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les
     1. art. Pluriel de le ou la.
     2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
           Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
parlementaires
     1. adj. Pluriel de parlementaire.
     2. n. Pluriel de parlementaire.
     parlementaire
          1. adj. Qui appartient au parlement.
          2. adj. Relatif au parlement et à ses membres.
          3. adj. (Histoire) Relatif aux partisans du Parlement en France ou en Angleterre.
          4. adj. Relatif à l'action de parlementer.
                Le drapeau, le pavillon parlementaire.
          5. n. Membre du parlement, ou d'une de ses chambres.
                Ce parlementaire a bien rempli son mandat.
          6. n. (Histoire) Celui, celle qui, pendant les divisions de l'Angleterre, ou, en France, pendant les troubles de la Fronde, tenaient le parti du parlement.
                Le parti des parlementaires.
          7. n. (Vieilli) Personne que des belligérants envoient les uns aux autres pour porter des propositions, ou pour y répondre.
          8. n. (Par ellipse) (militaire) Navire envoyé porter un message à une flotte ou dans un port de la nation avec laquelle on est en guerre.
opposés
     1. adj. Masculin pluriel de opposé.
     2. n. Pluriel de opposé.
     3. v. Participe passé masculin pluriel de opposer.
     opposer
          1. v. Mettre une chose vis-à-vis d'une autre, ou en placer plusieurs de manière à faire contraste.
                Opposer une fausse porte à la porte d'entrée, un trumeau à une cheminée.
                Opposer, dans un tableau, des bruns aux clairs.
          2. v. (Par extension) Placer une chose de manière qu'elle fasse obstacle à une autre.
                Opposer une digue à l'impétuosité de la mer.
                Opposer une batterie à une autre.
                (figuré) — Vous mettrez en avant que…, mais à cela j'oppose que…
                (figuré) — Il opposa de fortes raisons à tout ce qu'on lui avait dit.
                Opposer la force à la force.
                Opposer un obstacle aux entreprises de quelqu'un.
                Opposer l'autorité d'Aristote à celle de Platon.
                On leur opposa des troupes fraîches, de nouvelles troupes.
                On lui opposa un dangereux adversaire.
                Opposer Aristote à Platon.
          3. v. Mettre en comparaison, en parallèle.
                Quels orateurs pouvait-on opposer à Cicéron, à Démosthène ?
                Il y a peu de statues modernes qu'on puisse opposer aux statues antiques.
          4. v. (Pronominal) Se mettre en opposition face à quelque chose ou à quelqu'un.
          5. v. (Pronominal) (En particulier) (droit) Déclarer suivant les formes judiciaires qu'on met empêchement à l'exécution de quelque acte, de quelque arrêt, de quelque formalité de justice.
                S'opposer à la levée des scellés, à un paiement, à un mariage.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
à la
     1. art. (Devant un syntagme nominal féminin) Préposition à et article défini du féminin singulier la.
     2. prep. (Par ellipse) (devant un adjectif féminin) À la manière, à la façon.
     3. prep. (Par ellipse) (devant un nom propre) À la manière de, dans le même style que telle personne.
destitution
     1. n-f. Action de destituer.
           Prononcer la destitution d'un administrateur.
           Le conseil de famille a prononcé la destitution de ce tuteur.
     2. n-f. Fait d'être destitué.
           Depuis sa destitution, il ne se mêle de rien.
avaient
     1. v. Troisième personne du pluriel de l'imparfait de l'indicatif de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
choisi
     1. adj. Qui a fait l'objet d'un choix, qui est excellent, qui est meilleur en son genre.
           Livre de morceaux choisis.
           Il ne se sert en parlant que de termes choisis.
           Il ne reçoit qu'une société choisie.
     2. v. Participe passé masculin singulier de choisir.
     choisir
          1. v. Action de faire un choix ; prendre une personne ou une chose de préférence à une autre ou à plusieurs autres.
                (absol) — Il y a chez ce marchand de quoi choisir.
                (intrans) — Nous choisirons parmi ces objets.
                Je vous donne à choisir.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
retarder
     1. v. Différer, temporiser.
           Je retarde mon départ autant que je le puis.
     2. v. Empêcher d'aller, de partir ou d'avancer ; être cause qu'une chose vienne à être différée.
           On a retardé le courrier.
           Le mauvais temps a retardé notre marche.
           Cela retarda beaucoup ses progrès.
           Voilà ce qui retarde la conclusion de cette affaire.
           Retarder une horloge, une pendule, une montre, Faire qu'elle marque une heure moins avancée ou qu'elle aille moins vite.
     3. v. Mettre en retard.
           C'est lui qui m'a retardé. — J'ai été retardé par une visite inopinée.
     4. v. Se dit d'une horloge, d'une pendule, d'une montre qui va trop lentement.
           L'horloge retarde, retarde d'un quart d'heure, retarde beaucoup.
           Ma montre retarde de dix minutes sur l'heure de l'Observatoire.
           Je retarde d'un quart d'heure, de cinq minutes.
           La lune retarde approximativement de cinquante minutes par jour, tous les jours elle tarde de tant à paraître.
           Il retarde sur son temps, se dit d'une personne qui s'en tient à des idées, à des mœurs du temps passé, ou qui ignore une nouvelle que tout le monde connaît déjà.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
vote
     1. n-m. Opinion exprimée, suffrage donné dans un corps politique, dans une assemblée délibérante, dans un collège électoral, dans une compagnie.
           Le vote est acquis, il n'y a pas lieu de remettre en délibération l'objet sur lequel on a voté.
     2. n. Langue parlée (et non écrite) appartenant à la branche fennique de la famille des langues finno-ougriennes parlée par quelques personnes qui habitent dans trois villages situés à l'est de l'embouchure du fleuve Louga, à l'ouest de Saint-Pétersbourg
     3. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de voter.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de voter.
     5. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de voter.
     6. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de voter.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de voter.
     voter
          1. v. Exprimer son choix, sa préférence lors d'une votation.
          2. v. (Transitif) Adopter par un vote.
                Les grévistes ont voté la poursuite du mouvement. - On vote à chaque session le budget de l'année.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
devait
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait de devoir.
     devoir
          1. v. Avoir à payer une somme d'argent, à rendre ou à donner quelque chose que ce soit.
                Je vous paierai à la date fixée tout ce que je vous dois.
                Devoir plus qu'on ne possède.
                (absol) Il doit à tout le monde.
                (prov) Devoir à Dieu et à diable, au tiers et au quart ; devoir de tous côtés, devoir beaucoup, avoir beaucoup de dettes.
                (prov) Qui a terme ne doit rien, On ne peut être obligé de payer avant que le terme soit échu.
          2. v. Être obligé à quelque chose par la morale, par la loi, par sa condition, par l'honneur, par la bienséance, etc.
                On se doit à soi-même de respecter les bienséances.
                Je me devais de faire cette démarche.
                Un honnête homme sait ce qu'il se doit.
                Un homme d'honneur doit tenir sa parole.
                Vous devriez vous conduire autrement.
                Il ne devrait pas abandonner ses parents.
                (prov) Fais ce que dois, advienne que pourra.
                La loi doit une égale protection à tous les citoyens.
          3. v. Être dans la nécessité de. — (note) Il est alors suivi d'un infinitif.
          4. v. Être redevable à, tenir de.
                Il vous doit son bonheur, son salut, sa fortune.
                Racine doit beaucoup à Euripide.
                Corneille doit à Sénèque la belle scène d'Auguste et de Cinna.
                L'auteur a dû le succès de sa pièce au talent des acteurs.
                Cette colline doit son nom à un événement qu'on nous raconta.
                Je lui dois tous mes maux.
          5. v. Il se dit aussi pour marquer qu'il y a une espèce de justice, de raison, de nécessité, etc., qu'une chose soit.
                Un bon ouvrier doit être plus employé qu'un autre.
                Il me semble que cela devrait les réconcilier.
                Il devrait y avoir une garnison dans cette ville.
          6. v. Être inévitable.
          7. v. Suivi d'un infinitif, il joue aussi en quelque sorte le rôle d'un auxiliaire et se dit de ce qui paraît vraisemblable, probable, plus ou moins certain.
                Blandine ne peut s'empêcher de rire.
                Une fois réparé de cette façon, cet instrument doit marcher.
          8. v. Il se dit de ce qu'on croit, ou qu'on présume, ou qu'on suppose qui arrivera.
                Le courrier doit être ici dans peu de jours.
                Je dois recevoir cette somme après-demain.
                Le bonheur que doivent goûter les élus.
                Quand même je devrais y périr.
                Il doit y avoir demain une assemblée générale.
          9. v. À l'imparfait du subjonctif, et en tête de la phrase, il s'emploie dans le sens de quand même.
                Dussè-je y périr.
                Dût ma fortune être anéantie.
                Quand je devrais y périr.
          10. v. Il se dit aussi pour marquer l'intention qu'on a de faire quelque chose.
                Je dois aller demain à la campagne.
          11. v. (Pronominal) Se dit spécialement pour être dans l'obligation morale de se donner, de se dévouer à sa famille, à sa patrie, à ses amis.
                Vous vous devez à vos enfants.
                Cela se doit, se dit de ce qui doit être, de ce qu'il convient de faire.
          12. v. Le beau temps est dû à l'anticyclone.
          13. v. La pluie est due aux nuages.
          14. v. Les retards sont dus aux incidents.
          15. v. Les sommes sont dues à la date d'échéance.
          16. n-m. Ce à quoi on est obligé par la raison, par la morale, par la loi, par sa condition, par la bienséance, etc.
                Manquer à son devoir.
                S'écarter de son devoir.
                Négliger, oublier ses devoirs.
                Les devoirs de son état.
                Les devoirs de l'amitié.
                Les devoirs d'un père de famille.
                Le devoir conjugal.
                Les devoirs réciproques.
                Faire une chose par devoir.
                Vous n'avez fait que votre devoir.
                Se faire un devoir de.
                être à son devoir, être à son poste.
                Se mettre en devoir de, Se disposer à.
                Se mettre en devoir de faire quelque chose.
                Il se mit en devoir d'exécuter sa promesse.
                Rentrer dans son devoir, dans le devoir, Se remettre dans l'obéissance, dans la subordination dont on s'était écarté.
                Ramener quelqu'un à son devoir, au devoir.
                Retenir quelqu'un dans le devoir.
                Ranger quelqu'un à son devoir, L'obliger à faire ce qu'il doit.
                Se ranger à son devoir.
                Devoir pascal.
                Aller rendre ses devoirs à quelqu'un, Aller le saluer chez lui, lui faire une visite de politesse.
                derniers devoirs, honneurs funèbres, cérémonie pour les funérailles de quelqu'un.
                Rendre à quelqu'un les derniers devoirs, L'accompagner jusqu'à sa dernière demeure.
          17. n-m. Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves dans un lycée, un collège, une école.
                (au pluriel) (en particulier) Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves en dehors du lycée, du collège, de l'école.
impérativement
     1. v. D'une manière impérative.
           La loi prescrit impérativement. Il m'a parlé impérativement.
avoir
     1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
           Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
           La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
           L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
           J'ai un très bon emploi.
           Nous avons un logement très agréable.
           Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
           Je n'ai plus beaucoup d'argent.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
           Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
           Vous avez de la boue sur vos habits.
           Ce bébé a de très beaux yeux.
           J'ai un bras cassé.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
           Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
           Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
           Avoir de l'agilité.
           Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
           Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
           Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
           Avoir de la force, être fort.
           Avoir soin de faire quelque chose.
           Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
           J'ai mal à la tête.
           Cet oiseau a un très beau chant.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
           Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
           Avoir la confiance de quelqu'un.
           Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
           Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
           Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
           J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
           Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
           Avoir honte (de quelque chose)
           Avoir pitié (de quelqu'un)
           Avoir raison, avoir tort.
           Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
           Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
           Cet enfant a peur du loup.
           Vous n'avez pas le droit de faire ça.
           (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
           Avoir de la pluie, du beau temps…
           Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
           Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
           Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
           Avoir un maître, des domestiques, un chef…
           Avoir des élèves, des auditeurs…
           Avoir des poux, des puces…
           Avoir des convives, des hôtes…
           Avoir des amis, des ennemis…
           Avoir des correspondants, des associés, des complices…
           Avoir des gens à sa suite.
           Avoir quelqu'un chez soi.
           Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
           (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
           Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
           Votre château a un parc magnifique.
           Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
           Cette table a deux tiroirs.
           Cette plante a de très belles fleurs.
           Cette planche a six pieds de long.
           Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
           L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
           Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
           Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
           Cette pièce a beaucoup de succès.
           Un tel accident peut avoir des suites.
           Les plaisirs ont leurs dangers.
           (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
           Cette maison a vingt locataires.
           Cette ville a dix mille habitants.
           Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
           Cette doctrine a de nombreux partisans.
           (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
           Il a l'œil bleu.
           Il a les cheveux blonds.
           (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
     2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
           Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
     3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
           Il a eu tout ce qu'il demandait.
           J'ai eu ce cheval à très bon marché.
           Puis-je avoir la parole ?
     4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
           J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
           Je t'ai eu.
     5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
           J'ai ma mère qui est malade.
     6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
           J'ai bien mangé.
           Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
     7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
     8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
     9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
           Vous avez un avoir de cent euros.
     10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
lieu
     1. n-m. Portion de l'espace, soit prise en elle-même, soit considérée par rapport à ce qui l'occupe.
           Lieu vaste, étroit, resserré.
           Lieu élevé, bas, enfoncé, souterrain.
           C'est le plus beau lieu du monde.
           C'est un lieu de délices.
           En quelque lieu qu'il aille, il s'ennuie.
           Veuillez me dire votre lieu de naissance.
     2. n-m. Il se dit aussi par rapport à la destination.
           Un lieu d'assemblée, de récréation.
           Lieu privé.
           Le criminel était arrivé au lieu du supplice.
           Quel est le lieu du rendez-vous ?
           Mettre une chose en lieu sûr.
           Lieu de plaisance, Maison de campagne uniquement destinée à l'agrément.
           Lieu de franchise, lieu d'asile, lieu où, en vertu de quelque privilège, on est à l'abri de certaines poursuites.
           Mauvais lieu, maison de débauche.
     3. n-m. (Au pluriel) Endroit désigné ou indiqué.
           Les juges ordonnèrent une descente sur les lieux.
           Une descente de lieux.
     4. n-m. (Au pluriel) Appartement ; différentes pièces d'un bien immobilier.
           Il faut visiter les lieux et voir s'ils sont en état.
           État des lieux.
     5. n-m. (Au pluriel) (vieilli) Ellipse de lieu d'aisance, latrines.
     6. n-m. (Mathématiques) Objet d'étude de la topologie.
           Lieu géométrique.
     7. n-m. (Géographie) Objet d'étude de la topographie.
     8. n-m. (Astronomie) Point du ciel auquel répond une planète, une comète.
           La ligne du vrai lieu et la ligne du lieu apparent sont différentes, elles forment entr'elles un angle qu'on appelle parallaxe.
           Lieu astronomique.
     9. n-m. Place, rang.
           Il tient le premier lieu.
           Il faut que chaque chose y soit en son lieu, Il faut que chaque chose soit à la place qui lui convient.
           Chaque créancier viendra en son lieu.
           En termes de Procédure, Être au lieu et place de quelqu'un, avoir la cession de ses droits et actions.
     10. n-m. (Vieilli) Maison ou famille, comme dans ces phrases :
           Cette personne est de bon lieu, elle est de bonne famille.
           Il s'est allié en bon lieu, il s'est bien allié.
           Il sent le lieu d'où il vient, il a les habitudes, les goûts des gens de sa classe.
     11. n-m. Endroit, temps convenable pour dire, pour faire quelque chose.
           Ce n'est pas ici le lieu de parler de cela, le lieu de disputer.
           J'ai parlé de ce fait en son lieu.
     12. n-m. (Figuré) Moyen, sujet, occasion.
           J'ai lieu de me plaindre de votre conduite à mon égard.
           Je n'ai pas donné lieu à vos reproches.
           Il n'y a pas lieu de douter, de craindre, d'espérer.
           Je vous avertirai, s'il y a lieu.
           Avoir lieu se dit en parlant de l'époque d'un événement.
           Cet événement eut lieu en dernier.
           La séance publique aura lieu à la fin de ce mois.
     13. n-m. (Vieilli) Passage d'un livre.
           En quel lieu Platon l'a-t-il dit ?
           Aristote dit dans plus d'un lieu…
     14. n-m. (Zoologie) Nom donné à deux genres de poissons osseux de mer (Theragra spp. et Pollachius spp.) de la famille des gadidés, proches des merlans, à trois nageoires dorsales et deux anales.
avoir lieu
     1. v. Se passer ou se dérouler dans un endroit.
Dans
     1. n. Nom de famille.
     2. prep. Préposition de lieu qui marque le rapport d'une personne ou d'une chose à ce qui la contient. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           Dans la forêt, il y a des arbres.
           Il y a du fer dans les lentilles.
           Il nage comme un poisson dans l'eau.
           Il est dans la salle à manger.
           Être dans la chambre, entrer dans la chambre.
           Dans telle ou telle circonstance. Dans l'occurrence.
           Mettre quelque chose dans une armoire, un tiroir, etc.
           Avoir quelque chose dans la bouche.
           L'épée lui est entrée bien avant dans le corps.
           Ce passage est dans tel ouvrage.
           Une glose qui a passé dans le texte.
           Insérer un article dans un journal.
           Être dans ses meubles : Avoir des meubles à soi.
     3. prep. S'applique à des termes abstraits pour désigner la situation qu'une personne occupe, l'état où elle est, la disposition où elle se trouve, etc.
           Entrer dans la magistrature.
           Se mettre dans les affaires.
           Être dans l'infanterie.
           Vieillir dans la misère.
           Vivre dans l'oisiveté.
           Il est dans l'attente, dans l'affliction, dans les larmes.
           Entrer dans les vues, dans les sentiments de quelqu'un.
           Dans sa fureur, il ne voulut rien entendre.
     4. prep. Avec.
           Il a fait cela dans la pensée d'en tirer de l'utilité.
           Il a fait cela dans le dessein, dans la vue de s'établir.
     5. prep. Selon.
           Il est dans sa nature de parler à tort et à travers.
           Ce mot est employé dans telle acception.
           On doit prendre ce passage dans un tout autre sens.
     6. prep. Avec des mots qui indiquent une époque, une durée.
           Il fait deux fois plus d'ouvrage que son frère dans le même temps.
           Ces événements eurent lieu dans la même année. Dans sa jeunesse. Dans mon enfance.
           Dans tel temps signifie aussi Après tel temps, au bout de tel temps.
     7. prep. Indique un moment postérieur au moment de l'énonciation.
           Il arrivera dans trois jours.
           Dans combien de temps ? Dans un moment. Dans peu de temps.
           Dans cinq ans, je serais grand.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
journée
     1. n-f. Durée du jour, du lever au coucher du Soleil.
           (astronomie) Période de rotation d'une planète sur elle-même, en particulier de la Terre.
           Période de 24 heures.
           (En particulier) La période qui va de minuit à minuit.
           Il y a 7 journées dans la semaine.
     2. n-f. Travail d'un ouvrier pendant un jour.
           Il travaille à la journée.
           Louer des gens à la journée.
           Perdre sa journée.
           Nombre d'heures de travail que doit fournir quotidiennement un ouvrier, en accord avec la loi ou avec les règlements professionnels.
           La journée de huit heures.
           Salaire qu'on donne à un ouvrier pour le payer du travail qu'il a fait pendant un ou plusieurs jours.
           Il a bien gagné sa journée.
           Il faut lui payer sa journée. On lui doit quinze journées.
     3. n-f. (Vieilli) Chemin qu'on fait d'un lieu à un autre dans l'espace d'une journée (a donné en anglais journey).
     4. n-f. Jour de bataille ou la bataille elle-même.
           On désespéra quelque temps du succès de la journée.
           La journée mémorable de Fontenoy, de Marengo, etc.
     5. n-f. Jour où se sont passés des événements mémorables.
           La journée des barricades.
     6. n-f. (Littérature) Division des pièces du théâtre français au Moyen Âge et de l'ancien théâtre espagnol.
           Un mystère de la Passion en trois journées. Une comédie en trois journées.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
vendredi
     1. n-m. Cinquième jour de la semaine ; qui suit le jeudi et précède le samedi.
     2. v. Le jour du vendredi. (usage) Peut être suivi de matin, soir ou une date sans article.
           Je pars vendredi.
sous
     1. prep. Sert à marquer la situation d'une chose à l'égard d'une autre qui est au-dessus, par-dessus, qui la couvre en totalité ou en partie.
           Sous la table.
           À cent pieds sous terre.
           Par suite des inondations, toute la campagne est sous l'eau.
           Passer sous les fenêtres de quelqu'un.
     2. prep. Dans.
           Mettre une lettre sous enveloppe.
     3. prep. Marque la situation d'un lieu par rapport à un autre plus élevé ou en amont, s'ils sont au bord d'une rivière.
           La Ferté-sous-Jouarre.
           Soisy-sous-Étiolles (ancien nom de Soisy-sur-Seine).
     4. prep. Marque la subordination, la dépendance.
           Il a tant d'hommes sous lui, sous son commandement, sous son autorité, sous ses ordres, sous sa direction.
           Ceux qui ont vécu sous la loi de Moïse.
           Ces religieux vivaient sous la règle de saint Benoît.
           Un mineur qui est encore sous surveillance, sous la garde de son tuteur.
           J'entre prendrai cette affaire sous vos auspices.
           Il est né sous une mauvaise étoile.
           Être sous la protection de quelqu'un, en être protégé.
           Se mettre sous la protection de quelqu'un, prendre quelqu'un sous sa protection.
     5. prep. Se dit de ce qui recouvre, de ce qui cache.
           Sous un extérieur très simple, c'était un homme fin et adroit.
           Sous prétexte de charité.
           Sous le couvert de l'amitié.
           Sous l'apparence de la dévotion.
           Passer quelque chose sous silence : N'en point parler.
     6. prep. Moyennant, avec.
           Sous telle et telle condition.
           Sous promesse de faire telle chose.
           Sous cette réserve.
           Sous tel nom, sous tel titre, avec tel nom, avec tel titre.
           Il se présenta chez eux sous un faux nom.
           Sous ce titre modeste, il exerçait un pouvoir absolu.
           Il a publié un recueil sous le titre de mélanges, d'essais.
           Cela est connu dans tel pays sous telle dénomination.
           Faire un acte, une promesse sous seing privé : Reconnaître cet acte, cette promesse par simple signature, non authentique et sans l'intervention du notaire.
           Dire une chose sous le sceau du secret : La dire en grande confidence et en exigeant le secret.
           Affirmer sous serment : Faire un serment pour attester la vérité de quelque chose.
           Cela est défendu sous peine d'amende : On encourra une amende si on fait telle chose.
           Cela est ordonné sous peine de désobéissance : On encourra les peines attachées à la désobéissance si on ne le fait pas.
           Cette pièce est inventoriée sous la cote A, sous la cote B : Elle est marquée de la lettre A, de la lettre B, et elle est énoncée ainsi dans l'inventaire.
           Être inscrit sous tel numéro : Avoir tel numéro d'inscription.
     7. prep. Indique la cause.
           Sous le coup de la surprise.
           Agir sous l'empire de la colère.
           Sous l'influence d'un médicament.
     8. prep. Marque le temps durant lequel un souverain a régné, un gouvernement, un régime a duré, etc.
           Il vivait sous le règne de tel roi.
           Sous le pontificat de Léon XIII.
           Cela est arrivé sous tel consul.
           Sous le consulat de tel et tel.
           Sous la république.
           Sous l'Empire.
           Je ferai telle chose sous peu, sous peu de temps, sous quinze jours, sous quinzaine, etc. : Dans peu de temps, dans quinze jours, etc.
     9. prep. Informatique Avec.
           Je travaille sous LaTeX.
     10. prep. (Par ellipse) Sous l'emprise ou l'empire de.
     11. n-m. Pluriel de sou.
     12. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de soudre.
