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ensemble
     1. v. L'un avec l'autre, les uns avec les autres, conjointement.
           Nous étions ensemble dans un sympathique café du quartier Villeray.
           Les couleurs de ces vêtements vont ensemble.
     2. v. En même temps, concomitamment, simultanément.
           Les deux trains sont arrivés ensemble.
     3. n-m. Réunion d'éléments qui forment un tout, une totalité.
     4. n-m. Unité résultant du concours harmonieux des diverses parties d'un tout ; accord.
     5. n-m. Collection d'éléments harmonisés, assortis.
           Ensemble mobilier.
     6. n-m. Costume féminin composé de deux ou trois pièces, équivalent du complet masculin.
     7. n-m. (Mathématiques) Collection d'éléments ou de nombres ayant en commun une ou plusieurs propriétés qui les caractérisent.
           L'ensemble ne contenant aucun élément est appelé l'ensemble vide.
     8. n-m. (Habitat) Groupe plus ou moins important d'habitations bénéficiant de certains équipements collectifs.
           Grands ensembles, ensembles immobiliers.
     9. n-m. Groupe de musiciens, de chanteurs ; formation musicale, orchestre, chorale.
     10. n-m. (Prog) Type abstrait de données non ordonnées et sans doublon.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
exercices
     1. n-m. Pluriel de exercice.
     exercice
          1. n-m. Action d'exercer ou de s'exercer.
                Long, pénible, fréquent, continuel exercice.
                Cela ne s'apprend que par un long exercice.
          2. n-m. (Militaire) Apprentissage du maniement des armes et des évolutions militaires.
                Ces soldats font l'exercice tous les jours.
                Le colonel a fait faire l'exercice au régiment.
                Commander l'exercice.
                Exercice à feu.
                Aller à l'exercice.
          3. n-m. Entrainement du corps, soumis à certaines règles et que l'on apprend à bien exécuter, comme monter à cheval, faire des armes, danser, nager, etc.
                Il réussit mieux dans cet exercice que dans tel autre.
                Il réussit dans tous ses exercices.
                Les différents exercices qui font partie de l'éducation.
                L'exercice des armes.
                Faire ses exercices.
                Exercices de gymnastique.
                Exercice d'acrobatie.
          4. n-m. Mouvements par lesquels on exerce le corps.
                Il se promène, il joue à la paume, pour faire de l'exercice.
                L'exercice est bon pour la santé.
                Il aime mieux les exercices du corps que ceux de l'esprit.
                L'exercice de la promenade.
                Faire un exercice modéré.
                Prendre chaque jour de l'exercice.
          5. n-m. (Par extension) Pratique régulière d'une discipline.
                Exercices spirituels, certaines pratiques de dévotion qui se font soit collectivement dans les communautés religieuses, soit individuellement.
          6. n-m. Action de remplir les fonctions d'une charge, d'un emploi. — (note) Il se disait autrefois en parlant d'une charge, d'un emploi dont les fonctions étaient remplies par deux personnes qui se succédaient en vertu d'un roulement. Il se dit aujourd'hui
                L'exercice d'une charge, d'un emploi.
                Être dans l'exercice de ses fonctions.
          7. n-m. Action d'user de quelque chose, de la faire valoir.
                L'exercice d'un droit, d'un privilège.
                Les obstacles qui s'opposaient à l'exercice de son pouvoir, de son autorité.
          8. n-m. (Absolument) (Finan) Année ; période entre deux dates déterminées.
                L'exercice de l'année. — L'exercice courant.
          9. n-m. (Vieilli) Visite qui se fait chez les contribuables, et principalement chez les marchands de vin et les aubergistes, pour assurer le paiement de l'impôt.
                Plusieurs villes demandèrent la suppression de l'exercice.
auxquels
     1. n. Masculin pluriel de auquel.
     auquel To which
On
     1. n. (Géographie) Section de la commune de Marche-en-Famenne en Belgique.
     2. n. Pronom de la troisième personne du singulier. — (usage) S'utilise pour désigner une ou des personnes indéfinies, en remplacement d'une forme passive.
     3. n. Nous.
           Pierre et moi, on a vu le patron.
     4. n. (Informel) Je. (usage) pour indiquer que le locuteur ne s'engage que peu.
           Ne craignez rien, on s'occupera de votre affaire.
     5. n. (Familier) Tu, vous ou n'importe quelle personne autre que moi.
           On n'a pas été sage aujourd'hui, malgré ma mise en garde !
           Alors, comme ça, on n'en fait qu'à sa tête et on veut faire son malin !
Se
     1. n. (Religion) Sainte (comme titre).
           Se Cécile.
     2. n. Pronom personnel de la troisième personne des deux genres et des deux nombres, utilisé comme complément d'objet d'un verbe transitif direct ou indirect.
     3. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réfléchi.
           Il se couche tôt.
           Il s'abstient.
     4. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réciproque.
           Ils se battent.
     5. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal de sens passif.
           Ce produit se vend bien.
livre
     1. n-m. Ensemble de pages reliées entre elles et dotées de signes destinés à être lus.
     2. n-m. Ouvrage de l'esprit, en prose ou en vers, d'assez grande étendue pour faire au moins un volume.
           Écrit sur une face et se présentant sous forme de rouleau.
           Livre de papyrus, livre de soie.
           Ensemble de feuilles de parchemin ou de papier écrites des deux côtés et rassemblées en cahiers, codex.
           Livre de parchemin.
           Ouvrage imprimé, relié ou broché, non périodique, comportant un assez grand nombre de pages.
           Cette bibliothèque compte cent-cinquante-mille livres.
           Ce type d'ouvrage, publié sur un autre support.
           Un livre électronique, livre audio.
     3. n-m. Sous-partie, division de ces ouvrages.
           Cet auteur a distribué, divisé son ouvrage en douze livres.
           Le premier, le second livre des Rois.
           C'est un extrait du livre troisième de telle œuvre.
     4. n-m. Terme générique faisant référence à un ouvrage qui sert de base à une religion et considéré comme sacré.
           Le judaïsme, le christianisme et l'islam sont parfois appelées « religions du livre ».
     5. n-m. (Commerce) Registre sur lequel on inscrit ce qu'on reçoit et ce qu'on dépense, ce qu'on achète et ce qu'on vend, ses dettes actives et ses dettes passives, etc.
     6. n-m. (Diplomatie) Accompagné d'une épithète de couleur (désignant la couverture) : Recueil de pièces diplomatiques, publié par le gouvernement d'un pays.
           Livre jaune, livre bleu, livre blanc, etc.
     7. n-m. (Collectivement) Ensemble des livres édités, et secteur d'activité littéraire et commerciale correspondant, y compris l'édition et l'imprimerie.
           Le salon du livre.
           Faire l'histoire du livre en Nouvelle-France.
     8. n-f. Unité monétaire ancienne puis étrangère. Le symbole de la livre sterling est £ (Unicode U+00A3).
     9. n-f. (Métrologie) Unité de mesure de masse (symboles : lb, ℔) dans le système de mesures britannique et qui vaut exactement 453,592 37 grammes (livre avoirdupois).
     10. n-f. (Métrologie) Unité informelle de mesure de masse (France), surtout utilisée lors d'achats de produits alimentaires ou agricoles et qui équivaut environ à 500 grammes. On l'appelle parfois (à tort) « livre métrique ».
     11. n-f. (Métrologie) Ancienne unité de mesure de masse (France), symbole lp (livre de Paris, livre de poids de marc).
           Une livre = 489,51 grammes
     12. n-f. Livre apothicaire (apothecary pound ou troy pound), symboles respectifs : lb av et lb t ou lb Tr, qui vaut exactement 373,241 721 6 g.
     13. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de livrer.
     14. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de livrer.
     15. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de livrer.
     16. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de livrer.
     17. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de livrer.
     livrer
          1. v. Mettre une chose au pouvoir, en la possession de quelqu'un, selon les conventions faites avec lui.
                Livrer de la marchandise, une commande, un ouvrage.
                Mon libraire doit me livrer demain une certaine quantité d'exemplaires.
                Livrer à domicile, en gare, à l'usine.
          2. v. Mettre une personne à la discrétion d'une autre.
                Livrer un coupable à la justice, entre les mains de la justice.
                Livrer une ville, son complice.
                Il avait des intelligences avec l'ennemi pour lui livrer la place.
                Judas livra Seigneur aux juifs.
                (figuré) (familier) Je vous livre cet homme : je vous réponds qu'il fera ce que vous voudrez, que vous en disposerez comme il vous plaira.
                Livrer une bataille, un combat, un assaut : engager une bataille, un combat, un assaut.
          3. v. Donner en proie, exposer à.
                Livrer une ville au pillage, la livrer à la fureur des soldats.
                Livrer quelqu'un à la mort.
                Livrer les voiles au vent.
          4. v. Confier.
                Livrer ses secrets à quelqu'un.
                Il s'était entièrement livré à des gens qui le trahissaient.
                C'est un homme qui ne se livre pas : c'est un homme très circonspect, très réservé.
          5. v. (Lorraine) (Histoire) Mesurer, en parlant d'un livreur juré.
          6. v. (Pronominal) (jeux) Donner imprudemment quelque avantage à son adversaire.
          7. v. (Pronominal) (intransitif) S'adonner.
se livrer
     1. v. (Jeux) Donner imprudemment quelque avantage à son adversaire.
     2. v. (Intransitif) S'adonner.
afin
     1. conj. Mot invariable ne s'employant que dans les locutions prépositive « afin de » (+ infinitif) ou conjonctive « afin que » (+ verbe au subjonctif), permettant d'indiquer dans les constructions le(s) but(s) poursuivi(s).
           Afin de pouvoir dire que je n'ai rien à me reprocher…
           Afin d'obtenir cette grâce…
           Afin que vous le sachiez, que vous ne l'ignoriez pas…
           Ce livre est toujours sur le bureau, afin qu'on puisse le consulter.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
afin de
     1. prep. Dans le but de, dans l'objectif de, avec pour finalité de.
amener
     1. v. Mener d'un lieu à un autre.
           Si vous venez nous voir, amenez votre frère.
     2. v. Conduire, transporter vers un autre endroit.
           Nous avons amené d'Angleterre plusieurs chevaux.
     3. v. (Figuré) Parvenir à faire adopter une opinion à quelqu'un.
           Il me fut impossible de les amener à accepter le compromis.
     4. v. Tirer à soi.
           La barque est poussée en avant lorsqu'on amène la rame à soi.
           Il amène à lui tout le profit de l'affaire.
     5. v. (Marine) Faire descendre.
     6. v. (Marine) Baisser son pavillon pour marquer qu'on se rend à l'ennemi.
     7. v. (Figuré) Introduire, faire adopter, mettre en usage.
           C'est ce médecin qui a amené l'usage de l'ergothérapie dans l'institution.
     8. v. Passer d'une chose à une autre qui la suit immédiatement, ou qui en est la conséquence.
           Amener un sujet de conversation, c'est faire en sorte que la conversation tombe sur tel ou tel sujet.
           Ce vent nous amènera de la pluie. — Cet événement allait amener une réforme importante.
     9. v. (Pronominal) Venir.
     10. v. (Pronominal) Arriver.
           — Madame s'amène.
     11. v. (Acadie) (Gaspésie) Mettre bas, en parlant des animaux.
           La vache a amené son p'tit hier soir.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
Corps
     1. n-m. (Géographie) Commune française, située dans le département de l'Isère.
     2. n-m. Portion de matière qui forme un tout individuel et distinct.
           Tout corps a trois dimensions : longueur, largeur et profondeur.
     3. n-m. Partie matérielle de l'être humain ou d'un animal ou de tout être animé.
     4. n-m. Partie de l'homme qui est entre le cou et les hanches. Le tronc et les bras.
           Il a le corps bien fait, mais les jambes un peu trop courtes.
     5. n-m. Partie de certains habillements qui couvre depuis le cou jusqu'à la ceinture.
           Corps de jupe, de robe.
           Les manches d'un corps.
     6. n-m. (Droit) Personne considérée par opposition aux biens, aux marchandises, etc.
           Un vaisseau qui a péri corps et biens.
           Séparation de corps.
           Personne sujette à être emprisonnée par ordre de justice.
           Prise de corps.
           Décret de prise de corps.
           (vieilli) Personne du roi.
           Les gardes du corps.
     7. n-m. (En particulier) Cadavre ; dépouille. — (note) Dans ce sens, il ne se dit que du corps humain.
           (christianisme) Eucharistie, chair symbolique du Christ.
           Le corps et le sang du Christ.
           Manger le corps de Notre-Seigneur.
     8. n-m. Défunt.
           Le corps a été retrouvé par les gendarmes.
     9. n-m. (Mathématiques) Anneau dont l'ensemble des éléments non nuls forme un groupe pour la deuxième loi de composition interne.
     10. n-m. Partie principale d'un objet, son cœur, son centre.
     11. n-m. (Numismatique) Figure qui est représentée sur une devise, par opposition aux paroles qui accompagnent cette figure et qu'on nomme l'âme de la devise.
           Le corps d'une devise.
     12. n-m. Consistance de certains objets qui sont minces et flexibles.
           Une étoffe qui a du corps.
           Ce parchemin, ce papier n'a pas de corps, n'a pas assez de corps.
           Cette lame d'épée est bien mince, elle n'a point de corps.
     13. n-m. Consistance des choses liquides qu'on fait cuire ou épaissir par le feu ou autrement.
           Ce sirop n'est pas assez cuit, il n'a pas assez de corps.
           Cet onguent, cet emplâtre a trop peu de corps.
     14. n-m. Force, vigueur de certains vins, de certaines liqueurs.
           Un vin qui a du corps, qui n'a point de corps, qui prend du corps.
     15. n-m. (Figuré) Société, union de plusieurs personnes qui vivent sous les mêmes lois, les mêmes coutumes, les mêmes règles.
           L'état, la république, le royaume est un corps politique.
           L'église est un corps mystique.
     16. n-m. (En particulier) Compagnie ou communauté particulière, dans l'état ou dans l'église.
           Le Sénat, la Chambre des députés, etc., sont des corps politiques.
     17. n-m. Corps législatif : S'est dit, à plusieurs époques, d'assemblées chargées de faire les lois.
     18. n-m. Corps diplomatique : Ensemble des ambassadeurs et ministres étrangers accrédités auprès d'une puissance.
     19. n-m. Repas de corps : Repas qui réunit les membres d'une corporation, d'une compagnie.
     20. n-m. Esprit de corps : Sentiment de solidarité qui anime ceux qui appartiennent à un même milieu, ont passé par une même école, exercent la même profession, etc.
     21. n-m. (Militaire) Corps d'armée, troupe importante.
     22. n-m. (Militaire)(En particulier) Régiment, d'une troupe, par rapport à ceux qui en font partie.
           Les capitaines ont ordre de se rendre, de rester au corps.
           Rejoindre son corps.
     23. n-m. Réunion, ensemble de ceux qui appartiennent à certaines armes spéciales.
           Le corps de l'artillerie, du génie, de la gendarmerie.
           Le corps des sapeurs-pompiers, etc.
     24. n-m. (Figuré) Désigne la réalité.
           Prendre l'ombre pour le corps : Prendre l'apparence pour la réalité.
     25. n-m. (Typographie) Principal trait dont une lettre est formée ; de la dimension de la pièce fondue qui supporte l'œil de la lettre et qui se mesure par points typographiques du côté du cran.
           Ce caractère est fondu sur le corps dix, sur le corps douze, etc.
           La force de corps d'un caractère.
     26. n-m. Corpus, recueil, assemblage de plusieurs pièces, de plusieurs ouvrages de divers auteurs, en un ou plusieurs tomes.
           Le corps des poètes grecs, des poètes latins.
           Corps de Droit civil. Corps de droit canon. Un corps de lois.
     27. n-m. Corps de doctrine : Réunion de principes qui forment un système.
           Corps de preuves : (droit) Réunion de plusieurs sortes de preuves, qui toutes ensemble forment une preuve complète.
     28. n-m. (Anatomie) Excroissances charnues, tumeurs, callosités, etc.
           Corps calleux, corps caverneux, corps muqueux, etc.
     29. n-m. (Cartographie) Dimension variable d'un caractère typographique mesurée dans un plan parallèle à la surface imprimante parallèlement à la ligne de base.
     30. n-m. Pluriel de corp.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
entier
     1. adj. Qui a toutes ses parties, ou que l'on considère dans toute son étendue.
           (note) On y joint quelquefois le mot tout, pour s'exprimer avec plus de force.
           Attendre une heure tout entière.
           Lire un livre tout entier.
     2. adj. (Mathématiques) Se dit des nombres composés d'une ou plusieurs unités.
           Les nombres entiers incluent les nombres naturels.
     3. adj. (Botanique) se dit d'un élément de plante (pétale ou feuille) qui n'a aucune découpure sur ses bords.
           Les feuilles de lilas sont entières.
           Pétale entier.
     4. adj. (Figuré) Qui n'a subi aucune altération.
           Vivre dans un entier détachement des choses du monde.
           Avoir une entière confiance en Dieu.
           Une entière soumission.
           Conserver sa raison tout entière.
           Laisser une entière liberté à ses amis.
           Conserver sa réputation entière, sa vertu entière.
           La confiance entière qu'on avait en cette banque a causé la ruine de bien des gens.
           La question reste entière : la question reste intacte, est toujours la même.
           Les choses ne sont pas entières : l'état des choses a changé, les circonstances ne sont plus les mêmes.
           Cette affaire, cette fonction, cette science prend l'homme tout entier : (figuré) Il est nécessaire d'y employer tous ses soins, toute son attention et tout son temps.
           On dit dans un sens analogue
           Se donner, se livrer tout entier à un travail, à une étude, etc.
           Mourir tout entier : ne laisser aucun souvenir, aucune renommée après sa mort.
     5. adj. (Figuré) Qui ne supporte aucune atténuation dans ses opinions, dans ses convictions, qui ne se laisse point entamer par la discussion.
           C'est un homme entier, bien entier, fort entier dans ses opinions.
           C'est un esprit très entier.
     6. adj. (Au masculin) Qui n'a pas été castré.
           Cheval entier.
     7. n-m. Substantif de l'adjectif.
           En son entier, en leur entier : qui n'a rien de changé, d'altéré, qui est encore au même état qu'auparavant.
           Ce passage est rapporté en son entier dans tel livre.
           Ce temple est encore en son entier.
           Remettre les choses en leur entier.
     8. n-m. (Mathématiques) Nombre entier.
           Deux entiers et un cinquième.
           Quatre quarts font un entier.
     9. n-m. (Hippologie) Cheval qui n'a pas été châtré. (note) Le contraire de hongre.
développement
     1. n-m. Action de développer, de se développer ou résultat de cette action, au propre et au figuré.
     2. n-m. (Absolument) (Économie) Croissance économique.
     3. n-m. (Souvent au pluriel) Exposition plus ou moins détaillée, par opposition aux vues, aux considérations générales.
           Cela exigerait d'assez longs développements.
           Entrer dans les développements.
     4. n-m. (Photographie) Action de développer un cliché.
     5. n-m. (Géométrie) Figure de carton ou de papier dont les parties, étant pliées et rejointes, composent la surface d'un solide.
     6. n-m. (Mécanique) Nombre de mètres qu'une bicyclette parcourt sur un coup de pédale.
     7. n-m. (Programmation) Programmation informatique.
           Le logiciel n'était pas encore disponible, car encore en cours de développement.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
maximum
     1. adj. Maximal.
     2. v. (Par ellipse) Au maximum.
           Ce produit pourra se vendre (Unité;50;€) maximum.
     3. n-m. (Mathématiques) L'état le plus grand auquel une quantité variable puisse parvenir.
           Déterminer les maxima et les minima d'une fonction.
     4. n-m. La somme la plus forte dans l'ordre de celles dont il est question.
           Il a obtenu le maximum de l'indemnité à laquelle il pouvait prétendre.
     5. n-m. Plus forte des peines prononcées par la loi contre un crime ou un délit.
           On lui a appliqué le maximum de la peine.
     6. n-m. Taux au-dessus duquel, à certaines époques, il a été défendu de vendre une denrée, une marchandise.
     7. n-m. Le plus haut point où une chose puisse être portée.
           Cette concession est le maximum de ce que je puis accorder.
           Cet arrangement présente le maximum d'avantages.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Force
     1. n. (Sci-fi) (Univers de Star Wars) (Avec la) Une sorte d'énergie omniprésente et invisible. La maîtrise de la Force permet de déplacer n'importe quel objet sans le toucher, d'influencer les esprits faibles et de prédire l'avenir.
     2. n. (Géographie) Commune de la province d'Ascoli Piceno en Italie.
     3. n-f. Faculté naturelle d'agir vigoureusement, en particulier en parlant de l'homme et des animaux.
           Force physique. — Force musculaire. — Une force d'Hercule.
           Frapper de toute sa force. — Lancer une chose avec force.
           Crier de toute la force de ses poumons.
           Perdre de sa force. — Reprendre quelque force.
     4. n-f. (Figuré) Aptitude à réfléchir, à concevoir, à produire, en parlant de l'esprit, de l'imagination, du génie, etc.
           La force, les forces de l'intelligence. — Par la force de son génie.
           L'esprit humain n'a pas assez de force pour pénétrer tous les secrets de la nature.
     5. n-f. Habileté, talent, expérience qu'on a dans un art, dans un exercice, etc.; et, en général, ensemble des ressources dont on peut disposer, des facultés, du bien, du crédit, du pouvoir, etc., dont on jouit.
           Ces deux joueurs, ces deux écoliers, sont d'égale force. — Ses adversaires ne sont pas de sa force.
           Cet écrivain n'est pas de force à traiter un pareil sujet. — Il est de première force aux échecs.
           S'opposer de toutes ses forces à l'adoption d'une mesure dangereuse.
     6. n-f. Énergie vitale ; vigueur.
     7. n-f. Énergie, activité, intensité d'action.
           La force de la chaleur. — La force d'un coup.
           S'élever avec force contre les abus.
           Cet homme semblait entraîné à sa perte par une force irrésistible.
           La force d'un argument, d'une preuve, d'une objection.
           Des vers pleins de force et d'éclat.
           Sentez-vous toute la force de ce mot, de cette expression ?
     8. n-f. Abondance et vigueur.
           La force de la sève. — La force d'une passion, d'un sentiment.
           Son amour sembla renaître avec plus de force.
     9. n-f. Volonté, caractère, sensibilité, fermeté d'âme, courage qui fait braver les obstacles ou supporter le malheur, les maux, les tourments.
           Il lui a fallu beaucoup de force pour dompter cette émotion.
           Quelle force morale il faut pour accepter une telle existence, pour accomplir une telle mission!
           Elle a une force de caractère, une force d'âme digne d'admiration.
           N'avoir pas la force de faire une chose, ne pouvoir pas se déterminer à la faire.
           Je n'eus pas, je ne me sentis pas la force de lui en dire davantage.
           Il n'eut pas la force de refuser.
     10. n-f. Puissance d'un peuple, d'un état, de tout ce qui contribue à le rendre ou à le maintenir puissant.
           Le pays réparait lentement ses forces. — La force militaire d'un empire.
           Les forces comparées de la France et de l'Angleterre.
     11. n-f. (En particulier) (militaire) Ce qui la rend une armée redoutable.
           La discipline est ce qui fait la principale force des armées.
     12. n-f. (Militaire) L'ensemble des moyens de défense d'une place forte, ses fortifications, sa garnison, etc.
     13. n-f. Personne ou institution qui possède ou exerce un pouvoir, une influence, une contrainte ou une autorité.
           Opposer la force à la force.
           Avoir la force en main.
           La force publique.
           Les agents de la force publique.
           Force majeure.
           Force est demeurée à la loi, les magistrats chargés de l'exécution de la loi l'ont emporté sur toutes les résistances.
     14. n-f. Autorité ou influence d'une chose.
           Les lois étaient sans force.
           Cette coutume avait force de loi.
           Décision passée en force de chose jugée.
           La force des événements.
           La force de l'évidence.
           La force de l'exemple, de l'habitude, du préjugé.
           La force des choses, La nécessité qui résulte logiquement d'une situation.
           On ne peut lutter contre la force des choses.
           Cela se fera par la force des choses.
           La force de la vérité, Le pouvoir que la vérité a sur l'esprit des hommes.
           La force du sang se dit des mouvements secrets de la nature entre les personnes les plus proches.
     15. n-f. (En particulier) Impétuosité.
           La force de l'eau, du courant. Le sang, l'eau jaillissait avec force.
           La force du pouls, Le plus ou le moins de vitesse et d'élévation du pouls.
           Le cœur bat avec force, les pulsations en sont rapides et violentes.
     16. n-f. Unité militaire ; corps de troupes requis pour faire exécuter la loi ou les mesures des agents de l'autorité, lorsqu'il y a résistance de la part des citoyens.
     17. n-f. Solidité, pouvoir de résister.
     18. n-f. (Physique) (Mécanique) Effet physique qui produit un changement physique comme une pression, un mouvement. Action mécanique de type glisseur. Vecteur qui la représente.
     19. n-f. (Familier) Puissance mécanique.
     20. n-f. (En particulier) Valeur d'un raisonnement, d'une preuve, d'une raison, etc.
           L'accusation tirait de ce fait une nouvelle force.
           Il fallut céder à la force de ces raisons.
     21. n-f. (Didactique) Toute cause ou puissance à laquelle on attribue la propriété de produire ou de déterminer certains effets, certains phénomènes.
           Les diverses forces répandues dans la nature.
     22. n-f. (Sci-fi) Variante orthographique de Force.
     23. n-f. (Héraldique) Meuble représentant des ciseaux.
           D'azur au faucon à la tête contournée d'argent allumé, membré d'or et grilleté de gueules, accompagné en chef de deux forces d'or, qui est de Taillancourt → voir illustration « armoiries avec forces »
     24. adj. (Archaïsme) ou (littéraire) Beaucoup de.
           Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
     25. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de forcer.
     26. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de forcer.
     27. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de forcer.
     28. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de forcer.
     29. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de forcer.
     forcer
          1. v. Briser, rompre, ouvrir quelque chose avec violence.
                Forcer une porte, une serrure, un coffre.
          2. v. Fausser, tordre, détériorer par une manœuvre violente.
                Forcer une clef, forcer une serrure.
                Forcer un muscle, une articulation.
          3. v. Prendre par force, enfoncer.
                Forcer un retranchement, une ville, un passage.
                Forcer tous les obstacles.
          4. v. Contraindre, obliger à quelque chose. (note) Se dit tant au propre qu'au figuré.
                Forcer quelqu'un à faire quelque chose.
                Il fut forcé de partir.
                Forcer les consciences.
                Forcer les volontés.
                Forcer son inclination, son humeur.
          5. v. Obliger à donner son consentement.
                Forcer le consentement, le vote, etc., de quelqu'un
          6. v. Pousser à plus, ou à trop, d'effort.
                Forcer sa voix, Faire des efforts de voix.
                Forcer un cheval, Le pousser trop, le faire courir au-delà de ses forces.
                Forcer le pas, la marche, Presser le pas, se mettre à marcher plus vite.
          7. v. Pousser à trop de quantité, augmenter inconsidérément.
                Forcer la dose d'un médicament.
          8. v. (Chasse) Prendre le gibier avec des chiens de chasse, après l'avoir courue et réduite aux abois.
                Forcer une bête, un lièvre, un cerf, un chevreuil.
          9. v. (Programmation) Dans certains langages de programmation, instruire le type d'une variable pour quelque chose d'autre que son type original.
                En C, il est courant, voire naturel, de forcer un pointeur en un entier et vice-versa.
          10. v. (Jardinage) Faire donner artificiellement plus qu'elles n'auraient donné naturellement, en parlant des plantes.
                Forcer un arbre fruitier, une vigne.
          11. v. (Intransitif)Fournir un gros effort, se dépenser.
                Il est arrivé sans forcer.
                Prends ton temps, ne force pas.
          12. v. (Intransitif)(jeux de cartes) Monter l'enchère.
          13. v. (Intransitif)(marine) Faire force.
                Forcer de voiles, forcer de rames, forcer de vapeur.
          14. v. (Pronominal) Faire quelque chose avec trop de force et de véhémence.
                Ne vous forcez point, vous vous ferez mal.
                Ne vous forcez pas tant.
          15. v. (Pronominal) Se contraindre, faire effort sur soi-même.
                Je ne me décide pas à cette démarche sans me forcer un peu.
de force
     1. v. En utilisant la force, en tant qu'effort.
           Faire entrer de force une chose dans une autre.
     2. v. En utilisant la force, en tant que violence.
           Prendre une fille de force. — Prendre une ville de force.
     3. v. (Par extension) En utilisant la contrainte.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
et de
     1. prep. Forme une locution interjective de numéral quand on compte.
souplesse
     1. n-f. Qualité de ce qui est souple, de ce qui se plie aisément.
           Le singe est un animal qui a beaucoup de souplesse.
           Ce cheval a de la souplesse dans les jarrets.
           (sport;d'hiver) Flexibilité.
     2. n-f. (Figuré) Qualité d'esprit, de style, de voix, etc., qui est souple
           Il a beaucoup de souplesse dans l'esprit.
           Il a une grande souplesse de talent.
           Son style a de la souplesse.
           Sa voix n'a aucune souplesse.
     3. n-f. (Figuré) Docilité, complaisance, soumission aux volontés d'autrui.
           Avoir de la souplesse dans les affaires.
           Il est difficile de réussir dans le monde, si on n'a pas à souplesse, si l'on manque de souplesse.
           Il a beaucoup, il a trop, il n'a pas assez de souplesse dans le caractère.
     4. n-f. (Œnologie) Caractérise un vin bien équilibré dont la teneur en tanin et en acide ne heurte pas le palais. Pour les vins qualifiés de souples, la rondeur l'emporte sur l'astringence.
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