier) Faire prendre à une chose, par un travail, par une action, par un moyen quelconque, une situation, une forme, des dimensions, une apparence, des qualités.
                Donner de la pente à un terrain. - Donner de l'ampleur à une robe. - Donner de la solidité à un édifice. - Donner le poli à une pièce de métal.
          27. v. Fournir, produire, rapporter.
                Cette fontaine a cessé de donner de l'eau. - Cette source donne de l'eau à toute la ville. - Cette plante a donné de nombreux rejetons.
                (absolument) Ce champ a beaucoup donné cette année. - Le blé, le vin a donné, n'a pas donné.
          28. v. Enfanter, procréer.
                Sa femme lui a donné un fils. - Elle lui a donné beaucoup d'enfants.
                (figuré) Les grands hommes que cette ville a donnés à la France. - Cette école a donné des peintres célèbres.
          29. v. Causer ; procurer ; faire avoir.
          30. v. (Exagération) (Surtout au conditionnel) S'engager à faire de grands sacrifices pour qu'une chose fût ou ne fût pas.
                Je donnerais tout au monde - Je donnerais dix ans de ma vie - Je donnerais tout l'or du monde - Que ne donnerais-je pas pour le revoir !
          31. v. Communiquer à quelqu'un une maladie contagieuse dont on est atteint.
                Il lui a donné le sida.
          32. v. Faire contracter en parlant des goûts, des inclinations, etc., que l'on a soi-même.
          33. v. (Argot) Dénoncer ; trahir.
                — Où qu'il travaille ?
          34. v. (Intransitif) Faire la charité, l'aumône.
          35. v. (Intransitif) Distribuer les cartes à jouer.
                Je viens de faire, c'est à vous de donner.
          36. v. (Intransitif) Heurter ; frapper.
                Le vent donne dans les voiles : Il souffle dans les voiles.
                Le soleil donne à plomb : Il darde ses rayons à plomb.
          37. v. (Intransitif) Avoir vue sur.
                Mes fenêtres donnent sur la rue.
          38. v. (Intransitif) Avoir issue.
                Ma maison donne d'un côté dans telle rue, et de l'autre dans un passage.
          39. v. (Intransitif) Tomber, se jeter, se porter dans ou à.
                Donner dans le piège. - Donner dans une embuscade. - Le brouillard les empêcha de s'apercevoir qu'ils donnaient dans la flotte ennemie. - Un navire qui donne à la côte.
          40. v. (Intransitif) (Militaire) (absolument) Aller à la charge contre l'ennemi.
                Donner sur les ennemis. - Ces troupes n'avaient pas encore donné. - Le général fit donner l'aile gauche, la cavalerie.
          41. v. (Intransitif) Se livrer, par goût, à une activité.
                Donner dans le jeu, dans le luxe, dans la dépense.
          42. v. (Pronominal)
          43. v. (Pronominal) S'attacher à quelqu'un ; se dévouer à lui.
                Il s'est donné à un bon maître. - Ce chien s'est donné à moi.
          44. v. (Pronominal) (figuré) Annoncer ou présenter une personne ou une chose pour telle ou telle, comme telle ou telle.
                Se donner pour riche, pour savant. - Se donner pour ce qu'on n'est pas.
          45. v. (Pronominal) Se mettre sous la domination de quelqu'un.
          46. v. (Pronominal) Vouer à quelqu'un toute son affection.
                Un cœur qui se donne tout entier.
          47. v. (Pronominal) Accorder les dernières faveurs, coucher avec un homme, en parlant d'une femme.
          48. v. Désigner une autre personne ; s'appeler entre personnes.
                Dans ce genre de banquets, on se donne du Docteur par-ci, du Monsieur le Ministre par-là.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Berlin
     1. n. (Géographie) Capitale de l'Allemagne, un des seize lands qui constituent la République fédérale d'Allemagne.
     2. n-m. (Fabrique de velours) Paquet de fil arrêté par un nœud.
     3. n-m. (Chimie) Bécher (abréviation de vase de Berlin).
plusieurs
     1. adj. Un certain nombre, un nombre indéfini mais facilement dénombrable, supérieur à un et le plus souvent à deux mais cela peut être trois.
     2. n. Nombre plus ou moins considérable, faisant partie d'un autre nombre plus grand.
           Parmi ce grand nombre de gens, il y en eut plusieurs qui voulurent…
           De toutes ces choses, il y en a plusieurs à rejeter.
           Il avait acheté quantité de chevaux, mais il en mourut plusieurs en chemin.
           Plusieurs d'entre eux prétendaient…
     3. n. Un certain nombre de personnes indéfinies.
           Il ne faut pas que plusieurs pâtissent pour un seul.
           Plusieurs tiennent, prétendent, s'imaginent…
           Plusieurs ont cru autrefois…
lettres
     1. n-f. Pluriel de lettre.
     2. n-f. (Par métaphore) La littérature ou la culture.
           Il a des lettres : Il est cultivé.'
           Homme de lettres, Femme de lettres : Se dit de quelqu'un qui fait métier d'écrire.
           La société des gens de lettres.
           Belles-lettres : La grammaire, l'éloquence et la poésie.
     3. n-f. On dit également lettres par opposition aux sciences.
           Les classes de lettres.
           Professeur de lettres.
           Baccalauréat ès lettres.
     4. n-f. (Vieilli) Certains actes expédiés en chancellerie ou sous le sceau de quelque autorité, de quelque communauté ou compagnie ecclésiastique ou séculière.
           Lettres de naturalisation.
           Lettres patentes.
           Lettres de grâce, d'abolition, de rémission, de rescision, d'attache, de naturalité, de légitimation, de committimus, de noblesse, de répit, de représailles, etc.
           Lettres du grand sceau, du petit sceau.
           Mettre des lettres au sceau.
           Sceller, expédier, donner des lettres.
           Lettres subreptices, obreptices.
           Lettres de tonsure, de prêtrise, etc.
           Lettres de bourgeoisie.
           Lettres apostoliques : Actes des papes, nommées aussi rescrits, brefs.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent du verbe lettrer.
     6. v. Deuxième personne du singulier du subjonctif présent du verbe lettrer.
     lettrer
          1. v. (Vieilli) Rédiger une lettre.
          2. v. (Vieilli) Éduquer, rendre lettré.
          3. v. (Technique comptable) Effectuer un lettrage.
     lettre
          1. n-f. Chacun des caractères d'un alphabet représentant un son, voyelle ou consonne.
                Écrire un nombre en lettres ou en toutes lettres : L'écrire, non en chiffres, mais avec les mots qui correspondent aux chiffres.
          2. n-f. (Typographie) Police de caractères ou manière de représenter les lettres.
                Lettre gothique, italienne, bâtarde, ronde ou française, cursive ou courante.
          3. n-f. (Typographie) Chacun des caractères individuels d'une police.
                Le plein, le délié, les jambages, le corps, la queue d'une lettre.
                L'œil de cette lettre est trop petit, est trop gros.
                Bien former, mal former ses lettres.
                Lettre majuscule, minuscule.
                Lettre capitale.
                Lettre du bas de casse.
                Lettre italique.
          4. n-f. Message écrit sur du papier ordinaire, expédié à un destinataire, généralement sous enveloppe.
                Lettre pastorale : Communication adressée par un évêque aux fidèles de son diocèse et lue en chaire par les curés.
          5. n-f. (Imprimerie) Caractère de métal, alliage de plomb, d'antimoine et d'étain, représentant en relief une des lettres de l'alphabet.
                Lettre grise : Grande lettre capitale ornée de certaines figures et ordinairement gravée sur bois ou sur cuivre.
                Faire de la lettre : Distribuer la composition.
                Lever la lettre : Prendre les lettres les unes après les autres dans les cassetins d'une casse et les aligner sur le composteur pour en faire des mots et des chapitres.
                Lettre moulée : Lettre imprimée.
          6. n-f. En parlant d'un texte, se dit du sens littéral, par opposition au sens figuré ou extensif.
                La lettre tue, mais l'esprit vivifie.
                Juger suivant la lettre de la loi.
                S'en tenir à la lettre.
                Il ne faut pas prendre cette phrase, cette expression à la lettre, au pied de la lettre.
                La chose doit s'entendre à la lettre.
          7. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de lettrer.
          8. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de lettrer.
          9. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de lettrer.
          10. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de lettrer.
          11. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de lettrer.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
recommandation
     1. n-f. Exhortation instante, conseil pressant.
     2. n-f. Action de recommander quelqu'un.
           C'est une puissante recommandation que la sienne.
           Il m'a accordé cette faveur à votre recommandation.
           Il a eu égard à ma recommandation.
           Il a eu de fortes recommandations auprès de ses examinateurs.
           Lettres de recommandation.
           Une recommandation pressante.
     3. n-f. Estime qu'on a pour la vertu, pour le mérite.
           La sainteté de sa vie l'avait mis partout en grande recommandation.
     4. n-f. Titre dont on peut se prévaloir, qui vous vaut de l'estime.
           Avoir servi ainsi n'est pas une recommandation.
           C'est déjà une recommandation d'avoir été employé dans cette maison.
     5. n-f. (Postes) Action de recommander une lettre, un paquet.
           La recommandation d'une lettre.
           Il y a un supplément à payer pour la recommandation.
lettres de recommandation
     1. n-f. Pluriel de lettre de recommandation.
dont
     1. n. De qui ; de quoi ; duquel ; de laquelle ; desquels , desquelles.
           Vous souvenez-vous ce dont je vous ai parlé ? (de quoi)
           Il n'est rien dont je sois encore certain. (de quoi)
           Quel est le pays dont provient cette marchandise suspecte ? (duquel)
           J'ai décidé d'abandonner l'affaire dont je vous ai entretenu il y a quelques jours. (de laquelle)
           La maladie dont il est mort porte un nom imprononçable. (de laquelle)
           Les pays dont nous n'avons point de connaissance sont les destinations privilégiées des grands aventuriers. (desquels)
           Ces étoiles — dont le nom m'échappe — sont les plus brillantes de la voûte céleste. (desquelles)
     2. n. (Parfois) Par lequel.
     3. n. Incluant.
           Il a eu dix enfants, dont neuf filles.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
voilà
     1. v. Introduit une personne, une chose ou son action que l'interlocuteur peut sentir, très souvent visuellement. Quelquefois par opposition à voici qui sert à désigner une personne ou une chose qui est proche.
           Voilà votre chapeau et voici le mien.
           Voilà la personne que vous demandez.
           Voilà un homme qui s'avance vers nous.
           Vous cherchez de l'ombrage ? En voilà à une petite distance.
           Le voilà qui arrive.
           Voilà l'ennemi.
     2. v. S'emploie encore pour marquer un état prochain, ou même actuel, et une action qui a lieu présentement.
           Voilà qui est fait.
           Voilà qui va bien.
           Voilà qu'on sonne.
           (familier) Voilà ce que c'est que de faire l'impertinent. Tels sont les désagréments, les traitements fâcheux auxquels on s'expose quand on fait l'impertinent.
     3. v. Choses qui viennent d'être dites, expliquées, détaillées, par opposition à voici qui désigne ce qu'on va dire.
           Voilà ce qu'il m'a dit et voici ce que je lui ai répondu.
           Voilà ce qui en est résulté.
           Voilà ce qu'il faut considérer.
           Voilà sa raison.
           Voilà sa preuve, voilà tout ce que je possède.
           Du pain et du fromage, voilà quel a été son déjeuner.
           Voilà les services que je lui ai rendus et voici quelle a été ma récompense.
           (répétition, familier) Voilà voilà !
     4. v. (Familier) Il marque ce qu'une chose a d'inopiné, de subit.
           Comme nous étions à la promenade, voilà qu'une ondée vint à tomber.
     5. prep. Indique un moment antérieur au moment de l'énonciation.
joliment
     1. v. D'une manière jolie ; bien.
     2. v. (Familier) Beaucoup ; extrêmement.
           Il a joliment mérité son sort.
           Vous vous êtes joliment trompé.
récompensée
     1. v. Participe passé féminin singulier de récompenser.
     récompenser
          1. v. Donner une récompense, faire du bien à quelqu'un en reconnaissance de quelque service, ou en faveur de quelque bonne action.
                (absolument) — Il y a un dieu qui récompense et qui punit.
          2. v. (Par antiphrase) Punir
                Il a été justement récompensé de ses perfidies.
          3. v. (Vieilli) Dédommager.
                Je sais que vous avez beaucoup perdu, mais je vous récompenserai.
                Nous ferons un autre marché qui vous récompensera.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire