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Analyseur de phrases françaises

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je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
avais
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de avoir.
     2. v. Deuxième personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de avoir.
complètement
     1. v. D'une manière complète.
     2. n-m. Action de rendre complet.
           Le complètement des compagnies d'un bataillon.
           Le complètement d'une collection.
           Le complètement d'un champ par programme lors d'une saisie de texte.
     3. n-m. (Cartographie) Opération topographique ayant pour but de préciser, compléter et contrôler un levé photogrammétrique en particulier pour tous les éléments non perceptibles ou mal identifiables sur les photographies.
oublié
     1. v. Participe passé masculin singulier du verbe oublier.
     oublier
          1. v. Perdre le souvenir de quelqu'un ou quelque chose.
                (Absolument) Il oublie aussi vite qu'il apprend.
          2. v. Laisser quelque chose en quelque endroit, par inadvertance.
                Il a oublié ses gants, sa canne, son parapluie.
          3. v. Omettre, manquer à faire mention de quelque chose dans un écrit, dans un discours.
                Vous avez oublié le titre de ce livre dans votre catalogue.
                Vous avez oublié son nom sur votre liste.
          4. v. Négliger ; omettre.
                Oublier le soin de sa fortune.
                Je n'ai rien oublié pour le persuader.
                On n'a rien oublié de tout ce qui pouvait lui être utile ou agréable.
          5. v. Manquer à quelque obligation.
                Oublier ses devoirs.
                Oublier le respect, les égards qu'on doit à quelqu'un.
          6. v. Ne point conserver de reconnaissance.
                Il a oublié tout ce que j'ai fait pour lui.
                Je n'oublierai jamais vos bienfaits.
                Je n'oublierai jamais ce que je vous dois.
          7. v. Ne point garder de ressentiment.
                Il faut vous réconcilier et oublier tout ce qui s'est passé.
                Oublier une injure, une offense.
                Prions Dieu d'oublier nos fautes.
                J'oublie le passé, mais ne recommencez pas.
                J'oublie ses torts et je lui pardonne.
          8. v. En parlant des personnes, négliger quelqu'un, ne pas songer à lui, manquer à lui faire du bien dans une occasion qui se présente.
                Tu nous rends un service impayable.
                Depuis qu'il a fait fortune, il oublie ses parents, ses amis.
                Il a des parents pauvres, qu'il oublie tout à fait.
                Comptez sur moi, je ne vous oublierai pas dans l'occasion.
                N'oublions pas les absents.
          9. v. Il se dit aussi par forme de reproche obligeant.
                Vous ne venez plus nous voir, vous nous oubliez.
          10. v. Manquer à ce qu'on doit aux autres ou à soi-même.
                Se serait-il si fort oublié que de vous manquer de respect ?
                Vous êtes-vous oublié jusqu'à ce point ?
                Ce domestique s'est oublié au point de dire des injures à son maître.
          11. v. (Par extension) (Euphémisme) Faire pipi sur soi.
                La vieille dame s'est oubliée.
          12. v. (Par extension) (Euphémisme) Faire pipi sans aller à la toilette.
          13. v. (Familier) Commettre une incongruité.
          14. v. Ne pas être occupé de soi-même ; négliger ses intérêts.
                S'oublier pour penser aux autres.
                Dans la répartition des bénéfices, il ne s'est pas oublié.
                C'est un homme qui soigne ses intérêts : il ne s'oublie jamais.
          15. v. (Régional) (Loire) Se réveiller en retard.
                Excusez moi, patron. Je me suis oublié !...
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
indigène
     1. adj. (Anthropologie) Qui est originaire du pays où il vit, où il se manifeste.
     2. adj. (Spécialement) (Dans les pays colonisés) Qui a rapport aux peuples présents avant la colonisation.
     3. n. Personne originaire du pays où il vit.
     4. n. (Spécialement) Dans les pays colonisés, membre d'un peuple présent avant la colonisation.
lorsque
     1. conj. Quand, au moment où.
           J'en jugerai lorsque je serai mieux informé.
           Lorsque arrive l'hiver, les baigneurs partent.
           Lorsqu'avec mon cœur ma main peut s'épancher
     2. conj. Après que
           Et ce ne sera que lorsque vous vous serez familiarisé avec cette chose que vous pourrez vous rendre compte.
Au
     1. n. (Géographie) Commune d'Allemagne, située dans le Bade-Wurtemberg.
     2. n. (Géographie) Commune du canton de Saint-Gall en Suisse.
     3. art. Contraction de la préposition à et de l'article défini le.
           Je vais au marché.
           Ce train s'arrête au Mans.
     4. n. Langue toricelli parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée (code ISO 639-3 : avt).
bout
     1. n-m. Partie extrême d'une chose.
           Il habite à l'autre bout de la ville.
           Le gros bout de poitrine, morceau de boucherie, à l'avant de la poitrine.
     2. n-m. Ce qui garnit l'extrémité de certaines choses.
           Le bout d'un parapluie.
           Le bout d'une allumette.
     3. n-m. Petite partie de certaines choses ; morceau résiduel.
     4. n-m. Fin, terme, d'une chose qui dure dans le temps.
           Au bout du mois vous recevrez votre salaire.
           C'est une affaire dont il ne verra jamais le bout.
     5. n-m. (Cartes) Carte spéciale dans certains jeux de cartes, comme le tarot
           Au tarot, il y a trois bouts : le petit (le un d'atout), l'excuse et le 21 d'atout.
     6. n-m. (Marine) Avant, proue, du bâtiment.
           Ce bâtiment a le bout à terre.
           Naviguer vent de bout.
     7. n-m. (Maçonnerie) (Menuiserie) (mécanique) Bord le plus court d'une plaque, d'une tôle, d'une planche ; et plus généralement, face étroite d'un objet pris dans sa largeur, par opposition au plat et au chant.
     8. n-m. (Marine) Cordage.
     9. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de bouillir.
     bouillir
          1. v. Être dans l'état d'ébullition. — (note) Se dit proprement des liquides, lorsque la chaleur ou la fermentation y produit un mouvement et qu'il se forme des bulles à la surface.
          2. v. (Cuisine) Faire cuire dans l'eau ou dans un autre liquide porté à ébullition.
          3. v. Porter à ébullition le récipient où l'on fait cuire quelque chose.
                Faire bouillir le pot. Le pot bout.
          4. v. (Œnologie) Fermenter, en parlant du raisin dans la cuve après la vendange.
                Il faut arroser la vendange dès que l'on entend le raisin bouillir.
          5. v. (Figuré) Etre excité, ne plus pouvoir se contenir.
                Il bouillait sur son siège et, bien que peu habitué à prendre la parole en public, il se lança :
                Bouillir de colère, d'impatience, d'indignation.
          6. v. Porter à ébullition.
                Bouillir le lait pour le conserver.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
quatre
     1. adj. (Antéposé) Trois plus un, adjectif numéral cardinal correspondant au nombre 4.
           Un trèfle à quatre feuilles.
           Les quatre vents.
           Les quatre points cardinaux.
           Les quatre saisons.
           Les quatre épices : Le poivre, la girofle, la cannelle et la muscade.
           Les quatre règles arithmétiques : L'addition, la soustraction, la multiplication et la division.
     2. adj. (Postposé) Quatrième.
           Page quatre.
           Chapitre quatre.
           Henri quatre. On écrit ordinairement Henri IV.
     3. adj. Nombre indéterminé, mais très petit.
           Il demeure à quatre pas d'ici.
           J'ai à lui dire quatre mots.
           J'écris ces quatre lignes et je suis à vous.
           Pour quatre jours qu'on a à vivre, faut-il se tourmenter ?
     4. n. (Au masculin) Nombre 4, entier naturel après trois.
           Le nombre quatre est représenté par le chiffre « 4 » en numérotation arabe.
           Deux et deux font quatre.
           Quatre multiplié par huit fait trente-deux.
           Ils défilaient quatre par quatre.
     5. n. (Au masculin) 4, chiffre utilisé dans la numérotation décimale.
           Ce ballot est marqué d'un quatre.
           Quarante-quatre s'écrit avec deux quatre.
     6. n. Chose portant le numéro 4.
           Un quatre de carreau.
           Le quatre de telle rue : La maison de cette rue qui porte le numéro quatre.
           Un quatre de cœur, le quatre de trèfle.
     7. n. (Au masculin) (avec le) Quatrième jour du mois en cours où dont il est question.
           Sa lettre est datée du quatre.
Ans
     1. n-m. (Régions;de France) Pays situé dans le Périgord.
     2. n. (Géographie) Commune de la province de Liège de la région wallonne de Belgique.
     3. n-m. Pluriel de an.
     an
          1. n-m. Temps que met la Terre à accomplir une révolution autour du Soleil et qui se divise en douze mois. Année.
                Au bout de cinquante ans.
                Il n'a pas encore vingt-cinq ans accomplis.
                Il a dix ans de service.
                De l'an de grâce… : Formule dont on se sert pour compter les années par rapport à la naissance de Jésus-Christ.
                An I, an II, an III, etc. : se dit ainsi des années de l'ère républicaine des Français, commencée le 22 septembre 1792.
                La Constitution de l'an III, de l'an VIII.
                Le 16 floréal an IV.
          2. n-m. Le temps qui passe.
                Le poids, le fardeau des ans.
                L'injure, l'outrage des ans.
          3. n-m. (Proverbial) et (familier)
                Je m'en soucie, je m'en fous, je m'en moque comme de l'an quarante : Cela m'est complètement indifférent.
          4. n-m. (Astronomie) Période de révolution d'une autre planète.
                L'an martien, vénusien, etc.
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
arriva
     1. v. Troisième personne du singulier du passé simple du verbe arriver.
     arriver
          1. v. Parvenir à destination. — (note) Sans complément, on sous-entend que la destination est le lieu où se tient le locuteur.
          2. v. Parvenir à un état, à une situation.
          3. v. Parvenir à ses fins.
                Elle est arrivée à passer malgré la grille.
          4. v. Survenir, se produire, en parlant d'un évènement. — (usage) Il s'emploie alors souvent de manière impersonnelle.
                Il est arrivé un grand malheur.
                La nuit arrive.
          5. v. (Figuré) Atteindre une étape dans l'exécution d'une tâche, dans le temps.
                Cet enfant arrive à l'âge de la puberté.
                Quant à la seconde objection, ne m'interrompez pas, j'y arrive. Je vais bientôt l'examiner.
          6. v. Atteindre un but.
          7. v. Venir ; s'approcher.
          8. v. Devenir riche, de haut niveau social.
          9. v. (Vieilli) Aborder, approcher de la rive.
                La tempête nous obligea de relâcher, et nous arrivâmes à une plage déserte.
                Arriver au port.
          10. v. (Vieilli) (Marine) Se dit d'un bâtiment qui se dirige, qui vient sur un autre.
                Ce vaisseau arriva sur l'autre et lui lâcha sa bordée.
chez
     1. prep. Dans la maison de, au logis de ; associé au lieu de résidence ou d'activité d'une personne.
           Chez le coiffeur. Chacun est maître chez soi. Je viens de chez vous.
     2. prep. Se dit du pays natal, du lieu qu'on habite ordinairement.
           L'air de ce pays ne lui convenait pas, il a été obligé de retourner chez lui.
     3. prep. Parmi.
           Il y avait telle coutume chez les Grecs.
     4. prep. (Figuré) En la personne de, en parlant de quelqu'un.
           C'est chez lui une habitude.
     5. prep. (Figuré) Dans les œuvres de quelqu'un.
           On trouve ce récit chez Hérodote.
Moi
     1. n. Nom de famille porté par exemple par Daniel Toroitich Arap Moi, un ancien président du Kenya.
     2. n. Pronom tonique de la première personne du singulier.
     3. n. Il s'emploie comme sujet, à la place de je :
           dans une proposition elliptique.
           Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
           dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif :
           dans une proposition participe :
           Moi parti, ils ont continué à délibérer.
           comme sujet réel :
           Il n'y eut que moi de cet avis.
           comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
     4. n. Il s'emploie comme attribut :
     5. n. Il s'emploie comme complément direct à la place de me
           dans une proposition elliptique :
           Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
           dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
           Je ne plains que moi.
           après un verbe à l'impératif sans négation :
           Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
           comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
           comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation :
           Pardonnez- moi. - Obéissez-moi. - Dites- moi la vérité.
           comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
           Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
           comme complément du nom, avec une préposition:
           C'est un homme à moi, un ami à moi, de l'argent à moi.
     6. n. Il s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
           Il peut ainsi s'ajouter à je :
           Il peut de même s'ajouter à me.
           soit comme complément direct
           soit, précédé de à comme complément indirect.
           Vous me feriez cela, à moi.
     7. n. Il figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
           C'est moi qui vous en réponds. - Si c'était moi qui avais fait cela… - C'est de moi qu'il s'agit!
           C'est à moi qu'il faudra vous adresser. - C'est moi qu'il a pris à partie.
     8. n. Il s'emploie avec la même valeur d'insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
           Vous en direz ce qu'il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
     9. n. Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s'emploie d'une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
           Faites-moi taire ces gens-là? - Prends-moi le bon parti.
     10. n. Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
           C'est l'opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C'est le sentiment de lui et de moi.
     11. n. Lorsqu'il précède en, il se met en apostrophe ; m' :
           Donnez-m'en. - Rendez-m'en compte. Dites-m'en la cause.
     12. n. Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d'après les convenances de notre politesse, être placé qu'en second :
           Vous et moi, un tel et moi.
     13. n. à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d'une personne qui lui doit le respect ;
           Moi et mon fils. - Moi et mon domestique.
     14. n-m. Préoccupation égoïste de soi-même.
     15. n-m. (Philosophie) Individualité métaphysique d'une personne.
     16. n-m. (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants et du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosm
     17. n-m. (Psychanalyse) L'être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
     18. n-m. (Plus rare) Ma propre personne elle-même.
avec
     1. prep. Conjointement à ; en compagnie de.
           Je suis venu avec lui.
           Il s'est marié avec ma sœur.
           Avec ces gens-là, il faut sans arrêt se justifier.
           Mettez tous ces papiers les uns avec les autres.
           Il a de la fièvre avec des nausées.
     2. prep. Introduit des compléments circonstanciels indiquant la manière, l'instrument, etc.
           Dans ce pays ils ne bâtissent qu'avec du bois.
           Il ne marche encore qu'avec des béquilles.
           Avec un peu d'argent j'obtiendrai un non-lieu.
           Tu vas devoir te défendre avec courage.
           Elle conduit avec un peu plus de prudence depuis son dernier accident.
     3. prep. (Familier) Ce qu'une personne offre en elle de singulier, d'extraordinaire, de ridicule, etc.
           Je riais de le voir avec son visage blême.
           Qu'il est fatigant avec ses questions !
     4. prep. Contre, dans une relation où il y a deux côtés.
           Rome était en guerre avec Carthage.
     5. prep. Malgré, sauf.
           On est étonné qu'avec tout son esprit il fasse de telle sottises.
           Avec tout le respect que je vous dois…
     6. prep. (Familier) Aussi.
           Il a réussi et moi avec.
     7. v. (Informel) Avec une chose connue de par le contexte.
           Il a pris mon manteau et s'en est allé avec.
           Il a été bien traité et il a encore eu de l'argent avec.
     8. v. (Informel) Avec une personne connue de par le contexte.
           Est-ce que tu viens avec ?
     9. v. (Canada) (Populaire) Aussi.
           Ton chum était encore content pis toi avec.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
autre
     1. adj. Du même type mais dont l'identité est différente de ce dont on vient de parler.
     2. adj. Supérieur en mérite, plus important, de plus grande conséquence.
           L'homme que vous me citez est habile, mais celui dont je vous parle est un bien autre homme.
           Ce vin de Mâcon est bon, mais celui dont je vous parle est bien d'autre vin, est un tout autre vin.
           Vous loger, passe ; mais vous nourrir, c'est une autre affaire.
     3. adj. (Figuré) Second, pour exprimer la ressemblance, l'égalité, la conformité qu'il y a entre deux personnes ou entre deux choses.
           C'est un autre Alexandre, un autre César.
           Il le regarde comme un autre lui-même.
           Cette ville est un autre Paris.
     4. n. Personne différente de la personne qui parle, autrui.
     5. n. S'emploie également par opposition à un ou une pour distinguer deux êtres ou deux choses ou bien encore deux groupes d'êtres ou de choses déterminés ou indéterminés.
     6. n. (Moderne) (Sociologie) (politique) (philosophie) Toute personne appartenant à une culture différente. — (note) Il est alors toujours au masculin singulier, avec article défini, et parfois la majuscule et/ou les guillemets : l'autre, l'Autre, l'« aut
un autre
     1. n. Ce pronom indéfini désigne une personne.
           Un autre viendra et changera tout ce que tu as fait.
Sauvage
     1. n. Nom de famille.
           André Sauvage;André Sauvage.
     2. adj. Se dit de certains animaux qui vivent en liberté dans les bois, dans le désert, etc.
           (biologie) D'une espèce ou variété non domestiquée (plante ou animal).
           Un canard sauvage, un chat sauvage, une oie sauvage.
           (juri) (spécialement) En droit français, se dit d'un « animal non détenu ou élevé dans une exploitation »
           (Agriculture) Se dit de certaines plantes, de certains fruits qui poussent naturellement, sans qu'on prenne soin de les greffer ou de les cultiver.
           Olivier sauvage, figuier sauvage, pommier sauvage.
     3. adj. Qualifie le goût âpre et désagréable de certains fruits ou légumes.
           Ce fruit a un goût sauvage.
     4. adj. Qui n'a pas été touché par l'action humaine.
     5. adj. (Désuet) (Injurieux) Dont le mode de vie, contrairement à celui de la civilisation occidentale, est demeuré très proche de la nature, autochtone.
     6. adj. Qui a quelque chose de rude, de farouche.
           Cet homme a quelque chose de dur et de sauvage dans toutes ses manières.
           Air sauvage, manières sauvages.
     7. adj. Qui se fait dans le désordre ou la violence, sans égard pour l'être humain ou pour le long terme.
           Capitalisme sauvage.
     8. adj. (Figuré) Qui se plaît à vivre seul et qui, soit par bizarrerie, soit par timidité, soit par indépendance ombrageuse, évite la fréquentation du monde.
     9. adj. (Spécialement) (Canada) (désuet) (injurieux) Qui a rapport à la population, à la culture et au mode de vie des Amérindiens.
           Canot sauvage.
     10. n. (Désuet) Personne appartenant à un peuple dont le mode de vie, contrairement à celui des civilisations occidentales, est demeuré proche de la nature.
     11. n. (Spécialement) (Canada) (désuet) (péjoratif) (injurieux) Appellation par laquelle on désignait les Amérindiens autrefois.
     12. n. (Figuré) Personne qui se plaît à vivre seule et qui, soit par bizarrerie, soit par timidité, soit par indépendance ombrageuse, évite la fréquentation du monde.
     13. n. Personne dont les habitudes violentes trahissent un manque de savoir-vivre.
           As-tu vu dans quel état ils ont laissé la maison ? Des vrais sauvages !
     14. n.
           Armoiries avec un sauvage (sens héraldique a) (Héraldique) Meuble représentant un homme vêtu de plantes dans les armoiries. Il est généralement représenté simplement vêtu d'un pagne et d'un couvre-chef composé de plantes et souvent armé d'une
           Écartelé : au 1, d'azur, à une harpe d'or ; au 2 du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au 3, de gueules, au centaure-sagittaire d'argent, la tête contournée, décochant une flèche vers senestre ; au 4, de sinople, à un sauvage d'or, t
           Sauvages comme support d'écu (sens héraldique b) (héraldique) Support de l'écu représentant un homme vêtu de plantes et armé ou non d'une massue dans les ornements extérieurs des armoiries.
           Tiercé en fasce de sable, d'argent et de gueules ; supports : deux sauvages au naturel appuyés sur leur massue, qui est de la Confédération de l'Allemagne du Nord → voir illustration « sauvages comme support d'écu »
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