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Analyseur de phrases françaises

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il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
Est
     1. n-m. (Géographie) Région située à l'est (en particulier à l'est d'un pays), le contexte permettant de comprendre de quelle région il s'agit.
           Gare de l'Est.
           Allemagne de l'Est.
           Europe de l'Est.
     2. n-m. (Régions;du Burkina Faso) Région du Burkina Faso.
     3. n. (Géographie) Village des Pays-Bas situé dans la commune de Neerijnen.
     4. n-m. (Points cardinaux) Point cardinal, à droite quand on regarde l'horizon vers le nord. Direction d'où le soleil se lève.
     5. n-m. Partie du monde ou d'un pays qui est du côté de l'Est.
           Le vent est à l'est.
           Il s'éleva un vent d'est.
           La frontière de l'est.
     6. adj. Dans la direction de l'est.
           La côte est.
           Degrés de longitude est. : Ceux qui vont du méridien de Greenwich vers l'est.
     7. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
Homme
     1. n. Humain, être humain. (usage) Terme pouvant être employé avec une capitale pour parler du genre ou de l'espèce humaine dans son ensemble, au singulier.
           L'origine de l'Homme.
     2. n. Nom de famille.
     3. n-m. (Collectif ou générique) Être d'une espèce humaine, du genre scientifique Homo, souvent par opposition à l'animal  ; l'ensemble des humains, en particulier de l'espèce humaine actuelle (Homo sapiens). —  (note) on écrit souvent Homme avec une majusc
     4. n-m. Être humain adulte de sexe masculin, par opposition à la femme et à l'enfant.
           Subalterne masculin, vassal.
           Le seigneur féodal pouvait, par faute d'homme, mettre en sa main le fief qui relevait de lui.
           (En particulier) Personne de sexe masculin douée de sentiments humains, soumise aux grandeurs et vicissitudes des êtres humains.
           (Précédé d'un adjectif possessif) Personne de sexe masculin dont il a été fait mention précédemment.
           Si vous pensez ainsi, vous n'êtes pas mon homme.
           Je ne suis pas leur homme.
           Notre homme ne se le fit pas répéter deux fois.
     5. n-m. (Sociologie) Être humain mâle ou femelle ayant des valeurs sociales et morales.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
phénomène
     1. n-m. (Génériquement) Fait observable remarquable ou extraordinaire.
     2. n-m. (Médecine) Ensemble de signes observables pour diagnostiquer une pathologie.
     3. n-m. (Philosophie) Objet tel qu'il est perçu par un sujet conscient.
     4. n-m. (Figuré) Chose qui surprend par sa nouveauté ou par sa rareté.
           Ce grand événement est un phénomène auquel on ne devait pas s'attendre.
           C'est un phénomène que de vous voir ici.
           Un chien aussi énorme est un phénomène.
     5. n-m. (Familier) Personne qui surprend par ses actions, par ses vertus, par son talent, etc.
           C'est un phénomène qu'un enfant aussi instruit.
     6. n-m. Curiosité que l'on exhibe dans les foires.
           Une galerie de phénomènes.
désespérant
     1. adj. Qui jette dans le désespoir.
           Cette pensée est désespérante.
     2. v. Participe présent de désespérer.
     désespérer
          1. v. Perdre l'espoir de quelque chose.
                (absolument) On désespère alors qu'on espère toujours.
          2. v. Ne plus espérer une amélioration, un amendement, une bonne fin, en parlant d'une personne.
                Je désespère de cet enfant, il est vraiment incorrigible.
                Les médecins désespèrent de ce malade et n'espèrent plus sa guérison.
          3. v. Mettre, pousser au désespoir.
                Il ne faut pas désespérer un peuple.
                Cela me désespère.
                Vous me désespérez par vos rigueurs.
                Cet enfant me désespère, il ne fait aucun progrès.
          4. v. Se tourmenter, s'agiter avec de grandes démonstrations de douleur, d'affliction.
                Il vient d'apprendre la maladie de son fils, il se désespère.
                Pourquoi tant vous désespérer ?
                Ne vous désespérez pas!
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Les
     1. n. (Géographie) Commune d'Espagne, située dans la province de Lérida et la Communauté autonome de Catalogne.
     2. art. Pluriel de le ou la.
     3. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
           Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
esprits
     1. n-m. Pluriel de esprit.
     2. n-m. Réunion de personnes, considérées par rapport aux opinions ou aux passions.
           Une grande fermentation régnait alors dans les esprits.
           Échauffer, remuer, égarer les esprits.
           Calmer les esprits.
           Il se fit une grande révolution dans les esprits.
           Éclairer les esprits.
     3. n-m. Se disait d'éléments légers, subtils et invisibles, qu'on supposait doués de la faculté de porter la vie et le sentiment dans les diverses parties de l'animal.
           Esprits vitaux.
           Esprits animaux.
           La perte, la dissipation des esprits animaux, des esprits.
           On dit encore maintenant, dans le langage ordinaire, par allusion à cette erreur des anciens physiologistes : La peur glace les esprits.
     4. n-m. Revenants.
           On leur dit qu'il revenait des esprits dans cette maison-là.
           Avoir peur des esprits.
           Évoquer les esprits.
     esprit
          1. n-m. Substance incorporelle et immatérielle.
          2. n-m. (Mythol) Âme désincarnée douée de pensée et de vie.
          3. n-m. (Philo) Principe de la pensée et de la réflexion.
          4. n-m. Aptitude intellectuelle particulière.
          5. n-m. (En particulier) Vivacité dans la réflexion.
          6. n-m. Mémoire, ensemble des pensées d'une personne.
          7. n-m. État d'esprit.
          8. n-m. Caractéristique, sens d'un texte, d'un ensemble d'idées ou de sentiments, etc.
                Il faut prendre en compte l'esprit de la loi, et non s'attacher à la lettre.
          9. n-m. (Grammaire) Signe diacritique grec.
          10. n-m. (Histoire de la chimie) Fluide très subtil, ou vapeur très volatile, dans l'ancienne nomenclature chimique.
          11. n-m. (En particulier) Alcool.
          12. n-m. Être humain dans ses activités intellectuelles.
          13. interj. (Québec) (Populaire) Version atténuée des sacres, jurons.
méditatifs
     1. adj. Masculin pluriel de méditatif.
     2. n-m. Pluriel de méditatif.
     méditatif
          1. adj. Qui est porté, livré, consacré à la méditation.
          2. n-m. Personne qui médite.
                Les méditatifs sont souvent distraits.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
veulent
     1. v. Troisième personne du pluriel de l'indicatif présent du verbe vouloir.
     vouloir
          1. v. Avoir l'intention, la volonté de faire quelque chose, s'y déterminer.
                Il veut partir demain. Il veut faire ce voyage. Il n'en veut rien faire.
          2. v. (En particulier) Avoir une volonté agissante, efficace.
                Cet homme veut ce qu'il veut. (absolument) Il ne sait pas vouloir.
          3. v. Commander, exiger avec autorité.
                Dieu le veut. Le roi veut que vous obéissiez. Votre père veut que vous alliez là.
          4. v. Avoir autorité sur l'homme, en parlant des choses.
                La loi veut qu'on s'abstienne de telle chose. La raison veut qu'on prenne ce parti.
          5. v. Désirer ; souhaiter.
          6. v. Permettre ; consentir.
                Oui, je le veux bien. Si vous le voulez, il le voudra aussi.
          7. v. Prétendre ; affirmer avec une grande insistance.
          8. v. Demander un prix d'une chose qu'on veut vendre.
                Il veut cent mille francs de sa terre. Combien voulez-vous, que voulez-vous de ce cheval ?
          9. v. Être d'un caractère ou d'une nature à demander, à exiger telle chose ou telle autre.
                Cette affaire veut être conduite avec ménagement. Cette plante veut un terrain humide.
          10. v. Pouvoir, en parlant des choses inanimées.
                Cette machine ne veut pas marcher. Ce bois ne veut pas brûler.
          11. v. (vouloir de, généralement sous forme négative) Accepter, malgré des conditions ou des conséquences défavorables.
                Il n'eût pas voulu d'un trône à ce prix.
                Je n'en veux à aucun prix.
          12. v. Les impératifs « Veux ! », « Voulez ! », ne s'utilisent que dans le cas où l'ordre ou le conseil incitent à un effort de la faculté de vouloir (et non pour enjoindre de faire ce à quoi la volonté pourrait s'appliquer). Ils ne s'emploient guère qu'ab
          13. v. Pour exprimer modestement le désir d'obtenir une chose, l'on emploie le conditionnel.
                Je voudrais vous entretenir en particulier.
          14. v. Il s'emploie à ce mode, dans certaines phrases, pour exprimer une sorte de défi.
                Je voudrais bien voir qu'il osât l'entreprendre. Je voudrais bien voir cela.
          15. v. Il s'emploie, par politesse, comme seconde personne du pluriel de l'impératif et signifie Ayez la bonté, la complaisance de.
                Veuillez accepter, Madame, mes hommages les plus respectueux.
          16. v. Il s'emploie encore, dans ce mode, dans un sens d'exigence, de commandement exprimés poliment.
                Veuillez me faire le plaisir de… Veuillez vous retirer. Veuillez vous taire.
          17. n-m. Volonté, faculté de vouloir.
          18. n-m. (Avec les adjectifs bon ou mauvais) Bienveillance, malveillance.
trouver
     1. v. Rencontrer la personne ou la chose que l'on cherche.
     2. v. Rencontrer par hasard.
           J'allais en ville, et sur le chemin j'ai trouvé ce petit chien.
     3. v. Parvenir à l'état ou à la situation que l'on souhaite.
     4. v. Surprendre.
           On le trouva prêt à s'évader.
     5. v. Découvrir, inventer par un effort intellectuel.
           Trouver la solution d'un problème, le mot d'une énigme.
           Il a trouvé un beau sujet de poème.
           Newton a trouvé la loi de la gravitation.
     6. v. Remarquer ou reconnaître en quelqu'un ou en quelque chose une qualité bonne ou mauvaise.
     7. v. Estimer ; juger.
     8. v. Se donner le moyen, obtenir l'occasion de.
           trouver à — (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif
           Cet avoué trouve enfin à se défaire de son étude.
           Cette jeune fille doit trouver facilement à se marier.
     9. v. (Pronominal) Se rencontrer en un lieu, y être, en parlant des personnes et des choses.
           Nous nous sommes trouvés nez à nez sur le boulevard.
           Impersonnellement :
           Il se trouva un homme assez hardi pour lui dire la vérité.
           Lorsque nous croyions finir cette affaire, il se trouva qu'on y mit de nouveaux obstacles.
     10. v. (Pronominal) (figuré) Être en situation de ; être en état de ; en parlant d'une personne ou d'une chose.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
Sens
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de l'Yonne.
     2. n. (Géographie) Ancien nom de la commune française Sens-sur-Seille.
     3. n-m. Signification, ce que quelque chose veut dire.
     4. n-m. (Psychologie) (Religion) (anthropologie) Idée cohérente qu'on se fait de sa place dans l'univers et du déroulement de sa vie.
     5. n-m. (Biologie) Faculté de percevoir les impressions faites par les objets extérieurs.
           Il y a bien d'autres sens : celui des sensations thermiques, la faim, la soif…
     6. n-m. Manière de juger, de comprendre. Qui exprime le sentiment, l'opinion de quelqu'un concernant un sujet donné.
           Retourner une question dans tous les sens.
     7. n-m. Direction de circulation d'un flux.
           Les routes sont souvent des voies à double sens ; d'autres sont à sens unique.
     8. n-m. Un des côtés d'une chose, d'un corps.
           Il a mis son chandail dans le mauvais sens.
     9. n-m. (Géométrie) L'un ou l'autre des parcours possibles d'une droite, ou l'une des caractéristiques d'une demi-droite ou d'un vecteur non nul. (note) ne pas confondre sens et direction en géométrie.
           Un point d'une droite la partage en deux demi-droites, qui ont la même direction et deux sens opposés.
           Comparer les sens de deux demi-droites non parallèles n'a pas de sens.
           Deux vecteurs non nuls dont la somme est nulle ont nécessairement la même direction et des sens opposés.
     10. n-m. Pluriel de sen, centième partie du yen.
     11. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de sentir.
     12. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de sentir.
     13. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de sentir.
     sentir
          1. v. Recevoir quelque impression par le moyen des sens, éprouver en soi quelque chose d'agréable ou de pénible.
                Sentir le chaud, le froid.
                Je sentais battre mon cœur.
                Sentir la faim, la soif.
          2. v. (En particulier) Action qui résulte de l'utilisation de son odorat.
                Je sens une odeur bizarre tout à coup.
          3. v. (En particulier) Action qui résulte de l'utilisation du toucher.
                J'ai senti sa main sur mon épaule.
          4. v. (Pronominal) Avoir une impression, ressentir.
                Je ne me sens pas bien aujourd'hui.
                Rêvé-je ? Est-ce que je sommeille ? Ai-je l'esprit troublé par des transports puissants ?
          5. v. Être ému, touché, affecté de quelque chose d'extérieur.
                Il ne sent point les affronts.
                Je sens toute l'horreur de votre situation.
                Sentir la poésie, la musique, etc., en être ému, touché.
          6. v. Avoir un sentiment, aimer, être disposé à aimer.
                Je ne sens rien pour elle.
                Ce que je sens pour lui ne saurait s'exprimer.
          7. v. Discerner, connaître directement, par intuition.
                Je ne me sentais pas la force de lui en dire davantage.
                Je sens la difficulté de cette entreprise.
                Sentir de loin, découvrir, prévoir les choses de loin.
          8. v. Flairer.
                Sentir une tubéreuse.
          9. v. (Figuré) et (familier) Avec la négation, avoir de la répugnance, de l'aversion.
          10. v. Exhaler, répandre une certaine odeur.
                S'emploie absolument dans cette acception avec les mots bon, mauvais, fort, etc.
                Cela sent bon.
                Cette chose sent mauvais.
                Ce poisson sent fort.
          11. v. Exhaler une mauvaise odeur, puer.
                Cette viande commence à sentir.
                Ça pue, ça sent.
          12. v. Avoir du goût, de la saveur, en parlant d'un aliment ou d'une boisson.
                Cette soupe ne sent rien.
                Ce vin sent la framboise, sent le fût, le terroir.
                Ce cidre sent le moisi.
          13. v. (Figuré) Avoir le caractère, les manières, l'air, l'apparence de.
                Il sent le coquin d'une lieue.
                Cela sent son pédant.
                Cette proposition sent l'hérésie.
                Tout dans cette maison sent la richesse et le luxe.
                Tout sent ici la joie et le bonheur.
                Sentir le terroir se dit de même des ouvrages de l'esprit, quand ils ont le caractère qu'on attribue au pays d'où l'auteur est, où il a vécu.
          14. v. (Pronominal) Connaître, percevoir en quel état, en quelle disposition on est.
                Il ne se sent pas de joie, il ne se sent pas d'aise : il est si pénétré de sa joie qu'elle lui ôte tout autre sentiment.
                Se sentir de quelque chose : sentir, éprouver quelque chose.
                Se sentir de quelque mal, de quelque bien : En avoir quelque reste.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
à la
     1. art. (Devant un syntagme nominal féminin) Préposition à et article défini du féminin singulier la.
     2. prep. (Par ellipse) (devant un adjectif féminin) À la manière, à la façon.
     3. prep. (Par ellipse) (devant un nom propre) À la manière de, dans le même style que telle personne.
Marche
     1. n-f. (Géographie) Ancien comté français ; ville principale Guéret.
     2. n-f. (Vieilli) Province frontière, dirigée par un marquis.
     3. n-f. Toute région se trouvant proche d'un pays hostile.
     4. n-f. Ensemble de pas réalisés pour se déplacer.
     5. n-f. (Musique) Musique pour accompagner ces pas.
     6. n-f. Trajet réalisé à pied.
     7. n-f. Mouvement d'un véhicule, ou d'une troupe en déplacement.
           Le train est en marche.
     8. n-f. (Mathématiques) Cheminement suivi depuis la racine d'un arbre binaire, le long des arêtes, jusqu'à un sommet donné.
     9. n-f. Manifestation sous forme de défilé pour attirer l'attention ou soutenir une cause.
           Marche silencieuse.
           Marche pour la paix.
     10. n-f. Fonctionnement d'une machine, d'un système quelconque.
     11. n-f. Procédure de fonctionnement.
     12. n-f. Ensemble d'étapes nécessaires pour atteindre un but, pour réaliser un résultat voulu; une marche à suivre.
     13. n-f. (Architecture) Surface plane surélevée qui constitue l'un des degrés d'un escalier, sur laquelle on pose le pied pour monter ou descendre.
     14. n-f. (Figuré) (Par extension) Degré de difficulté pour l'utilisation d'un appareil ou d'un système.
     15. n-f. Ouvrage spécifiant les usages de composition orthotypographique d'un éditeur, d'une société ou d'un organisme ; partie proprement orthotypographique d'un manuel de style.
           La marche maison de la Direction générale de la traduction et de l'Office des publications officielles de la Commission et des Communautés européennes est le Code de rédaction interinstitutionnel.
     16. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de marcher.
     17. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de marcher.
     18. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de marcher.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de marcher.
     20. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de marcher.
     marcher
          1. n-m. Déplacement par mouvements alternatifs des jambes ou des pattes.
                Quel marcher !
          2. n-m. (Spécifiquement) (Basket) Faute d'un joueur qui fait plus de deux pas sans dribbler, sanctionnée par la récupération du ballon par l'équipe adverse.
          3. v. (Intransitif) Se déplacer par un mouvement alternatif des jambes ou des pattes, en ayant toujours un appui au sol.
          4. v. Mettre le pied sur ou dans quelque chose.
                Marcher sur le pied de quelqu'un.
                Prenez garde où vous marchez.
          5. v. (Intransitif) Croire en une supercherie, un mensonge.
          6. v. S'avancer de quelque manière que ce soit, à pied, à cheval, etc.
                Nous étions les uns à cheval, les autres en voiture, nous avons marché toute la nuit.
                Nous avons marché à la fraîche, pour ne pas fatiguer nos chevaux.
                (marine) Marcher dans les eaux d'un vaisseau, faire la même route que lui.
          7. v. (En particulier) (militaire) Être dans un mouvements offensif.
                L'armée commença à marcher.
                Marcher à l'ennemi.
          8. v. (Figuré) Progresser, sans forcément impliquer un déplacement physique.
                Il marche hardiment à son but, vers son but.
                Nous marchons tous, d'un pas égal, vers la mort.
          9. v. Se mouvoir ou être mis en mouvement.
                Ce vaisseau marche bien.
                Cette voiture publique marche deux fois la semaine, marche la nuit et le jour.
                Les trains ne marchent pas encore sur cette partie de la ligne.
          10. v. (Figuré) Fonctionner.
                Ça y est, ça marche !
                Maigret, après un regard circulaire à la pièce, posait une question encore plus inattendue.
                Mon ordinateur ne marche plus, je dois l'envoyer chez le réparateur.
          11. v. (Familier) (Figuré) Donner des résultats.
          12. v. (Transitif) (Vieux) (technique) Fouler au pied une matière malléable.
          13. v. (Transitif) (Littéraire) (technique) Suivre sa route.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
sociétés
     1. n-f. Pluriel de société.
     société
          1. n-f. (Droit) Assemblage d'hommes qui sont unis par la nature ou par des lois ; commerce que les hommes réunis ont naturellement les uns avec les autres.
          2. n-f. La classe dirigeante de cet assemblage.
          3. n-f. (Par analogie) Assemblage naturel de certains animaux qui vivent réunis.
                Les abeilles, les fourmis vivent en société. — Les sociétés animales.
          4. n-f. Réunion de plusieurs personnes associées pour quelque intérêt, pour quelque affaire et sous certaines conditions.
          5. n-f. (Christianisme) Compagnie de gens qui s'assemblent pour vivre selon les règles d'un institut religieux.
          6. n-f. (Sciences) Groupement de spécialistes ou d'amateurs éclairés, pour conférer ensemble sur certaines sciences.
          7. n-f. Réunions qui ont un objet politique.
                Sociétés populaires.
                Sociétés secrètes.
          8. n-f. Petit groupe de personnes entretenant des liens plus ou moins étroits.
          9. n-f. (En général) Compagnie que forment entre eux les habitants les plus distingués d'une ville.
          10. n-f. Commerce ordinaire, habituel que l'on a avec certaines personnes.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
donner
     1. v. Faire un don ; transférer, sans rétribution, la propriété d'une chose que l'on possède ou dont on jouit, à une autre personne.
           Offrir à des invités un dîner, une fête, un bal, etc.
           Donner un dîner, une soirée, une fête, une matinée musicale, dansante, un bal, un concert, la comédie.
           Offrir ; présenter.
           Donner des sièges.
     2. v. Livrer, mettre entre les mains, remettre, confier.
           Donner un paquet au voiturier. - Donner des papiers à un homme d'affaires, à un notaire. - Donner de l'argent pour aller au marché.
     3. v. Transmettre en échange, en retour de quelque chose, de quelque service.
           Combien voulez-vous que je vous en donne ? - Je n'en veux pas donner plus de trente francs. - Il n'a pas voulu me le donner à moins de six euros.
     4. v. Fournir, surtout en parlant de garanties, de gages, de preuves.
           Donner des assurances, des gages, des sûretés. - Donner caution.
           Donner un répondant. - Donnez-nous-en la preuve.
     5. v. Administrer.
           Donner des remèdes. - On lui a donné les sacrements. - Donner le viatique, l'extrême-onction.
     6. v. Infliger, en parlant de supplices, de châtiments, de mauvais traitements.
           Donner le fouet. - Donner une pénitence. - Donner un pensum. - Donner une tâche. - Donner la chasse.
     7. v. Livrer un assaut, une bataille.
           Il résolut de donner l'assaut pendant la nuit. - La bataille se donna le troisième jour.
     8. v. Diriger, appliquer l'action, l'impression, l'effet de quelque chose sur un objet.
           Donner un baiser. - Donner un coup de poing, un coup de pied, un soufflet. - Donner un coup de sabre, de baïonnette, de bistouri, de lancette, un coup de balai, un coup de peigne, de rabot, de lime, etc.
     9. v. Accorder ; octroyer.
           Donner une permission, du repos. - Donnez-moi le loisir d'y penser. - Il ne saurait vous payer, si vous ne lui donnez du temps.
     10. v. (Figuré) (Familier) Sacrifier par dévouement pour quelqu'un, pour quelque chose.
           Il est prêt à donner sa vie pour eux. - Donner son sang pour la patrie.
     11. v. (Figuré) Mettre sous la direction d'un précepteur, d'un gouverneur, d'un maître.
           Donner un précepteur, un gouverneur à un enfant; lui donner un maître de dessin, de danse, etc.
     12. v. (Familier) (Exagération) Vendre à bas prix.
           On donne cela, cela se donne partout au plus bas prix.
           C'est pas donné !
     13. v. (Familier) Payer un salaire, des appointements.
           Combien donnez-vous à vos domestiques par mois ? - On lui donne pour cela mille francs, le logement et la nourriture.
     14. v. Conférer.
     15. v. Représenter devant le public.
     16. v. Faire représenter une pièce de théâtre.
           Racine a donné « Britannicus » en 1669.
     17. v. Prononcer devant un auditoire.
           Donner une conférence, un sermon.
     18. v. Publier ; faire imprimer.
           Donner un livre, un ouvrage au public. - Il a donné une relation de son voyage.
     19. v. (Figuré) Annoncer ou présenter une personne ou une chose pour telle ou telle, comme telle ou telle.
           Je vous donne cet homme-là pour le plus grand fourbe. - Il me l'a donné pour ce qu'il y avait de meilleur, comme ce qu'il y avait de meilleur.
     20. v. Indiquer.
     21. v. Passer du temps avec quelqu'un.
           Donner sa journée, sa soirée, etc. - Vous êtes bien aimable de nous donner votre soirée.
     22. v. Employer, consacrer du temps.
           Donner du temps à quelque chose. - Donner la matinée aux affaires. - Il donne tout son temps à l'étude. - Je donne deux heures par jour à ce travail.
     23. v. Exposer, énoncer, communiquer, faire connaître par le discours ou autrement.
           Donner de longs détails. - Donner la description de quelque chose. - Donner des renseignements de vive voix.
           Donner une explication, des explications. - Donner ses raisons. - Donner pour prétexte. - Donner une réponse.
     24. v. Imposer, prescrire, établir ou indiquer.
           Donner des lois. - Donner des règles. - Donner à faire quelque chose à quelqu'un. - La leçon que je lui ai donnée à étudier.
           C'est lui qui donne le ton dans cette société. - Donner un nom à quelqu'un, à une plante, à un animal. Donner un titre à un ouvrage.
     25. v. Attribuer.
           Tout le monde lui donne tort. - On lui donne un tel pour père. - On donne un tel pour amant à cette femme.
           On lui donne tout le blâme, tout l'honneur, toute la gloire. - Se donner l'honneur, la gloire d'une chose qu'on n'a pas faite. - Quel âge donnez-vous à cette personne ? On ne lui donnerait pas plus de trente ans.
     26. v. (En particulier) Faire prendre à une chose, par un travail, par une action, par un moyen quelconque, une situation, une forme, des dimensions, une apparence, des qualités.
           Donner de la pente à un terrain. - Donner de l'ampleur à une robe. - Donner de la solidité à un édifice. - Donner le poli à une pièce de métal.
     27. v. Fournir, produire, rapporter.
           Cette fontaine a cessé de donner de l'eau. - Cette source donne de l'eau à toute la ville. - Cette plante a donné de nombreux rejetons.
           (absolument) Ce champ a beaucoup donné cette année. - Le blé, le vin a donné, n'a pas donné.
     28. v. Enfanter, procréer.
           Sa femme lui a donné un fils. - Elle lui a donné beaucoup d'enfants.
           (figuré) Les grands hommes que cette ville a donnés à la France. - Cette école a donné des peintres célèbres.
     29. v. Causer ; procurer ; faire avoir.
     30. v. (Exagération) (Surtout au conditionnel) S'engager à faire de grands sacrifices pour qu'une chose fût ou ne fût pas.
           Je donnerais tout au monde - Je donnerais dix ans de ma vie - Je donnerais tout l'or du monde - Que ne donnerais-je pas pour le revoir !
     31. v. Communiquer à quelqu'un une maladie contagieuse dont on est atteint.
           Il lui a donné le sida.
     32. v. Faire contracter en parlant des goûts, des inclinations, etc., que l'on a soi-même.
     33. v. (Argot) Dénoncer ; trahir.
           — Où qu'il travaille ?
     34. v. (Intransitif) Faire la charité, l'aumône.
     35. v. (Intransitif) Distribuer les cartes à jouer.
           Je viens de faire, c'est à vous de donner.
     36. v. (Intransitif) Heurter ; frapper.
           Le vent donne dans les voiles : Il souffle dans les voiles.
           Le soleil donne à plomb : Il darde ses rayons à plomb.
     37. v. (Intransitif) Avoir vue sur.
           Mes fenêtres donnent sur la rue.
     38. v. (Intransitif) Avoir issue.
           Ma maison donne d'un côté dans telle rue, et de l'autre dans un passage.
     39. v. (Intransitif) Tomber, se jeter, se porter dans ou à.
           Donner dans le piège. - Donner dans une embuscade. - Le brouillard les empêcha de s'apercevoir qu'ils donnaient dans la flotte ennemie. - Un navire qui donne à la côte.
     40. v. (Intransitif) (Militaire) (absolument) Aller à la charge contre l'ennemi.
           Donner sur les ennemis. - Ces troupes n'avaient pas encore donné. - Le général fit donner l'aile gauche, la cavalerie.
     41. v. (Intransitif) Se livrer, par goût, à une activité.
           Donner dans le jeu, dans le luxe, dans la dépense.
     42. v. (Pronominal)
     43. v. (Pronominal) S'attacher à quelqu'un ; se dévouer à lui.
           Il s'est donné à un bon maître. - Ce chien s'est donné à moi.
     44. v. (Pronominal) (figuré) Annoncer ou présenter une personne ou une chose pour telle ou telle, comme telle ou telle.
           Se donner pour riche, pour savant. - Se donner pour ce qu'on n'est pas.
     45. v. (Pronominal) Se mettre sous la domination de quelqu'un.
     46. v. (Pronominal) Vouer à quelqu'un toute son affection.
           Un cœur qui se donne tout entier.
     47. v. (Pronominal) Accorder les dernières faveurs, coucher avec un homme, en parlant d'une femme.
     48. v. Désigner une autre personne ; s'appeler entre personnes.
           Dans ce genre de banquets, on se donne du Docteur par-ci, du Monsieur le Ministre par-là.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
lois
     1. n-f. Pluriel de loi.
     loi
          1. n-f. Règle, obligations écrites, prescrites ou tacites, auxquelles les personnes se doivent de se conformer.
          2. n-f. (Droit) Prescription de l'autorité législative (État, jurisprudence ou usages) qui règle, ordonne, permet ou défend.
          3. n-f. Toute règle qui est reçue dans le pays et qui y a force de loi, soit qu'elle ait rapport au gouvernement général, soit qu'elle fixe le droit des particuliers.
                Observer la loi. — Enfreindre, violer, transgresser, éluder, tourner la loi.
                Invoquer la loi. — Nul n'est censé ignorer la loi.
          4. n-f. Puissance ; autorité.
                Alexandre rangea toute l'Asie sous sa loi, sous ses lois.
                Les peuples vécurent heureux sous ses lois.
                La loi du vainqueur. — La loi du plus fort.
          5. n-f. (Religion) Ensemble des règles de conduite émanant de Dieu ou de ses représentants sur la terre ; les livres sacrés recensant les-dites règles.
                Ce qu'écrit cet auteur, c'est la loi et les prophètes : C'est une vérité incontestable.
          6. n-f. (Sciences) Postulat ou énoncé vrai sous certaines conditions.
          7. n-f. (Mathématiques) Probabilité sur R associée à une variable aléatoire réelle, aussi appelée loi de probabilité.
                La loi de Poisson, la loi uniforme, la loi exponentielle, la loi normale, la loi binômiale, etc.
          8. n-f. (Physique) Ce qui règle l'ordre du monde physique.
          9. n-f. (Fantastique) L'une des deux forces du monde, relative à l'ordre par opposition au chaos, dans certaines fictions fantastiques.
          10. n-f. (Monnayage) Titre auquel les monnaies doivent être alliées et fabriquées.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
progression
     1. n-f. Marche en avant.
           Mouvement de progression.
           La plupart des animaux sont doués de la faculté de progression.
     2. n-f. (Figuré) Développement, accroissement ininterrompu.
           La progression des causes, des effets.
           La progression naturelle de l'esprit humain devait amener ce changement.
           Il y a dans cet ouvrage une progression d'intérêt bien soutenue.
           progression arithmétique, accroissement où la différence de chaque terme au terme précédent est constante : un, trois, cinq, sept, neuf, onze, etc., sont des grandeurs en progression arithmétique.
           progression géométrique, accroissement où le rapport de chaque terme au terme précédent est constant : deux, quatre, huit, seize, trente-deux, etc. forment une progression géométrique.
     3. n-f. Avancement, développement par degrés.
           Il faut établir une progression dans ces études, dans ces exercices physiques.
           La progression d'un impôt.
     4. n-f. (Mathématiques) Suite de nombres ou de quantités qui dérivent successivement les unes des autres, d'après une même loi.
           La progression est dite croissante ou décroissante selon que les termes vont en augmentant ou en diminuant.
Au
     1. n. (Géographie) Commune d'Allemagne, située dans le Bade-Wurtemberg.
     2. n. (Géographie) Commune du canton de Saint-Gall en Suisse.
     3. art. Contraction de la préposition à et de l'article défini le.
           Je vais au marché.
           Ce train s'arrête au Mans.
     4. n. Langue toricelli parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée (code ISO 639-3 : avt).
     à
          1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
                avec déplacement vers l'endroit cité
                Je vais à la plage.
                Arriver à bord.
                Il vient à nous.
                Tournez à droite, puis à gauche.
                J'irai jusqu'à tel endroit.
                La route de Paris à Versailles.
                sans déplacement
                Mettre pied à terre.
                Conseiller à la Cour de cassation.
                Avocat à la Cour d'appel de Paris.
                Travailler à la mairie.
          2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
                Puiser de l'eau à une fontaine.
                Prendre à un tas.
                La poésie grecque commence à Homère.
          3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
                Les cloches sonnent à midi.
                À ma mort, il héritera de cette maison.
                À la troisième sommation, ils se retirèrent.
                Louer à l'année.
                À bientôt.
          4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
                Ils sont partis à l'anglaise.
                Aller à la débandade.
                À la hâte.
                À l'improviste.
                À merveille.
                À la légère.
                À la diable.
          5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
                Pêcher à la ligne.
                Jouer à la paume.
                Se battre à l'épée, au pistolet.
                Mesurer à l'aune, au mètre.
                Dessiner à la plume.
                Tracer au crayon, au compas.
                Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
          6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
          7. prep. Introduit un complément d'attribution.
                Ce livre est à moi.
                Cette ferme appartient à mon père.
                Rendez à César ce qui est à César.
                Il a un style, une manière bien à lui.
                Donner une bague à quelqu'un.
                J'ai prêté ce livre à mon frère.
                Enseigner la géographie à un enfant.
          8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
                Écrire à son ami.
                Obéir à la loi.
                Il demande à sortir.
          9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
                Louer une maison à trois.
                Être à deux de jeu.
          10. prep. Introduit un complément du nom
                indiquant la destination ou l'usage.
                Moulin à farine.
                Pot à eau.
                Maison à vendre.
                Chambre à coucher.
                Vache à lait.
                Prendre quelqu'un à témoin.
                indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
                Table à tiroir.
                Canne à épée.
                Voiture à deux roues.
                Clou à crochet.
                indiquant la possession
                devant un pronom.
                C'est un ami à moi.
                familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
                Ça, c'est la maison à mon père.
                Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
                La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
          11. prep. Introduit une locution adverbiale
                comme synonyme de selon, suivant.
                À mon gré.
                À sa fantaisie.
                À sa manière.
                À mon choix.
                À votre avis.
                À ma gauche.
                À leur jugement.
                Chapeau à la mode.
                Habit à ma taille.
                Parler à son tour.
                Marcher à son rang.
                À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
                À votre compte, je serais votre débiteur.
                À ce que je crois, vous voulez partir.
                Boire à sa soif.
                Manger à sa faim.
                Dieu fit l'homme à son image.
                Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
                pour indiquer un prix.
                Dîner à trente francs par tête.
                Emprunter à gros intérêts.
                Placer ses fonds à cinq pour cent.
                Les places sont à dix francs.
     le
          1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
                Le petit chat dort sur le canapé.
          2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
                Le drapeau des États-Unis.
                Le chef-lieu de ce canton.
          3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
                Le lion est un mammifère carnivore.
          4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
                Le Canada.
                Le Rhône.
          5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
                Le Royaume de Suède.
          6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
                Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
          7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
                Alexandre le Grand.
          8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
          9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
                Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
          10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
mouvement
     1. n-m. Transport d'un corps ou d'une de ses parties d'un lieu, d'une place dans une autre.
     2. n-m. (Mécanique) Changement de situation qu'un corps éprouve relativement à certains objets regardés comme fixes, par l'effet d'une force agissant sur lui.
     3. n-m. (Astronomie) Révolution, marche, réelle ou apparente, des astres.
           Mouvement d'un corps céleste autour de son centre. — Mouvement d'orient en occident, d'occident en orient.
           Mouvement apparent. — Mouvement géocentrique, héliocentrique.
     4. n-m. (Médecine) Fonction animale qui change la situation, la figure, la grandeur de quelque partie intérieure ou extérieure du corps.
           Mouvement du cœur, des artères. — Mouvement péristaltique des intestins.
     5. n-m. (Médecine) (Vieilli) Petit accès d'une chose bénigne.
           Avoir un mouvement de fièvre.
     6. n-m. (Militaire) Ensemble des marches, des évolutions, des différentes manœuvres d'une armée, d'une troupe.
           Mouvement stratégique. — Surveiller tous les mouvements de l'ennemi.
     7. n-m. Circulation des personnes et des choses.
     8. n-m. (En particulier) Circulation logistique et commerciale.
           Le mouvement commercial, le mouvement des affaires.
     9. n-m. (Spécialement) L'entrée et la sortie des navires ou des aéronefs.
           Le mouvement d'un port, d'un aéroport.
     10. n-m. (Administration) Ensemble des variations qui arrivent dans certains établissements publics, dans certains corps, par les changements de situation des personnes qui en font partie.
           Le tableau du mouvement n'est pas encore achevé. — Mouvement du personnel, diplomatique, préfectoral.
     11. n-m. (Musique) Marche des sons du grave à l'aigu et de l'aigu au grave, entre des parties qui concertent ensemble.
           Mouvement direct, contraire, oblique.
     12. n-m. (Musique) degré de vitesse ou de lenteur que le caractère de l'air doit donner à la mesure.
           Cette pièce est d'un mouvement lent.
     13. n-m. (Musique) Partie d'une œuvre musicale séparée par un temps de silence.
           Bach, Jean-Sébastien … Symphonie n° 5, en do mineur, op. 67, premier mouvement : (§ 273) ; deuxième mouvement : 41.2 (§ 129-132, 163, 248) ; troisième mouvement : 41.1 (§ 129-132), 146.5 (§ 295, 297), (§ 322) ; quatrième mouvement : (§ 167).
           Le troisième mouvement de cette pièce est magnifique.
     14. n-m. (Peinture) Expression des mouvements du corps et des sentiments.
           Cette figure n'a pas de mouvement, est sans mouvement. — Ce tableau est plein de mouvement.
     15. n-m. (Topographie) La succession et la diversité des plans d'un terrain.
     16. n-m. (Littéraire) Ce qui anime le style, de ce qui fait qu'un récit intéresse les lecteurs, qu'un discours entraîne les auditeurs.
           Il y a beaucoup de mouvement dans son style. — Un beau mouvement d'éloquence. — Les mouvements oratoires.
     17. n-m. (Figuré) Ensemble des variations, des changements, de l'évolution dans l'ordre intellectuel, moral, social, etc.
     18. n-m. Les différentes impulsions qui nous font agir.
           Mouvements de l'âme. — On n'est pas maître d'un premier mouvement.
           Il a fait cela par un bon mouvement, par un mouvement d'équité, de pitié.
           Mouvement de colère, d'orgueil, de vanité.
     19. n-m. Agitation, fermentation dans les esprits, de nature à faire craindre des troubles, une révolte.
     20. n-m. (Horlogerie) Assemblage des parties qui animent une horloge, une pendule, une montre.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
intelligence
     1. n-f. Faculté de comprendre, de ne pas se méprendre sur le sens des mots, la nature des choses et la signification des faits.
           L'intelligence humaine, l'intelligence animale, l'intelligence du chien, des chimpanzés, etc.
     2. n-f. Activité volontaire et réfléchie de l'homme s'exerçant d'une façon normale en vue de la connaissance et s'opposant à l'instinct.
           Voilà un sujet où peut se montrer l'intelligence, plus que la mémoire.
     3. n-f. (Sans épithète) Développement des facultés de comprendre et de raisonner au-dessus de la moyenne.
           Cet homme a de l'intelligence.
     4. n-f. Connaissance approfondie, compréhension nette et facile.
           Il m'a donné l'intelligence de ce passage.
           Il a l'intelligence des écritures.
           L'intelligence d'un texte.
     5. n-f. Personnage doué d'intelligence.
     6. n-f. Aptitude, capacité particulière, don pour une activité.
           Ce peintre a l'intelligence du clair-obscur, de la lumière, des effets de lumière.
           Il n'a pas l'intelligence du commerce, des affaires.
     7. n-f. (En particulier) Adresse, habileté, et s'applique surtout au choix des moyens employés pour obtenir un résultat.
     8. n-f. Généralement précédé d'un adjectif (le plus souvent: bonne) Accord, entente, harmonie, union de sentiments.
           Ils sont, ils vivent en assez bonne, en très bonne, en parfaite intelligence.
           Il est survenu un démêlé qui a rompu leur bonne intelligence.
           La meilleure intelligence subsiste entre ces deux gouvernements.
     9. n-f. Correspondance, communication entre des personnes qui s'entendent l'une avec l'autre ; connivence.
           Il y a de l'intelligence entre eux. - Faire à quelqu'un des signes d'intelligence.
     10. n-f. (En particulier) (au pluriel) Ententes, conventions secrètes.
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