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je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Aime
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département de la Savoie intégrée à la commune de Aime-la-Plagne en janvier 2016.
     2. n-f. (Métrologie) (désuet)
           AIME, en allemand ohm, ahm, en danois ame, ahme, en suédois åm, en anglais awm, en hollandais aam, en flamand aem. Sorte de futaille ou mesure pour liquides, employée surtout en Allemagne, en Hollande et en Belgique. Sa capacité se renferme or
     3. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de aimer.
     4. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de aimer.
     5. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de aimer.
     6. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de aimer.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de aimer.
           Aime-moi !
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
temps
     1. n-m. Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
           Einstein associe l'espace et le temps dans sa théorie d'un univers à quatre dimensions.
           Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
     2. n-m. (Mythol) Sa représentation sous la figure d'un vieillard ailé qui d'une main tient une faux, et de l'autre un sablier.
     3. n-m. Durée limitée, par opposition à l'éternité.
           Platon a dit que le temps est une image mobile de l'éternité immobile.
           Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
     4. n-m. (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
     5. n-m. (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
           Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
     6. n-m. Durée limitée.
           Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n'a pas laissé de durer un certain temps.
     7. n-m. Durée plus ou moins longue selon le contexte.
           Cela fait un petit temps qu'on ne s'est plus vus. — Il y a un petit temps d'adaptation.
     8. n-m. Délai.
           Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
           Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
     9. n-m. Loisir.
           Je n'ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu'il n'a pas le temps de lire.
     10. n-m. Époque déterminée.
           Payer dans le temps porté par l'obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
           Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
     11. n-m. Époque dont on parle ; cette époque là.
     12. n-m. Conjoncture, occasion propre, moment.
           Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
           Ce n'est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
           Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
     13. n-m. Saison propre à chaque chose.
           Le temps des vendanges, de la moisson.
           Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l'on va à la chasse des perdreaux.
     14. n-m. Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
           Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d'Auguste.
           Nous n'avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
           Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
     15. n-m. Période déterminée par rapport à l'état où sont les choses pour le gouvernement d'un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
           C'était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
           En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
           Les temps sont durs. — C'est le goût du temps. — Cela n'est pas surprenant par le temps qui court.
     16. n-m. Phase, étape.
           Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
     17. n-m. Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
           Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d'arrêt.
     18. n-m. (Musi) (Danse) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l'exécution, quoique d'ailleurs elles soient égales en durée.
           Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
           La mesure commence toujours par un temps fort. — La valse à trois temps.
     19. n-m. Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
           Les temps forts. — Le temps marqué.
     20. n-m. Une des pauses ou un des silences qu'on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
           Lorsqu'on parle en public, il est bon d'observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
           Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
     21. n-m. (Grammaire) Quelqu'une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l'action ou l'état dont on parle.
           Les divers temps du verbe sont le présent, l'imparfait, le passé, le plus-que-parfait, le futur, le futur antérieur, etc.
           Les temps de l'indicatif, du subjonctif. — Temps simples, temps composés. — La concordance des temps.
     22. n-m. Disposition de l'air ; état de l'atmosphère ; climat du moment.
relâché
     1. adj. Distendu, ayant perdu son ressort, sa tenue.
           Les élastiques de tes chaussettes sont relâchés; elles te tombent sur les chevilles !
     2. adj. (Figuré) Être détendu, sans pression.
           J'aime ce temps relâché, plein de tranquillité, pour avoir de longues conversations avec mes enfants.
     3. adj. (Figuré) Relatif au relâchement des mœurs, des devoirs de la religion, de la conduite.
           Cependant les idées de l'époque étaient si relâchées, à l'endroit du clergé, soit monastique, soit séculier, que le prieur Aymer jouissait d'une réputation assez honnête dans le
     4. v. Participe passé masculin singulier de relâcher.
Plein
     1. n. (Géographie) Commune d'Allemagne, située dans la Rhénanie-Palatinat.
     2. adj. Qui contient tout ce qu'il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
           Un tonneau plein de vin. Une bouteille pleine. Cela est si plein, qu'il n'y peut rien tenir de plus.
           Cela n'est pas plein, n'est pas tout plein, n'est plein qu'à demi, n'est qu'à demi plein.
           (Lorraine) Note : aussi utilisé en épithète : Je suis allé aux chanterelles en tube : j'en ai ramené deux pleins paniers.
     3. adj. (Exagération) Qui contient une grande quantité.
           Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
           La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
     4. adj. (Élevage) (Au (f)) Qualifie un animal en gestation.
           Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
     5. adj. Qui abonde en quelque chose que ce soit.
           C'est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
           Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
           Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
     6. adj. Qui est gras, replet, rebondi.
           Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
     7. adj. Qui est entier, complet.
           Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
     8. adj. (Figuré) Qui est entier, complet, absolu.
           Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l'affaire.
           Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d'en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d'aller où il voudra.
     9. adj. Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu'à donner plus de force et d'expression à ce qu'on dit.
           Il l'insulta en pleine rue, en plein marché.
           Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
           Il a passé la nuit en plein air.
     10. adj. Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l'intensité, l'abondance, le haut degré de la chose dont il s'agit.
           Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
           De l'eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
           Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
           Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
     11. adj. (Figuré) (Familier) Ivre.
     12. v. Complètement, entièrement vers la direction indiquée.
     13. n-m. (Philosophie) Espace que l'on suppose entièrement occupé par la matière, par opposition au vide.
           Le plein et le vide.
     14. n-m. État de ce qui est plein.
           La mer bat son plein.
     15. n-m. Marée haute.
     16. n-m. Partie pleine de quelque chose.
     17. n-m. (En particulier) Le massif d'un mur, la partie où il n'y a ni portes ni fenêtres.
     18. n-m. (Architecture) Les parties solides, continues d'une construction, par opposition aux vides, qui sont les parties ajourées.
     19. n-m. (Calligraphie) Partie d'une lettre, d'un caractère d'écriture ou d'imprimerie, qui est formée d'un trait plus gros, plus large que le reste. Il est opposé à délié.
           La lettre O a deux pleins et deux déliés.
     20. n-m. (Familier) Capacité totale du réservoir de carburant d'un véhicule à moteur, ou de tout autre contenant.
           Faites-moi le plein de super, s'il vous plaît.
           On a fait le plein du congélo avec les augmentations de prix de la rentrée.
     21. prep. Autant que la chose dont on parle peut en contenir.
           Avoir du vin plein sa cave, du blé plein ses greniers.
           Avoir de l'argent plein ses poches.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
tranquillité
     1. n-f. État de ce qui est tranquille, sans agitation.
           La tranquillité de l'air, de la mer.
           Il dort avec tranquillité.
           Rien ne trouble la tranquillité de son sommeil.
           Passer la vie dans une grande tranquillité.
           La tranquillité de l'esprit.
           Une vie honnête et bien réglée entretient la tranquillité de l'âme.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
avoir
     1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
           Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
           La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
           L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
           J'ai un très bon emploi.
           Nous avons un logement très agréable.
           Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
           Je n'ai plus beaucoup d'argent.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
           Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
           Vous avez de la boue sur vos habits.
           Ce bébé a de très beaux yeux.
           J'ai un bras cassé.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
           Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
           Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
           Avoir de l'agilité.
           Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
           Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
           Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
           Avoir de la force, être fort.
           Avoir soin de faire quelque chose.
           Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
           J'ai mal à la tête.
           Cet oiseau a un très beau chant.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
           Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
           Avoir la confiance de quelqu'un.
           Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
           Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
           Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
           J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
           Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
           Avoir honte (de quelque chose)
           Avoir pitié (de quelqu'un)
           Avoir raison, avoir tort.
           Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
           Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
           Cet enfant a peur du loup.
           Vous n'avez pas le droit de faire ça.
           (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
           Avoir de la pluie, du beau temps…
           Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
           (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
           Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
           Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
           Avoir un maître, des domestiques, un chef…
           Avoir des élèves, des auditeurs…
           Avoir des poux, des puces…
           Avoir des convives, des hôtes…
           Avoir des amis, des ennemis…
           Avoir des correspondants, des associés, des complices…
           Avoir des gens à sa suite.
           Avoir quelqu'un chez soi.
           Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
           (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
           Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
           Votre château a un parc magnifique.
           Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
           Cette table a deux tiroirs.
           Cette plante a de très belles fleurs.
           Cette planche a six pieds de long.
           Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
           L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
           Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
           Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
           Cette pièce a beaucoup de succès.
           Un tel accident peut avoir des suites.
           Les plaisirs ont leurs dangers.
           (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
           Cette maison a vingt locataires.
           Cette ville a dix mille habitants.
           Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
           Cette doctrine a de nombreux partisans.
           (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
           Il a l'œil bleu.
           Il a les cheveux blonds.
           (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
     2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
           Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
     3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
           Il a eu tout ce qu'il demandait.
           J'ai eu ce cheval à très bon marché.
           Puis-je avoir la parole ?
     4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
           J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
           Je t'ai eu.
     5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
           J'ai ma mère qui est malade.
     6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
           J'ai bien mangé.
           Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
     7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
     8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
     9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
           Vous avez un avoir de cent euros.
     10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
longues
     1. adj. Féminin pluriel de long.
     2. n-f. Pluriel de longue.
     long
          1. adj. Qualifie des objets considérés dans leur dimension d'une extrémité à l'autre, par opposition à court.
                — La perche, une perche, reprit Grangibus qui ne perdait plus le nord.
          2. adj. (Spécialement) (anatomie) Qualifie les os qui sont ainsi dimensionnés.
          3. adj. Qualifie une surface considérée dans sa plus grande dimension et par opposition à large.
                Une table longue. Ce jardin est plus long que large. Un champ long et étroit.
          4. adj. Qui dure longtemps.
          5. adj. (En particulier) Qualifie des ouvrages de l'esprit, soit que l'on en considère l'étendue, soit qu'on ait égard au temps nécessaire pour les lire, les réciter, les entendre.
                Un long poème.
                Un long discours.
          6. adj. Qui est lent ou tardif.
                Cet ouvrier est long à tout ce qu'il fait. — Ces arbres sont longs à pousser.
          7. adj. (Grammaire anglaise) Se dit d'un adjectif comportant trois syllabes (ou deux s'il ne se termine pas par le suffixe adjectival -y).
                Les mots expensive et anonym sont des adjectifs longs, car ils ont plus de deux syllabes.
                L'adjectif airless est dit long car il comporte deux syllabes, et ne se termine pas par le suffixe -y ; à l'inverse, l'adjectif bandy est dit court : il se termine par le suffixe adjectival -y.
          8. n-m. Longueur, par opposition à largeur.
          9. n-m. (Chine) (arts) Dragon chinois, en particulier celui à cinq griffes, symbole de l'empereur.
          10. v. D'une manière longue, avec quelque chose de long.
          11. v. (Familier) Beaucoup.
conversations
     1. n-f. Pluriel de conversation.
     conversation
          1. n-f. Action pour deux ou plusieurs personnes de discuter ensemble dans une optique dénuée de confrontation.
          2. n-f. (Meubles) Meuble constitué de deux fauteuils en sens inverse destinés à converser. Lorsque ceux-ci sont attachés entre eux en forme de S, il s'agit d'un confident, lequel peut d'ailleurs comprendre aussi trois sièges.
          3. n-f. Informatique Échange d'informations entre au moins deux individus au travers des canaux IRC.
avec
     1. prep. Conjointement à ; en compagnie de.
           Je suis venu avec lui.
           Il s'est marié avec ma sœur.
           Avec ces gens-là, il faut sans arrêt se justifier.
           Mettez tous ces papiers les uns avec les autres.
           Il a de la fièvre avec des nausées.
     2. prep. Introduit des compléments circonstanciels indiquant la manière, l'instrument, etc.
           Dans ce pays ils ne bâtissent qu'avec du bois.
           Il ne marche encore qu'avec des béquilles.
           Avec un peu d'argent j'obtiendrai un non-lieu.
           Tu vas devoir te défendre avec courage.
           Elle conduit avec un peu plus de prudence depuis son dernier accident.
     3. prep. (Familier) Ce qu'une personne offre en elle de singulier, d'extraordinaire, de ridicule, etc.
           Je riais de le voir avec son visage blême.
           Qu'il est fatigant avec ses questions !
     4. prep. Contre, dans une relation où il y a deux côtés.
           Rome était en guerre avec Carthage.
     5. prep. Malgré, sauf.
           On est étonné qu'avec tout son esprit il fasse de telle sottises.
           Avec tout le respect que je vous dois…
     6. prep. (Familier) Aussi.
           Il a réussi et moi avec.
     7. v. (Informel) Avec une chose connue de par le contexte.
           Il a pris mon manteau et s'en est allé avec.
           Il a été bien traité et il a encore eu de l'argent avec.
     8. v. (Informel) Avec une personne connue de par le contexte.
           Est-ce que tu viens avec ?
     9. v. (Canada) (Populaire) Aussi.
           Ton chum était encore content pis toi avec.
Mes
     1. n. Pluriel de Me. Abréviation de maîtres, titre annonçant l'énumération d'avocats ou de notaires.
           Pour se défendre, elle a fait appel à M(e) Dupont et Lacourt.
     2. adj. Pluriel de mon, ma. Qui sont à moi, dans le cas d'un seul possesseur et de plusieurs objets.
     mon
          1. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
          2. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
                (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
                Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
                Avec un caractère identificatoire.
                Avec une marque de subordination.
                (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
          3. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
                C'est mon.
                Ç'a mon.
          4. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
                Mon ! Le beau petit chien !
          5. n-m. Insigne héraldique japonais.
enfants
     1. n. Pluriel de enfant.
     enfant
          1. n. Garçon ou fille qui n'a pas encore atteint l'adolescence.
          2. n. Fils ou fille, de tout âge, par relation au père ou à la mère.
                Enfant légitime, naturel, naturelle, adoptif, adoptive / d'adoption, du premier lit, du second lit.
          3. n. Descendant, descendante en ligne directe et indirecte.
                Nous sommes tous enfants d'Adam.
          4. n. Personne proche de manière affective, amicale, filiale.
                Ma belle enfant.
                Venez, mon enfant.
                Ma chère enfant, écoutez-moi.
                Courage, enfants, criait-il à ses soldats.
                Voilà une belle enfant !
                Vous êtes une aimable enfant.
          5. n. (Figuré) (Vieilli) Chose qui est produite par une autre, qui en naît, qui en résulte.
                Le remords est enfant du crime.
          6. adj. Qui a le caractère d'un enfant.
                Il est très enfant.
          7. adj. Qui a pratiquement l'âge d'un enfant.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire