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enfin
     1. v. À la fin ; après un long temps ; après une longue attente.
           Cette affaire est enfin terminée. Vous voici enfin ! Enfin, je vous retrouve !
     2. v. À la fin d'une énumération, pour abréger, en résumé.
           Les champs, les bois, tout enfin dans ce domaine présente un aspect lamentable.
           Il était affable, plein de dévouement, de charité pour les pauvres, ami de la justice, enfin l'idole de tous ses sujets.
     3. v. Après tout, en conclusion.
           Puisque enfin vous le voulez.
           Car enfin que pouvait-il faire ?
           Mais enfin que vous a-t-il dit ?
     4. v. Introduit une correction ou une précision de ce qui était dit précédemment.
     5. v. Marque une conclusion résignée.
           Et il faut à chaque fois tout reconstruire derrière leur passage. Enfin, c'est la vie.
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
coeur
     cœur
          1. n-m. (Anatomie) Organe musculaire, creux et pulsatile assurant la circulation sanguine dans le corps humain ou animal.
          2. n-m. (En particulier) Organe considéré comme susceptible de mouvements causés par les passions.
          3. n-m. Être aimant et aimé.
          4. n-m. Partie de la poitrine où les battements du cœur se font sentir.
                Il le pressa, il le serra tendrement contre son cœur. - Mettre la main sur son cœur.
          5. n-m. (Familier) Estomac.
                Mal de cœur. - Il a mal au cœur. - Il a le cœur barbouillé. - Cela lui fait mal au cœur. - Il est sujet à des maux de cœur. - Cela lui fait soulever le cœur.
          6. n-m. (Figuré) Organe considéré comme le siège de la sensibilité morale, des sentiments et des passions.
                (En particulier) Quant à la tendresse, l'amour et l'affection.
                (En particulier) Quant aux qualités morales liées à la compassion, vertu, générosité.
          7. n-m. (Vieilli) Courage ; fermeté d'âme ; constance.
          8. n-m. Personnage qui possède ces qualités de courage, de vaillance, etc.
          9. n-m. (Figuré) Centre de l'affectivité par opposition à la raison, à l'esprit.
          10. n-m. Pensée intime, dispositions de l'âme.
                Le langage du cœur. - Son cœur a parlé. - Son cœur démentait sa bouche.
                Quand il vous offre ses services, on sent que cela sort du cœur, vient du cœur, part du cœur.
          11. n-m. (Familier) Sujet des affections de quelqu'un.
                Ça va comme tu veux, mon cœur ?
          12. n-m. Ce qui rappelle la forme de l'organe.
                Une croix d'or surmontée d'un cœur. - Une feuille en cœur, des pétales en cœur, etc.
          13. n-m. (Région) Bigarreau.
          14. n-m. (Cartes) L'une des quatre enseignes d'un jeu de cartes, dans la tradition franco-anglaise. — (note) Le symbole du cœur est un triangle, pointe en bas, surmonté de 2 demi-cercles. Ce symbole est toujours rouge (♥).
          15. n-m. (Par analogie) Milieu de quelque chose, particulièrement d'un état ou d'une ville, centre, parfois symbolique, d'un objet, d'un endroit.
                Cette pomme, cette poire est gâtée dans le cœur. - Le cœur de cet ananas est gâté. - Le cœur d'une laitue. - Les cœurs de céleri sont tendres.
          16. n-m.
                Armoiries avec 3 cœurs (sens héraldique a) (Héraldique) Meuble représentant un cœur stylisé (cardioïde) dans les armoiries. À rapprocher de cœur vendéen.
                D'azur à une étoile d'argent accompagnée de trois cœurs d'or, qui est de la commune de Condat-sur-Gavaneix de Corrèze → voir illustration « armoiries avec 3 cœurs »
                Porte en cœur (sens héraldique b) (héraldique) Centre de l'écu. Voir en cœur.
                Gironné de gueules et d'argent de douze pièces, à la porte de fort d'or brochant en cœur, qui est de la commune d'Eix de la Meuse → voir illustration « porte en cœur »
          17. n-m. (Sylviculture) Partie centrale du corps ligneux des arbres.
                Du cœur de chêne, de poirier, de cormier, etc. - Une table faite de cœur de noyer.
          18. n-m. (Technologie des réacteurs) Partie d'un réacteur nucléaire à fission dans laquelle est placé le combustible nucléaire et qui est agencée de manière à permettre une réaction de fission en chaîne.
          19. n-m. (Technologie des réacteurs) Quantité de combustible nucléaire située dans cette partie du réacteur.
          20. n-m. (Composants) Cœur de processeur.
                Processeur multi-cœur : processeur contenant plusieurs cœurs qui fonctionnent en parallèle.
          21. n-m. (Ferro) Partie d'un aiguillage où se croisent deux rails.
          22. n-m. (Horlogerie) Dispositif en forme de cœur, inventé en 1862 par le suisse Adolphe Nicole et permettant aux chronographes de remettre rapidement l'aiguille à zéro d'une seule pression.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
peu
     1. v. Presque pas ; pas beaucoup.
           J'ai peu mangé.
           J'aime peu les proverbes.
     2. v. Presque pas ; pas très.
           Ce film est peu intéressant.
     3. v. (Avec de) Presque aucun. Pas beaucoup.
           Peu de gens le savent.
           Il arrivera dans peu de jours.
     4. v. (Par ellipse) Peu de choses.
     5. n. Peu de gens.
           Beaucoup sont appelés mais peu sont élus.
     6. n. Peu de chose.
           Se contenter de peu.
           Vivre de peu.
           Peu lui suffit.
     7. n-m. Petite quantité.
           Le peu que j'ai fait pour vous ne mérite pas tant de remerciements, Le peu qui me reste à vivre.
           Le peu de cas qu'on en fait. Son peu de mérite. Il vit du peu qu'il a.
           Excusez mon peu de mémoire. J'attribue cela au peu de soin que vous avez eu.
un peu
     1. v. En petite quantité. On utilise quelques-uns pour les dénombrables.
           Attendez un peu.
           Je l'ai un peu étudié.
           J'arriverai un peu après vous.
           Connaissez-vous cet homme ? — Un peu.
           J'en ai bu un peu.
     2. v. (Avec de) Une petite quantité. On utilise quelques pour les dénombrables.
           Donnez-moi un peu de pain. — Ayez un peu d'espoir.
     3. v. (Belgique) Un court moment, de manière rapide.
           Tu saurais un peu jeter un œil sur mon dossier ?
     4. v. (Familier) Ajouté à un impératif pour le rendre plus supportable.
           Dites-moi un peu.
           Venez ici un peu, que je vous parle.
           Voyons un peu comment vous vous y prendrez.
           Un peu bien, un peu beaucoup, Beaucoup, beaucoup trop.
           Vous avez dit cela un peu bien vite.
           Il se moque un peu beaucoup de nous.
           Un peu se dit très familièrement, en manière d'affirmation.
           Vous avez fait cela ? — Un peu.
dégagé
     1. adj. (Par analogie) Qualifie une allure, une démarche qui semble n'être gênée par quoi que ce soit.
     2. adj. (Figuré) Qualifie une taille qui valorise la personne.
     3. adj. (Figuré) Qualifie un ton, des airs, un peu trop libres.
     4. v. Participe passé masculin singulier du verbe dégager.
     dégager
          1. v. (Juri) (Familier) Reprendre ou rendre libre ce qui était engagé, ce qui avait été donné en hypothèque, en nantissement, en gage.
                Il a dégagé peu à peu ses terres par son économie, par une diminution dans ses dépenses.
          2. v. Rendre à quelqu'un sa parole, ne pas exiger qu'il tienne sa promesse, l'affranchir de la responsabilité à laquelle il était tenu.
                Il a contracté une obligation, il a fait une promesse dont il voudrait bien se dégager.
                Se dégager de toute responsabilité.
          3. v. (Figuré) Retirer une parole donnée sous des conditions qui n'ont pas été remplies.
                Dégager sa parole. - Dégager sa foi, dégager sa promesse, dégager sa responsabilité.
          4. v. Débarrasser quelqu'un ou quelque chose en le retirant d'un lieu où il se trouvait engagé, en le délivrant de ce qui le tenait embarrassé.
                On eut de la peine à le dégager de dessous son cheval, des décombres sous lesquels il était enseveli.
                Se dégager de ses liens. - Il ne pouvait se dégager de la foule.
          5. v. Faire qu'une chose ne soit plus embarrassée, obstruée, etc.
                Dégager une porte, un passage. - On a dégagé ce monument en abattant les masures qui en obstruaient la vue.
                Dégager la neige devant sa porte.
                Dégager la voie publique. - La foule n'est plus aussi grande, le passage commence à se dégager.
          6. v. (Figuré) (Familier) Soulager, libérer.
                Dégager son esprit de toute préoccupation.
                Dégager une question de ce qui n'y a pas un rapport direct.
          7. v. (Médecine) (Familier) Rendre une partie du corps plus libre, la débarrasser, la soulager de ce qui l'incommode.
                Il avait de l'oppression, on lui a donné une potion qui lui a dégagé la poitrine. — Avec l'aspirine, ma tête se dégage un peu.
          8. v. (Escrime) Faire un mouvement par lequel on passe d'une ligne en l'autre, de quarte en tierce, de tierce en quarte.
          9. v. Faire bien paraître la personne qui le porte, en parlant d'un vêtement.
                Cet habit dégage la taille de celui qui le porte.
          10. v. (Chimie) Mettre en liberté un gaz ou un principe volatil contenu dans une substance.
                La réaction d'un acide sur un carbonate dégage de l'acide carbonique.
          11. v. Sortir spontanément d'une substance composée, en parlant des émanations.
                Du dioxygène et du dihydrogène se dégagent de l'eau par décomposition sous l'influence d'un courant électrique.
          12. v. (Mathématiques) Faire sortir des relations algébriques où elle était engagée la quantité inconnue que l'on cherche pour la solution d'un problème.
                Dégager l'inconnue de l'équation différentielle.
          13. v. (Figuré) Ressortir de la pensée, de l'esprit.
                Les idées qui se dégagent de cet écrit.
                La conclusion qui se dégage de cet exposé, de ce rapport.
          14. v. (Absolument) (Danse) Détacher un pied de l'autre ou une jambe de l'autre.
          15. v. (Familier) Faire partir quelqu'un fermement par les paroles ou par la force.
                Après son inconduite, l'agent de sécurité l'a dégagé promptement.
          16. v. (Intrans) (Vulgaire) Partir, s'en aller.
                Dégage ! t'as compris ? dégage ! j'ai vraiment plus envie de te voir.
          17. v. Couper les cheveux à ras sur une partie de la tête.
                Voulez-vous que je vous dégage le dessus des oreilles ?
Me
     1. n. Abréviation de maître. Titre désignant un avocat, un huissier ou un notaire.
     2. adj. (Rare) Millième.
     3. n. Pronom de la première personne du singulier en tant que complément d'objet direct.
     4. n. De même en tant que complément d'objet indirect ; signifiant à moi en général.
           Ça me paraît logique.
           Il doit me donner des cours.
rend
     1. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de rendre.
     rendre
          1. v. Remettre une chose entre les mains de celui à qui elle appartient, de quelque manière qu'on l'ait eue.
          2. v. Faire recouvrer certaines choses dont on était privé, qu'on avait perdues, comme la santé, les forces du corps, etc.
                Rendre la santé, la vue, l'ouïe.
                Ce remède lui a rendu la vie.
                Ce régime lui rendra des forces.
                Ce jugement lui a rendu l'honneur.
                Cette nouvelle lui a rendu l'espoir, le courage, lui a rendu sa gaieté.
          3. v. Faire rentrer (des personnes) en possession d'une chose dont elles étaient privées, ou à laquelle elles avaient renoncé.
                Il vient d'être rendu à la liberté.
                Cela vous rend à l'honneur.
                Vos conseils le rendront à la vertu.
                Ce remède peut le rendre à la vie.
          4. v. (Vieilli) Remettre une chose à celui à qui elle est destinée.
                Rendre un paquet. Rendre une lettre.
          5. v. (Commerce) Porter, faire voiturer, conduire, un paquet, des marchandises en un lieu.
                Il m'a vendu tant de kilos de soie, et il doit me les rendre à Lyon.
          6. v. (Figuré) S'acquitter, de certaines marques de respect, de déférence, de civilité, etc., que l'on donne à quelqu'un.
                Rendre ses devoirs, ses respects à quelqu'un.
                Rendre les derniers devoirs à son ami.
                Rendre les honneurs à un officier général, à un ambassadeur.
                Rendre obéissance.
                Rendre gloire, rendre grâce.
          7. v. Donner en échange, payer de retour, soit en bien, soit en mal.
                Rendre la pareille.
                Rendre avec usure.
                Rendre le bien pour le mal.
                Rendre le mal pour le bien.
                Rendre injure pour injure.
                Il m'a fait une cruelle offense, mais je le lui rendrai bien.
          8. v. (Économie) (Agriculture) Produire ; rapporter.
                Il y a de bonnes terres qui rendent deux récoltes par an.
                Un grain de blé en rend quelquefois plus de soixante.
                Cette affaire, ce métier rend peu, rend beaucoup.
                Ce commerce ne rend pas, ne rend rien.
          9. v. Donner l'effet recherché.
          10. v. Exprimer ; représenter.
                Cette copie ne rend pas bien l'original.
                Ce portrait rend bien l'expression de votre visage.
                Ce mot rend mal votre idée.
                Rendre nettement, clairement, vivement sa pensée.
                Je ne saurais rendre, vous rendre à quel point j'ai souffert de votre indifférence, combien je suis touché de votre procédé.
          11. v. Traduire.
                Il a mal rendu le sens de son auteur.
                Rendre un passage mot à mot.
                Cherchez à rendre le sens plutôt qu'à traduire chaque mot.
          12. v. Répéter.
                L'écho rend les sons, rend les paroles.
                Il ne vous a pas bien rendu ce que je l'avais chargé de vous dire.
                Je vous rends son discours mot pour mot.
          13. v. Rejeter, par les voies naturelles ou autrement, en parlant du corps ; vomir.
                Rendre un remède.
                Rendre une médecine, un vomitif.
                Rendre de la bile.
                Il rend le sang par le nez.
                On lui perça un abcès qui rendit quantité de pus.
                (absolument) Le malade a rendu plusieurs fois dans la journée.
          14. v. Livrer, céder.
                Les vivres venant à s'épuiser, le gouverneur se vit forcé de rendre la place.
          15. v. Faire devenir ; être cause qu'une personne, qu'une chose devient ce qu'elle n'était pas auparavant.
          16. v. (Pronominal) Devenir, avec ou sans intention, mais par son propre fait.
                Il veut se rendre agréable, nécessaire.
                Il s'est rendu odieux, méprisable, ridicule par sa conduite, par ses manières.
                À force d'excès, il s'est rendu malade.
                Les ennemis se sont rendus maîtres de la place.
          17. v. (Pronominal) Céder, se mettre au pouvoir de quelqu'un, se soumettre.
                Les assiégés ne voulurent point se rendre.
                La citadelle ne s'est rendue qu'à la dernière extrémité.
                Se rendre aux ennemis.
                (figuré) Se rendre à la raison, à l'évidence, à l'autorité, à des raisons, à des prières.
                Cette femme s'est rendue à ses désirs.
          18. v. (Pronominal) Se diriger vers, aboutir.
                Les fleuves se rendent à la mer.
                Le sang se rend au cœur.
          19. v. (Pronominal) (En particulier) (Pour les personnes) Se transporter en endroit, y aller.
                Il se rendra à Lyon tel jour.
                Si vous voulez vous rendre en tel endroit, vous m'y trouverez.
                Se rendre à son bord.
                Se rendre à son poste.
                Se rendre à une invitation.
          20. v. Émettre ou produire, en parlant d'un son.
          21. v. (Hippisme) En parlant d'une distance dans une course de trot imposant ce désavantage aux chevaux ayant passé un certain seuil de gains, partir en recul de cette distance par rapport à la première ligne.
                rendre 25 m, rendre 50 m, rendre la distance
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
liberté
     1. n-f. Pouvoir inaliénable de l'individu, droit qu'il a de disposer de sa personne ; capacité des individus et des organisations qu'ils forment à agir sans restrictions, autre que celles imposées par la loi. (note) Ce sens est souvent écrit avec une majusc
     2. n-f. Chacun des droits qu'un tel pouvoir implique.
     3. n-f. Possibilité qu'a en pratique une personne, un animal, ou parfois une chose, de penser sans contraintes, d'agir selon son bon vouloir, de se mouvoir sans contrainte.
           La liberté de penser devait donc se compléter par la liberté d'agir. La première liberté avait été conquise sur la théocratie ayant pour chef visible le pape : la seconde fut conquise sur l'aristocratie ayant pour représentant suprême le roi.
     4. n-f. Permission.
           Je prends la liberté de vous rappeler votre promesse.
           J'ai pris la liberté de vous écrire.
           Je prends la liberté de n'être pas de votre avis.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
retracer
     1. v. Tracer de nouveau ou d'une manière nouvelle.
           Ce dessin n'est pas bien tracé, il faut le retracer.
     2. v. (Figuré) Raconter les choses passées et connues, les décrire, en renouveler la mémoire.
           Retracer les glorieux exploits d'un héros.
           Retracer l'image des événements passés.
           Tout le retrace à mes yeux, tout me le rappelle, sert à me le rappeler.
     3. v. Se rappeler une chose.
           Je ne saurais me retracer bien fidèlement ce fait trop éloigné de moi.
           Je m'en retrace parfaitement bien l'image.
           Ce fait se retrace à mon esprit comme s'il était encore présent à mes yeux.
     4. v. être rappelé dans la mémoire.
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
malheur
     1. n-m. Mauvaise fortune ; mauvaise destinée.
           Malheur dieu pâle aux yeux d'ivoire
     2. n-m. Accident fâcheux ; désastre.
     3. n-m. (Figuré) Ce qui est regrettable dans une chose.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
malheur à
     1. interj. Se dit par imprécation.
           Malheur aux impies ! Malheur à moi, si jamais je cède à ses instances !
tes
     1. adj. Pluriel de ton, ta.
           J'aime beaucoup tes copains
           As-tu pensé à prendre tes clés.
yeux
     1. n-m. Pluriel de œil. (note) Souvent prononcé par pataquès.
     œil
          1. n-m. (Anatomie) Organe de la vue.
          2. n-m. (Figuré) Organe d'un animal, élément d'une machine, comportant un dispositif optique, composant d'un système visuel qui permet la perception de l'environnement par l'analyse de la lumière.
                Si tu as des yeux, c'est pour voir le monde autour de toi.
                La porte automatique est commandée par un œil électrique.
          3. n-m. (Par métonymie et aninisme) Observateur.
          4. n-m. Regard.
          5. n-m. Attention portée à quelque chose.
          6. n-m. Jugement ; disposition d'esprit.
          7. n-m. (Météorol) (Par analogie) Zone centrale d'une dépression où les vents sont faibles.
          8. n-m. (Par analogie) Ouverture, trou pratiqué dans divers articles ou instruments.
                L'œil d'une aiguille.
          9. n-m. (Par analogie) Dispositif de visée, judas.
          10. n-m. Lustre des étoffes, éclat des pierreries.
                Ces perles n'ont pas bel œil.
                Un œil de poudre : Une légère teinte de poudre mise sur les cheveux.
          11. n-m. (Botanique) Bouton, petite excroissance qui paraît sur une tige ou sur une branche d'arbre, et qui annonce une feuille, une branche, un fruit. (En particulier) Endroit par où sort le bourgeon de la vigne et des arbres fruitiers.
          12. n-m. (Cuisine) Bulle de graisse qui nage à la surface d'un bouillon.
          13. n-m. (Cuisine) Chacun des trous qui se trouvent dans la mie de pain, dans certains fromages.
          14. n-m. (Typographie) Relief du caractère d'imprimerie ; partie du caractère qui laisse son empreinte au tirage. Surface de la partie imprimante en relief d'un caractère typographique.
          15. n-m. Dessin représentant une lettre, un caractère.
                Les œils de ces lettres sont étranges.
          16. n-m. Pour une police de caractères, hauteur des minuscules, jambages exclus, comparée au corps de la police, c'est-à-dire à la hauteur des capitales.
                Corps 24 gros œil. Corps 24 petit œil.
          17. n-m. (Marine) Boucle à extrémité d'un cordage, en l'épissant sur lui-même.
                L'homme sur le quai passa l'œil de l'aussière sur une bitte pour amarrer le navire.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire