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faire
     1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
           La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
           L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
     2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
           Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
     3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
           Un ouvrage,un dessin fait à la main.
           Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
           Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
           C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
     4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
           Faire le bien, le mal.
           Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
           Faire des affaires, des dettes.
           Faire des prisonniers.
           Faire des excuses à quelqu'un.
           Faire du bruit.
           Faire un achat.
           Faire un bon repas.
           Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
           Faire une expérience : Vivre une expérience.
           Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
           Faire une fête.
           Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
           Faire un mouvement.
           (En particulier) Dire.
           (En particulier) Accorder.
           Faire quelque chose pour quelqu'un.
           (En particulier) Provoquer.
           Faire une incartade.
           (En particulier) Pratiquer.
           Faire une opération chirurgicale.
           (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
     5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
           Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
     6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
           Faire des pas, faire les cent pas.
           Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
           Faire une lieue à pied.
           Faire des allées et venues.
           Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
           La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
     7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
           Ma voiture fait du 230 à l'heure.
     8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
           Faire sa chambre, son lit.
           Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
     9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
           Faire son visage, faire ses yeux.
     10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
           Tâche de te faire quelque argent cet été !
           Faire des provisions, des courses.
           Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
     11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
           Faire un travail, sa besogne.
           Il n'a rien fait de toute la journée.
           Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
           (FR) Ça le fait.
           C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
           Que faites-vous cet après-midi ?
           Je n'ai rien à faire.
           Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
           Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
     12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
           Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
           Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
           Faire maigre, diète.
           Faire une fête : La célébrer.
           Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
     13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
           Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
           Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
           Faire une neuvaine.
     14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
           Ce général a fait de bons officiers.
           Ce professeur a fait de bons écoliers.
           Les affaires font les hommes.
     15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
           Deux et deux font quatre.
           Cinq fois deux font dix.
           Toutes ces sommes ensemble font tant.
           Deux lignes qui se coupent font un angle.
           Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
     16. v. Constituer l'essence d'une chose.
           Ce qui fait la qualité du vin.
           Le spectacle faisait le beau de la fête.
           La clarté fait le principal mérite de son style.
           Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
           Ce fils fait toute la joie de sa mère.
     17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
           Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
           Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
           Ses propos lui ont fait du tort.
           Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
           Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
           C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
           Cela ne fera que l'irriter davantage.
           Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
           C'est à vous à faire que rien ne manque.
           Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
danser
     1. v. Exécuter une danse.
     2. v. (Figuré) Se mouvoir d'une façon qui évoque les mouvements d'une danse.
           Les ombres dansaient.
     3. v. Exécuter en dansant les pas propres à tel ou tel genre de danse.
sauter
     1. v. S'élancer en l'air, soit pour retomber au même endroit, soit pour franchir un espace.
           Sauter d'un bateau dans un autre.
           Sauter à terre.
           Il sauta dans la rivière.
           Sauter sur un cheval.
           Sauter en selle.
           Sauter en croupe.
           Sauter de joie.
           Un cheval qui saute.
           Faire sauter un cheval.
           Un oiseau qui saute de branche en branche.
           Faire sauter un chien par-dessus un bâton.
           Sauter à bas de son lit : Descendre vivement de son lit.
           Sauter à la corde : Sauter par-dessus une corde qu'on fait tourner en l'air.
     2. v. (Billard) Faire tomber, en jouant, hors de la table du billard, en passant par-dessus les bandes.
           Faire sauter une bille.
           La bille a sauté.
     3. v. (Jeux) Rétablir avec dextérité un jeu de cartes dans l'état où il était avant qu'on l'eût coupé.
           Faire sauter la coupe.
     4. v. (Cuisine) Cuire à feu vif en agitant de temps en temps la casserole.
           Faire sauter un poulet, un lapin, des légumes, etc.
     5. v. Exploser, se détruire d'un coup, voler en éclats.
           Faire sauter la cervelle à quelqu'un : Lui exploser la tête d'un coup de feu.
           Se faire sauter la cervelle.
     6. v. (Figuré) (Familier) Faire faillite.
           Cette banque a sauté : Elle a fermé ses guichets.
     7. v. (Figuré) (Familier) Perdre son emploi, sa place. Virer quelqu'un.
           Faire sauter quelqu'un.
           Je le ferai sauter.
           On l'a fait sauter.
     8. v. (Figuré) (Familier) Être supprimé.
           Je suis déjà rentré, mon prof de physique étant en formation, mon cours a sauté.
     9. v. S'élancer avec vivacité sur quelqu'un, sur quelque chose.
           Sauter au collet, à la gorge de quelqu'un.
           Il a sauté sur ses armes pour se défendre.
           Il a sauté sur lui pour le frapper.
           Sauter au cou de quelqu'un : L'embrasser avec empressement.
     10. v. (Figuré) Parvenir d'une place inférieure à une place plus élevée, sans passer par les degrés intermédiaires.
           Cet élève a sauté de la troisième à la première.
     11. v. Passer subitement, rapidement d'une chose à une autre qui est différente, qui n'a point de liaison avec elle.
           Sauter d'un sujet à un autre.
           Il saute d'une idée à une autre, sans transition.
     12. v. Passer d'un chapitre, d'une phrase, d'un paragraphe à un autre, dans un texte sans s'arrêter à ce qui est entre les deux.
           Vous pouvez sans inconvénient sauter tout de suite au chapitre suivant.
     13. v. (Marine) Changer brusquement de direction.
     14. v. (Transitif) Franchir en s'élançant en l'air.
           Sauter un fossé.
           Sauter la barrière.
           Ce cheval saute bien les obstacles.
     15. v. (Transitif) Omettre, passer quelque chose en récitant, en lisant, en transcrivant, etc.
           Sauter un passage.
           Il a sauté deux feuillets.
           Le copiste a sauté deux lignes.
           Le pianiste a sauté une mesure.
     16. v. (Transitif) (Haras) (rare) Saillir, couvrir une jument.
           Cet étalon a sauté tant de juments.
     17. v. (Transitif) (Vulgaire) Posséder sexuellement.
     18. v. (Transitif) (Argot) Arrêter.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
Anse
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département du Rhône.
     2. n-f. Partie saillante, souvent de forme annulaire, servant à saisir ou à porter certains récipients ou objets.
           Cette amphore est magnifiquement décorée, cependant une de ses anses est cassée.
           Faire danser (sauter) l'anse du panier, majorer indûment, à son bénéfice, le prix des achats que l'on est amené à faire pour son employeur ou pour son ménage.
     3. n-f. (Par analogie) Objet recourbé.
           L'occlusion intestinale est parfois due à l'étranglement d'une anse par son incarcération dans l'orifice d'une hernie.
           L'anse d'un cadenas bloquait l'ouverture du portail.
     4. n-f. (Mathématiques) Assemblage géométrique, ressemblant à une moitié d'ellipse, construit par juxtaposition d'un nombre impair d'arcs de cercles (souvent trois) de centres différents.
           Il est plus facile de dessiner une anse de panier qu'une ellipse, car on peut utiliser un compas.
     5. n-f. (Archi) Voûte surbaissée réalisée suivant le dessin d'une anse de panier.
           L'architecte a choisi une anse pour couronner la porte du château.
     6. n-f. (Marine) Petite baie peu profonde.
     7. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de anser.
     8. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de anser.
     9. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de anser.
     10. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de anser.
     11. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de anser.
     anser
          1. v. (Technologie) Garnir d'une anse.
du
     1. art. Une quantité indéfinie de. (usage) Utilisé avec un nom indénombrable.
           Il faut boire du lait tous les jours.
     2. art. (Faire du …) Une activité d'une certaine durée de. (usage) Utilisé avec un nom dénombrable.
           J'ai fait du tennis.
     3. art. (Au masculin) (du + nom de l'auteur) Une certaine œuvre de. (usage) Utilisé même devant une voyelle.
           Voyons ce tableau, on dirait du Claude Monet.
           J'ai lu du Françoise Sagan.
     4. art. Article contracté, formé de la préposition de et de l'article le.
           Il vient du nord. de + le nord
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     le
          1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
                Le petit chat dort sur le canapé.
          2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
                Le drapeau des États-Unis.
                Le chef-lieu de ce canton.
          3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
                Le lion est un mammifère carnivore.
          4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
                Le Canada.
                Le Rhône.
          5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
                Le Royaume de Suède.
          6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
                Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
          7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
                Alexandre le Grand.
          8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
          9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
                Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
          10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
panier
     1. n-m. Objet portatif creux servant à contenir et transporter des provisions, des marchandises ou des animaux (à l'origine, en vannerie).
     2. n-m. Objet rappelant un panier (au sens précédent).
           Un panier à salade.
     3. n-m. (Sport) (Au basket) Cerceau métallique sous lequel est attaché un filet ouvert en bas et dans lequel il faut faire pénétrer le ballon.
     4. n-m. L'action de mettre le ballon dans le panier.
           Il a marqué un panier à trois points.
     5. n-m. Objet décoratif constitué d'un corbeille remplie de fleurs.
           La table était ornée de paniers.
     6. n-m. Contenu d'un panier.
           À midi, il s'est contenté d'un panier-repas.
     7. n-m. Armature en osier qu'on plaçait sous les jupes ou les robes longues pour les faire bouffer.
     8. n-m. (Vulgaire) Le derrière des dames.
           C'était rue d'Ménilmontant
     9. n-m. (Internet) Liste des articles sélectionnés sur un site marchand, qu'il faut valider pour accéder au tunnel de commande.
     10. n-m. Casier de pêche.
     11. n-m. Dispositif destiné à accueillir les diapositives lors d'une projection.
     12. n-m. (Industrie) Élément, placé à l'extrémité du bras d'une nacelle, pouvant accueillir une ou plusieurs personnes, un poste de commande et disposant un point d'accroche en fond de panier.
     13. n-m. (Nucléaire) Structure métallique permettant la manutention de matières radioactives et satisfaisant à des exigences spécifiques de sûreté nucléaire.
majorer
     1. v. Donner une plus grande valeur à ….
     2. v. (En particulier) Augmenter le prix d'un produit, d'une denrée.
           Vous avez majoré vos prix.
           Les difficultés économiques résultant de la Grande Guerre ont fait majorer bien des produits.
           Ce commerçant a majoré ses laines d'une façon excessive.
     3. v. (Mathématiques) Donner un majorant de.
           On peut conclure que cette suite de réels converge en la majorant car elle est par ailleurs croissante.
           Essayez de majorer pour estimer la moyenne.
     4. v. (Scol) Être le premier de sa classe, de sa promotion.
           Laurent, Camille, Yan, Ugo et six autres personnes ont majoré la promotion 2011.
indûment
     1. v. D'une manière indue, injustement.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
bénéfice
     1. n-m. (Commerce) Gain ou profit.
     2. n-m. Avantage que procure quelque chose
     3. n-m. (Figuré) Droit de n'admettre une chose qu'avec certaines réserves.
           Sous le bénéfice de ces observations, je me range à votre opinion.
     4. n-m. (Histoire) Terre conquise dans la Gaule par les Francs et que les chefs ou princes distribuaient à leurs compagnons d'armes, dépositaires de la potestas sur un territoire donné.
           Originairement les bénéfices ou fiefs n'étaient donnés qu'à vie ; ensuite ils devinrent héréditaires.
     5. n-m. (Histoire) (Religion) Titre, dignité ecclésiastique accompagnée d'un revenu.
     6. n-m. (Religion) (Vieilli) Lieu où étaient l'église et le bien du bénéfice.
           Résider à son bénéfice, dans son bénéfice.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
prix
     1. n-m. Estimation d'une chose, ce qu'elle se vend, ce qu'on l'achète, ce qu'on la paie.
     2. n-m. Valeur financière donnée à un objet exprimée en unité monétaire d'un pays.
     3. n-m. Ce qu'il faut payer en contrepartie d'un bien ou d'un service.
     4. n-m. (Figuré) Coût, dépense, pour obtenir quelque avantage.
           Il a acheté la victoire au prix de son sang.
     5. n-m. (Figuré) Mérite d'une personne, excellence d'une chose.
           Je connais tout le prix de votre affection.
     6. n-m. (Figuré) Récompense.
           On doit faire de bonnes actions sans en attendre aucun prix.
           (spécialement) Récompense accordée au vainqueur d'une compétition ou d'un concours.
           Joint à la désignation de la récompense, se dit aussi du gagnant ou de l'ouvrage qui a remporté cette récompense.
           Ce peintre est un prix de Rome.
           (sport) Compétition où est offerte cette récompense.
     7. n-m. Châtiment, expiation.
           Il a reçu le prix de ses forfaits.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
achats
     1. n-m. Pluriel de achat.
     achat
          1. n-m. Acquisition faite à prix d'argent.
                Faire achat de marchandises.
                Je renonce à faire des achats cette année.
                Un achat avantageux.
          2. n-m. Chose achetée.
                Je veux vous faire voir mon dernier achat.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
On
     1. n. (Géographie) Section de la commune de Marche-en-Famenne en Belgique.
     2. n. Pronom de la troisième personne du singulier. — (usage) S'utilise pour désigner une ou des personnes indéfinies, en remplacement d'une forme passive.
     3. n. Nous.
           Pierre et moi, on a vu le patron.
     4. n. (Informel) Je. (usage) pour indiquer que le locuteur ne s'engage que peu.
           Ne craignez rien, on s'occupera de votre affaire.
     5. n. (Familier) Tu, vous ou n'importe quelle personne autre que moi.
           On n'a pas été sage aujourd'hui, malgré ma mise en garde !
           Alors, comme ça, on n'en fait qu'à sa tête et on veut faire son malin !
Est
     1. n-m. (Géographie) Région située à l'est (en particulier à l'est d'un pays), le contexte permettant de comprendre de quelle région il s'agit.
           Gare de l'Est.
           Allemagne de l'Est.
           Europe de l'Est.
     2. n-m. (Régions;du Burkina Faso) Région du Burkina Faso.
     3. n. (Géographie) Village des Pays-Bas situé dans la commune de Neerijnen.
     4. n-m. (Points cardinaux) Point cardinal, à droite quand on regarde l'horizon vers le nord. Direction d'où le soleil se lève.
     5. n-m. Partie du monde ou d'un pays qui est du côté de l'Est.
           Le vent est à l'est.
           Il s'éleva un vent d'est.
           La frontière de l'est.
     6. adj. Dans la direction de l'est.
           La côte est.
           Degrés de longitude est. : Ceux qui vont du méridien de Greenwich vers l'est.
     7. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
amené
     1. n-m. (Juri) Ordre, mandat d'amener.
     2. v. Participe passé masculin singulier du verbe amener.
     amener
          1. v. Mener d'un lieu à un autre.
                Si vous venez nous voir, amenez votre frère.
          2. v. Conduire, transporter vers un autre endroit.
                Nous avons amené d'Angleterre plusieurs chevaux.
          3. v. (Figuré) Parvenir à faire adopter une opinion à quelqu'un.
                Il me fut impossible de les amener à accepter le compromis.
          4. v. Tirer à soi.
                La barque est poussée en avant lorsqu'on amène la rame à soi.
                Il amène à lui tout le profit de l'affaire.
          5. v. (Marine) Faire descendre.
          6. v. (Marine) Baisser son pavillon pour marquer qu'on se rend à l'ennemi.
          7. v. (Figuré) Introduire, faire adopter, mettre en usage.
                C'est ce médecin qui a amené l'usage de l'ergothérapie dans l'institution.
          8. v. Passer d'une chose à une autre qui la suit immédiatement, ou qui en est la conséquence.
                Amener un sujet de conversation, c'est faire en sorte que la conversation tombe sur tel ou tel sujet.
                Ce vent nous amènera de la pluie. — Cet événement allait amener une réforme importante.
          9. v. (Pronominal) Venir.
          10. v. (Pronominal) Arriver.
                — Madame s'amène.
          11. v. (Acadie) (Gaspésie) Mettre bas, en parlant des animaux.
                La vache a amené son p'tit hier soir.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
faire
     1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
           La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
           L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
     2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
           Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
     3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
           Un ouvrage,un dessin fait à la main.
           Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
           Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
           C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
     4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
           Faire le bien, le mal.
           Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
           Faire des affaires, des dettes.
           Faire des prisonniers.
           Faire des excuses à quelqu'un.
           Faire du bruit.
           Faire un achat.
           Faire un bon repas.
           Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
           Faire une expérience : Vivre une expérience.
           Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
           Faire une fête.
           Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
           Faire un mouvement.
           (En particulier) Dire.
           (En particulier) Accorder.
           Faire quelque chose pour quelqu'un.
           (En particulier) Provoquer.
           Faire une incartade.
           (En particulier) Pratiquer.
           Faire une opération chirurgicale.
           (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
     5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
           Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
     6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
           Faire des pas, faire les cent pas.
           Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
           Faire une lieue à pied.
           Faire des allées et venues.
           Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
           La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
     7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
           Ma voiture fait du 230 à l'heure.
     8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
           Faire sa chambre, son lit.
           Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
     9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
           Faire son visage, faire ses yeux.
     10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
           Tâche de te faire quelque argent cet été !
           Faire des provisions, des courses.
           Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
     11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
           Faire un travail, sa besogne.
           Il n'a rien fait de toute la journée.
           Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
           (FR) Ça le fait.
           C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
           Que faites-vous cet après-midi ?
           Je n'ai rien à faire.
           Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
           Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
     12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
           Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
           Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
           Faire maigre, diète.
           Faire une fête : La célébrer.
           Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
     13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
           Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
           Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
           Faire une neuvaine.
     14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
           Ce général a fait de bons officiers.
           Ce professeur a fait de bons écoliers.
           Les affaires font les hommes.
     15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
           Deux et deux font quatre.
           Cinq fois deux font dix.
           Toutes ces sommes ensemble font tant.
           Deux lignes qui se coupent font un angle.
           Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
     16. v. Constituer l'essence d'une chose.
           Ce qui fait la qualité du vin.
           Le spectacle faisait le beau de la fête.
           La clarté fait le principal mérite de son style.
           Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
           Ce fils fait toute la joie de sa mère.
     17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
           Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
           Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
           Ses propos lui ont fait du tort.
           Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
           Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
           C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
           Cela ne fera que l'irriter davantage.
           Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
           C'est à vous à faire que rien ne manque.
           Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
employeur
     1. n-m. Personne, entreprise ou autre organisme qui emploie des salariés.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
pour
     1. prep. Au motif de ; dans le but de ; afin de ; à destination de.
           Cet homme fait de l'exercice pour sa santé.
           Cette lettre n'est pas pour lui.
           Ces gens-là semblent faits, sont faits l'un pour l'autre.
           Cet homme n'est pas fait pour le métier qu'il a choisi.
           Travailler pour la gloire.
           Des vêtements pour enfants.
     2. prep. À cause de, en considération de.
           Il fera cela pour vous.
           Faites cela pour Dieu, pour l'amour de Dieu.
           Il ne fera cela ni pour or, ni pour argent.
           Je ne ferais pas cela pour un empire.
           Il se lâche pour rien.
           C'est pour cette raison qu'il est parti.
           Il a été puni pour une faute légère.
           Il est estimé pour ses vertus.
     3. prep. En faveur de, en vue de la défense de.
           Ce que je dis est autant pour vous que pour moi.
           Je lui parlerai pour vous.
           Je tiens pour vous contre lui.
           Tous les honnêtes gens sont pour vous.
           Il avait tout le monde pour lui.
           Plaider pour un tel contre tel autre.
           Mourir pour la patrie.
     4. prep. Envers, à l'égard de.
           La tendresse d'une mère pour ses enfants.
           Son amour pour la patrie.
           Mon affection, mon attachement pour vous.
           Il est un peu refroidi pour moi.
           J'ai du respect pour sa mémoire.
           Mes sentiments pour vous ne sont pas douteux.
           La haine, l'aversion qu'il a pour lui.
           Ce remède est bon pour la fièvre.
     5. prep. Il sert aussi à marquer le rapport entre une chose qui affecte en bien ou en mal et la personne qui en est ou qui en doit être affectée.
           C'est une grande perte pour vous.
           C'est un grand bonheur pour moi.
           C'est pour eux une grande consolation, un grand avantage.
           Cela est heureux, malheureux pour votre ami.
           Il y aurait du déshonneur pour vous.
           Il y aura beaucoup de gloire pour lui.
     6. prep. Eu égard à, par rapport à.
           Cette robe est bien chaude pour la saison.
           La porte est bien étroite pour une pareille maison.
           Sa dépense est peu considérable pour son revenu.
           Son train est mesquin pour un ambassadeur.
           Vous êtes trop savant pour moi.
           Il est bien grand pour son âge.
           Voilà une grande faiblesse pour un philosophe.
           Ce qui est bon pour vous ne serait pas bon pour moi.
           Cela ne vaut rien pour votre estomac.
           Voilà une mauvaise affaire pour un homme accoutumé à en faire de si bonnes.
     7. prep. Précédé des mots assez et trop, il s'emploie dans les phrases qui expriment la suffisance ou l'excès. (note) Quelquefois on peut supprimer l'adverbe assez.
           Y en a-t-il assez pour tout le monde ?
           Cela est assez bon pour lui.
           C'est assez pour aujourd'hui.
           Ce couvercle est assez grand pour le vase.
           Cet habit est trop petit pour ma taille.
           Il a trop vécu pour sa gloire.
           Il y en aura (sous-entendu : assez) pour tout le monde.
     8. prep. Pour que, afin de, à l'effet de, en vue de, dans le dessein de. - (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif.
           Il est encore assez jeune pour s'instruire.
           Je suis assez votre ami pour ne pas vous flatter.
           Il est trop franc pour vous tromper.
           J'ai fait tout mon possible pour gagner son amitié.
           Je manque de termes pour exprimer ce que je sens.
           J'avais dit cela pour rire, et non pour vous fâcher.
           Pour ne vous rien déguiser.
           Pour ainsi dire.
           Pour vous parler net.
           Pour vous parler franc.
           Pour dire le vrai.
           Semer pour récolter.
           Je suis venu pour le complimenter.
           On l'a envoyé pour traiter de l'échange des prisonniers.
           On le cherche pour l'arrêter.
     9. prep. Moyennant un certain prix, en échange de.
           J'ai donné mon argenterie pour un diamant.
           Il a cédé sa voiture pour un morceau de pain.
           À cette vente, on avait des tableaux de maître pour rien.
     10. prep. (Commerce) (Finance) À proportion de.
           Cinq pour cent, dix pour cent, cent pour cent, etc.
     11. prep. À la place de, au lieu de, au nom de.
           Il répondit pour un tel à la sommation.
           Jouez pour moi.
           Ce mot s'emploie souvent pour tel autre.
           Pour le président, le secrétaire général.
     12. prep. Comme, en qualité de, en guise de.
           Ils l'ont laissé pour mort sur la place.
           Tenez-moi pour un méchant homme si… pour qui me prenez-vous ?
           Prendre quelqu'un pour employé, pour domestique.
           Il l'a prise pour femme.
           L'avoir pour ami.
           On m'a pris pour dupe.
           Je tiens pour certain.
           J'ai pour principe.
           Je me le tiens pour dit.
           Il a pour lit une simple paillasse.
           Être pour beaucoup, pour peu dans quelque chose, n'y être pour rien, Y avoir beaucoup de part, peu de part, n'en avoir point du tout.
           Il n'est pas pour peu dans cette affaire.
           Je suis pour beaucoup dans la résolution qu'il a prise.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
ménage
     1. n-m. Gouvernement domestique et tout ce qui concerne la dépense et l'entretien d'une famille.
           Il a un lourd ménage sur les bras.
           Être dans son ménage.
           Un ménage bien réglé, bien ordonné.
           Il donne tant à sa femme pour la dépense du ménage, pour faire aller le ménage.
           Ménage de garçon.
           Il a le soin du ménage.
           Ils font ménage ensemble.
           Ils font ménage commun.
           Il s'est mis en ménage depuis peu.
           Les détails du ménage.
           La tenue, la conduite du ménage.
           Toile de ménage, Toile dont le fil était fait dans les maisons particulières et qui avait plus de corps que celle que les marchands vendent ordinairement.
           Pain de ménage, Pain que l'on cuit dans les maisons particulières et qui est ordinairement d'une farine moins fine, d'une pâte moins légère que le pain de boulanger.
           Il se dit aussi du Pain de même nature que les boulangers vendent sous ce nom.
           Liqueurs de ménage, liqueurs qu'on fait chez soi et pour son usage particulier.
           (familier) Avoir ménage en ville, Entretenir une maîtresse.
     2. n-m. Se dit aussi des meubles et ustensiles nécessaires à un ménage.
           Cette somme l'aidera à monter son ménage.
           Son ménage s'en va pièce à pièce.
           Articles de ménage.
           Petit ménage, dinette, ustensiles de ménage en réduction que l'on donne comme jouet aux petits enfants.
     3. n-m. Soin qu'on donne à l'arrangement et à la propreté des meubles d'un appartement.
           Cette servante est plus propre au ménage qu'à la cuisine.
           Faire le ménage.
           Femme de ménage, Femme qui vient du dehors pour prendre soin des choses du ménage.
     4. n-m. Union.
           Faire bon ménage, mauvais ménage, se dit d'un Mari et d'une femme qui vivent en bonne, en mauvaise intelligence.
           Ces deux personnes font bon ménage ensemble.
           Ce chien et ce chat font bon ménage.
     5. n-m. (Collectivement) Ensemble des personnes dont une famille est composée.
     6. n-m. Association d'un homme et d'une femme mariés ensemble.
           Mettre sa fille en ménage.
           Se mettre en ménage.
           Entrer en ménage.
           Troubler un ménage.
           Un jeune ménage.
           Un ménage uni.
           Un ménage bien assorti.
           Faux ménage se dit de Deux personnes vivant maritalement sans être mariées.
     7. n-m. Action de nettoyer, de ranger.
           Faire des ménages.
           Cette femme gagne sa vie à faire des ménages.
     8. n-m. (Argot) Prestation rémunérée.
           Ce journaliste a été blamé par sa direction pour un ménage.
     9. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de ménager.
     10. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de ménager.
     11. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de ménager.
     12. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ménager.
     13. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de ménager.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire