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de
     1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     2. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     3. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     4. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     15. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
           Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
façon
     1. n-f. Action de faire ; usité en ce sens seulement avec la préposition de, dans le style familier, et signifiant « par le fait de quelqu'un, par son œuvre ».
     2. n-f. Manière, sorte.
           C'est sa façon. On en parle d'une façon étrange. Une épître à la façon de Boileau.
           Et de quelle façon punissez-vous l'offense
           Et de quelle façon est-ce écouter des vœux
           … Et qu'enfin tout le mal, quoique le monde glose
           La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne : (prov) On ajoute au prix de ce qu'on donne par l'amabilité avec laquelle on le donne.
           C'était une façon de parler : Ce que je dis, ce qu'il dit ne doit pas être pris à la lettre, à la rigueur.
     3. n-f. Travail de l'artisan qui a fait quelque chose.
           Venu à sa dernière façon : Achevé.
     4. n-f. Manière propre d'un écrivain, d'un artiste.
           On dit dans le même sens façon de faire.
     5. n-f. (Familier) Air, mine, maintien, port d'une personne.
           Un homme, une femme de bonne façon.
           Avoir bonne façon, mauvaise façon.
           Monsieur un tel a fort bonne façon.
           Comme il continuoit cette vieille chanson
     6. n-f. (En particulier) Pour manière cérémonieuse et gênante de témoigner ses égards, sa politesse, sa circonspection, sa retenue.
           Recevoir, traiter quelqu'un sans façon.
           J'en use sans façon avec vous.
           Il m'a accordé cela sans façons.
           Familièrement.
           Ne faites point tant de façons, ou, simplement, point tant de façons : Faites, sans plus de cérémonies, la chose dont il s'agit.
           Point de façon, je vous conjure ;
     7. n-f. (Au pluriel) Manières propres à une personne, de ses actions, de ses procédés.
           Cette femme a des façons fort engageantes.
           Vos façons ne me conviennent point.
     8. n-f. (Au pluriel) Manières affectées ; ton.
           C'est une femme pleine de façons.
     9. n-f. Se dit également quelquefois des difficultés qu'une personne fait de se déterminer à quelque chose.
           Il fait des façons pour accepter ce présent.
           Il y fit d'abord quelques façons, puis il céda.
           Que signifient toutes ces façons ?
           Votre plus court sera, madame la mutine
           Sa femme fit quelque peu de façons
     10. n-f. (Au pluriel) Se dit des manières, des procédés dont on use.
     11. n-f. Soin, attention, circonspection.
           Cela ne mérite pas qu'on apporte tant de façons.
     12. n-f. (Par analogie) Apparence de certaines choses.
           Ce rôti, cet habit a bonne façon, mauvaise façon.
           C'est une façon de bel esprit, c'est une façon de brave, etc. : (familier) Se dit de quelqu'un qui a quelque chose du bel esprit, du brave, etc., et qui n'en a guère que l'apparence.
     13. n-f. (Droit) (Histoire) Travail d'un greffier pour dresser un arrêt.
           La façon d'un arrêt.
     14. n-f. (Économie) (Politique) Chacune des opérations destinées à créer ou à accroître l'utilité d'un produit ; ou chaque degré d'élaboration d'un produit accompli par un producteur différent.
     15. n-f. (Agriculture) Opération qui a pour but le travail, l'ameublissement de la terre.
           Les labours, hersages, etc., sont des façons. — Donner une première, une seconde façon à la vigne, aux champs.
           Donner une façon à la vigne du Seigneur : (figuré) Travailler à la propagation de doctrines qu'on juge bonnes.
     16. n-f. (Désuet) L'enfant fait à une femme. — (note) on utilisait la forme de la façon de.
           Mais, monsieur, entre nous, quand de votre façon
     17. n-f. (Désuet) (Bijouterie) Ornement broché à l'extrémité des coins d'une paire de bas.
     18. n-f. (Au pluriel) Les apprêts que l'on fait subir à certains objets pour les employer.
     19. n-f. (Au pluriel) (Marine) Les courbes données à la carène, à l'avant, à l'arrière d'un bâtiment.
           Les façons d'un bâtiment.
conforme
     1. adj. Qui a la même forme ; qui est semblable.
           La copie est conforme à l'original.
           Ces écritures sont conformes.
           Son humeur est conforme à la vôtre.
     2. adj. Convenable, qui s'accorde.
           Mener une vie conforme à sa profession.
           Avoir des sentiments conformes à sa naissance.
           Cela est parfaitement conforme à ses vues.
           Ses mœurs ne sont pas conformes à sa doctrine.
     3. adj. Qui correspond à un standard, à une norme.
           Un bouton d'arrêt d'urgence conforme aux standards de sécurité.
     4. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de conformer.
     5. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de conformer.
     6. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de conformer.
     7. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conformer.
     8. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de conformer.
     conformer
          1. v. Rendre conforme.
                Conformer ses sentiments à ceux de quelqu'un.
          2. v. (Pronominal) S'accorder avec quelque chose.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
conformité
     1. n-f. Qualité de ce qui est conforme.
           Il y a une conformité parfaite entre ces deux choses.
           Conformité d'arrêts, de traités.
           Conformité d'inclinations.
           Conformité de sentiments.
           Il y a entre nous conformité de goûts et de principes.
     2. n-f. Adhésion, soumission.
           La conformité aux usages établis.
           La conformité à la religion dominante.
           La conformité à la volonté de Dieu, la soumission de sa propre volonté à celle de Dieu.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire