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il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
était
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait du verbe être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
opprimé
     1. adj. (Polit) Qui est victime d'oppression.
           Un peuple opprimé.
     2. n. (Polit) Victime d'oppression.
           Il prend toujours la défense des opprimés, de l'opprimé.
     3. v. Participe passé masculin singulier de opprimer.
     opprimer
          1. v. Accabler par violence, par excès d'autorité.
          2. v. Faire éprouver des chagrins, des souffrances, des embarras.
                Loin de la secourir, mon amitié l'opprime, Racine, Iphigénie IV, 9
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
ce qui
     1. n. La chose qui. Pronom relatif du sujet inanimé utilisé sans antécédent.
     2. n. Pronom interrogatif du sujet inanimé utilisé seulement dans les interrogations indirectes.
           J'aimerais savoir ce qui se passe.
Est
     1. n-m. (Géographie) Région située à l'est (en particulier à l'est d'un pays), le contexte permettant de comprendre de quelle région il s'agit.
           Gare de l'Est.
           Allemagne de l'Est.
           Europe de l'Est.
     2. n-m. (Régions;du Burkina Faso) Région du Burkina Faso.
     3. n. (Géographie) Village des Pays-Bas situé dans la commune de Neerijnen.
     4. n-m. (Points cardinaux) Point cardinal, à droite quand on regarde l'horizon vers le nord. Direction d'où le soleil se lève.
     5. n-m. Partie du monde ou d'un pays qui est du côté de l'Est.
           Le vent est à l'est.
           Il s'éleva un vent d'est.
           La frontière de l'est.
     6. adj. Dans la direction de l'est.
           La côte est.
           Degrés de longitude est. : Ceux qui vont du méridien de Greenwich vers l'est.
     7. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
sans
     1. prep. Préposition marquant l'absence, le manque, l'exclusion d'une personne, d'une chose. — (usage) On n'utilise généralement pas d'article indéfini ou partitif. Peut s'accentuer avec aucun.
     2. prep. Elle se place aussi devant un infinitif pour marquer l'absence, le manque d'une manière d'être ou d'agir.
doute
     1. n-m. Incertitude sur l'existence ou la vérité d'une chose, sur la vérité ou la fausseté d'une idée.
           Il lui reste encore quelque doute.
           N'avoir aucun doute.
           Lever un doute.
           Éclaircir un doute.
           Proposer ses doutes.
           Laisser un doute.
           Tirer, ôter, délivrer quelqu'un d'un doute.
           Nul doute, point de doute que cela ne soit.
           Ce cas de conscience me laisse encore quelque doute.
           Maladie du doute, Maladie mentale caractérisée par la difficulté, parfois invincible, d'asseoir son esprit dans une certitude.
           Mettre une chose en doute, la révoquer en doute, En contester la certitude.
           Ne faire aucun doute d'une chose, L'admettre comme certaine.
           Hors de doute, Certain, hors de toute contestation.
           Cela est hors de doute.
           (proverbial) Dans le doute, abstiens-toi, Quand on doute si une action est bonne ou mauvaise, utile ou nuisible, il ne faut pas agir.
     2. n-m. (Philosophie) Méthode par laquelle l'esprit, suspendant son jugement, ne reçoit pour vrai que ce qu'il connaît évidemment être tel.
     3. n-m. État d'esprit de celui qui doute des vérités de la religion.
           Vivre dans le doute.
     4. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de douter.
     5. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de douter.
     6. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de douter.
     7. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de douter.
     8. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de douter.
     douter
          1. v. Être dans l'incertitude, n'être pas sûr.
                Je doute fort que cela soit.
                J'en doute.
                Je doute qu'il vienne.
                Je ne doute pas qu'il ne vienne bientôt.
                Doutez-vous que je sois malade ?
                Doutez-vous que je ne tombe malade, si je fais cette imprudence ?
          2. v. (Absolument) Être troublé dans sa foi, la mettre en cause, en parlant des dogmes religieux, des opinions philosophiques.
                En philosophie, en critique, c'est avoir beaucoup profité que d'avoir appris à douter.
                Après avoir longtemps douté, il est mort dans la foi chrétienne.
          3. v. Hésiter, balancer.
                Il a longtemps douté avant de tenter cette entreprise.
                Ne douter de rien, être hardi, aller de l'avant, sans tenir compte des difficultés, des obstacles.
                (ironique) Ce jeune homme a trop d'assurance : il ne doute de rien.
                À n'en pas douter s'emploie pour exprimer une Affirmation, une certitude.
          4. v. (Pronominal) Imaginer, penser, croire.
          5. v. (Pronominal) Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner.
                Je m'en suis toujours douté.
                Il a été pris lorsqu'il s'en doutait le moins.
                Il ne se doutait pas qu'on eût des preuves contre lui.
                (familier) Il se croit très habile dans cet art, mais il ne s'en doute pas
                Il ne le connaît que fort imparfaitement.
sans doute
     1. v. Selon toutes les apparences ; probablement.
     2. v. (Désuet) Assurément ; certes.
           C'est là sans doute une très belle action.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
plus
     1. v. Comparatif de beaucoup. On peut l'utiliser avec que.
           Ne m'en dites pas plus. — Vous n'offrez pas assez, donnez quelque chose de plus.
     2. v. (Avec de) Comparatif de beaucoup de. Davantage de. On peut l'utiliser avec que.
           Il y a plus de gens qu'hier.
     3. v. (Avec un adjectif ou un adverbe) Indique le comparatif d'un adjectif ou d'un adverbe. Davantage. On peut l'utiliser avec que.
     4. v. (Avec le) Superlatif de beaucoup, comme un adverbe pour le verbe. Le premier en quantité ou en intensité.
           Les livres que j'ai le plus aimés.
     5. v. (Avec un déterminant défini comme le, mon, etc., et avec un adjectif ou un adverbe) Indique le superlatif d'un adjectif ou d'un adverbe. Le premier en cette qualité, ou au pluriel, du premier à un certain rang. (usage) L'adverbe prend toujours la fo
           Il est l'homme le plus grand du monde.
           Ma plus belle histoire d'amour.
           Les trois pays les plus peuplés du monde sont la Chine, l'Inde et les États-Unis.
           Paris est l'une des plus belles villes du monde.
           Elle court le plus vite de ma classe.
     6. v. Employé avec répétition, ou avec moins pour indiquer une relation proportionnelle.
           Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. »
     7. v. Avec la négation, il sert à marquer la cessation d'une action ou d'un état, la privation d'un bien. Cela provient de l'expression euphémique ancienne « pas plus » (l'équivalent du "nicht mehr" allemand).
           Je n'y pense plus. — Il n'a plus envie d'y retourner.
     8. v. (Par ellipse) (Avec de) Il n'y a plus, il ne faut plus.
           Plus de crainte, tout est fini !
     9. v. (Vieux) Sans négation, dans le corps de la phrase, il s'emploie dans le sens d'encore, davantage, désormais.
           Il leur défendit d'y plus songer.
     10. conj. (Mathématiques) Somme des nombres précédent et suivant.
           Un plus un égale deux.
     11. conj. (Familier) Outre cela, et ; c'est alors une sorte de formule dont on se sert dans les inventaires, dans les états de compte, de recette.
           Plus un lit en bois.
     12. n-m. (Mathématiques) +. Signe en forme de croix. Symbole de l'addition et signe positif.
           Un plus et un moins.
     13. n-m. Avantage.
           Ce stage est un plus pour votre CV.
     14. n-m. La plus grande quantité, le maximum.
           C'est le plus que je puisse faire.
           Le plus que vous en pourrez espérer, c'est une réponse évasive.
     15. n-m. (Familier) Borne positive d'un circuit électrique ou d'une pile.
           Le vendeur m'a dit de connecter le fil rouge au plus de la batterie.
     16. v. Première personne du singulier du passé simple de plaire.
     17. v. Deuxième personne du singulier du passé simple de plaire.
dure
     1. n-f. Équivalent de dur, en parlant d'une femme.
     2. n-f. (Au singulier) Surface dure du sol : terre, sur le plancher ou planches.
           Coucher sur la dure.
     3. n-f. (Argot) Agression à main armée.
           Des fois, ils vont à la dure... quoique ça soye pas les mêmes équipes. La dure, c'est l'agression, l'attaque nocturne à main armée.
     4. adj. Féminin singulier de dur.
     5. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de durer.
     6. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de durer.
     7. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de durer.
     8. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de durer.
     9. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de durer.
     durer
          1. v. Continuer d'être, se prolonger.
                Toutes les choses de ce monde durent peu.
                L'hiver dure encore.
          2. v. Persister, rester, durer longtemps.
                Cela ne durera pas.
                Cette fantaisie vous dure-t-elle encore ?
                Le temps lui dure, se dit d'une personne à qui l'impatience, l'ennui, ou quelque autre cause fait paraître le temps long.
                (figuré) Il faut faire vie qui dure, faire feu qui dure, il faut ménager son bien, ne pas faire trop de dépense.
                (familier) Ne pouvoir durer en place, être si inquiet, si tourmenté qu'on ne peut demeurer dans le même lieu, dans la même situation.
          3. v. Résister au temps, à l'usure.
                Cela ne durera pas.
                Ne pouvoir durer à la peine, à la fatigue, à la douleur, ne pouvoir y résister.
          4. v. (Familier) Supporter, endurer.
                Ne pouvoir durer avec quelqu'un, Ne pouvoir vivre avec lui, ne pouvoir le supporter.
                On ne peut durer avec cet homme-là, tant il est fâcheux et difficile.
     dur
          1. adj. Ferme, difficile à pénétrer, à entamer.
                Pierre dure ; dur comme marbre.
                Pain dur.
                Œuf dur.
                Viande dure.
                Un lit dur ; une chaise fort dure.
          2. adj. (Figuré) Qui est opposé à fin.
                Avoir l'oreille dure, être dur d'oreille, N'entendre pas bien, être un peu sourd.
          3. adj. Qui est insensible, inhumain ou très sévère ; fâcheux, affligeant, difficile à supporter ; pénible ; rude et désagréable à la sensation.
                Il est dur de se voir calomnier.
                Il a reçu un traitement bien dur.
                C'est une dure nécessité.
                Dire à quelqu'un de dures vérités.
                Les temps sont durs ; La vie est dure : diverses conditions font que certaines personnes, certaines classes de la société ont de la peine à vivre.
                Mener une vie dure.
                Rendre la vie dure à quelqu'un : le tourmenter, le rendre malheureux.
                Une voix dure.
                Des vers durs.
                Un style dur.
                Il se dit, dans un sens analogue, des dehors, des manières, des discours.
                Il a les traits durs, la mine dure, le regard dur et farouche.
                Ton dur.
                Manières dures.
                Paroles dures et offensantes.
                Termes durs.
                Réponse dure et sèche.
          4. adj. (Arts) Qui est marqué trop fortement ; qui est raide ou heurté.
                Son dessin est correct, mais dur.
                Ces contours sont durs.
          5. adj. Difficile.
                Cela est dur à digérer; Voilà qui est dur à avaler, se dit d'une chose inattendue et fâcheuse qui vous survient.
                Être dur à la détente. Voyez « détente ».
          6. adj. Qui résiste à ; qui supporte.
                (familier) Avoir la vie dure, Résister fortement à la maladie et aux autres causes de mort.
          7. adj. (Marine) Qualifie une mer agitée, aux vagues courtes.
          8. v. Fortement.
          9. v. (Familier) Durement.
          10. n-m. Ce qui est ferme, solide.
          11. n-m. (Familier) Personne pleine de dureté, dur à cuire.
          12. n-m. (Musique) Nom donné à l'hexacorde où figurait un bécarre.
          13. n-m. (Musique) Dans la nomenclature musicale allemande, désigne le mode majeur.
          14. n-m. (Argot) (Du fait qu'autrefois les banquettes étaient en bois dur) Métro, train de banlieue et, par extension, train.
                J'ai brûlé le dur, j'ai pris le train sans payer.
          15. n-m. (Familier) (Par ellipse) (architecture des ordinateurs) Disque dur.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
conditions
     1. n-f. Pluriel de condition.
     condition
          1. n-f. Nature, état ou qualité d'une chose ou d'une personne.
          2. n-f. Qualité d'un objet par rapport à sa destination.
                Cet ouvrage n'a pas les conditions requises, exigées, demandées.
                Un livre, un exemplaire dans de bonnes conditions, un livre, un exemplaire dans un bon état de conservation.
          3. n-f. État d'une personne considérée par rapport à sa naissance.
          4. n-f. Profession, état dont on est, fortune qu'on possède.
          5. n-f. (Vieilli) Domesticité, et, en ce sens, on le dit souvent absolument.
                Il est en condition.
                Entrer en condition.
          6. n-f. Situation où l'on se trouve.
                Je ne suis pas en bonne condition pour vous rendre service.
                Il était dans une triste condition.
                Améliorer sa condition.
          7. n-f. Parti avantageux ou désavantageux que l'on fait à quelqu'un dans une affaire.
                Être en bonne, en mauvaise condition.
          8. n-f. Clause, charge ou obligation moyennant laquelle on fait quelque chose.
                Accepter, obtenir des conditions.
                Condition avantageuse.
                Condition onéreuse mais nécessaire.
                Condition tacite ou expresse.
                Les conditions d'un marché, d'un engagement.
                Cahier des charges, clauses et conditions auxquelles aura lieu la vente.
                Vendre une chose sous condition, à condition, la donner sous condition, la garantir, s'engager à la reprendre si elle n'est pas de la qualité qu'il faut.
                Baptiser sous condition, se dit de la manière d'administrer le baptême à un enfant, lorsqu'on doute s'il a été baptisé, s'il est vivant, ou lorsque sa conformation est tellement monstrueuse qu'on ne sait pas s'il est homme.
          9. n-f. Préalable, ce sans quoi un être ou un objet ne pourrait exister.
                La santé est une condition du bonheur.
                Voilà les conditions auxquelles un état peut subsister.
                Les conditions du succès sont les suivantes.
                Certaines conditions sont nécessaires pour assurer la liberté civile et politique.
                Une condition peut être nécessaire sans être suffisante, pour que tel ou tel phénomène se produise.
          10. n-f. (Mathématiques) Postulat nécessaire.
                Telles conditions sont nécessaires pour que telle ligne ou telle surface soit déterminée, ou pour que telle relation ait lieu.
          11. n-f. (Vieilli) Examen. (En particulier) (textile) Essai et examen des textiles aux divers points de vue de l'humidité, du poids, de la solidité, etc. Établissement où se faisait cet essai.
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
éprouvait
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de éprouver.
     éprouver
          1. v. Mettre à l'épreuve, tester.
                Tester un objet pour se rendre compte s'il a toutes les qualités voulues.
                C'est un remède que j'ai éprouvé.
                Éprouvez si cela vous fera du bien.
                Tester des personnes pour vérifier leurs qualités, leurs sentiments, etc.
                Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.
                Éprouver quelqu'un avant de se fier à lui. — Éprouver la fidélité, la probité de quelqu'un. — Le malheur nous éprouve.
          2. v. Ressentir, connaître par expérience, tant au sens physique qu'au sens moral.
          3. v. (Par analogie) Subir des changements, des variations, des altérations, qui surviennent aux choses.
                Les altérations qu'une substance éprouve quand elle est soumise à l'action du feu.
                Sa conduite, son caractère en éprouva un changement notable.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
instinct
     1. n-m. Mouvement intérieur qui est naturel aux animaux et qui les fait agir sans le secours de la réflexion pour accomplir des actes conformes à leur espèce et adaptés à leurs besoins.
           Chaque espèce a son instinct particulier.
           Les bêtes se conduisent, se gouvernent par instinct, par pur instinct.
     2. n-m. Mouvement intérieur et involontaire auquel on attribue les actes non réfléchis, les sentiments indélibérés ou, par extension, une grande aptitude, une forte propension à quelque chose, en parlant de l'homme.
     3. n-m. (Figuré) Penchant spontané.
secret
     1. adj. Qui n'est connu que d'une personne ou de fort peu de gens ; que l'on tient caché, dont on dérobe la connaissance aux autres.
     2. adj. (Histoire) Qualifiait les doctrines et pratiques occultes telles que l'astrologie, la magie, la nécromancie, etc.
           Ce mage fit fortune dans les sciences secrètes.
     3. adj. (En particulier) Qualifie un accès dérobé.
           Escalier secret ; porte secrète.
     4. adj. (Spécialement) Qualifie les fonds dont un gouvernement use sans être tenu d'en rendre compte.
     5. adj. Qualifie les personnes qui savent se taire et tenir une chose secrète.
           C'est un homme à qui vous pouvez tout confier, il est fort secret.
     6. adj. (Chasse) Qualité d'un chien qui n'aboie pas.
     7. n-m. Information connue d'une seule personne ou d'un groupe réduit de personnes, qui est tenue d'être cachée, qu'il ne faut pas révéler.
           — C'est tellement beau, chuchota-t-elle.
     8. n-m. Discrétion, silence sur une chose confiée.
           Je vous demande le secret.
           Promettez-moi le secret.
           Les affaires ont été traitées avec le plus grand secret.
     9. n-m. Moyen connu d'une seule personne ou de peu de personnes pour faire certaines choses, pour produire certains effets.
           Un secret de fabrication, industriel, militaire.
           Donner, communiquer, vendre, acheter un secret.
     10. n-m. (Figuré) Les moyens qu'on met en usage pour venir à bout de quelque chose, pour y réussir.
           Le secret de plaire, de parvenir.
     11. n-m. (Serrurerie) Ressort particulier qu'il faut faire jouer, organe caché qu'il faut manœuvrer.
           On ne peut ouvrir ce coffre-fort, si l'on n'en sait le secret.
           Serrure à secret.
     12. n-m. Cachette pratiquée dans un coffre-fort, dans un secrétaire, dans un cabinet.
     13. n-m. Lieu caché, écarté.
           Il vit retiré dans le secret de sa maison.
     14. n-m. (Prison) Lieu séparé où on enferme le prisonnier, en ne lui laissant de communication qu'avec le geôlier.
           Mettre un prisonnier au secret, le tenir au secret.
     15. n-m. Solution de nitrate de mercure utilisée pour faciliter le feutrage des peaux de lapin en vue de la fabrication de chapeaux.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Sa
     1. n. Nom de famille.
     2. adj. Déterminant utilisé pour rendre l'idée de possession d'un objet ayant un rapport avec la personne dont on parle.
           Tu as vu sa jupe ?
           A-t-il pensé à prendre sa clé ?
     3. n. Langue océanienne parlée au Vanuatu dans le sud de l'île de Pentecôte, qui a pour code ISO 639-3 sax.
faiblesse
     1. n-f. État de ce qui est faible.
           Je ressens comme une petite faiblesse.
     2. n-f. Manque de force ou de vigueur.
           Il n'a plus de fièvre, mais il lui est resté une grande faiblesse.
           Faiblesse de jambes, de vue, de voix, de reins, du pouls. — J'ai pitié de sa faiblesse.
     3. n-f. Manque d'intelligence.
           Faiblesse du jugement, de mémoire, de conception.
           La faiblesse de notre intelligence, de nos facultés.
     4. n-f. Défaillance ; évanouissement ; syncope.
     5. n-f. Manque de puissance ou de ressources.
     6. n-f. (Figuré) Manque de talent.
           Cet orateur a été d'une grande faiblesse dans la dernière discussion. On l'applique également, dans ce sens, aux productions de l'art ou de l'esprit.
           Tous ces tableaux sont d'une extrême faiblesse.
           Ce passage est d'une faiblesse qui étonne chez un si grand écrivain.
           Faiblesse d'exécution. — Faiblesse de style.
     7. n-f. (Figuré) Manque de force morale qui dispose à trop d'indulgence, ou qui rend facile à troubler, à émouvoir.
           Il a montré dans cette occasion beaucoup de faiblesse.
           Ils traitent son indulgence de faiblesse.
           Allons, point de faiblesse.
           Il a la faiblesse de croire tout ce qu'on lui dit.
           Il eut la faiblesse de n'oser répondre.
           Surmonter sa faiblesse. On dit dans le même sens
           Faiblesse de caractère.
           Faiblesse d'âme.
           Faiblesse d'esprit.
           Faiblesse de cœur.
           Avoir de la faiblesse pour quelqu'un, Ne pas pouvoir, ne pas savoir lui résister.
           Ce maître a beaucoup trop de faiblesse pour ses élèves.
           Il faut excuser la faiblesse d'une mère pour ses enfants.
     8. n-f. (Quelquefois) Défaut de raison, d'empire sur soi-même, et des fautes qui en sont la suite.
     9. n-f. (En particulier) Le fait de succomber à la séduction, en parlant d'une femme.
           Cette première faiblesse la perdit de réputation.
           Elle sut faire oublier ses faiblesses.
     10. n-f. Manque de grosseur, d'épaisseur, de force, de solidité de certaines choses.
           La faiblesse d'une poutre, d'un pilier, d'un support.
     11. n-f. (Figuré) Le fait pour une chose d'être peu considérable en son genre, tant au sens physique qu'au sens moral.
           Malgré la faiblesse du nombre, ils voulurent combattre.
           La faiblesse de ses ressources, de son revenu.
           La faiblesse de cette résistance étonna l'ennemi.
           La faiblesse de nos connaissances.
           La faiblesse d'un raisonnement, d'un argument, d'une preuve.
           La faiblesse de son zèle, de son amitié.
honorable
     1. adj. Qui fait honneur ; qui attire de l'honneur et du respect.
           Être dans un poste honorable.
           Profession, condition, emploi, rang, caractère honorable.
           Capitulation honorable.
           Ils ne veulent se rendre qu'à des conditions honorables.
           Il a fait une fin honorable et glorieuse.
           Action honorable.
           Vie honorable.
           Accueil, réception honorable.
           Faire une mention honorable de quelqu'un, de quelque chose.
           Cette pièce de vers a obtenu une mention honorable, la première mention honorable, au concours de l'Académie.
           On lui donna la place la plus honorable.
           Il occupe un rang honorable parmi nos écrivains du second ordre.
     2. adj. Qui mérite d'être honoré, considéré.
           C'est une des maisons les plus honorables de notre ville.
           Il est né de parents honorables.
     3. adj. Qualifie celui ou celle qui vit honnêtement.
           (note) On dit en des sens analogues :
           Il tient une maison honorable.
           Il fait les choses d'une manière honorable.
     4. adj. Terme de civilité dans le langage parlementaire.
           L'honorable préopinant.
           Mon honorable collègue, mon honorable ami vous a dit, Messieurs, que…
           L'honorable orateur qui m'a précédé à cette tribune.
     5. adj. Qualifie une fortune, pour indiquer sa situation moyenne, une aisance solide et bien assise.
           Cette jeune fille a une fortune honorable.
flatteuse
     1. n-f. Femme qui flatte.
     2. adj. Féminin singulier de flatteur.
     flatteur
          1. adj. Qui flatte, qui loue avec exagération.
                Un miroir flatteur est un miroir où l'on se voit plus beau qu'on n'est
          2. adj. Qui témoigne l'approbation, la louange, la faveur.
                Avoir les manières flatteuses, c'est avoir les manières douces et insinuantes.
          3. adj. Qui est agréable.
          4. n-m. Personne qui flatte.
                Taisez-vous, flatteur !
Même
     1. n-m. (Philosophie) Concept fondamental de la pensée représentant l'identité qui se manifeste sous des formes différentes mais s'applique au même individu. S'oppose à l'Autre.
     2. adj. Qui n'est pas autre, qui n'est point différent. — (note) Dans ce sens, il est placé devant un nom et s'emploie généralement avec l'article défini ou l'article indéfini.
           Deux plantes de même espèce.
           Deux mêmes personnes.
           Ils ont pris tous deux le même sujet.
           Les mêmes erreurs se répètent souvent
           Une même cause produit les mêmes effets.
     3. adj. Présenté souvent sous la forme : le même que, la même que, il implique une comparaison entre deux idées et marque soit l'identité, soit la ressemblance.
           Ce garçon porte la même veste que son frère
           Rassurez-vous, on vous fera subir le même traitement qu'à lui.
     4. adj. S'emploie sans article et se place immédiatement après un nom ou un pronom pour marquer plus expressément la personne ou la chose dont on parle. Il a alors même sens que lui-même, elle-même, eux-mêmes.
     5. adj. Il se met aussi après les noms qui désignent quelques qualités, pour exprimer qu'elles sont au plus haut degré dans la personne dont on parle.
           Dieu est la sagesse même, la miséricorde même.
           Cette femme est la bonté même.
     6. adj. Placé après le pronom qu'il modifie, il sert à insister sur la personne, sur l'identité, — (note) il est adjectif et s'accorde; — dans ce cas-là, avec un trait d'union , que certains auteurs d'ailleurs suppriment aujourd'hui
           Combattre contre un autre soi-même (Corneille).
     7. v. Avec le sens de : de plus, aussi, sans excepter, encore…
           Tous ceux qui avaient été blessés, même grièvement, guérirent.
           Les plus sages même peuvent se tromper. Il faut obéir aux lois même injustes (B. de St-Pierre).
     8. v. Avec le sens de : encore plus, au contraire, surtout placé en tête d'une proposition.
           Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ;
     9. v. Placé devant un nom qu'il modifie dans le sens de : jusqu'à, y compris, sans excepter…
           Tous, même les femmes et les enfants, furent employés aux travaux de déblaiement. — Puisque même mes fils s'en laissent désarmer (Racine).
     10. v. Employé comme adverbe, mais pouvant également être traité comme adjectif (même sens).
           Un éclat qui les rend respectables aux dieux même (Racine) (on pourrait l'écrire aussi bien : aux dieux mêmes).
     11. n. La même chose, semblable.
           Oh, c'est le même !
           Je veux la même !
     12. n. Le résultat de l'opération où le sens donné est le même.
           Dans tous les cas, cela revient au même.
     13. n. (Populaire) C'est la même chose.
           C'est du pareil au même ! (c'est kif-kif)
     14. n. l'identité de la personne à travers le temps, la permanence de sa façon d'être.
           Il est toujours le même, toujours aussi gentil.
           Cette femme est toujours la même, elle n'a pas changé.
     15. n. la ressemblance, la non-différence.
           Ce sont toujours les mêmes qui font le travail !
           Vous avez là un bon outil : vous pouvez me croire, j'ai le même !
     16. n. Associé avec du même, au même, montre ou indique que les deux personnes ou correspondants citée sont les mêmes que ceux déjà connus ou nommés.
           C'est encore une lettre du même.
           Oui, nous parlons bien du même!
           Pas de chance, nous avons encore eu affaire au même.
puisque
     1. conj. Sert à marquer une cause, un motif, une raison.
           Il ne sert de rien de consulter, puisque c'est une chose résolue.
           Je le veux bien, puisque vous le voulez.
     2. conj. Exclamation.
           Puisque je vous le dis !
     3. conj. Marque une raison d'énoncer la proposition principale.
     4. conj. L'e final est élidé devant les pronoms personnels il, ils, elle, elles et on, les articles indéfinis un et une, et les prépositions à et en.
     5. conj. Un usage désuet est d'insérer donc au moyen d'une tmèse :
elle
     1. n. Pronom clitique de la troisième personne du singulier féminin sujet.
     2. n. Pronom tonique de la troisième personne du singulier féminin.
           Se diriger vers elle.
           Elle, elle aurait osé dire cela !
           Je le lui dirai à elle.
           Je veux la voir, elle.
     3. n. (Après un sujet féminin singulier) Quant à elle par contre.
     4. n-m. Lettre latine L, l.
provenait
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait de provenir.
     provenir
          1. v. Procéder ; venir ; dériver ; résulter.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
distinction
     1. n-f. Action de séparer nettement une chose d'une autre.
     2. n-f. (En particulier) Indication, séparation des divers sens qu'une proposition peut recevoir.
           Il y a ici une distinction importante à faire.
           Il se tira d'affaire par une distinction subtile.
     3. n-f. Opération de l'esprit par laquelle on distingue une chose d'une autre.
     4. n-f. Action de mettre une différence entre des personnes ou des choses, ou d'avoir égard à la différence qui est entre elles.
           Faire distinction de l'ami et de l'ennemi.
           Je fais grande distinction entre l'un et l'autre.
     5. n-f. Ce qui établit ou indique une différence entre des personnes ou des choses.
           La distinction des rangs.
           Les distinctions sociales.
           Toutes ces distinctions disparurent.
     6. n-f. Prérogative, honneur ou marque de préférence, d'estime ou d'égard.
           Il aime les distinctions très flatteuses.
           Traiter quelqu'un avec distinction.
     7. n-f. Bon ton, élégance ou dignité des manières.
           Un air de distinction.
           Il a beaucoup de distinction.
           Il manque de distinction.
exquise
     1. adj. Féminin singulier de exquis.
     exquis
          1. adj. Qui est choisi entre plusieurs, excellent en son espèce, très bon.
                Vin exquis.
                J'ai tenu à lui servir un repas exquis.
                Ouvrage exquis.
                Cela est fait d'une manière exquise.
          2. adj. (Figuré) Qui est de la plus grande perfection, de la plus grande délicatesse.
                Politesse exquise.
                Avoir un goût exquis, un jugement exquis.
                Avoir un tact exquis.
          3. adj. (Médecine) Vif, net, exacerbé.
          4. n-m. Tout ce qui est recherché, excellent.
                Je n'aime en tout que l'exquis.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Sa
     1. n. Nom de famille.
     2. adj. Déterminant utilisé pour rendre l'idée de possession d'un objet ayant un rapport avec la personne dont on parle.
           Tu as vu sa jupe ?
           A-t-il pensé à prendre sa clé ?
     3. n. Langue océanienne parlée au Vanuatu dans le sud de l'île de Pentecôte, qui a pour code ISO 639-3 sax.
Nature
     1. n-f. Allégorie de la nature.
     2. n-f. Ensemble des êtres et des choses, monde, univers. Ensemble en tant qu'ordonné et régi par des lois.
           Pénétrer dans les secrets de la nature.
           Les lois, les mystères, les merveilles, l'étude de la nature.
           Lire dans le grand livre de la nature.
     3. n-f. (Par personnification) Puissance, force active et créatrice.
           La nature ne fait rien en vain.
           La nature agit, opère par les voies les plus simples et les plus courtes.
           La nature est admirable jusque dans ses moindres ouvrages.
           Les jeux, les caprices de la nature.
     4. n-f. Campagne avec ses aspects divers, mer, montagnes, bois, prés, rivières.
           Les spectacles de la nature, le sentiment de la nature.
           La nature étale ici toute sa magnificence.
           Les harmonies de la nature.
           (En particulier) Productions qui ne sont pas de la main de l'homme.
           L'art perfectionne la nature, ajoute à la nature.
           Dans ce magnifique jardin, l'art l'emporte sur la nature.
     5. n-f. Essence d'un être ou d'une chose avec les attributs physiques ou moraux qui lui sont propres.
           Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-nous moins en peine
           La nature de l'aimant est d'attirer le fer.
           Complexion, tempérament, disposition, tendance de chaque individu. Par extension, il peut se dire, dans la même acception, des animaux.
           Il est de nature bilieuse, lymphatique.
           Une nature heureuse, indolente, perverse, dépravée.
           C'est une belle nature. — Il est triste, il est gai de nature.
           Le singe est malin et imitateur de sa nature.
           De par sa nature, le chien est ami de l'homme.
           Un mot de nature : Un mot qui révèle le caractère d'un individu.
           Le « sans dot » d'Harpagon est un mot de nature.
           (figuré) Faculté innée qui rend l'homme capable de discerner le bien et le mal.
           Il faut se secourir les uns les autres, c'est la loi de la nature.
           Cette action, ce sentiment est conforme, est contraire à la nature.
     6. n-f. Éléments constitutifs, propriété d'un objet matériel.
           La nature d'un terrain, du sol, d'une plante.
     7. n-f. Instinct de chaque être animé ; mouvement qui le porte vers les choses nécessaires à sa conservation.
           Chaque animal a sa nature particulière.
           Chaque animal obéit à sa nature, suit l'instinct de sa nature.
           On peut améliorer, corriger sa nature.
           (En particulier) Principe de vie qui anime et soutient le corps.
           Ce médecin a pour système de laisser agir la nature.
           Il y a des maladies où il faut abandonner la nature à elle-même.
           Les forces de la nature ont un terme.
     8. n-f. (Théologie) État originel de l'homme, par opposition à l'état de grâce ou (philosophie) l'état de l'homme tel qu'on le suppose antérieurement à toute civilisation.
           La nature corrompue.
           La nature déchue et rétablie par Jésus-Christ.
           La nature fragile.
           De l'état de nature, le baptême nous fait passer à l'état de grâce. Dans ce sens, la théologie catholique oppose aussi nature à miracle.
           La loi de nature : Par opposition à l'ancienne loi et à la Loi de grâce.
           Jean-Jacques Rousseau imagine un chimérique état de nature où l'homme aurait été parfaitement heureux et bon.
     9. n-f. Modèle, soit physique, soit moral, des arts d'imitation.
           Observer la nature.
           Prendre la nature pour guide.
           Cet auteur, ce peintre, ce comédien s'éloigne, s'écarte de la nature.
           Étudier la nature.
           (arts) Ce que l'artiste a sous les yeux pour l'imiter.
           Dessiner, peindre, modeler d'après nature.
           Un paysage fait d'après nature.
           Un tableau de nature morte.
           Figures plus grandes, plus petites que nature : Figures qui ont des proportions plus grandes, plus petites que les proportions naturelles.
           Figures de demi-nature : Figures qui n'ont que la moitié des proportions naturelles.
     10. n-f. Sorte ; espèce.
           On n'a jamais vu d'affaires de cette nature.
           La nature d'un événement.
           On ne sait que répondre à une demande de cette nature.
           On ne peut tolérer une réponse de cette nature.
           Une nouvelle de nature inquiétante.
           Des affaires de nature suspecte.
     11. n-f. (Vieilli) Organes sexuels chez les femelles des animaux.
     12. n-f. (Grammaire) Classe lexicale d'un mot, tel que les noms, les verbes, les adjectifs, etc.
     13. adj. Qui est spontané, sans fard, direct, dans son comportement.
     14. adj. (Cuisine) Non assaisonné. — (usage) Il est dans ce sens invariable en genre et en nombre.
           Bœuf nature : Bœuf simplement bouilli.
           Riz nature : Riz sans sauce.
mais
     1. conj. Conjonction qui sert généralement à marquer une opposition, une exception, une différence.
           Elle n'est pas aussi jolie que sa sœur, mais elle est plus spirituelle.
     2. conj. S'emploie aussi pour rendre raison de quelque chose dont on veut s'excuser.
           Il est vrai, je l'ai mal reçu, mais j'avais mes raisons pour cela.
     3. conj. S'emploie aussi pour marquer l'augmentation ou la diminution.
           Sa puissance n'est pas diminuée, mais accrue.
     4. conj. Peut aussi introduire une restriction.
           Je t'aime bien, mais tu ne peux pas venir avec moi.
     5. conj. S'emploie aussi dans la conversation, au commencement d'une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé.
           Mais, dites-nous, quand nous donnerez-vous satisfaction ?
           Mais, pourquoi vous en prenez-vous à moi ?
           Mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela ?
           Mais, qu'ai-je fait ?
           Mais, qu'ai-je dit ?
     6. conj. Sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou simplement pour quitter le sujet dont on parle.
           Mais revenons à notre affaire.
           Mais c'est trop parler de moi.
           Mais il est temps de finir.
           Mais encore faut-il s'entendre.
     7. conj. S'emploie aussi en coordination avec non seulement pour renforcer ce qui vient d'être dit
           Non seulement il est bon, mais encore il est généreux.
           Non seulement il est pauvre, mais il est criblé de dettes.
           Non seulement il a eu ce tort, mais bien plus, mais qui plus est, il s'en est vanté.
     8. n-m. Substantivement, il signifie « objection, difficulté ».
           Il y a toujours avec lui des si et des mais.
     9. n-m. Pluriel de mai.
     10. v. Autrefois un adverbe qui signifiait « plus ». Il a encore ce sens dans l'expression n'en pouvoir mais.
           Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais.
     11. v. S'emploie encore comme adverbe pour insister.
           Il fut reçu très bien, mais très bien.
           Cet enfant est joli, mais très joli.
enfin
     1. v. À la fin ; après un long temps ; après une longue attente.
           Cette affaire est enfin terminée. Vous voici enfin ! Enfin, je vous retrouve !
     2. v. À la fin d'une énumération, pour abréger, en résumé.
           Les champs, les bois, tout enfin dans ce domaine présente un aspect lamentable.
           Il était affable, plein de dévouement, de charité pour les pauvres, ami de la justice, enfin l'idole de tous ses sujets.
     3. v. Après tout, en conclusion.
           Puisque enfin vous le voulez.
           Car enfin que pouvait-il faire ?
           Mais enfin que vous a-t-il dit ?
     4. v. Introduit une correction ou une précision de ce qui était dit précédemment.
     5. v. Marque une conclusion résignée.
           Et il faut à chaque fois tout reconstruire derrière leur passage. Enfin, c'est la vie.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Sa
     1. n. Nom de famille.
     2. adj. Déterminant utilisé pour rendre l'idée de possession d'un objet ayant un rapport avec la personne dont on parle.
           Tu as vu sa jupe ?
           A-t-il pensé à prendre sa clé ?
     3. n. Langue océanienne parlée au Vanuatu dans le sud de l'île de Pentecôte, qui a pour code ISO 639-3 sax.
faiblesse
     1. n-f. État de ce qui est faible.
           Je ressens comme une petite faiblesse.
     2. n-f. Manque de force ou de vigueur.
           Il n'a plus de fièvre, mais il lui est resté une grande faiblesse.
           Faiblesse de jambes, de vue, de voix, de reins, du pouls. — J'ai pitié de sa faiblesse.
     3. n-f. Manque d'intelligence.
           Faiblesse du jugement, de mémoire, de conception.
           La faiblesse de notre intelligence, de nos facultés.
     4. n-f. Défaillance ; évanouissement ; syncope.
     5. n-f. Manque de puissance ou de ressources.
     6. n-f. (Figuré) Manque de talent.
           Cet orateur a été d'une grande faiblesse dans la dernière discussion. On l'applique également, dans ce sens, aux productions de l'art ou de l'esprit.
           Tous ces tableaux sont d'une extrême faiblesse.
           Ce passage est d'une faiblesse qui étonne chez un si grand écrivain.
           Faiblesse d'exécution. — Faiblesse de style.
     7. n-f. (Figuré) Manque de force morale qui dispose à trop d'indulgence, ou qui rend facile à troubler, à émouvoir.
           Il a montré dans cette occasion beaucoup de faiblesse.
           Ils traitent son indulgence de faiblesse.
           Allons, point de faiblesse.
           Il a la faiblesse de croire tout ce qu'on lui dit.
           Il eut la faiblesse de n'oser répondre.
           Surmonter sa faiblesse. On dit dans le même sens
           Faiblesse de caractère.
           Faiblesse d'âme.
           Faiblesse d'esprit.
           Faiblesse de cœur.
           Avoir de la faiblesse pour quelqu'un, Ne pas pouvoir, ne pas savoir lui résister.
           Ce maître a beaucoup trop de faiblesse pour ses élèves.
           Il faut excuser la faiblesse d'une mère pour ses enfants.
     8. n-f. (Quelquefois) Défaut de raison, d'empire sur soi-même, et des fautes qui en sont la suite.
     9. n-f. (En particulier) Le fait de succomber à la séduction, en parlant d'une femme.
           Cette première faiblesse la perdit de réputation.
           Elle sut faire oublier ses faiblesses.
     10. n-f. Manque de grosseur, d'épaisseur, de force, de solidité de certaines choses.
           La faiblesse d'une poutre, d'un pilier, d'un support.
     11. n-f. (Figuré) Le fait pour une chose d'être peu considérable en son genre, tant au sens physique qu'au sens moral.
           Malgré la faiblesse du nombre, ils voulurent combattre.
           La faiblesse de ses ressources, de son revenu.
           La faiblesse de cette résistance étonna l'ennemi.
           La faiblesse de nos connaissances.
           La faiblesse d'un raisonnement, d'un argument, d'une preuve.
           La faiblesse de son zèle, de son amitié.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
partant
     1. adj-m. Qui part.
     2. adj-m. Qui est disposé, qui a envie.
           Je suis partant pour faire un essai.
     3. conj. (Vieilli) Conjonction marquant la conséquence.
           Plus d'argent, partant plus d'amis.
     4. v. Participe présent du verbe partir.
     partir
          1. v. (Vieilli) Diviser en plusieurs parts. On ne l'emploie plus, en ce sens, que dans cette phrase :
                Avoir maille à partir avec quelqu'un : Avoir avec lui quelque démêlé.
          2. v. Tirer son origine, avoir son commencement.
                Tous les nerfs partent du cerveau.
                Toutes les artères partent du cœur.
                C'est de cette montagne que part la source du fleuve.
                Il est parti de rien : Il est d'une basse origine.
          3. v. Émaner.
                Ce conseil ne part pas de lui.
                Cet avis est parti de bon lieu.
                Cela part d'un bon naturel.
                Cela part d'un mauvais principe.
                Partant de là, je conclus que…
          4. v. Quitter un lieu pour un autre.
          5. v. Se mettre à courir et, en parlant des animaux, des oiseaux, prendre sa course, s'envoler.
                Au moindre signe, il part comme l'éclair.
                Dès que le signal a été donné, il est parti comme un trait.
                Le chien a fait partir la perdrix.
          6. v. Sortir avec impétuosité.
                Le bouchon est parti tout seul. (figuré)
                Ce mot est parti plus vite que je n'aurais voulu.
          7. v. Commencer ; démarrer.
                Les violons ne sont pas partis en mesure.
                Les chœurs sont partis en retard.
                Partir d'un éclat de rire, d'un grand éclat de rire : Rire tout à coup avec éclat.
                Partir à rire, à crier, à pleurer : Commencer à rire, à crier, à pleurer.
                Va partir la voiture, j'arrive. : Va démarrer la voiture.
          8. v. Détonner ; se détendre brusquement, etc.
          9. v. Quitter ce monde, mourir.
          10. v. (Canada) (Transitif) Démarrer, lancer.
          11. v. (Charente) Devenir aigre.
                Elle est partie ta soupe.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
infériorité
     1. n-f. État de ce qui est plus bas.
           Une infériorité de niveau.
     2. n-f. (Figuré) Désavantage, inégalité en ce qui concerne la valeur, le pouvoir, le rang, la force, le mérite, etc.
           Il ne reconnaît pas assez son infériorité.
           Son infériorité devrait le rendre plus modeste.
           Infériorité de talent, d'adresse.
           Il fit l'aveu de son infériorité.
           L'infériorité des forces.
           L'infériorité du nombre.
vis
     1. n-f. Pièce mécanique formée d'un corps qui comporte un filet de forme hélicoïdale et une tête ou une empreinte qui permet d'appliquer un couple ; il en résulte un double mouvement de rotation et de translation. En mécanique, elles sont souvent employées
           Une vis de pressoir.
           La vis est rompue dans l'écrou.
           Vis à tête plate, à tête ronde.
           Les vis d'une serrure.
     2. n-m. (Métrologie) (désuet) Ancienne unité de poids de l'Inde et du Sud-Est asiatique. Selon le lieu, valait entre 1,3606 et 4,5354 kilogrammes.
           BIS, Bisse, Bixe. Différents noms d'un poids de l'Inde, appelé plus communément vis. …
     3. v. Première personne du singulier du passé simple de voir.
     4. v. Deuxième personne du singulier du passé simple de voir.
     5. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de vivre.
     6. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de vivre.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de vivre.
     vivre
          1. v. Être doué de vie, être en vie.
                Tous les hommes et tous les animaux qui vivent. - Si nous vivons dans ce temps-là. - Les poissons vivent dans l'eau.
          2. v. Dérouler le cours de sa vie.
          3. v. Se développer, respirer, grandir, pour un organisme biologique.
          4. v. (Figuré) Employer utilement sa vie, jouir de la vie.
          5. v. (Dévotion religieuse) Connaître une vie spirituelle ou mystique en religion.
          6. v. Être fourni des moyens de subsister, de se soutenir.
          7. v. Faire des dépenses, pour sa table, pour ses vêtements, etc., mener un train de vie.
                Vivre splendidement, magnifiquement, honorablement, grandement, largement. - Vivre en grand seigneur, en prince.
                Vivre avec économie. — Vivre mesquinement, sordidement, pauvrement, étroitement, petitement, misérablement.
                Il ne vit pas selon sa condition.
          8. v. Passer sa vie selon les divers états que l'on embrasse, les différents lieux que l'on habite, dans une situation heureuse ou malheureuse, etc.
                Vivre dans le célibat, dans le mariage. — Vivre dans la solitude, dans la retraite.
                Vivre dans la joie, dans la tristesse, dans le dénuement. — Vivre heureux, content, tranquille.
          9. v. Être soumis au gouvernement politique, aux lois, aux usages du pays dans lequel on demeure.
                Vivre sous les lois d'un prince. - Les lois, les coutumes suivant lesquelles nous vivons.
          10. v. (Philosophie) Se sentir et s'éprouver soi-même en tout point de son être.
          11. v. (Figuré) Durer, subsister, passer à la postérité.
                Un si grand prince vivra éternellement dans l'histoire. - La mémoire de ce conquérant, son nom, sa gloire vivra jusque dans la postérité la plus reculée.
          12. v. Se nourrir ; s'alimenter.
                Donner à quelqu'un de quoi vivre, le faire vivre.
                Il n'a pas les moyens de vivre.
                Cet homme vit de rien : Il mange très peu, il dépense très peu pour sa nourriture
          13. v. Se conduire, se comporter bien ou mal, eu égard à la morale, à la religion.
                Vivre en homme de bien.
                Vivre saintement, licencieusement, dans la débauche.
          14. v. Être en commerce, partager la vie de quelqu'un.
                On ne saurait vivre avec cet homme-là, il est d'une humeur à laquelle on ne saurait s'accoutumer.
                Cet homme est facile à vivre, est commode à vivre : Cet homme est d'un commerce doux et facile, il est aisé de vivre avec lui
          15. v. (Familier) Être avec quelqu'un dans un état de concubinage, cohabiter.
                À partir de ce moment, ils vécurent ensemble.
                Il vit avec cette femme depuis longtemps.
                Elle vit avec un jeune homme.
                Cet homme et cette femme vivent ensemble.
          16. v. Le subjonctif s'emploie comme formule d'acclamation.
                Vive la France !
                Vive le Roi !
                Vive la liberté !
          17. v. (Familier) Marque l'estime qu'on porte envers quelque chose.
                Vivent les arts !
                Vive l'amour !
          18. v. S'emploie aussi comme verbe transitif.
                Il a vécu une existence bien dure.
                Elle a vécu un véritable roman.
                Vivre sa vie comme on veut : Vivre librement, à sa guise, en ne se souciant que de satisfaire ses goûts, ses penchants, ses désirs
          19. n-m. (Vieilli) ou (soutenu) Fait de vivre.
          20. n-m. (Vieilli) Nourriture.
          21. n-f. (Héraldique) Voir vouivre.
     voir
          1. v. Percevoir l'image des objets par l'organe de la vue.
                – Pourtant —fit Bert— j'aimerais bien en voir un… rien que pour pouvoir y croire quand je l'aurais vu.
          2. v. Donner en vis-à-vis, avoir une vue.
                Cette maison voit sur un jardin, sur une rue.
          3. v. (Militaire) Avoir une vue découverte sur une cible en sorte qu'on est à portée de la battre avec le canon.
                Cette hauteur voit la place, voit le rempart de la place.
                Cette hauteur voit tel ouvrage à revers.
          4. v. Être le lieu où se déroule une action ; en être le siège.
          5. v. Vivre pendant une période désignée, avoir connu cette époque.
          6. v. (Figuré) (Familier) Imaginer, représenter.
          7. v. Prendre soin de quelqu'un, le traiter.
                C'est ce médecin qui voit ce malade.
                Il est vu par ce médecin.
          8. v. (Inversement) Consulter.
                Il faut qu'elle aille voir un médecin.
          9. v. (Absolument) Être en état de percevoir l'image des objets.
                Voir clair. — Voir trouble. — Voir double.
                Voir confusément. — Voir distinctement.
                Voir de près. — Voir au loin.
          10. v. Être témoin de l'état d'une personne ou d'une chose.
                C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles
                Les gens que vous avez vus arriver, que vous avez vu mener en prison. — La maison que j'ai vue s'écrouler, que j'ai vu démolir. —C'est un homme que j'ai vu autrefois bien pauvre, bien malheureux.
          11. v. Être témoin de faits, d'événements contemporains, ou en avoir seulement entendu parler.
                Ce que nous voyons de nos jours, était annoncé depuis longtemps.
                Les événements extraordinaires que nous avons vus s'accomplir.
          12. v. Faire des observations et des remarques en lisant ; se reporter à ce que l'on lit.
                J'ai vu dans Démocrite.
                Où avez-vous vu cette particularité ?
                Dans quel livre avez-vous vu ce passage ?
          13. v. Fréquenter.
                Qui voyez-vous le plus souvent ?
                Qui voit-il dans son pays ?
                Nous nous voyons souvent.
          14. v. (En particulier) Avoir une relation amoureuse.
                Je ne le vois plus.
          15. v. (En particulier) Avoir une entrevue, une conversation, avec quelqu'un.
                Il faut que je voie le directeur rapidement.
          16. v. (Spécialement) (Avec la négation) (familier) Supporter.
                Celui-là, je ne peux pas le voir !
          17. v. Acquérir la connaissance des choses du monde, dans les voyages ou dans le commerce des hommes.
                C'est un homme qui a beaucoup vu.
                Il a vu du pays. - Il a vu les pays étrangers. - Il veut voir l'Italie.
          18. v. Regarder, considérer avec attention.
                Voyez ce tableau. — C'est une chose à voir. — Il mérite d'être vu.
                Voir un objet au microscope. — Laissez-moi voir cela. — Voyons un peu ce qu'il va faire.
          19. v. Examiner, vérifier, se réserver de prendre un parti.
                Si cela arrive, nous verrons ce qu'il faudra faire.
                Voir une affaire à fond.
                Ceci est à voir. — C'est à voir.
          20. v. (Familier) Vérifier par soi-même une assertion, une information.
                Si vous ne le croyez pas, allez-y voir.
                J'aime mieux le croire que d'y allez voir.
          21. v. S'apercevoir, se rendre compte, comprendre.
                Il y a longtemps que l'on voit qu'il se ruine.
                Je vis bien qu'il me manquerait de parole.
                Ne voyez-vous pas qu'il vous trompe, qu'il se moque de vous ?
                Je vois ce que vous voulez dire.
                 C'est comme ça qu'il faut faire pour retirer son billet ; vous voyez ?
          22. v. Inspecter avec autorité, veiller à.
                Cet homme n'a rien à voir à ma conduite, et je n'ai pas le droit de voir à la sienne.
                Qu'avez-vous à voir dans ma maison ?
                Voyez à ce qui se passera. — Voyez à la dépense.
          23. v. Éprouver, essayer.
                Voyez si vous pouvez résoudre ce problème.
                Voyons si la chose nous réussira mieux ainsi.
                Je veux voir jusqu'où ira sa patience.
                À toi de voir.
          24. v. (Par analogie) Juger par le sens du goût, de l'odorat, du toucher ou de l'ouïe, en parlant des choses que l'on connaît.
                Voyez si le vin est bon. — Voyez un peu si cela est chaud.
                Il faut voir si cet instrument est d'accord.
          25. v. Juger ; apprécier ; envisager.
                Chacun a sa manière de voir. — C'est ainsi que je vois. — C'est un homme qui voit tout de travers.
          26. v. (Familier) Étudier, apprendre.
                Je ne répèterai pas ce que nous avons vu la semaine passée.
          27. v. (Religion) Connaître par l'intelligence.
                Dieu voit le fond des cœurs, voit toutes choses.
                La béatitude consiste à voir Dieu.
          28. v. (Pronominal) (Sens propre) Voir soi-même. Voir l'un l'autre.
          29. v. (Pronominal) (Avec un adjectif ou avec un participe passé) Être.
          30. v. (Pronominal) (Avec un infinitif) Construction pour faire du COD, du COI ou du quelqu'un en question le sujet. (note) La construction passive en français avec être ne peut faire que du COD le sujet.
                Il s'est vu obliger de payer ses dettes. : Il a été obligé de payer ses dettes.
                Elle s'est vu conférer un diplôme. : On lui a conféré un diplôme.
                Un touriste s'est vu voler son portefeuille. : On a volé le portefeuille d'un touriste.
          31. v. S'utilise après certains verbes à l'impératif, pour en renforcer la demande, l'injonction.
                Voyons voir.
                Écoute voir.
                Dis voir.
                Viens voir.
                Demande-lui voir.
          32. v. Exprime une menace, une mise au défi.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
vis
     1. n-f. Pièce mécanique formée d'un corps qui comporte un filet de forme hélicoïdale et une tête ou une empreinte qui permet d'appliquer un couple ; il en résulte un double mouvement de rotation et de translation. En mécanique, elles sont souvent employées
           Une vis de pressoir.
           La vis est rompue dans l'écrou.
           Vis à tête plate, à tête ronde.
           Les vis d'une serrure.
     2. n-m. (Métrologie) (désuet) Ancienne unité de poids de l'Inde et du Sud-Est asiatique. Selon le lieu, valait entre 1,3606 et 4,5354 kilogrammes.
           BIS, Bisse, Bixe. Différents noms d'un poids de l'Inde, appelé plus communément vis. …
     3. v. Première personne du singulier du passé simple de voir.
     4. v. Deuxième personne du singulier du passé simple de voir.
     5. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de vivre.
     6. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de vivre.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de vivre.
     vivre
          1. v. Être doué de vie, être en vie.
                Tous les hommes et tous les animaux qui vivent. - Si nous vivons dans ce temps-là. - Les poissons vivent dans l'eau.
          2. v. Dérouler le cours de sa vie.
          3. v. Se développer, respirer, grandir, pour un organisme biologique.
          4. v. (Figuré) Employer utilement sa vie, jouir de la vie.
          5. v. (Dévotion religieuse) Connaître une vie spirituelle ou mystique en religion.
          6. v. Être fourni des moyens de subsister, de se soutenir.
          7. v. Faire des dépenses, pour sa table, pour ses vêtements, etc., mener un train de vie.
                Vivre splendidement, magnifiquement, honorablement, grandement, largement. - Vivre en grand seigneur, en prince.
                Vivre avec économie. — Vivre mesquinement, sordidement, pauvrement, étroitement, petitement, misérablement.
                Il ne vit pas selon sa condition.
          8. v. Passer sa vie selon les divers états que l'on embrasse, les différents lieux que l'on habite, dans une situation heureuse ou malheureuse, etc.
                Vivre dans le célibat, dans le mariage. — Vivre dans la solitude, dans la retraite.
                Vivre dans la joie, dans la tristesse, dans le dénuement. — Vivre heureux, content, tranquille.
          9. v. Être soumis au gouvernement politique, aux lois, aux usages du pays dans lequel on demeure.
                Vivre sous les lois d'un prince. - Les lois, les coutumes suivant lesquelles nous vivons.
          10. v. (Philosophie) Se sentir et s'éprouver soi-même en tout point de son être.
          11. v. (Figuré) Durer, subsister, passer à la postérité.
                Un si grand prince vivra éternellement dans l'histoire. - La mémoire de ce conquérant, son nom, sa gloire vivra jusque dans la postérité la plus reculée.
          12. v. Se nourrir ; s'alimenter.
                Donner à quelqu'un de quoi vivre, le faire vivre.
                Il n'a pas les moyens de vivre.
                Cet homme vit de rien : Il mange très peu, il dépense très peu pour sa nourriture
          13. v. Se conduire, se comporter bien ou mal, eu égard à la morale, à la religion.
                Vivre en homme de bien.
                Vivre saintement, licencieusement, dans la débauche.
          14. v. Être en commerce, partager la vie de quelqu'un.
                On ne saurait vivre avec cet homme-là, il est d'une humeur à laquelle on ne saurait s'accoutumer.
                Cet homme est facile à vivre, est commode à vivre : Cet homme est d'un commerce doux et facile, il est aisé de vivre avec lui
          15. v. (Familier) Être avec quelqu'un dans un état de concubinage, cohabiter.
                À partir de ce moment, ils vécurent ensemble.
                Il vit avec cette femme depuis longtemps.
                Elle vit avec un jeune homme.
                Cet homme et cette femme vivent ensemble.
          16. v. Le subjonctif s'emploie comme formule d'acclamation.
                Vive la France !
                Vive le Roi !
                Vive la liberté !
          17. v. (Familier) Marque l'estime qu'on porte envers quelque chose.
                Vivent les arts !
                Vive l'amour !
          18. v. S'emploie aussi comme verbe transitif.
                Il a vécu une existence bien dure.
                Elle a vécu un véritable roman.
                Vivre sa vie comme on veut : Vivre librement, à sa guise, en ne se souciant que de satisfaire ses goûts, ses penchants, ses désirs
          19. n-m. (Vieilli) ou (soutenu) Fait de vivre.
          20. n-m. (Vieilli) Nourriture.
          21. n-f. (Héraldique) Voir vouivre.
     voir
          1. v. Percevoir l'image des objets par l'organe de la vue.
                – Pourtant —fit Bert— j'aimerais bien en voir un… rien que pour pouvoir y croire quand je l'aurais vu.
          2. v. Donner en vis-à-vis, avoir une vue.
                Cette maison voit sur un jardin, sur une rue.
          3. v. (Militaire) Avoir une vue découverte sur une cible en sorte qu'on est à portée de la battre avec le canon.
                Cette hauteur voit la place, voit le rempart de la place.
                Cette hauteur voit tel ouvrage à revers.
          4. v. Être le lieu où se déroule une action ; en être le siège.
          5. v. Vivre pendant une période désignée, avoir connu cette époque.
          6. v. (Figuré) (Familier) Imaginer, représenter.
          7. v. Prendre soin de quelqu'un, le traiter.
                C'est ce médecin qui voit ce malade.
                Il est vu par ce médecin.
          8. v. (Inversement) Consulter.
                Il faut qu'elle aille voir un médecin.
          9. v. (Absolument) Être en état de percevoir l'image des objets.
                Voir clair. — Voir trouble. — Voir double.
                Voir confusément. — Voir distinctement.
                Voir de près. — Voir au loin.
          10. v. Être témoin de l'état d'une personne ou d'une chose.
                C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles
                Les gens que vous avez vus arriver, que vous avez vu mener en prison. — La maison que j'ai vue s'écrouler, que j'ai vu démolir. —C'est un homme que j'ai vu autrefois bien pauvre, bien malheureux.
          11. v. Être témoin de faits, d'événements contemporains, ou en avoir seulement entendu parler.
                Ce que nous voyons de nos jours, était annoncé depuis longtemps.
                Les événements extraordinaires que nous avons vus s'accomplir.
          12. v. Faire des observations et des remarques en lisant ; se reporter à ce que l'on lit.
                J'ai vu dans Démocrite.
                Où avez-vous vu cette particularité ?
                Dans quel livre avez-vous vu ce passage ?
          13. v. Fréquenter.
                Qui voyez-vous le plus souvent ?
                Qui voit-il dans son pays ?
                Nous nous voyons souvent.
          14. v. (En particulier) Avoir une relation amoureuse.
                Je ne le vois plus.
          15. v. (En particulier) Avoir une entrevue, une conversation, avec quelqu'un.
                Il faut que je voie le directeur rapidement.
          16. v. (Spécialement) (Avec la négation) (familier) Supporter.
                Celui-là, je ne peux pas le voir !
          17. v. Acquérir la connaissance des choses du monde, dans les voyages ou dans le commerce des hommes.
                C'est un homme qui a beaucoup vu.
                Il a vu du pays. - Il a vu les pays étrangers. - Il veut voir l'Italie.
          18. v. Regarder, considérer avec attention.
                Voyez ce tableau. — C'est une chose à voir. — Il mérite d'être vu.
                Voir un objet au microscope. — Laissez-moi voir cela. — Voyons un peu ce qu'il va faire.
          19. v. Examiner, vérifier, se réserver de prendre un parti.
                Si cela arrive, nous verrons ce qu'il faudra faire.
                Voir une affaire à fond.
                Ceci est à voir. — C'est à voir.
          20. v. (Familier) Vérifier par soi-même une assertion, une information.
                Si vous ne le croyez pas, allez-y voir.
                J'aime mieux le croire que d'y allez voir.
          21. v. S'apercevoir, se rendre compte, comprendre.
                Il y a longtemps que l'on voit qu'il se ruine.
                Je vis bien qu'il me manquerait de parole.
                Ne voyez-vous pas qu'il vous trompe, qu'il se moque de vous ?
                Je vois ce que vous voulez dire.
                 C'est comme ça qu'il faut faire pour retirer son billet ; vous voyez ?
          22. v. Inspecter avec autorité, veiller à.
                Cet homme n'a rien à voir à ma conduite, et je n'ai pas le droit de voir à la sienne.
                Qu'avez-vous à voir dans ma maison ?
                Voyez à ce qui se passera. — Voyez à la dépense.
          23. v. Éprouver, essayer.
                Voyez si vous pouvez résoudre ce problème.
                Voyons si la chose nous réussira mieux ainsi.
                Je veux voir jusqu'où ira sa patience.
                À toi de voir.
          24. v. (Par analogie) Juger par le sens du goût, de l'odorat, du toucher ou de l'ouïe, en parlant des choses que l'on connaît.
                Voyez si le vin est bon. — Voyez un peu si cela est chaud.
                Il faut voir si cet instrument est d'accord.
          25. v. Juger ; apprécier ; envisager.
                Chacun a sa manière de voir. — C'est ainsi que je vois. — C'est un homme qui voit tout de travers.
          26. v. (Familier) Étudier, apprendre.
                Je ne répèterai pas ce que nous avons vu la semaine passée.
          27. v. (Religion) Connaître par l'intelligence.
                Dieu voit le fond des cœurs, voit toutes choses.
                La béatitude consiste à voir Dieu.
          28. v. (Pronominal) (Sens propre) Voir soi-même. Voir l'un l'autre.
          29. v. (Pronominal) (Avec un adjectif ou avec un participe passé) Être.
          30. v. (Pronominal) (Avec un infinitif) Construction pour faire du COD, du COI ou du quelqu'un en question le sujet. (note) La construction passive en français avec être ne peut faire que du COD le sujet.
                Il s'est vu obliger de payer ses dettes. : Il a été obligé de payer ses dettes.
                Elle s'est vu conférer un diplôme. : On lui a conféré un diplôme.
                Un touriste s'est vu voler son portefeuille. : On a volé le portefeuille d'un touriste.
          31. v. S'utilise après certains verbes à l'impératif, pour en renforcer la demande, l'injonction.
                Voyons voir.
                Écoute voir.
                Dis voir.
                Viens voir.
                Demande-lui voir.
          32. v. Exprime une menace, une mise au défi.
à voir
     1. prep. Lorsque l'on considère.
           À voir la manière dont il est vêtu, on le croirait dans la misère.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Ces
     1. adj. Pluriel de C(e).
     2. adj. Pluriel de ce.
     3. n-f. Pluriel de c(e).
     4. n. (Musique) Nom du do bémol dans la nomenclature musicale allemande.
natures
     1. n-f. Pluriel de nature.
     nature
          1. n-f. Ensemble des êtres et des choses, monde, univers. Ensemble en tant qu'ordonné et régi par des lois.
                Pénétrer dans les secrets de la nature.
                Les lois, les mystères, les merveilles, l'étude de la nature.
                Lire dans le grand livre de la nature.
          2. n-f. (Par personnification) Puissance, force active et créatrice.
                La nature ne fait rien en vain.
                La nature agit, opère par les voies les plus simples et les plus courtes.
                La nature est admirable jusque dans ses moindres ouvrages.
                Les jeux, les caprices de la nature.
          3. n-f. Campagne avec ses aspects divers, mer, montagnes, bois, prés, rivières.
                Les spectacles de la nature, le sentiment de la nature.
                La nature étale ici toute sa magnificence.
                Les harmonies de la nature.
                (En particulier) Productions qui ne sont pas de la main de l'homme.
                L'art perfectionne la nature, ajoute à la nature.
                Dans ce magnifique jardin, l'art l'emporte sur la nature.
          4. n-f. Essence d'un être ou d'une chose avec les attributs physiques ou moraux qui lui sont propres.
                Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-nous moins en peine
                La nature de l'aimant est d'attirer le fer.
                Complexion, tempérament, disposition, tendance de chaque individu. Par extension, il peut se dire, dans la même acception, des animaux.
                Il est de nature bilieuse, lymphatique.
                Une nature heureuse, indolente, perverse, dépravée.
                C'est une belle nature. — Il est triste, il est gai de nature.
                Le singe est malin et imitateur de sa nature.
                De par sa nature, le chien est ami de l'homme.
                Un mot de nature : Un mot qui révèle le caractère d'un individu.
                Le « sans dot » d'Harpagon est un mot de nature.
                (figuré) Faculté innée qui rend l'homme capable de discerner le bien et le mal.
                Il faut se secourir les uns les autres, c'est la loi de la nature.
                Cette action, ce sentiment est conforme, est contraire à la nature.
          5. n-f. Éléments constitutifs, propriété d'un objet matériel.
                La nature d'un terrain, du sol, d'une plante.
          6. n-f. Instinct de chaque être animé ; mouvement qui le porte vers les choses nécessaires à sa conservation.
                Chaque animal a sa nature particulière.
                Chaque animal obéit à sa nature, suit l'instinct de sa nature.
                On peut améliorer, corriger sa nature.
                (En particulier) Principe de vie qui anime et soutient le corps.
                Ce médecin a pour système de laisser agir la nature.
                Il y a des maladies où il faut abandonner la nature à elle-même.
                Les forces de la nature ont un terme.
          7. n-f. (Théologie) État originel de l'homme, par opposition à l'état de grâce ou (philosophie) l'état de l'homme tel qu'on le suppose antérieurement à toute civilisation.
                La nature corrompue.
                La nature déchue et rétablie par Jésus-Christ.
                La nature fragile.
                De l'état de nature, le baptême nous fait passer à l'état de grâce. Dans ce sens, la théologie catholique oppose aussi nature à miracle.
                La loi de nature : Par opposition à l'ancienne loi et à la Loi de grâce.
                Jean-Jacques Rousseau imagine un chimérique état de nature où l'homme aurait été parfaitement heureux et bon.
          8. n-f. Modèle, soit physique, soit moral, des arts d'imitation.
                Observer la nature.
                Prendre la nature pour guide.
                Cet auteur, ce peintre, ce comédien s'éloigne, s'écarte de la nature.
                Étudier la nature.
                (arts) Ce que l'artiste a sous les yeux pour l'imiter.
                Dessiner, peindre, modeler d'après nature.
                Un paysage fait d'après nature.
                Un tableau de nature morte.
                Figures plus grandes, plus petites que nature : Figures qui ont des proportions plus grandes, plus petites que les proportions naturelles.
                Figures de demi-nature : Figures qui n'ont que la moitié des proportions naturelles.
          9. n-f. Sorte ; espèce.
                On n'a jamais vu d'affaires de cette nature.
                La nature d'un événement.
                On ne sait que répondre à une demande de cette nature.
                On ne peut tolérer une réponse de cette nature.
                Une nouvelle de nature inquiétante.
                Des affaires de nature suspecte.
          10. n-f. (Vieilli) Organes sexuels chez les femelles des animaux.
          11. n-f. (Grammaire) Classe lexicale d'un mot, tel que les noms, les verbes, les adjectifs, etc.
          12. adj. Qui est spontané, sans fard, direct, dans son comportement.
          13. adj. (Cuisine) Non assaisonné. — (usage) Il est dans ce sens invariable en genre et en nombre.
                Bœuf nature : Bœuf simplement bouilli.
                Riz nature : Riz sans sauce.
brutales
     1. adj. Féminin pluriel de brutal.
     brutal
          1. adj-m. Qui tient de la brute, bestial.
                Passion brutale.
                Instinct, penchant brutal.
                Des appétits brutaux.
          2. adj-m. Qui est violent ou emporté.
          3. n-m. (Péjoratif) Homme violent et emporté.
                C'est un brutal, un franc brutal.
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