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Analyseur de phrases françaises

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il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
Y
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Somme.
     2. n-m. (Colorimétrie) Une des valeurs tristimulus de CIE XYZ. (note) On dit grand Y pour le distinguer de y.
     3. n. À ceci, à cela, à ça, à cette personne.
           Ne vous y fiez pas.
           Ne vous fiez pas à cette personne.
     4. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Ça (comme COD).
           J'y ai pas vu.
           Je n'ai pas vu ça.
           Il m'y a dit hier ?
           T'y sais pas, ce qui lui est arrivé ?
     5. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Lui (à lui, à elle) (comme COI).(refnec;lang=fr)
           J'y ai dit d'aller voir dans la cuisine.
           Je lui ai dit d'aller voir dans la cuisine.
     6. n. Il.
     7. v. Ici, là, à cet endroit.
           J'y suis, j'y reste.
           Je suis là, je reste là.
     8. n. (Popu) Contraction de il ou ils, dans le langage parlé. Cette forme retranscrit la prononciation courante qui a tendance à effacer le L de il et ils.
           Y fait beau aujourd'hui.
     9. art. (Vieilli) (Familier) Variante orthographique du marqueur interrogatif ti après un t.
     10. n-m. (Colorimétrie) Coordonnée colorimétrique calculée par (nobr;Y / (X + Y + Z)) de CIE XYZ. (note) On dit petit y pour le distinguer de Y.
aura
     1. n-f. (Occultisme) Le « corps subtil », qui entourerait le corps physique. De forme ovoïde, l'aura changerait de couleur selon l'évolution, l'état émotionnel ou de santé du sujet.
     2. n-f. Prolongement, résonance d'un livre, d'une œuvre d'art dans la sensibilité.
     3. n-f. (Médecine) Sensation subjective vague, toujours la même chez chaque malade, qui permet à celui-ci de prévoir l'imminence d'une crise. Elle peut être motrice (mouvement d'un doigt, d'un membre), sensitive, sensorielle (olfactive, auditive, visuelle
     4. n-f. (Médecine) (Vieilli) Autrefois, émanation subtile du liquide spermatique qui semblait nécessaire pour la fécondation.
     5. n-f. (Philo) Atmosphère qui entoure certains êtres.
     6. v. Troisième personne du futur de l'indicatif de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
il y aura
     1. v. Futur de y avoir.
y avoir
     1. v. Exister, être. — (usage) Pour décrire un état, avec inversion du sujet et de l'objet ou attribut de ces verbes d'état induits ; cf. note ci-dessous.
           Il y a deux tables dans le salon. (Deux tables sont ou existent dans le salon.)
           Il y a encore du pain.
           Combien y a-t-il de touristes étrangers à Paris ? (Combien de touristes étrangers sont à Paris ?)
     2. v. (Il y a … et …) Il existe divers … — (usage) Presque toujours utilisé à l'indicatif présent.
     3. v. Être présent, être là.
           Ce jour-là, il y avait Marc, Annie et moi. (Ce jour-là, Marc, Annie et moi étions présents.)
           Y a-t-il quelqu'un ici ? (Quelqu'un est-il présent ici ?)
     4. v. Se passer, se dérouler, se produire, avoir lieu. — (usage) Pour décrire un évènement, avec inversion du sujet et de l'objet de ces verbes impersonnels induits ; cf. note ci-dessous.
           Il y eut soudain un énorme bruit, puis un souffle terrifiant nous glaça le sang. (Soudain un énorme bruit eut lieu ou se produisit, puis un souffle terrifiant nous glaça le sang.)
           Je vous le dis, il va y avoir de l'action ! (Je vous le dis, de l'action va avoir lieu ou se produire !)
           Il y a eu quelque chose d'incroyable à la télé hier soir. (Quelque chose d'incroyable s'est passé ou a eu lieu à la télé hier soir.)
     5. v. (Il y a … que) Pour définir une durée passée par rapport au moment de l'énonciation ou d'un autre évènement. — (note) Voir aussi la locution prépositionnelle il y a.
           Il y a déjà 40 ans que l'homme a posé le pied sur la Lune.
           Il y avait eu bientôt 40 ans que l'homme avait posé le pied sur la Lune.
           Il y avait dix ans que je n'étais plus revenu dans mon village natal.
           Il y aura bientôt un mois que j'ai arrêté de fumer.
pas
     1. n-m. Mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l'autre pour marcher.
           On ne peut le décider à faire un pas hors de chez lui.
           Permettez-moi de faire quelques pas avec vous.
           Marcher d'un pas léger, d'un pas rapide, d'un pas chancelant.
     2. n-m. (Métrologie) Distance entre deux pas ; enjambée.
           Il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer d'un pas, il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer du tout, il veut rester où il est.
     3. n-m. Faible distance.
     4. n-m. (Militaire) Différentes manières de marcher réglées pour les troupes.
           Pas ordinaire.
           Pas accéléré.
           Pas redoublé.
           Pas de route.
           Pas gymnastique.
           Pas de charge.
           Il a mis, il a remis sa troupe au pas.
           Marcher au pas, prendre le pas.
           Perdre le pas, n'être plus au pas.
     5. n-m. (Danse) Différentes manières d'exécuter le mouvement de la danse.
     6. n-m. (Équitation) Allure la moins rapide du cheval.
     7. n-m. Empreinte, marque que laisse le pied d'une personne ou d'un animal.
           Il vit des pas d'homme sur le rivage.
           Il distingue fort bien le pas d'un cheval de celui d'un mulet.
     8. n-m. Préséance, droit de marcher le premier.
           Le parlement avait le pas sur les autres compagnies.
           Il lui a cédé le pas.
           Il a pris le pas sur lui.
           Disputer le pas à quelqu'un.
     9. n-m. Passage étroit ou passe difficile dans une vallée, dans une montagne, etc.
           Le pas de Suse.
           Le pas de Calais, le détroit entre Calais et Douvres.
     10. n-m. Seuil, marches qui sont au-devant d'une entrée.
           Il est sur le pas de la porte.
           Prenez garde, il y a ici un pas.
           Il y a quatre pas à monter à ce perron.
     11. n-m. (Vieilli) Allées et venues, démarches que l'on fait, peines qu'on prend pour réussir.
           Il fait bien des pas pour obtenir cette place.
           Cela lui a coûté bien des pas et démarches.
           Il n'a pas ménagé, épargné ses pas dans cette circonstance.
           Je ne ferai pas un pas de plus, je ne ferai aucune démarche de plus pour cette affaire, pas une concession de plus.
     12. n-m. (Mécanique) Distance séparant deux filets d'un filetage.
           Plus généralement : distance entre 2 tours d'un mouvement hélicoïdal : voir hélice (mathématique) et variable.
     13. n-m. (Cartographie) Écart entre les axes d'éléments graphiques homologues d'un ensemble graphique de structure régulière ; il est souvent exprimé numériquement par l'inverse de son rapport à l'unité de longueur.
     14. n-m. (Composants) Distance séparant deux lignes d'interconnexion voisines dans un circuit intégré ou sur un circuit imprimé nu.
     15. n-m. (Composants) Distance entre deux broches de raccordement contiguës sur un boîtier.
     16. v. Négation d'un verbe. — (usage) Utilisée avec la particule ne dans le langage littéraire, mais souvent sans celle-ci dans le langage courant.
           Pourquoi tu ne manges pas ?
           J'veux pas travailler.
           Tu as si souffert que ça de ton harcèlement ? T'as pas idée.
     17. v. Négation rhétorique pour demander humblement un accord. — (note) La réponse affirmative est oui, non pas si.
           N'est-elle pas jolie ?
           N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
     18. v. Négation rhétorique pour une invitation polie. — (note) La réponse affirmative est oui ou ouais, non pas si.
           — Vous ne voulez pas déjeuner avec moi ?
     19. v. Négation d'un adjectif épithète. Non.
           Je cherche un logement pas cher.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
pas de
     1. prep. (Québec) (Familier) Sans.
           Tu shakais comme une poule pas de tête.
Cours
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Deux-Sèvres.
     2. n. (Géographie) Village et ancienne commune française, située dans le département du Lot intégrée à la nouvelle commune de Bellefont-La Rauze en janvier 2017.
     3. n. (Géographie) Commune française, située dans le département du Lot-et-Garonne.
     4. n. (Géographie) Village et ancienne commune française, située dans le département de la Nièvre intégrée dans la commune de Cosne-Cours-sur-Loire.
     5. n. (Géographie) Commune française, située dans le département du Rhône.
     6. n-m. Mouvement d'écoulement, flux, étendue parcourue par l'eau des fleuves, des rivières et des ruisseaux.
           24 février. — Temps splendide. Le départ a lieu à dix heures.
           Une rivière dont le cours
     7. n-m. (Par analogie) Qualifie l'étendue ou l'écoulement de certaines choses.
           Je voudrais que du ciel le barbare secours
     8. n-m. Mouvement, course réel ou apparent des astres.
           Le cours apparent du soleil va d'est en ouest.
           Que puisses-tu, grand soleil de nos jours
     9. n-m. Développement, enchaînement; direction que prennent certaines choses, ou qu'on leur donne.
           Le cours des saisons, des événements.
           Nous verrons quel cours prendra cette affaire.
           Je lui prête mon bras sans engager mon âme ;
           J'observe comme vous cent choses tous les jours
           Vous ne sauriez … Conter vos malheurs sans conter mon histoire ;
           Désormais que ma muse, aussi bien que mes jours
     10. n-m. Durée.
           Mais enfin ce héros, sujet au cours des ans
     11. n-m. Enseignement suivi sur une matière.
           Traité spécial sur un enseignement.
           Ce professeur a publié un cours de philosophie.
           Études universitaires.
     12. n-m. (Jurisprudence) Recueil de lois, de canons.
           Cours civil, cours canonique.
     13. n-m. (Finance) Circulation.
           Cette monnaie n'a plus cours.
     14. n-m. Se dit des écrits ou idées qui ont circulation et crédit.
           Donner cours à une monnaie, à un papier et, par extension, donner cours à un bruit, à une opinion.
     15. n-m. (Économie) (Finance) (Commerce) Prix observé sur un marché.
           Les variations des cours de bourse reflètent en principe l'effet de la loi de l'offre et de la demande s'exerçant sur les valeurs mobilières.
           (figuré) C'est le cours du marché des affaires humaines
           Donc à si peu de frais la vertu se profane
     16. n-m. Promenade publique, située dans la ville ou à proximité, ordinairement plantée d'arbres, et qui s'étend plus en longueur qu'en largeur.
     17. n-m. (Vieux) Étendue d'une chose en longueur.
           Une tapisserie de dix mètres de cours.
     18. n-m. (Vieux) Action de courir, cheminement, progrès, déroulement, au propre et au figuré.
           Que d'un cours si rapide
           C'est pour vous qu'on l'a vu, vainqueur de tant de princes
           Mais un trouble importun vient, depuis quelques jours
     19. n-m. (Filature) L'allée et la venue de la navette, dans les fabriques de soie.
     20. n-f. Pluriel de cour.
     21. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de courir.
     22. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de courir.
     23. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de courir.
     courir
          1. v. Se déplacer rapidement, avec impétuosité, par un mouvement alternatif des jambes ou des pattes prenant appui sur le sol, avec une phase de suspension en l'air, sans appui.
          2. v. Être en mouvement, en parlant des choses.
                Faire courir une manœuvre dans ses poulies.
          3. v. Disputer une course.
                Ce cheval a couru aux dernières courses.
                Faire courir, envoyer sur le champ de course des chevaux pour disputer ce prix.
                (transitif) Courir le grand prix de Diane.
                (transitif) Courir une carrière, être engagé dans une profession, une entreprise, etc., où l'on s'efforce d'obtenir des succès, de l'emporter sur ses rivaux.
                Vous courez une périlleuse carrière.
                Hortensias et Cicéron couraient la même carrière.
                Courir encore, signifie qu'on s'est échappé en toute hâte, qu'on ne se laissera plus prendre à une chose.
                Il m'a suffi de le voir, de l'entendre : je cours encore.
          4. v. (Vieilli) Aller plus vite que le pas.
                Vous allez trop vite, vous ne marchez pas, vous courez.
          5. v. Aller avec empressement.
                Je cours le prévenir.
                Courez, ne perdez pas un instant.
                Courir au plus pressé, s'occuper, avant toute autre chose, de ce qui importe le plus dans le moment.
          6. v. (Figuré) Aller, poursuivre (souvent dans un sens péjoratif).
                Courir après les honneurs, les places, les richesses, la fausse gloire, etc.
                Courir après des chimères, après des fantômes.
                Courir à sa perte, à sa ruine.
                Courir après l'esprit, mettre de la recherche, de l'affectation, de l'effort à montrer de l'esprit.
                Courir après l'argent, chercher toutes les occasions de gagner de l'argent.
                Courir après son argent, continuer à jouer pour regagner ce qu'on a perdu. Faire des démarches, des poursuites pour recouvrer une somme d'argent qu'on a de la peine à se faire rendre, à se faire payer.
                Courir à sa fin se dit des choses qui sont près de finir, qui n'ont pas longtemps à durer.
          7. v. (Figuré) Faire trop vite.
                Il faut aller bride en main, on ne fait pas les affaires en courant.
                (En particulier) Lire, réciter, prononcer, écrire ou composer trop vite.
                Lisez doucement, ne courez pas.
                Il a écrit cela en courant.
                Il laisse courir sa plume sur le papier.
          8. v. (Familier) Aller çà et là, sans s'arrêter longtemps en chaque endroit.
                Il ne fait que courir.
                Il est toujours à courir.
                Il court du matin jusqu'au soir.
          9. v. (Marine) Faire route, louvoyer.
                Courir au nord.
                Courir au sud.
                Courir des bordées, courir des bords, louvoyer, aller alternativement à droite et à gauche, quand le vent est presque debout.
          10. v. Prolonger, aller dans une direction déterminée.
                Cette côte court de l'est à l'ouest l'espace de trois ou quatre lieues.
                Ces montagnes courent du nord au sud et partagent de grands continents.
          11. v. Couler, s'écouler.
                Le ruisseau qui court dans la prairie.
                Le Rhône court du nord au sud.
                Se dit figurément du Temps.
                Le temps court insensiblement.
                Par les temps qui courent, dans le temps présent, dans les circonstances actuelles.
          12. v. Échoir à propos d'une rente, de gages, d'appointements, etc.
                L'intérêt de cette rente court du commencement de l'année.
                Ses gages, ses appointements courent du milieu du mois.
                Son loyer court du mois de janvier.
          13. v. Circuler, se propager, se communiquer. — (note) En ce sens, il est souvent impersonnel.
                Il court des bruits fort désavantageux sur son compte.
                Faire courir de fausses nouvelles.
                Une rumeur très alarmante court depuis hier dans le public.
          14. v. (Figuré) être en vogue.
                La mode qui court.
                Cette chanson courait par la ville.
          15. v. (Chasse) Poursuivre à la course avec dessein d'attraper.
                Courir le cerf, le lièvre, le daim.
                Il a droit de courir le cerf sur ses terres.
                Courir le même lièvre se dit de deux personnes qui sont en concurrence pour la même chose.
                Qui court deux lièvres n'en prend aucun, Poursuivre deux affaires à la fois, c'est s'exposer à ne réussir ni dans l'une ni dans l'autre.
          16. v. (Figuré) En parlant des personnes ou des choses qu'on recherche avec empressement, qui sont fort en vogue. On ne l'emploie guère qu'au participe passé.
                Ce prédicateur est fort couru.
                Ce spectacle est très couru.
          17. v. (Figuré) Être exposé à.
                Courir des chances, courir la chance de…, S'exposer à un risque dans l'espoir d'un avantage.
                Courir même fortune, être dans les mêmes intérêts, dans la même situation d'affaires.
                Courir les aventures se disait des chevaliers qui allaient à la recherche des exploits guerriers. Il se dit aussi de quelqu'un qui cherche à se faire un nom ou une fortune par des moyens qui ne sont pas les moyens ordinaires.
          18. v. (Transitif) Parcourir.
                J'ai couru toute la ville sans le trouver.
                Courir les champs.
                Courir le pays, parcourir tel ou tel pays, en vue de le connaître à fond.
                Courir le monde, voyager en divers pays par goût d'aventure.
                (familier) Cette histoire court les rues, elle est sue de tout le monde.
                L'esprit court les rues, l'esprit est commun, tout le monde en a.
          19. v. Hanter, fréquenter, poursuivre de ses assiduités.
          20. v. (Familier) Ennuyer, importuner (abréviation de l'expression : courir sur le haricot)
formels
     1. adj. Masculin pluriel de formel.
     formel
          1. adj. Qui est exprimé avec une clarté et une précision parfaites.
                Paroles formelles.
                Termes formels.
                Le texte formel de la loi.
                C'est une des clauses formelles du contrat.
                Par une disposition formelle de la loi.
                Désaveu formel.
                Dénégation formelle.
                Refus formel.
                Devis formel.
          2. adj. Qui s'attache à la forme.
demain
     1. v. Le jour qui suivra immédiatement celui où l'on est. Dans un jour.
           On se voit demain ?
     2. v. Dans le futur.
           Son procès se jugera demain, se juge demain.
           Il arrivera demain matin.
           Demain au matin. Substantivement
           Avant que demain soit passé.
           Vous avez tout demain pour y songer.
           Demain est un jour de fête.
           Il m'a remis à demain.
           Adieu jusqu'à demain.
           À demain.
           À compter de demain.
           De demain en huit.
           D'ici à demain.
     3. v. Se dit, dans un sens moins restreint, d'une époque qui en suit une autre de fort près, par opposition à aujourd'hui.
           La multitude est inconstante, elle ne voudra plus demain ce qu'elle veut aujourd'hui.
           À demain les affaires : Songeons aujourd'hui au plaisir et remettons les choses sérieuses à un autre jour.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
perspective
     1. n-f. Partie de la géométrie et de l'optique qui enseigne à représenter les objets selon la différence que l'éloignement et la position y apportent, soit pour la figure, soit pour la couleur.
           Les règles de la perspective.
           La perspective n'est pas bien observée dans ce tableau.
           Il y a dans cette fresque une faute de perspective.
           Il enseigne, il apprend la perspective.
     2. n-f. Peinture qui représente des jardins, des bâtiments, etc., en éloignement, et qu'on met au bout d'une galerie ou d'une allée de jardin, pour obtenir un effet de trompe-l'œil.
     3. n-f. Aspect que divers objets vus de loin ont, par rapport au lieu d'où on les regarde.
     4. n-f. (Figuré) Manière d'observer une situation ou un événement.
     5. n-f. (Figuré) Événement ou ensemble d'événements futurs envisagés.
     6. n-f. Coquille univalve plus souvent nommée cadran.
     7. n-f. Nom des grandes rues à Saint-Pétersbourg.
     8. adj. Féminin singulier de perspectif.
     perspectif
          1. adj. Qui représente un objet en perspective.
                Plan perspectif.
                Représentation, vue perspective.
en perspective
     1. v. Dans un certain éloignement, mais à la portée de la vue.
           Du haut de cette colline, on voit Paris en perspective.
           Dans ce tableau, on aperçoit la campagne romaine en perspective.
     2. v. (Figuré) Dans l'avenir.
           Il est fort riche, mais ce n'est encore qu'en perspective.
           Être heureux en perspective.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
répétition
     1. n-f. Action de répéter, redite.
           Son livre est plein de répétitions.
           Éviter les répétitions.
           Répétition de mots.
     2. n-f. (Rhétorique) Figure de rhétorique qui consiste à répéter plusieurs fois soit les mêmes mots, soit le même tour.
           Cet orateur fait souvent usage de la répétition.
     3. n-f. Action d'expliquer à des élèves la leçon d'un professeur.
           Donner des répétitions.
           Prendre des répétitions.
     4. n-f. Action de répéter, d'essayer en particulier certaines choses, pour les mieux prononcer ou exécuter en public.
           La répétition générale.
     5. n-f. Réitération, action de faire ce qu'on a déjà fait.
           Les habitudes s'acquièrent par la répétition fréquente des mêmes actes.
     6. n-f. (Beaux-Arts) Copie, reproduction d'une statue, d'un tableau, faite par l'auteur lui-même ou sous ses yeux, sous sa direction.
           Il existe plusieurs répétitions de ce tableau de Raphaël.
     7. n-f. (Juri) Action par laquelle on redemande en justice ce qu'on a payé en trop, ce qu'on a avancé pour un autre, etc.
           Répétitions de fruits, de frais, de dot.
           Cela est sujet à répétition.
           Action en répétition.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
rencontre
     1. n-f. Hasard, occasion qui fait trouver fortuitement une personne, une chose.
     2. n-f. Fait de joindre une personne en allant intentionnellement au-devant d'elle.
           Je marchais, j'ai vu qu'il venait à ma rencontre.
     3. n-f. Entrée en contact de deux corps.
           La rencontre des atomes.
           La rencontre de deux trains.
     4. n-f. (Astronomie) Conjonction ou opposition des astres.
     5. n-f. Combat singulier non prémédité.
           La rigueur des édits contre les duels ne s'appliquait pas aux rencontres.
     6. n-f. Sorte de compétition ou de duel.
           Une rencontre a été décidée par les témoins.
     7. n-f. (Figuré) Occasion, conjoncture.
           Je vous servirai en toute rencontre.
           Que pouvait-il faire de mieux en pareille rencontre ?
     8. n-f. Trait d'esprit, une trouvaille ingénieuse d'idées ou de style.
           Plaisante rencontre.
           Il y a dans le style de cet écrivain d'heureuses rencontres.
     9. n-f. (Mécanique du vol) Évènement caractérisé par le passage d'un engin spatial à proximité d'un objet céleste ou d'un objet spatial.
     10. n-f. Fait de se réunir pour discuter entre pairs, ou pour découvrir une personnalité par le biais d'une série de questions.
     11. n-f-m. Rencontres de vache et de mouton (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant la tête d'un animal coupée derrière les oreilles et représentée de front. À rapprocher de caboché, hure, massacre, massacre crucifère et tête.
           Écartelé, au 1 de sinople au rencontre de vache d'argent, au 2 d'argent à un avant-bras dextre en pal portant un flambeau le tout d'azur, au 3 d'argent à la fleur de lin aussi d'azur, au 4 de sinople au rencontre de mouton d'argent, qui est de
     12. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de rencontrer.
     13. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de rencontrer.
     14. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de rencontrer.
     15. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rencontrer.
     16. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de rencontrer.
     rencontrer
          1. v. Trouver en chemin une personne ou une chose.
                Rencontrer les yeux de quelqu'un : Le regarder au moment où l'on est regardé par lui.
                Il craignait de rencontrer mes yeux.
                (figuré) Ils rencontrèrent beaucoup d'obstacles, de difficultés dans l'exécution de leur entreprise.
          2. v. (Vieilli) (Absol) Être bien ou mal servi par les événements dans quelque affaire ; deviner juste ou se tromper dans ses conjectures.
                Il a bien rencontré en se mariant.
                Il voulait une femme sérieuse, il a bien rencontré, il a mal rencontré.
                Il a rencontré juste, il a bien rencontré dans ses prédictions, dans ses conjectures.
          3. v. (Chasse) Commencer à trouver la piste du gibier, en parlant des chiens.
                Prenez garde, ce chien rencontre.
                Le limier rencontre.
          4. v. (Mathématiques) Intersecter.
                L'ensemble des rationnels est dense dans celui des réels puisque tout voisinage de tout nombre réel rencontre ℚ.
          5. v. (Pronominal) Se heurter, se choquer.
                Deux automobiles se sont rencontrées à ce croisement.
          6. v. Avoir un combat singulier.
                Les deux adversaires se sont rencontrés à tel endroit.
          7. v. (Pronominal) (figuré) Avoir les mêmes pensées qu'un autre sur un même sujet.
                Les beaux esprits se rencontrent.
                Vous aviez cette pensée et moi aussi, nous nous sommes rencontrés.
                Je me suis rencontré en cela avec un tel.
          8. v. (Pronominal) Exister ; être trouvé ; se trouver ; paraître. (note) Il est alors au sens passif.
                Un homme s'est rencontré.
                Cela ne se rencontre pas tous les jours. — Cette vertu ne se rencontre guère chez de telles gens.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
athlétisme
     1. n-m. Ensemble des exercices auxquels on se livre afin d'amener le corps à son entier développement et à son maximum de force et de souplesse.
           L'athlétisme, c'est bon pour la santé.
     2. n-m. (En particulier) Ensemble des sports de course, de saut et de lancer pratiqués par l'athlète.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire