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je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
Saurais
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Deux-Sèvres.
     2. v. Première personne du singulier du présent du conditionnel de savoir.
     3. v. Deuxième personne du singulier du présent du conditionnel de savoir.
     4. v. Première personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de saurer.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de saurer.
     saurer
          1. v. Faire sécher à la fumée, en particulier des poissons, préalablement salés.
     savoir
          1. v. Connaître ; avoir connaissance de.
                Tu sais, ô mon seigneur, que je sais que tu sais
          2. v. Avoir dans la mémoire.
                L'écolier sait sa leçon. L'actrice sait mal son rôle. — L'orateur savait son discours par cœur.
          3. v. Posséder quelque science, quelque art, être instruit, habile en quelque profession, en quelque exercice.
                On ne peut tout savoir. — Savoir jouer du violon. — Savoir danser. — Savoir se battre.
          4. v. (Absolument) Avoir l'esprit orné et rempli de choses utiles.
                C'est un homme qui sait. — Il a un grand désir de savoir.
          5. v. Être accoutumé ou exercé à une chose, la bien faire.
                Savoir parler aux foules. — Il sait persuader. — Il sait plaire.
                Il sait plaisanter. — Il sait vaincre ses passions. — Il sait se modérer, se contenter de peu.
          6. v. Avoir le pouvoir, la force, le moyen, l'adresse, l'habileté de faire quelque chose.
                Je saurai bien le faire obéir. — Je saurai bien me défendre.
                Je n'y sais, je n'y saurais que faire. — Il n'a su en venir à bout.
          7. v. Pouvoir. — (note) Dans ce sens, il s'emploie surtout avec le conditionnel et avec la négation ne.
                Je ne saurais faire ce que vous me dites. — Ne sauriez-vous aller jusque-là ? — On ne saurait avoir plus d'esprit.
          8. v. (Belgique) Pouvoir — (note) Il peut être à l'indicatif, dans une phrase positive.
                Sais-tu me passer le sel ?
                Je ne sais pas venir au rendez-vous, j'ai un empêchement.
          9. v. Apprendre, être instruit ou être informé de quelque chose.
          10. v. (En parlant d'une personne ou d'une chose) Être informé qu'une personne ou qu'une chose existe ou peut être trouvée.
                Je sais un habile horloger qui demeure près d'ici.
          11. n-m. Ensemble des connaissances acquises par l'étude, par l'expérience.
          12. conj. (Par ellipse) À savoir.
                Ainsi, en ce qui concerne le travail national, il est encouragé dans la mesure de 15 fr., savoir :
          13. conj. (Familier) Pour marquer qu'on doute que quelque chose.
                Vous me dites qu'ils contribueront tous également à cette affaire, savoir si vous en serez approuvé.
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
retracer
     1. v. Tracer de nouveau ou d'une manière nouvelle.
           Ce dessin n'est pas bien tracé, il faut le retracer.
     2. v. (Figuré) Raconter les choses passées et connues, les décrire, en renouveler la mémoire.
           Retracer les glorieux exploits d'un héros.
           Retracer l'image des événements passés.
           Tout le retrace à mes yeux, tout me le rappelle, sert à me le rappeler.
     3. v. Se rappeler une chose.
           Je ne saurais me retracer bien fidèlement ce fait trop éloigné de moi.
           Je m'en retrace parfaitement bien l'image.
           Ce fait se retrace à mon esprit comme s'il était encore présent à mes yeux.
     4. v. être rappelé dans la mémoire.
bien
     1. v. Marque un certain degré de perfection et d'utilité.
           Il écrit bien. — Ses affaires vont bien.
     2. v. Beaucoup, fortement, très.
     3. v. Au moins.
           Il est passé il y a bien deux heures.
     4. v. De bonne grâce ; souligne l'acceptation.
           Je le veux bien.
     5. n-m. Opposé du mal (ce mot est toujours au singulier dans ce sens).
     6. n-m. (Au singulier) Probité, vertu.
           Homme de bien.
     7. n-m. (Propriété) Possession en argent, en immeuble, en objet, ou immatérielle.
     8. n-m. (Vieilli) Maison de campagne ; propriété rurale.
     9. n-m. (Spécialement) (Canada) (désuet) Terre, bien immobilier en campagne.
     10. adj. Qui est considéré comme agissant bien.
           C'est ce que font les gens bien.
     11. adj. Qui est considéré comme étant adéquat, positif ou jugé favorablement.
           Ces peintures sont bien, en tout cas meilleures que ce qu'on trouve d'habitude à ce prix.
fidèlement
     1. v. D'une manière fidèle.
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
fait
     1. adj-m. Réalisé ; construit ; confectionné ; fabriqué ; exécuté.
           C'est un grand pas de fait.
           Du travail bien fait, une besogne mal faite.
           Fait à plaisir : Inventé de toutes pièces.
     2. adj-m. (Avec un adverbe de manière ou un comparatif) Constitué, conformé.
           Bien fait : Beau, de bel aspect.
           Bien fait de sa personne ; femme bien faite.
           Fait au moule, à ravir.
           Des cupidons, fraîche couvée
           Jambe bien faite ; taille bien faite.
           Homme mal fait : Mal bâti, disgracieux.
           Se dit dans le même sens de l'esprit, de la pensée.
           Avoir l'esprit bien fait : Avoir l'esprit juste, qui raisonne bien.
     3. adj-m. (Vieilli) Accoutré, arrangé.
     4. adj-m. Achevé, comme ça (et on ne peut le changer).
           Être ainsi fait : Avoir tel caractère, tel comportement.
     5. adj-m. (Avec pour) Apte à, prédisposé à.
           L'homme n'est pas fait pour vivre seul.
     6. adj-m. Convenant à, destiné à.
     7. adj-m. Recommandé à tel ou tel usage.
           Le savon est fait pour qu'on s'en serve.
           Cela n'est pas fait pour les chiens.
           Mais c'est fait pour ! : C'est prévu pour cet usage précis.
     8. adj-m. Maquillé, fardé, vernis, soigné.
           Yeux faits : Yeux maquillés, fardés.
           Ongles faits : Ongles limés (et vernis).
     9. adj-m. Adulte, qui est parvenu à maturité.
           Homme fait : Homme pleinement adulte, d'âge mûr.
           Femme faite : Femme pleinement formée, développée.
     10. adj-m. Mûr, faisandé, parvenu à un certain degré de maturation.
           Vin fait.
           Viande faite : Viande mûrie.
           Fromage fait : Fromage qui a atteint un degré de maturation où le cœur est amolli.
           Fromage pas trop fait, fait à cœur.
           Fromage trop fait : Qui n'est plus propre à la consommation.
     11. n-m. Ce que quelqu'un fait, a fait ou fera, action.
           Il nie le fait.
           On lui impute des faits graves.
           C'est par des faits que je veux lui prouver mon attachement.
           Ses faits ne répondent pas à ses promesses.
           Se vanter ainsi ne peut être que le fait d'un fanfaron.
           Par le fait d'autrui.
     12. n-m. Toute chose qui arrive, qui a lieu, qui a eu lieu.
           Ces faits ne laissent aucun doute sur sa culpabilité.
           Les faits seuls réfutent cette calomnie.
     13. n-m. Donnée observable de l'expérience, souvent invoquée, en vertu de son objectivité, comme preuve indiscutable. En particulier en droit et dans la jurisprudence.
     14. n-m. (Journalisme) Information brute dénuée de commentaire.
           Vous lirez cela dans la rubrique Faits Divers.
     15. n-m. (En particulier) (juri) Événement ou cas d'espèce dont il s'agit. — (note) Il s'emploie surtout dans les discussions, les contestations ou les plaidoiries.
     16. n-m. (Droit) Qui n'a pas fait l'objet d'un acte juridique ; par opposition au droit.
           Moyens de fait et de droit.
           Possession de fait, possession de droit.
           Un gouvernement de fait : Un pouvoir récent qui n'existe en vertu d'aucun droit reconnu.
     17. n-m. (Philosophie) Qui établit l'existence de telle ou telle donnée constatable, contrairement à la question de droit qui en établit la légitimité.
     18. v. Participe passé masculin singulier de faire.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
trop
     1. v. Plus qu'il ne faut ; avec excès.
     2. v. (Avec de) Un nombre ou une quantité avec excès.
           Il a trop de bon sens pour agir ainsi.
           Si trop d'ardeur nous pousse à trop de liberté
     3. v. (Par extension) Très, extrêmement.
           Je suis trop heureux de vous voir.
           Vous êtes trop aimable.
           (familier) — J'adore les frites, c'est trop bon.
     4. n-m. (Désuet) Excès.
           Il a été victime de son trop de confiance.
éloigné
     1. adj. (Sens propre) ou (figuré) Qui est loin.
           Temps éloigné.
           Postérité éloignée.
           Ce récit est bien éloigné de la vérité.
           Cela est fort éloigné de ma pensée.
           Leurs doctrines étaient peu éloignées l'une de l'autre.
           N'être pas éloigné de penser, de croire
     2. adj. (Figuré) N'avoir pas l'intention ou le pouvoir.
           Il est bien éloigné de faire ce que vous dites, ce que vous souhaitez ; il en est bien éloigné.
     3. v. Participe passé masculin singulier du verbe éloigner.
     éloigner
          1. v. Écarter une chose ou une personne d'une autre ; mettre, porter, ou envoyer loin de, en parlant des distances, comme du temps.
                Éloignez cette chaise du feu. — Éloignez cette table de la fenêtre.
                Éloignez-les l'un de l'autre.
                (absolument) Éloignez ce fauteuil.
                (absolument) Éloignez l'importun.
                (figuré) Le ministre l'a éloigné de la négociation.
                (figuré) Éloigner les soupçons.
                Toutes ces difficultés éloignent la conclusion de la paix.
                Chaque jour nous éloigne de cette heureuse période.
                Ne vous éloignez pas ! On peut avoir besoin de vous.
          2. v. Se mettre loin de, à distance.
                (absolument) L'orage s'éloigne.
                (figuré) S'éloigner des principes reçus. — S'éloigner de son but.
          3. v. (Figuré) Manquer à ses obligations vis-à-vis de.
                S'éloigner de son devoir, s'éloigner du respect qu'on doit à quelqu'un.
          4. v. (Figuré) Devenir indifférent à quelqu'un.
                Il s'est éloigné de ses amis.
          5. v. Différer de.
                Cette opinion ne s'éloigne pas beaucoup de la mienne.
                Leur doctrine s'éloignait peu de la sienne.
                Cela s'éloigne beaucoup de la vérité.
                (absolument) Plus le temps où il a vécu s'éloigne, plus sa renommée grandit.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
éloigner de
     1. v. Écarter une chose ou une personne d'une autre ; mettre, porter, ou envoyer loin de, en parlant des distances, comme du temps.
           Éloignez cette table de la fenêtre.
           Éloignez-les l'un de l'autre.
           (figuré) Le ministre l'a éloigné de la négociation.
           Toutes ces difficultés éloignent la conclusion de la paix.
           Chaque jour nous éloigne de cette heureuse période.
     2. v. (Pronl) Se mettre loin de, à distance.
           (figuré) S'éloigner de son but.
     3. v. (Pronl) (Figuré) Manquer à ses obligations vis-à-vis de.
           S'éloigner de son devoir.
     4. v. (Pronl) Différer de.
           Cette opinion ne s'éloigne pas beaucoup de la mienne.
           Leur doctrine s'éloignait peu de la sienne.
           Cela s'éloigne beaucoup de la vérité.
Moi
     1. n. Nom de famille porté par exemple par Daniel Toroitich Arap Moi, un ancien président du Kenya.
     2. n. Pronom tonique de la première personne du singulier.
     3. n. Il s'emploie comme sujet, à la place de je :
           dans une proposition elliptique.
           Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
           dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif :
           dans une proposition participe :
           Moi parti, ils ont continué à délibérer.
           comme sujet réel :
           Il n'y eut que moi de cet avis.
           comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
     4. n. Il s'emploie comme attribut :
     5. n. Il s'emploie comme complément direct à la place de me
           dans une proposition elliptique :
           Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
           dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
           Je ne plains que moi.
           après un verbe à l'impératif sans négation :
           Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
           comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
           comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation :
           Pardonnez- moi. - Obéissez-moi. - Dites- moi la vérité.
           comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
           Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
           comme complément du nom, avec une préposition:
           C'est un homme à moi, un ami à moi, de l'argent à moi.
     6. n. Il s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
           Il peut ainsi s'ajouter à je :
           Il peut de même s'ajouter à me.
           soit comme complément direct
           soit, précédé de à comme complément indirect.
           Vous me feriez cela, à moi.
     7. n. Il figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
           C'est moi qui vous en réponds. - Si c'était moi qui avais fait cela… - C'est de moi qu'il s'agit!
           C'est à moi qu'il faudra vous adresser. - C'est moi qu'il a pris à partie.
     8. n. Il s'emploie avec la même valeur d'insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
           Vous en direz ce qu'il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
     9. n. Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s'emploie d'une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
           Faites-moi taire ces gens-là? - Prends-moi le bon parti.
     10. n. Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
           C'est l'opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C'est le sentiment de lui et de moi.
     11. n. Lorsqu'il précède en, il se met en apostrophe ; m' :
           Donnez-m'en. - Rendez-m'en compte. Dites-m'en la cause.
     12. n. Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d'après les convenances de notre politesse, être placé qu'en second :
           Vous et moi, un tel et moi.
     13. n. à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d'une personne qui lui doit le respect ;
           Moi et mon fils. - Moi et mon domestique.
     14. n-m. Préoccupation égoïste de soi-même.
     15. n-m. (Philosophie) Individualité métaphysique d'une personne.
     16. n-m. (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants et du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosm
     17. n-m. (Psychanalyse) L'être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
     18. n-m. (Plus rare) Ma propre personne elle-même.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire