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partie
     1. n-f. Portion d'un tout, morceau d'un ensemble.
           (mathématiques) Sous-ensemble.
           Quantité, portion de.
           Pour enlever une grande partie de ces traces utilisez une bombe nettoyante.
     2. n-f. (Sport) Affrontement ludique entre deux ou plusieurs personnes.
           Nous disputions une partie de jeu de dames.
     3. n-f. Profession ou spécialité.
           C'est un médecin très compétent dans sa partie.
     4. n-f. (Musique) Ce que chaque voix ou instrument particulier doit faire dans un morceau d'ensemble, et la copie séparée de cela.
           Le trio à cordes a été ajouté et la partie de flûte a été conservée.
     5. n-f. Moment ou instant agréable.
           Ce n'était pas une partie de plaisir.
           Réception, fête.
           Étiez-vous à la partie qu'ils ont organisée ?
           Une partie de table.
     6. n-f. (Droit) Personne qui est partie prenante.
           Le Président donnera la parole aux parties dans l'ordre suivant : les victimes, le Procureur et enfin la défense.
           Celui dont un avocat, ou un avoué, défend le droit ou les prétentions.
           En cas de litiges, l'avocat assure le rôle de médiateur, cherchant à concilier les parties adverses.
     7. n-f. (Familier) (Au pluriel) Ellipse de parties sexuelles, génitales, testicule.
           Il reçut un coup dans les parties.
     8. v. Participe passé féminin singulier de partir.
     9. adj. Féminin singulier de parti.
     partir
          1. v. (Vieilli) Diviser en plusieurs parts. On ne l'emploie plus, en ce sens, que dans cette phrase :
                Avoir maille à partir avec quelqu'un : Avoir avec lui quelque démêlé.
          2. v. Tirer son origine, avoir son commencement.
                Tous les nerfs partent du cerveau.
                Toutes les artères partent du cœur.
                C'est de cette montagne que part la source du fleuve.
                Il est parti de rien : Il est d'une basse origine.
          3. v. Émaner.
                Ce conseil ne part pas de lui.
                Cet avis est parti de bon lieu.
                Cela part d'un bon naturel.
                Cela part d'un mauvais principe.
                Partant de là, je conclus que…
          4. v. Quitter un lieu pour un autre.
          5. v. Se mettre à courir et, en parlant des animaux, des oiseaux, prendre sa course, s'envoler.
                Au moindre signe, il part comme l'éclair.
                Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait.
                Le chien a fait partir la perdrix.
          6. v. Sortir avec impétuosité.
                Le bouchon est parti tout seul. (figuré)
                Ce mot est parti plus vite que je n'aurais voulu.
          7. v. Commencer ; démarrer.
                Les violons ne sont pas partis en mesure.
                Les chœurs sont partis en retard.
                Partir d'un éclat de rire, d'un grand éclat de rire : Rire tout à coup avec éclat.
                Partir à rire, à crier, à pleurer : Commencer à rire, à crier, à pleurer.
                Va partir la voiture, j'arrive. : Va démarrer la voiture.
          8. v. Détonner ; se détendre brusquement, etc.
          9. v. Quitter ce monde, mourir.
          10. v. (Canada) (Transitif) Démarrer, lancer.
          11. v. (Charente) Devenir aigre.
                Elle est partie ta soupe.
saillante
     1. adj. Féminin singulier de l'adjectif saillant.
     saillant
          1. adj. Qui avance, qui sort en dehors.
                Les parties saillantes d'un bâtiment.
                Angle saillant d'une figure, d'une fortification, Celui dont le sommet est dirigé en dehors, et dont l'ouverture regarde le dedans.
          2. adj. (Mathématiques) (Géométrie) Qualifie un angle plus petit qu'un angle plat.
          3. adj. (Figuré) Qualifie ce qui est vif, frappant ou de ce qui ressort, en parlant des ouvrages de l'esprit.
          4. adj. (Héraldique) Se dit d'un caprin (chèvre, bouquetin, chamois, isard, bouc…) représenté rampant. Pour les ovins on utilisera plutôt sautant.
                De gueules au bouc saillant d'argent lampassé du champ, qui est d'Irmstett → voir illustration « bouc saillant »
          5. n-m. Partie saillante.
                (En particulier) Partie saillante d'une fortification.
                (militaire) Avancée d'une ligne de front dans le territoire occupé par les forces opposantes.
          6. v. Participe présent de saillir (3(e) groupe).
          7. v. Participe présent de sailler.
souvent
     1. v. Fréquemment ; un grand nombre de fois.
           Il y alla tant et si souvent que…. — On se trompe souvent en jugeant sur les apparences.
           Le plus souvent, la plupart du temps.
     2. adj. Fréquent. Seulement au (fplur) dans l'expression, souventes fois)
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
forme
     1. n-f. Figure extérieure d'un corps ; configuration d'une chose.
           Changer de forme.
           Une cour de forme carrée. — Forme ronde, circulaire, ovale.
           Cette montagne est en forme de cône, a la forme d'un cône.
           Tailler quelque chose en forme de croissant.
           La forme d'un vase, d'un dôme.
           Cela commence à prendre forme, à prendre une bonne forme, une meilleure forme. (figuré)
           J'y ai vu la misère sous toutes ses formes.
           C'est toujours le même sentiment sons une forme différente.
     2. n-f. (Dessin) (Au pluriel) Contours d'un objet.
           Les formes du corps.
           Cet homme a des formes athlétiques.
           Cet animal a des formes sveltes, gracieuses.
           Étudier les belles formes.
           La beauté, l'élégance des formes.
           Les formes élancées de l'architecture gothique.
     3. n-f. (Philosophie) Cause idéale qui détermine la matière à être telle ou telle chose.
           La matière et la forme.
           La matière est susceptible de toutes sortes de formes, reçoit toutes sortes de formes.
     4. n-f. (Droit constitutionnel) (figuré) Mode particulier de certaines choses.
           La forme de l'administration n'était pas la même dans toutes les provinces.
     5. n-f. Manière dont une chose est ou peut être faite, présentée, traitée ; par opposition à ce qui constitue essentiellement cette chose et qui en fait le fond.
           La forme de cette critique est très courtoise.
           Le vice de la forme ne détruit pas le mérite du fond.
           Il a su donner à ce sujet une forme neuve et originale.
           On changea la forme de l'acte, mais en conservant le fond.
           La forme d'un argument, La manière dont ses parties sont disposées.
           Mettre un argument en forme.
           Votre argument n'est pas en forme.
     6. n-f. Manière ou façon d'être et d'agir, de se conduire, de procéder, etc., conforme à certains usages, à certaines règles établies.
           Traiter une maladie dans les formes.
           Forme de justice.
           Il faut observer les formes.
           Les formes requises.
           Se tenir dans les formes.
           Manquer, pécher dans la forme, par le forme.
           Défaut de forme.
           Vice de forme.
           Sans autres formes de procès.
           Se dispenser des formes.
           Se tenir, s'en tenir aux formes.
           Contrat en bonne forme.
           Un acte en bonne et due forme.
           En quelque forme et manière que ce soit.
           En la forme accoutumée.
           Un acte délivré en forme exécutoire.
           J'irai le voir seulement pour la forme.
           C'est une chose qu'il faut faire pour la forme.
           J'ai dit cela pour la forme.
     7. n-f. (Rare) (Au pluriel) Façons de s'exprimer ou d'agir propres à une personne.
           Il a des formes un peu rudes, mais c'est un excellent homme.
           Des formes grossières. Des formes polies, honnêtes.
           C'est un homme qui a des formes, qui manque de formes.
     8. n-f. Instrument qui sert à donner à certaines choses la forme qu'elles doivent avoir.
           Mettre un chapeau en forme, sur la forme.
           Mettre une forme dans un soulier.
           Forme brisée, forme composée de pièces de bois qui peuvent se séparer.
     9. n-f. Partie d'un chapeau qui est faite sur le modèle de bois, et de la partie de dessus d'un soulier.
           La forme de ce chapeau est très basse.
           La forme de ce soulier est disgracieuse.
     10. n-f. (Imprimerie) (Vieilli) Châssis de fer qui contient des pages de caractères plus ou moins nombreuses, selon le format.
           Imposer une forme.
           Serrer les pages d'une forme avec des coins.
           Il faut deux formes pour composer une feuille.
           Une forme de quatre pages, de huit pages, etc.
     11. n-f. (Papeterie) (Vieilli) Châssis de bois, garni d'un tissu métallique, qui servait à fabriquer le papier.
     12. n-f. (Chasse) Endroit où l'on reconnaît le gîte d'un lièvre.
     13. n-f. (Marine) Bassin pratiqué dans un port, pour y faire entrer les bâtiments qu'on veut radouber ou réparer.
           Forme de radoub.
     14. n-f. (Biologie) (Classification phylogénétique) Taxon de bas niveau, placé immédiatement sous la sous-variété.
     15. n-f. (Informatique) Ensemble de caractéristiques retenues pour représenter une entité en fonction du problème à résoudre.
     16. n-f. (Linguistique) Réalisation sonore, gestuelle ou graphique, à laquelle peut être associée ou non un sens.
     17. n-f. (Linguistique) (Morphologie) Élément d'un paradigme morphologique.
     18. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de former.
     19. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de former.
     20. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de former.
     21. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de former.
     22. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de former.
     former
          1. v. Créer en donnant l'être et la forme.
                Dieu a formé l'homme à son image, il l'a formé du limon de la terre.
          2. v. Produire, constituer.
                Former un concert de voix et d'instruments.
                Les lignes qui forment un triangle, un carré.
                Les mots qui forment une phrase.
          3. v. Se dit de la manière de faire, de composer les mots, ou de les modifier, de les varier.
                Ce mot a été formé de tel autre par corruption.
                Former les temps d'un verbe.
                Le futur des verbes français se forme ordinairement de l'infinitif.
          4. v. Façonner en donnant une certaine forme ou une certaine figure.
                Le potier forme des vases et leur donne telle figure qu'il veut.
                Former bien ses lettres, ses caractères.
                Les traits de son visage commencent à se former.
          5. v. Produire, concevoir dans son esprit.
                Former un dessein, une résolution.
                Les idées, les images qui se forment dans notre esprit.
                Se former une idée de quelque chose.
                Former des vœux, des souhaits, des désirs.
          6. v. Proposer, exposer ce qu'on a conçu.
                Former son opposition devant le juge.
                Former opposition.
          7. v. Organiser par une coordination de différents éléments.
                Former un bataillon, un escadron, un corps d'armée.
                Une troupe qui se forme en bataille.
                Former un gouvernement.
                Cette jeune fille n'est pas encore formée, Elle n'est pas encore nubile.
          8. v. Instruire, façonner par l'instruction, par l'éducation de manière à faire contracter certaines habitudes.
                Former le caractère d'un jeune homme.
                Former à la vertu, aux bonnes mœurs.
                Former un apprenti, des élèves.
                Hier, le patron m'a demandé de former le petit nouveau pour le job.
          9. v. Il se dit, dans un sens analogue, en parlant du goût, du style, etc.
                Le goût se forme par la lecture des bons auteurs.
                Avoir le goût formé.
annulaire
     1. adj. Qui a la forme d'un anneau.
     2. adj. (Zoologie) Qualifie une chenille.
           Chenille annulaire.
     3. adj. Qui peut recevoir, qui reçoit un anneau.
           Doigt annulaire.
     4. n-m. (Anatomie) Quatrième doigt de la main du côté radial, ou deuxième doigt du côté ulnaire.
     5. n-f. (Insectes) Espèce de chenille.
Servant
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme.
     2. adj-m. Qui sert ; qui assure un service.
     3. adj-m. (Histoire) Qualifiait ceux qui entraient dans l'ordre de Malte sans faire preuve de noblesse et qui étaient d'un rang inférieur aux autres chevaliers.
           Frères servants, et quelquefois Chevaliers servants
     4. adj-m. (Histoire) (Reli) Qualifiait les frères convers employés aux besognes matérielles du monastère, dans quelques ordres religieux
           Frères servants
     5. adj-m. (Histoire) Qualifiait un fief qui relevait d'un autre fief appelé fief dominant, dans la jurisprudence féodale
     6. n-m. (Histoire) Personnel qui assistait un chevalier.
           …, et ils continuèrent leur route vers Avignonet en précédant les autres chevaliers et leurs servants.
     7. n-m. (Militaire) Militaire, notamment artilleur, qui est chargé de servir une pièce de canon ; soldat faisant partie de l'équipe d'une mitrailleuse.
     8. n-m. (Catholicisme) Celui qui sert la messe ; servant de messe.
     9. v. Participe présent de servir.
     servir
          1. v. S'acquitter de certains offices, de certaines obligations envers une personne ou une collectivité.
                Servir son pays.
                Servir l'État.
                Servir Dieu, rendre à Dieu le culte qui lui est dû et s'acquitter de tous ses devoirs de religion.
                Servir la messe, être auprès du prêtre qui célèbre la messe, pour dire les réponses, présenter l'eau et le vin, etc.
          2. v. (En particulier) S'acquitter de certaines fonctions auprès de quelqu'un comme domestique.
                Servir un maître.
                (Au passif) Il aime à se faire servir.
                Présenter les plats, verser à boire, donner et retirer les assiettes, etc.
                Donner à quelqu'un sa part des mets dont se compose un repas.
                Servir quelqu'un.
                Vous êtes bien mal servi.
                Il s'est servi le dernier.
          3. v. Rendre à quelqu'un les mêmes services qu'un domestique rend à son maître.
                Elle servait son amie malade, sa vieille mère infirme.
                Elle se dévoue à servir les pauvres.
                Se servir soi-même, Faire soi-même pour son service ce que d'autres font faire par un domestique.
          4. v. Fournir ; s'occuper de quelqu'un, lui procurer marchandise ou service.
          5. v. Rendre de bons offices à quelqu'un, l'aider, le seconder, l'assister.
                Il m'a bien servi dans cette affaire.
                Servir les passions de quelqu'un, Lui fournir les moyens de satisfaire ses passions.
                Servir la religion, Se dévouer au service de la religion.
                pour vous servir
                Les circonstances, les événements l'ont bien servi.
                Sa mémoire l'a mal servi en cette occasion, Il a manqué de mémoire.
          6. v. Faire fonctionner.
                Servir une batterie.
                Servir une pièce de canon.
          7. v. (Volley) (Tennis) (tennis de table) (badminton) Lancer la balle à celui avec qui l'on joue.
                Servir la balle.
          8. v. (Cartes) Distribuer les cartes.
                Servir des cartes.
                À toi de servir.
          9. v. (Cuisine) Mettre des mets ou des boissons sur la table.
                (absolument) À quelle heure voulez-vous qu'on serve ?
                (absolument) Le dîner est servi, on peut se mettre à table.
                (absolument) Madame est servie.
                (absolument) Servir à déjeuner, à dîner, à souper, servir à une ou plusieurs personnes de quoi déjeuner, etc.
          10. v. (Économie) (Vieilli) Payer l'intérêt d'une somme constituée en rente.
                Servir une rente.
                Servir une redevance, acquitter la redevance convenue.
          11. v. (Biologie) (Vieilli) S'accoupler en vue de la reproduction (dans certaines espèces animales).
          12. v. (Vénerie) Mettre l'animal à mort avant la curée.
          13. v. Être utile, bon, propre à quelque chose ; convenir.
                Les troupes qui servent à la défense des frontières.
                Cela ne servirait qu'à l'indisposer contre vous. — Il ne sert à rien de s'emporter.
                À quoi sert-il, que sert-il, que sert de s'emporter ?
          14. v. (Intransitif) Être utile à quelqu'un.
                Que lui sert d'amasser tant de biens ?
                Cela ne vous sert de rien.
                Ce livre lui a bien servi dans son travail.
          15. v. (Intransitif) (Militaire) Faire le service militaire.
                Il a servi au Maroc, en Syrie.
                Il a servi dans l'infanterie, dans l'artillerie, dans l'aviation, dans la marine.
          16. v. (Intransitif) Être d'usage.
                Ces gants pourront vous servir encore.
                Ce meuble, cet instrument, cette machine ne peut plus servir.
                Il n'y a qu'un mot qui serve se dit lorsqu'on veut se faire bien comprendre et préciser le sens de ses paroles.
          17. v. (Pronominal) Prendre.
                Sur Internet tu veux télécharger un film, tu te sers.
          18. v. (Pronominal) (cuisine) Remplir son assiette ou son verre.
                Lors d'un buffet les gens se servent.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
saisir
     1. v. Prendre vivement, rapidement, délibérément, avec vigueur.
           Saisir quelqu'un au collet, lui saisir le bras.
           Saisir la bride de son cheval.
           Saisir quelqu'un par les cheveux, par le bras.
           Saisir avec la main, avec les dents, avec le bec, etc.
           Saisir l'occasion, saisir le moment favorable, Se hâter d'en profiter.
           Saisir un prétexte, Prendre la première raison qui se présente, bonne ou mauvaise, pour faire une chose, ou se justifier de l'avoir faite.
           Saisir une chose du regard, L'apercevoir rapidement et avec netteté.
           Il saisit d'un regard la configuration du terrain.
     2. v. Prendre une chose de manière à pouvoir la tenir, la porter, à ne pas la laisser échapper.
           Le manche de cet outil est trop gros, est trop court, on a de la peine à le saisir, on ne peut le saisir commodément.
           Saisir par l'anse une marmite qui est sur le feu, pour l'en retirer.
     3. v. Inscrire de façon à avoir une trace tangible, comptabiliser, noter.
           Tu as saisi cette écriture comptable dans le compte de report à nouveau ?
           Saisir des données dans un ordinateur et les sauvegarder ensuite.
     4. v. (Figuré) Discerner, concevoir nettement, comprendre.
           Il a saisi sur-le-champ mon intention.
           Vous n'avez pas bien saisi le sens de ses paroles.
           Saisissez bien ce que je vous dis.
     5. v. Représenter, croquer avec exactitude, esquisser avec précision.
           Ce poète comique saisit parfaitement les ridicules.
           Cet artiste a bien saisi la ressemblance de son modèle, il a su le représenter d'une manière très ressemblante.
     6. v. (Cuisine) Brûler modérément la partie extérieure d'un solide.
     7. v. (Figuré) S'emparer vivement et fortement d'une personne, en parlant des maux du corps, des maladies, des passions, des sentiments.
           Le froid l'a saisi.
           La douleur, la crainte, le désespoir l'a saisi.
           Cette pensée m'a saisi.
           Être saisi de joie, de peur, d'étonnement, de respect, etc.
           (absolument) Être saisi, être frappé subitement, touché de plaisir, pénétré de douleur.
           Quand on lui dit cette nouvelle, elle fut tellement saisie, qu'elle perdit connaissance.
           J'en suis encore saisi, tout saisi.
     8. v. (Droit) Confisquer, arrêter, retenir par voie de saisie.
           Saisir les revenus d'une terre entre les mains des fermiers.
           Il y a des objets qui ne peuvent être saisis pour aucune créance.
           Saisir des objets de contrebande.
           Le garde-chasse lui a saisi son fusil.
           On a saisi ce numéro de journal.
     9. v. (Marine) Utiliser un matériel adéquat, en particulier des saisines, pour immobiliser ou au contraire transporter un objet volumineux dans la cale ou sur le pont d'un navire.
     10. v. Mettre en possession de.
           Être saisi d'un gage.
           Saisir d'une affaire un tribunal, une juridiction, Porter, par les voies de procédure normale, une affaire devant la juridiction compétente.
           Il a saisi la Cour d'appel de son affaire.
           La seconde chambre du tribunal de première instance est saisie, a été saisie de cette affaire.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
porter
     1. v. Soutenir quelque chose ou quelqu'un.
           Porter un sac de blé, un ballot de livres. — Le cheval qui le portait. — Ce vaisseau porte cinq cents hommes d'équipage et des vivres pour six mois.
     2. v. (Figuré) Être accablé d'un malheur, d'une souffrance, etc. ; supporter, souffrir, endurer.
           Il porte patiemment sa disgrâce.
     3. v. (En particulier) Être chargé de travail.
           Avoir plus de travail, plus d'affaires qu'on n'en peut porter. — Il porte tout le poids de ses affaires.
     4. v. (Figuré) Soutenir ; choisir ; élire.
     5. v. (En particulier) Mettre en avant quelqu'un comme candidat, dans une élection.
           Il sera porté par la majorité de l'assemblée.
     6. v. (Figuré) Tenir son rang, sa dignité, son honneur, etc.
           Il porte bien sa nouvelle dignité.
     7. v. Avoir sur soi ou tenir à la main.
           Il ne porte jamais d'argent sur lui.
     8. v. Mettre sur soi, en parlant de l'habillement, de la parure, etc.
           — Hmm, a rétorqué Toby. Je croyais que c'était la nuque longue que tu portais en sixième ?
     9. v. Asséner ; donner.
     10. v. Tenir son corps, sa tête, ses bras, etc., et de tout ce qui regarde la contenance et le geste.
           Porter la tête haute.
           Porter le bras en écharpe.
     11. v. Transporter.
           Des tuyaux qui portent l'eau dans un jardin.
     12. v. Pousser, étendre, élever, faire aller, conduire.
           Il faut porter cette haie encore plus loin.
           La tempête porta le navire contre un écueil.
     13. v. (Figuré) Transporter, transmettre, pousser, étendre, élever.
           Il a porté dans ces contrées quelques-uns des arts de l'Europe.
           Il porta la guerre dans l'Asie.
           Il a porté le fer et la flamme dans cette province.
     14. v. Inscrire ; enregistrer.
           Porter un article sur un registre, sur un livre de comptes.
     15. v. Indiquer.
           Mais je m'écarte de l'histoire Hapley-Pawkins.
     16. v. (Droit) Soumettre à une juridiction, à un examen, à un jugement.
           La cause sera portée à l'audience.
           Je porte à votre connaissance qu'une vacance s'est produite dans cette administration.
     17. v. Induire ; exciter à quelque chose.
           Les heures du soir portent à la mélancolie.
     18. v. Être en grossesse, en parlant des femmes ; être gravide en parlant des femelles des animaux.
     19. v. Produire, en parlant de la terre, des arbres, etc.
           Un arbre qui porte de beaux fruits.
           Cette somme porte intérêt.
     20. v. Causer, produire, amener.
           Toute bonne action porte avec soi sa récompense.
     21. v. Manifester, montrer, en parlant de l'esprit, du caractère.
           Il porte en toutes choses un grand esprit de justice.
     22. v. Avoir, présenter, offrir.
           Il porte la tristesse peinte sur son visage.
           Il porte en lui le germe des plus heureuses qualités.
           Ce monument porte telle inscription.
     23. v. (Héraldique) Afficher.
           Il porte d'azur au lion d'argent.
     24. v. Déclarer, dire ou exprimer, en parlant d'actes publics, de lettres et d'autres écrits.
           L'ordonnance porte que…. — L'arrêt porte condamnation. — Il est porté par le contrat que… — Les peines portées par la loi.
     25. v. Poser, être soutenu.
           Une poutre qui porte sur la muraille.
           Tout l'édifice porte sur ces colonnes.
     26. v. (Figuré) Peser.
           La perte dans ce combat a porté principalement sur ce corps d'armée, c'est lui qui a principalement souffert, et qui a perdu le plus de soldats.
     27. v. (Figuré) Concerner, avoir pour objet.
           Cette observation, cette critique, cette objection porte sur telle chose, etc.
           Cet examen porte sur la géographie.
     28. v. (Marine) Se diriger vers.
           Porter au sud. — Porter au large, porter à terre.
     29. v. Atteindre ; en parlant des armes à feu et des armes de jet, ainsi que de leurs projectiles.
     30. v. (Figuré) Faire impression ; être décisif, atteindre son but.
           Son discours a porté. — Cette objection ne porte pas.
     31. v. Parcourir une distance, en parlant du son, du regard, du vent, etc.
           Sa vue porte loin.
           Le bruit de la fusillade portait à deux kilomètres.
           Quand le vent porte, le bruit des cloches du village voisin vient jusqu'ici.
     32. v. (Pétanque) Lancer très haut de sorte qu'elle s'immobilise rapidement après sa retombée au sol, en parlant d'une boule.
           Porter une boule demande une grande maitrise.
     33. v. (Informatique) Faire fonctionner un logiciel, ou une fonctionnalité d'un logiciel, dans un autre contexte que le contexte initial (par exemple, sur un autre type de machine).
           Cette fonctionnalité devra être portée sur notre SAAS, qui devra à terme remplacer l'application de bureau existante.
           Ce programme n'a pas encore été porté pour Windows 64 bits.
           Une petite équipe est en train de porter cette application sur linux.
     34. v. (Pronominal) Aller ; se transporter.
           La foule se porte à tel endroit.
           Cette pièce réussit, la foule s'y porte, on s'y porte en foule.
     35. v. (Pronominal) (familier) Affluer, se diriger, en parlant de diverses choses.
           Le sang s'est porté à la tête. — Tout le poids se porte de ce côté.
           La curiosité, l'intérêt se portait principalement sur lui.
     36. v. (Pronominal) (vieilli) En parlant de la disposition de l'esprit, de l'inclination, de la pente qu'on a à faire quelque chose.
           C'est un jeune homme qui se porte au bien.
           Il s'est porté à cela de lui-même.
           Il se porte avec ardeur à tout ce qu'il fait.
           Il se porte au mal.
     37. v. (Pronominal) (vieilli) Se présenter comme candidat à un poste électif.
           Il se porte dans le premier arrondissement.
     38. v. (Pronominal) (droit) Se présenter en justice.
           Se porter partie civile contre quelqu'un.
           Se porter héritier, pour héritier.
     39. v. (Pronominal) (médecine) Être dans quelque état de santé.
           (figuré) — Ses affaires ne s'en portent pas plus mal.
     40. v. (Pronominal) Être objet de mode, comme vêtement ou comme parure.
           Cette étoffe ne se porte plus.
           Les pendants d'oreille se portent moins aujourd'hui qu'autrefois.
     41. n-m. (Bières) Type de bière anglaise de couleur noire opaque.
certains
     1. adj. Masculin pluriel de certain.
     2. n. Masculin pluriel de certain.
     certain
          1. adj. Indubitable.
          2. adj. Fixé ; déterminé.
                L'assemblée se doit tenir à jour certain.
                L'enregistrement donne aux actes une date certaine.
                Prix certain, taux certain : Prix, taux qui ne varie point.
          3. adj. Qui est assuré d'une chose, qui en a la certitude.
                Êtes-vous bien certain que… ?
                Je suis certain de réussir.
                Je suis certain qu'il réussira.
          4. adj. (Par antiphrase) Qui est à déterminer ; qu'on ne veut pas déterminer. — (usage) Dans ce sens, on met certain devant le nom.
          5. adj. (Euphémisme) D'une façon indéterminée, pour atténuer ce qu'une expression aurait de trop absolu.
                Cet homme jouit d'une certaine réputation.
                Je n'y allai pas sans une certaine crainte.
                L'affaire est d'une certaine importance.
                Agir avec une certaine modération.
                C'est un homme d'un certain mérite.
          6. adj. (Lorraine) (Désuet) Qualifiait des fruits gâtés ou pourris.
          7. adj. (Mathématiques) Se dit d'un événement comprenant toutes les éventualités d'une expérience aléatoire, autrement dit, égal à l'univers.
          8. n. Pronom indéfini qui désigne une personne dont l'identité importe peu.
          9. n-m. Chose certaine.
                Quitter le certain pour l'incertain.
récipients
     1. n-m. Pluriel de récipient.
     récipient
          1. n-m. (Didactique) Vase adapté à la cornue ou à l'alambic pour recevoir les produits d'une distillation ou de toute autre opération chimique.
                Un récipient de verre.
                La cornue et le récipient.
          2. n-m. Cloche de verre qu'on place sur le plateau d'une machine pneumatique et où l'on renferme les corps que l'on veut mettre dans le vide.
                Pomper l'air du récipient.
          3. n-m. (Familier) Toute sorte de vase, quels qu'en soient la matière, la forme et l'usage.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
objets
     1. n-m. Pluriel de objet.
     objet
          1. n-m. Chose tangible et visible, concrète. Chose perceptible par la vue et le toucher. Chose, dans un sens indéterminé.
                Il vend toute sorte d'objets.
                Objets de première nécessité.
                Un objet d'art.
                Quel est donc cet étrange objet que je vois dans ta main ?
                Je ne pouvais pas voir l'objet qu'il avait déposé dans ma main.
                Objet agréable, horrible, plaisant, insupportable.
                La beauté, la laideur d'un objet.
                Écartez cet objet de mes yeux.
                Reposer sa vue sur un objet charmant.
                Cette lunette grossit trop les objets.
                Les objets se peignent sur la rétine.
          2. n-m. (En particulier) Chose fabriquée par l'homme ; artéfact.
          3. n-m. (Philosophie) Tout ce qui affecte les sens, tout ce qui intéresse les facultés de l'âme.
                Les objets des sens.
                Les couleurs sont les objets de la vue.
                Le son est l'objet de l'ouïe.
                Les saveurs sont l'objet du goût.
                Les odeurs sont l'objet de l'odorat.
                Le vrai est l'objet de l'entendement.
                Le bien est l'objet de la volonté.
          4. n-m. (Philosophie) Ce qui est pensé, par opposition à l'être pensant ou sujet.
          5. n-m. Matière à une science, à un art.
                La logique a pour objet les opérations de l'entendement.
                Chaque science a son objet.
          6. n-m. (Grammaire) S'oppose à sujet et désigne la personne ou la chose sur laquelle se porte l'action exprimée par le verbe.
                Dans la phrase : « Dieu a créé l'homme », Dieu est le sujet et l'homme l'objet.
          7. n-m. Tout ce qui est la cause, le sujet, le motif d'un sentiment, d'une passion, d'une action.
                Être l'objet de la raillerie, de la médisance, de la calomnie, du mépris.
                Objet de pitié.
                L'objet de son amour, de son respect, de sa passion.
                Objet de tristesse, d'affliction, de douleur, etc.
                Vous étiez l'objet de notre entretien.
                La conversation a changé d'objet.
          8. n-m. En particulier, la personne qu'on aime.
                L'objet aimé.
          9. n-m. But, objectif, visée.
                Cet homme n'a pour objet que de faire fortune.
                L'objet de ma remarque.
                L'objet que je me propose, que j'ai en vue.
                Voilà mon objet.
                Remplir son objet.
                Quel est l'objet de cette démarche ?
                Discours, action sans objet.
                Je vais maintenant vous exposer l'objet de cette réunion.
          10. n-m. (Vieilli) (Figuré) Tout ce qui se présente à l'esprit, de tout ce qui l'occupe.
                Les objets se peignent confusément dans son esprit, dans son imagination.
                Il a la tête remplie, occupée de mille objets, d'un objet important.
                Il ne saurait donner une attention suivie au même objet.
                Son esprit troublé confond et défigure les objets.
                Il est éloquent lorsqu'il parle des objets qui le touchent.
          11. n-m. (POO) Instance de classe. Un objet stocke des valeurs de données (attributs), sur lesquels travaillent les méthodes de la classe.
          12. n-m. (Cartographie) Phénomène concret ou abstrait susceptible d'une représentation cartographique.
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