     13. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de soudre.
     14. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de soudre.
     sou
          1. n-m. (Numismatique) Monnaie d'or médiévale, dérivant du solidus romain.
          2. n-m. (Archaïque) (France) Pièce de cuivre ou de nickel qui valait cinq centimes du franc antérieur à 1960.
          3. n-m. (Suisse) Pièce de cinq centimes de franc suisse.
          4. n-m. La valeur monétaire d'un sou.
          5. n-m. Argent.
          6. n-m. (Canada) (smcp){{e) s.}} Cent-vingtième de dollar, équivalent à un demi-penny. (note) Aujourd'hui seulement usité dans l'expression trente sous.
          7. n-m. (Canada) (Informel) (familier) Cent (centième de dollar).
          8. n. Langue môn-khmer parlée au Laos.
Peine
     1. n. (Géographie) Ville, commune et arrondissement d'Allemagne, située dans la Basse-Saxe.
     2. n-f. Punition, sanction ou châtiment infligé(e) pour une faute commise, pour un acte jugé répréhensible ou coupable.
           (droit) Punition pour une infraction à la loi et prononcée par un jugement.
           (religion) Sanction de l'Église pour une faute morale.
           (religion) Châtiment après la mort pour expier ses péchés et ses fautes durant sa vie terrestre.
     3. n-f. Souffrance physique ou morale, sentiment de quelque mal dans le corps ou dans l'esprit.
           Douleur, affliction, chagrin, déplaisir.
           Les dernières nouvelles que j'ai reçues me mettent fort en peine.
           Inquiétude d'esprit ; tracas ; contrariété.
           Souci, embarras.
     4. n-f. Difficulté ; empêchement.
           Travail, fatigue, effort qui coûte.
           Sa peine n'a pas été inutile, n'a pas été infructueuse.
           Difficultés et obstacles que l'on trouve à quelque chose.
           Je voudrais vous épargner cette peine.
           Répugnance d'esprit qu'on a à dire ou à faire quelque chose.
           J'ai de la peine, j'ai peine à lui annoncer une si fâcheuse nouvelle.
     5. n-f. Salaire d'un artisan.
     6. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de peiner.
     7. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de peiner.
     8. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de peiner.
     9. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de peiner.
     10. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de peiner.
     peiner
          1. v. Faire de la peine, causer du chagrin, de l'inquiétude, affliger.
                Cette nouvelle m'a beaucoup peiné.
                Votre situation me peine extrêmement.
          2. v. Faire des efforts pour, se fatiguer à.
                On peine beaucoup à marcher dans ces chemins raboteux.
                Il a beaucoup peiné sur ce travail.
                On peine à suivre cet orateur diffus.
                (impersonnel) Il me peine de vous voir faire cette besogne.
          3. v. Être chargé d'un poids trop lourd.
                Cette poutre, cette solive peine beaucoup, peine trop.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
sous peine de
     1. prep. Introduit ce qui se passerait dans le cas contraire. Utilisé avec un infinitif.
être
     1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
           Je suis petit et barbu.
           Est-il malade ?
           Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
           L'eau nous est indispensable.
           — D'où est-il ?
     2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
           Nous sommes en ville.
     3. v. (Absolument) Exister.
           Être, ou ne pas être, c'est là la question.
           Il n'est plus, il est mort.
     4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
           Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
           Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
     5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
           — Quelle heure est-il ?
           Il est l'heure de partir.
           Il est tard.
     6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
           — Quel jour sommes-nous ?
           Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
     7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
           Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
     8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
           Il est passé.
           Il est tombé.
           Il s'est trompé.
     9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
           Quand il sera aimé.
     10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
     11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
     12. n-m. Organisme, créature vivante.
     13. n-m. Personnalité ; âme.
     14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
annulé
     1. v. Participe passé masculin singulier du verbe annuler.
     annuler
          1. v. Rendre nul.
                La Cour d'appel a annulé ce testament, a annulé toutes ces procédures.
                Annuler un contrat, un acte, une lettre de change, un marché, une élection.
          2. v. Supprimer.
          3. v. (Pronominal) Devenir nul.
                Les effets s'annulent.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire