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Analyseur de phrases françaises

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celle
     1. n-f. (Antiquité) Compartiment des bains romains.
     2. n-f. (Christianisme) Petit monastère.
     3. n. Féminin singulier de celui.
     4. n. (Familier) (Par ellipse) La blague.
           Tu connais celle du fou qui repeint son plafond ? : Tu connais la blague avec le fou qui repeint son plafond ?
     celui
          1. n-m. Utilisé pour remplacer la personne ou la chose dont on parle. — (note) Il est toujours suivi par une proposition relative ou par un syntagme prépositionnel.
du
     1. art. Une quantité indéfinie de. (usage) Utilisé avec un nom indénombrable.
           Il faut boire du lait tous les jours.
     2. art. (Faire du …) Une activité d'une certaine durée de. (usage) Utilisé avec un nom dénombrable.
           J'ai fait du tennis.
     3. art. (Au masculin) (du + nom de l'auteur) Une certaine œuvre de. (usage) Utilisé même devant une voyelle.
           Voyons ce tableau, on dirait du Claude Monet.
           J'ai lu du Françoise Sagan.
     4. art. Article contracté, formé de la préposition de et de l'article le.
           Il vient du nord. de + le nord
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     le
          1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
                Le petit chat dort sur le canapé.
          2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
                Le drapeau des États-Unis.
                Le chef-lieu de ce canton.
          3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
                Le lion est un mammifère carnivore.
          4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
                Le Canada.
                Le Rhône.
          5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
                Le Royaume de Suède.
          6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
                Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
          7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
                Alexandre le Grand.
          8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
          9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
                Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
          10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
genou
     1. n-m. (Anatomie) Articulation joignant la jambe à la cuisse chez l'être humain.
     2. n-m. (Sur les genoux) Giron.
     3. n-m. (Habil) La partie du vêtement qui le couvre.
     4. n-m. (Par analogie) Se dit aussi en parlant de quelques animaux quadrupèdes : articulation du carpe joignant l'avant-bras et le canon.
           Le genou du cheval, du chameau, de l'éléphant, etc.
     5. n-m. (Par analogie) (méc) Joint articulé.
     6. n-m. (Familier) Tête complètement chauve.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
Est
     1. n-m. (Géographie) Région située à l'est (en particulier à l'est d'un pays), le contexte permettant de comprendre de quelle région il s'agit.
           Gare de l'Est.
           Allemagne de l'Est.
           Europe de l'Est.
     2. n-m. (Régions;du Burkina Faso) Région du Burkina Faso.
     3. n. (Géographie) Village des Pays-Bas situé dans la commune de Neerijnen.
     4. n-m. (Points cardinaux) Point cardinal, à droite quand on regarde l'horizon vers le nord. Direction d'où le soleil se lève.
     5. n-m. Partie du monde ou d'un pays qui est du côté de l'Est.
           Le vent est à l'est.
           Il s'éleva un vent d'est.
           La frontière de l'est.
     6. adj. Dans la direction de l'est.
           La côte est.
           Degrés de longitude est. : Ceux qui vont du méridien de Greenwich vers l'est.
     7. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
pas
     1. n-m. Mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l'autre pour marcher.
           On ne peut le décider à faire un pas hors de chez lui.
           Permettez-moi de faire quelques pas avec vous.
           Marcher d'un pas léger, d'un pas rapide, d'un pas chancelant.
     2. n-m. (Métrologie) Distance entre deux pas ; enjambée.
           Il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer d'un pas, il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer du tout, il veut rester où il est.
     3. n-m. Faible distance.
     4. n-m. (Militaire) Différentes manières de marcher réglées pour les troupes.
           Pas ordinaire.
           Pas accéléré.
           Pas redoublé.
           Pas de route.
           Pas gymnastique.
           Pas de charge.
           Il a mis, il a remis sa troupe au pas.
           Marcher au pas, prendre le pas.
           Perdre le pas, n'être plus au pas.
     5. n-m. (Danse) Différentes manières d'exécuter le mouvement de la danse.
     6. n-m. (Équitation) Allure la moins rapide du cheval.
     7. n-m. Empreinte, marque que laisse le pied d'une personne ou d'un animal.
           Il vit des pas d'homme sur le rivage.
           Il distingue fort bien le pas d'un cheval de celui d'un mulet.
     8. n-m. Préséance, droit de marcher le premier.
           Le parlement avait le pas sur les autres compagnies.
           Il lui a cédé le pas.
           Il a pris le pas sur lui.
           Disputer le pas à quelqu'un.
     9. n-m. Passage étroit ou passe difficile dans une vallée, dans une montagne, etc.
           Le pas de Suse.
           Le pas de Calais, le détroit entre Calais et Douvres.
     10. n-m. Seuil, marches qui sont au-devant d'une entrée.
           Il est sur le pas de la porte.
           Prenez garde, il y a ici un pas.
           Il y a quatre pas à monter à ce perron.
     11. n-m. (Vieilli) Allées et venues, démarches que l'on fait, peines qu'on prend pour réussir.
           Il fait bien des pas pour obtenir cette place.
           Cela lui a coûté bien des pas et démarches.
           Il n'a pas ménagé, épargné ses pas dans cette circonstance.
           Je ne ferai pas un pas de plus, je ne ferai aucune démarche de plus pour cette affaire, pas une concession de plus.
     12. n-m. (Mécanique) Distance séparant deux filets d'un filetage.
           Plus généralement : distance entre 2 tours d'un mouvement hélicoïdal : voir hélice (mathématique) et variable.
     13. n-m. (Cartographie) Écart entre les axes d'éléments graphiques homologues d'un ensemble graphique de structure régulière ; il est souvent exprimé numériquement par l'inverse de son rapport à l'unité de longueur.
     14. n-m. (Composants) Distance séparant deux lignes d'interconnexion voisines dans un circuit intégré ou sur un circuit imprimé nu.
     15. n-m. (Composants) Distance entre deux broches de raccordement contiguës sur un boîtier.
     16. v. Négation d'un verbe. — (usage) Utilisée avec la particule ne dans le langage littéraire, mais souvent sans celle-ci dans le langage courant.
           Pourquoi tu ne manges pas ?
           J'veux pas travailler.
           Tu as si souffert que ça de ton harcèlement ? T'as pas idée.
     17. v. Négation rhétorique pour demander humblement un accord. — (note) La réponse affirmative est oui, non pas si.
           N'est-elle pas jolie ?
           N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
     18. v. Négation rhétorique pour une invitation polie. — (note) La réponse affirmative est oui ou ouais, non pas si.
           — Vous ne voulez pas déjeuner avec moi ?
     19. v. Négation d'un adjectif épithète. Non.
           Je cherche un logement pas cher.
dangereuse
     1. adj. Féminin singulier de l'adjectif dangereux.
     dangereux
          1. adj. Qui met en danger, qui expose à un danger ; ou simplement, qui est nuisible, pernicieux.
                Cette doctrine est fort dangereuse.
                Il est dangereux de s'engager dans cette voie.
          2. adj. Qui a les moyens de nuire, ou à qui l'on ne peut se fier sans danger, avec lequel il y a danger à se lier.
                Un ennemi dangereux.
                Un dangereux malfaiteur.
                C'est une coquette fort dangereuse.
                C'est un dangereux séducteur.
ajouta
     1. v. Troisième personne du singulier du passé simple du verbe ajouter.
     ajouter
          1. v. Mettre en plus.
                Ce passage a été ajouté à ce livre.
                Il a ajouté de nouveaux legs à son testament.
                Si on ajoute 1 à 2 on obtient 3.
          2. v. Dire en plus.
          3. v. (Intransitif) Augmenter.
                Discuter de cela ne fait qu'ajouter au malaise.
          4. v. (Absolument) Amplifier par des circonstances inventées.
                Ajouter au conte, ajouter à la lettre
          5. v. (Pronominal) S'additionner.
t
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
mais
     1. conj. Conjonction qui sert généralement à marquer une opposition, une exception, une différence.
           Elle n'est pas aussi jolie que sa sœur, mais elle est plus spirituelle.
     2. conj. S'emploie aussi pour rendre raison de quelque chose dont on veut s'excuser.
           Il est vrai, je l'ai mal reçu, mais j'avais mes raisons pour cela.
     3. conj. S'emploie aussi pour marquer l'augmentation ou la diminution.
           Sa puissance n'est pas diminuée, mais accrue.
     4. conj. Peut aussi introduire une restriction.
           Je t'aime bien, mais tu ne peux pas venir avec moi.
     5. conj. S'emploie aussi dans la conversation, au commencement d'une phrase qui a quelque rapport à ce qui a précédé.
           Mais, dites-nous, quand nous donnerez-vous satisfaction ?
           Mais, pourquoi vous en prenez-vous à moi ?
           Mais encore, mais enfin, que dites-vous de cela ?
           Mais, qu'ai-je fait ?
           Mais, qu'ai-je dit ?
     6. conj. Sert quelquefois de transition pour revenir à un sujet qu'on avait laissé, ou simplement pour quitter le sujet dont on parle.
           Mais revenons à notre affaire.
           Mais c'est trop parler de moi.
           Mais il est temps de finir.
           Mais encore faut-il s'entendre.
     7. conj. S'emploie aussi en coordination avec non seulement pour renforcer ce qui vient d'être dit
           Non seulement il est bon, mais encore il est généreux.
           Non seulement il est pauvre, mais il est criblé de dettes.
           Non seulement il a eu ce tort, mais bien plus, mais qui plus est, il s'en est vanté.
     8. n-m. Substantivement, il signifie « objection, difficulté ».
           Il y a toujours avec lui des si et des mais.
     9. n-m. Pluriel de mai.
     10. v. Autrefois un adverbe qui signifiait « plus ». Il a encore ce sens dans l'expression n'en pouvoir mais.
           Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais.
     11. v. S'emploie encore comme adverbe pour insister.
           Il fut reçu très bien, mais très bien.
           Cet enfant est joli, mais très joli.
elle
     1. n. Pronom clitique de la troisième personne du singulier féminin sujet.
     2. n. Pronom tonique de la troisième personne du singulier féminin.
           Se diriger vers elle.
           Elle, elle aurait osé dire cela !
           Je le lui dirai à elle.
           Je veux la voir, elle.
     3. n. (Après un sujet féminin singulier) Quant à elle par contre.
     4. n-m. Lettre latine L, l.
     sera
          1. n. Langue austronésienne parlée dans la province de Sandaun en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Son code ISO 639-3 est sry.
          2. v. Troisième personne du singulier du futur du verbe être.
                Sera-t-il présent ?
     serait
          1. v. Troisième personne du singulier du conditionnel présent de être.
     soit
          1. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de être.
          2. v. (Mathématiques) Supposons que … est. — (usage) Introduit ou pose un ou plusieurs nouveaux objets mathématiques.
          3. conj. Ou. Marque deux alternatives ou plus. (note) Quelquefois, au lieu de répéter soit, on met ou.
          4. conj. Autrement dit.
          5. v. D'accord, admettons.
                Philippe le Bel souleva légèrement la tête et dit :
vous
     1. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel sujet, lorsque l'interlocuteur s'adresse à plusieurs autres personnes.
           Toi et lui, vous êtes mes meilleurs amis.
           Messieurs les soldats, vous êtes la bravoure incarnée.
     2. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel objet direct ou indirect, ou comme pronom réfléchi.
           Il vous donnera une lettre.
           Je suis à vous dans cinq minutes.
           Nous parlions de vous.
           Vous vous laverez en rentrant.
     3. n. Pronom de la deuxième personne du singulier ou du pluriel de politesse.
           Vous êtes la seule à être la bienvenue ici.
           Je m'adresse à vous, monsieur, pour cette affaire.
     4. n. (Familier) Pour intensifier le discours, dans un emploi explétif.
           En moins de rien, ils vous inventent un prétexte pour justifier leur retard.
     5. n. On, un ou plusieurs humains indéfinis en général ; variante soutenue de tu comme indéfini singulier.
           Quand vous êtes mécontent(s), vous avez tout intérêt à le faire savoir.
           Face à ce genre de tueur, vous vous dites que ce sera lui ou vous. (Le narrateur fait part de son vécu)
fera
     1. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif futur simple de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
boiter
     1. v. Clocher, incliner à chaque pas son corps plus d'un côté que de l'autre, ou alternativement de l'un et de l'autre côté.
     2. v. (Figuré) Être bancal ou de qualité discutable.
     3. v. (En particulier) (poésie) Qualifie les vers qui manquent d'euphonie avec les autres.
           Un vers qui boite.
toute
     1. adj. Féminin singulier de tout.
     2. v. Féminin singulier de tout devant un adjectif au féminin singulier avec une initiale consonantique.
           Elle est toute contente.
     3. n. Féminin singulier de tout.
     tout
          1. adj. Qui comprend l'intégrité, l'entièreté, la totalité d'une chose considérée par rapport au nombre, à l'étendue ou à l'intensité de l'énergie.
                S'emploie devant un nom précédé ou non d'un article, d'un démonstratif ou d'un possessif.
                Tous les hommes, tous les animaux, toutes les plantes.
                S'emploie aussi devant un nom propre.
                Il a parcouru toute la France.
                S'emploie également devant ceci, cela, ce que, ce qui, ceux qui et celles qui.
                Tout ceci est pris du troisième livre de l'Histoire grecque de Xénophon.
                S'emploie aussi comme attribut après le verbe.
                Cette somme est toute où vous l'avez laissée.
          2. adj. (Littéraire) (Au singulier) Chaque, n'importe quel. (note) Il est alors devant le nom sans article.
                Tout bien est désirable.
          3. v. Entièrement, complètement, sans exception, sans réserve, tout à fait.
                Un appartement tout petit, des fourmis toutes petites.
                Un arbre tout en fleurs.
                Une sportive tout à sa passion.
          4. v. Exactement ; très précisément. — (note) Dans ce sens, il est suivi de premier ou dernier.
                Les tout premiers citrons et les toutes premières oranges.
                Tout peut aussi s'employer dans ce sens avec l'adverbe juste : Il était tout juste parti quand tu es arrivé.
          5. v. Renforce le gérondif (en participe présent) pour mieux marquer la simultanéité.
                Tout en marchant, ils parlaient de leurs projets.
          6. v. Suivi d'un adjectif ou d'un nom, puis de la conjonction que, marque une opposition ou une concession ; équivaut alors à si.
          7. v. (Populaire) Très.
          8. n. (Au singulier) Toute chose, toute sorte de choses.
                Tout bien considéré.
                Se prêter à tout.
                Il est capable de tout.
                Tout ou rien.
          9. n. Tout le monde, l'ensemble des personnes, d'une collectivité.
                Femmes, enfants, vieillards, tout fut massacré.
                Le peuple et l'armée, tout était consterné.
                Tout fuyait devant lui.
          10. n. (Au pluriel) Ensemble des personnes, des choses dont on vient de parler.
                Il fut fêté par ses concitoyens, tous vinrent au-devant de lui.
                Le froid a été funeste pour ces plantes, toutes ont gelé.
          11. n. (Au pluriel) Emphase de la totalité du pronom personnel précédent.
                Nous tous. Vous tous. Eux tous. Elles toutes.
          12. n. (Au singulier) L'ensemble, la totalité.
                Tout semblait calme.
                Quand je suis arrivé, tout était fini.
                Tous revinrent sains et saufs.
                Toutes portaient des chapeaux à fleurs.
          13. n. (Au masculin;p) (Littéraire) Tout le monde, tous les gens ; l'ensemble de l'humanité.
                Les archives pour tous.
          14. n-m. Ensemble, la somme des parties, une chose divisible considérée en son entier.
                Diviser un tout en plusieurs parties.
                Je ne veux pas vendre cela au détail, prenez le tout si vous voulez.
                Il vous cédera le tout pour un prix raisonnable.
                Notre physique, notre intelligence et notre morale sont plusieurs touts qui forment notre personnalité.
                Notre vie est faite de touts et de riens.
          15. n-m. (En particulier) L'ensemble, après l'énumération de plusieurs choses, des parties jointes toutes ensemble.
                Il a fait telle et telle chose, le tout pour parvenir à son but.
                Le tout monte à tant.
          16. n-m. Ce qu'il y a de principal, de plus important dans une chose.
                C'est quelque chose de bien commencer, mais le tout est de bien finir.
                Il en fait son tout : Il l'aime uniquement ; ne se dit qu'en parlant des personnes.
                Il n'a d'yeux que pour cet enfant, il en fait son tout.
          17. n-m. Le mot entier proposé en charade.
                Et mon tout est telle chose.
          18. n-m. (Héraldique) Le champ et ses charges, en parlant d'une autre charge superposée.
                Il porte écartelé de… et de… et sur le tout de…
                Tranché de… et de…, un… brochant sur le tout.
          19. n-m. (Jeu) Troisième partie qui se joue après qu'un des deux joueurs a perdu partie et revanche, et où l'on joue autant d'argent que l'on en a joué dans les deux premières parties ensemble.
                Jouer le tout, le tout pour le tout.
                Jouer partie, revanche et le tout.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
Vie
     1. n-f. (Cours d'eau;de France) Fleuve côtier coulant en Vendée.
     2. n-f. (Cours d'eau;de France) Affluent de la Dives, coulant en Normandie.
     3. n-f. Activité spontanée propre aux êtres organisés, qui se manifeste par les fonctions de nutrition et de reproduction, auxquelles s'ajoutent chez certains êtres les fonctions de relation.
     4. n-f. (En particulier) Activité de l'homme dans son milieu naturel et social.
     5. n-f. Période qui s'étend de la naissance à la mort.
     6. n-f. Conditions dans lesquelles une personne vient au monde et passe son existence.
     7. n-f. Ce qui regarde la nourriture et la subsistance.
     8. n-f. Ce qui regarde l'usage, les commodités ou les incommodités de la vie quotidienne.
           Mener une vie douce, aisée. - Mener une vie heureuse, tranquille. - Mener une vie triste, misérable.
     9. n-f. Fait de vivre.
     10. n-f. Façon de vivre.
     11. n-f. Les occupations et les activités différentes de la vie.
           Choisir un genre de vie. - Vie active. - Vie laborieuse, fatigante. - La vie civile. - La vie de famille.
           La vie intellectuelle. — La vie morale.
     12. n-f. Manière dont le monde se comporte.
           Que voulez-vous faire à cela ? C'est la vie. - Les choses se passent ainsi dans la vie. - Ce romancier est un peintre habile des mœurs, de la vie.
     13. n-f. Biographie ; relation historique ou récit des faits remarquables et des traits caractéristiques de la vie d'un homme illustre.
     14. n-f. (Populaire) (avec une épithète) Criaillerie, querelle bruyante faite à quelqu'un.
           Quand elle a connu sa conduite, elle lui a fait une belle vie, une terrible vie.
     15. n-f. État propre aux êtres vivants. Ensemble des activités spontanées sur notre planète depuis leur commencement.
           L'apparition de la vie sur Terre.
     16. n-f. (Par métonymie) Coût de la vie, cherté des denrées nécessaires à l'entretien des ménages.
           La vie a drôlement augmenté depuis quelque temps : il ne me reste plus grand-chose quand j'ai payé tous les impôts.
     17. n-f. (Jeux) Foulard qu'on introduit dans son pantalon par derrière, et dont l'adversaire doit se saisir. Jeu correspondant.
     18. n-f. (Suisse) (Jura) Voie (qui peut être une rue, un chemin…).
           Vie Dorée (à Divonne-les-Bains), vie des Granges (à Saint-Chef).
si
     1. conj. Dans le cas où, à condition que, supposé que. (usage) Conjonction qui introduit une condition (suivie d'une conséquence) ou une supposition qui peut être supprimée en utilisant un conditionnel.
           Si j'étais riche, je m'achèterais une maison.
           Je vous donnerai tant, si vous faites ce que vous m'avez promis.
           Je vous récompenserai, si je suis content de vous.
           Si vous venez me voir, vous serez bien reçu.
           Il dit que si vous partez, il vous suivra.
           Si les choses en sont là, on ne peut plus y porter remède.
           Il viendra s'il peut, s'il fait beau.
           Ils auront tort, s'ils se fâchent de cela.
           Au lieu de répéter Si, on peut se servir de que avec le subjonctif.
           S'il revenait et qu'il fît une réclamation, vous seriez fort embarrassé.
           Elliptiquement
           Il parle comme s'il était le maître, Comme il parlerait s'il était le maître.
           Il est plus content que si on l'avait couvert d'or, Qu'il ne le serait si on l'avait couvert d'or.
     2. conj. S'emploie encore elliptiquement pour exprimer un souhait, un regret.
           Si seulement il était venu !
           Encore s'il avait témoigné quelque regret de sa conduite!
     3. conj. Dans diverses phrases où il s'agit, non d'une condition, d'une pure supposition, mais d'une chose certaine, il marque un rapport ou une opposition entre la proposition subordonnée et la proposition principale.
           Si je suis gai, si je suis triste, c'est que j'en ai sujet.
           Si cet homme est pauvre, est-ce une raison pour le mépriser ?
           Si l'un est vieux et faible, l'autre est jeune et fort.
     4. conj. Si oui ou non. (usage) Conjonction utilisée pour former une question indirecte après certains verbes comme demander, dire, savoir, ignorer, etc., marquant le doute, l'interrogation.
           Je ne sais pas si je viendrai.
           Dites-moi si vous irez là.
           Vous demandez si je suis satisfait. Elliptiquement
           Est-ce que vous viendrez, ou si c'est lui ?
           Le regrettez-vous ? Si je le regrette !
           Vous savez si je vous aime, Vous savez combien je vous aime.
     5. v. Au contraire. — (note) Dans ce sens il est utilisé pour infirmer une prédication négative ou interro-négative
           Vous n'allez pas voir ce spectacle ? — Si, nous y allons.
           Ce spectacle n'est pas agréable. — Si ! (sous-entendu « oui, il l'est »).
     6. v. Tellement.
     7. v. (Popu) (À la fin d'une phrase négative) N'est-ce pas ?
           Elle n'est pas méchante, si ?
     8. n-m. (Musique) Septième note de la gamme de do.
           La messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.
     9. n-m. Signe désignant cette note.
           En clef de sol, le si se trouve sur la troisième ligne de la portée.
     10. n-m. (Familier) Considération extravagante.
           Avec des si on mettrait Paris en bouteille.
     11. n-m. (Vieilli) Défaut de la chose dont il est question.
           Voilà un bon cheval ; il n'y a point de si.
           Quel si y trouvez-vous ?
vous
     1. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel sujet, lorsque l'interlocuteur s'adresse à plusieurs autres personnes.
           Toi et lui, vous êtes mes meilleurs amis.
           Messieurs les soldats, vous êtes la bravoure incarnée.
     2. n. Pronom de la deuxième personne du pluriel objet direct ou indirect, ou comme pronom réfléchi.
           Il vous donnera une lettre.
           Je suis à vous dans cinq minutes.
           Nous parlions de vous.
           Vous vous laverez en rentrant.
     3. n. Pronom de la deuxième personne du singulier ou du pluriel de politesse.
           Vous êtes la seule à être la bienvenue ici.
           Je m'adresse à vous, monsieur, pour cette affaire.
     4. n. (Familier) Pour intensifier le discours, dans un emploi explétif.
           En moins de rien, ils vous inventent un prétexte pour justifier leur retard.
     5. n. On, un ou plusieurs humains indéfinis en général ; variante soutenue de tu comme indéfini singulier.
           Quand vous êtes mécontent(s), vous avez tout intérêt à le faire savoir.
           Face à ce genre de tueur, vous vous dites que ce sera lui ou vous. (Le narrateur fait part de son vécu)
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
gardez
     1. v. Deuxième personne du pluriel du présent de l'indicatif de garder.
     2. v. Deuxième personne du pluriel de l'impératif de garder.
     garder
          1. v. Surveiller étroitement.
                Garder un retranchement, une position.
                La police garde la maison depuis quelques jours.
          2. v. (En particulier) Préserver de toute atteinte, de tout danger, veiller ou surveiller, en parlant des êtres animés.
                Garder les troupeaux, les vaches, les oies.
                On l'a chargée de garder les enfants.
                Un peloton de cavaliers gardaient la personne du roi.
                Garder des prisonniers.
                Que Dieu te garde !
                Garder un malade, une femme en couches, se tenir assidûment auprès d'eux pour les soigner et les servir.
          3. v. Retenir en sa possession.
                Garder ses habitudes.
                Garder le silence.
                Avoir de la peine à garder son sérieux.
                Garder rancune à quelqu'un, lui garder de la haine.
                Garder une consigne.
                Ces chiens gardent la bonne voie signifie qu'ils gardent la bonne route, sans se laisser égarer et sans prendre le change.
                Garder un secret. Ne pas le révéler.
                Gardez cela pour vous. Ne le répétez pas.
                C'est bon, gardez la monnaie. (Le pourboire).
          4. v. (En particulier) Retenir quelqu'un auprès de soi.
                Je l'ai gardé huit jours à la campagne.
                Je vous garde à dîner !
                Accordez-moi un moment d'entretien, je ne vous garderai pas longtemps.
                Cet industriel a gardé tout son personnel.
                J'ai gardé ce domestique douze ans.
          5. v. Ne pas quitter.
                Garder la chambre. — Garder le lit.
                (militaire) Garder les rangs, rester à l'alignement.
                Garder son rang, soutenir avec dignité son rang, son état.
                Garder son chapeau sur la tête.
                Garder son pardessus, ses gants.
          6. v. Mettre de côté, en réserve, conserver.
                Gardez ces restes pour demain.
                On lui gardera quelque chose pour dîner.
                Je garde cet argent pour mon voyage.
                Je garde ce trait pour la fin.
                Il garde ses faveurs pour ceux qui lui sont dévoués.
                On ne peut pas garder plus longtemps ce gibier, il faut le manger.
                Ce vin ne se gardera pas.
                Gardez soigneusement ces papiers, ils pourront vous être utiles.
                Vous ne savez pas ce que Dieu vous garde, ce que la Fortune vous garde, se dit à une personne qui est dans l'affliction, dans le malheur, pour faire entendre qu'il peut lui arriver des consolations, que sa condition peut devenir meilleure.
                On se sert aussi de la même locution pour mettre en garde contre les chances mauvaises que peut réserver l'avenir.
pas
     1. n-m. Mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l'autre pour marcher.
           On ne peut le décider à faire un pas hors de chez lui.
           Permettez-moi de faire quelques pas avec vous.
           Marcher d'un pas léger, d'un pas rapide, d'un pas chancelant.
     2. n-m. (Métrologie) Distance entre deux pas ; enjambée.
           Il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer d'un pas, il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer du tout, il veut rester où il est.
     3. n-m. Faible distance.
     4. n-m. (Militaire) Différentes manières de marcher réglées pour les troupes.
           Pas ordinaire.
           Pas accéléré.
           Pas redoublé.
           Pas de route.
           Pas gymnastique.
           Pas de charge.
           Il a mis, il a remis sa troupe au pas.
           Marcher au pas, prendre le pas.
           Perdre le pas, n'être plus au pas.
     5. n-m. (Danse) Différentes manières d'exécuter le mouvement de la danse.
     6. n-m. (Équitation) Allure la moins rapide du cheval.
     7. n-m. Empreinte, marque que laisse le pied d'une personne ou d'un animal.
           Il vit des pas d'homme sur le rivage.
           Il distingue fort bien le pas d'un cheval de celui d'un mulet.
     8. n-m. Préséance, droit de marcher le premier.
           Le parlement avait le pas sur les autres compagnies.
           Il lui a cédé le pas.
           Il a pris le pas sur lui.
           Disputer le pas à quelqu'un.
     9. n-m. Passage étroit ou passe difficile dans une vallée, dans une montagne, etc.
           Le pas de Suse.
           Le pas de Calais, le détroit entre Calais et Douvres.
     10. n-m. Seuil, marches qui sont au-devant d'une entrée.
           Il est sur le pas de la porte.
           Prenez garde, il y a ici un pas.
           Il y a quatre pas à monter à ce perron.
     11. n-m. (Vieilli) Allées et venues, démarches que l'on fait, peines qu'on prend pour réussir.
           Il fait bien des pas pour obtenir cette place.
           Cela lui a coûté bien des pas et démarches.
           Il n'a pas ménagé, épargné ses pas dans cette circonstance.
           Je ne ferai pas un pas de plus, je ne ferai aucune démarche de plus pour cette affaire, pas une concession de plus.
     12. n-m. (Mécanique) Distance séparant deux filets d'un filetage.
           Plus généralement : distance entre 2 tours d'un mouvement hélicoïdal : voir hélice (mathématique) et variable.
     13. n-m. (Cartographie) Écart entre les axes d'éléments graphiques homologues d'un ensemble graphique de structure régulière ; il est souvent exprimé numériquement par l'inverse de son rapport à l'unité de longueur.
     14. n-m. (Composants) Distance séparant deux lignes d'interconnexion voisines dans un circuit intégré ou sur un circuit imprimé nu.
     15. n-m. (Composants) Distance entre deux broches de raccordement contiguës sur un boîtier.
     16. v. Négation d'un verbe. — (usage) Utilisée avec la particule ne dans le langage littéraire, mais souvent sans celle-ci dans le langage courant.
           Pourquoi tu ne manges pas ?
           J'veux pas travailler.
           Tu as si souffert que ça de ton harcèlement ? T'as pas idée.
     17. v. Négation rhétorique pour demander humblement un accord. — (note) La réponse affirmative est oui, non pas si.
           N'est-elle pas jolie ?
           N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
     18. v. Négation rhétorique pour une invitation polie. — (note) La réponse affirmative est oui ou ouais, non pas si.
           — Vous ne voulez pas déjeuner avec moi ?
     19. v. Négation d'un adjectif épithète. Non.
           Je cherche un logement pas cher.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
pas un
     1. adj. Aucun. (note) Exclut le nom suivant. Utilisé avec ne pour le sujet d'une phrase.
           Pas un centime n'est venu de l'État.
     2. n. Aucun. (note) Utilisé avec ne.
repos
     1. n-m. Privation, cessation de mouvement, d'activité ou d'effort.
           Cet enfant ne demeure jamais en repos. — Se tenir en repos.
     2. n-m. Cessation de travail, d'exercice, pour faire disparaître la fatigue.
           Cette verdure est un repos pour les yeux.
     3. n-m. (Militaire) (Par ellipse) Ordre donné pour suspendre l'exercice et permettre aux soldats de se délasser.
     4. n-m. Quiétude, tranquillité, exemption de toute peine d'esprit.
           Je suis en repos de ce côté-là. — Il est dans un grand repos d'esprit sur cette affaire.
           Il n'aura point de repos qu'il n'ait achevé.
           Soyez en repos sur mes affaires, Ne vous en mêlez pas.
           Laissez-moi, veuillez me laisser en repos, laissez-moi donc en repos, Cessez de me fatiguer de vos importunités.
     5. n-m. (Politique) Exemption de trouble, d'agitation ; tranquillité, en parlant des États.
           Le pays est dans un repos complet, absolu. — La paix est faite, les peuples vont goûter un profond repos.
     6. n-m. Sommeil.
           Il ne dort plus, il a perdu le repos depuis quelque temps.
           Il dort, ne troublez pas son repos.
     7. n-m. (Par ellipse) Le repos éternel, la mort.
     8. n-m. (Au singulier) État où est une arme à feu, lorsque, le chien n'est ni abattu, ni bandé, mais maintenu par un cran spécial.
           Mettre le chien d'un fusil au repos. — Ce fusil est au repos. — Le cran de repos.
     9. n-m. (Versification française) Césure placée à tel ou tel endroit du vers, pour marquer une pause, un arrêt.
     10. n-m. Pause que l'on fait en prononçant un discours, en déclamant, en lisant à haute voix.
           Dans le discours prononcé, les repos de la voix tiennent lieu de points et d'alinéa.
           Un lecteur habile sait se ménager des repos pour respirer sans effort.
     11. n-m. (Plus rare) morceau, passage d'une lecture facile, destinés à procurer une détente à l'esprit du lecteur, en parlant des ouvrages de l'esprit.
           Cette narration agréable sert de repos, après des réflexions si graves.
     12. n-m. (Arts) Attitude des figures représentées sans mouvement ou avec peu de mouvement.
           Les anciens dans leur statuaire adoptaient le plus souvent l'attitude en repos.
     13. n-m. (Architecture) Sorte de petit palier qui interrompt la suite des marches entre deux étages.
           Il y a dix marches jusqu'au premier repos.
           Les repos de cet escalier ne sont pas bien placés.
absolu
     1. adj. Complet ; sans restriction.
           Nécessité absolue.
           Commandement absolu.
     2. adj. (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d'une autorité, d'un État.
     3. adj. Impérieux ; entier.
           Cet homme est absolu dans tout ce qu'il veut.
           Parler d'un ton absolu.
           Un caractère absolu.
     4. adj. Total, sans exception.
           Une impossibilité absolue.
           Il y a peu de vérités absolues.
           C'est le calme absolu.
     5. adj. (Chimie) Pur, en parlant d'un alcool.
     6. adj. (Mathématiques) (Physique) (philosophie) (linguistique) Qui n'est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
           « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
           Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
     7. adj. (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l'emploi d'un verbe ou d'un nom.
           Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d'un emploi absolu.
     8. adj. (Linguistique) Qui n'est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d'un ablatif ou d'un génitif.
     9. adj. (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
     10. adj. (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
     11. adj. (Philosophie) Qui a en soi sa raison d'être et qui n'a besoin ni pour être conçu ni pour exister d'aucune autre chose.
           L'Être absolu de qui tout dépend, c'est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
     12. n-m. (Philosophie) Ce qui existe indépendamment de toute condition.
           L'absolu.
           La philosophie de l'absolu.
     13. n-m. (Chimie) Pur, achevé, parfait en parlant d'un parfum ou d'un alcool.
pendant
     1. adj. Qui pend.
           Des manches pendantes.
           Ce chien a de belles oreilles bien pendantes.
           Marcher, aller les bras pendants.
           Être assis les jambes pendantes.
     2. adj. (Droit) Qualifie les blés, les fruits qui sont sur la terre et dont on n'a pas encore fait la récolte.
           Les fruits pendants par les racines.
     3. adj. (Droit) En cours, non terminé.
           Ce procès est pendant à tel tribunal, c'est tel tribunal qui en est saisi, il y a instance pour cela à tel tribunal.
           Le roi fit un geste violent.
     4. n-m. Partie du baudrier ou du ceinturon au travers de laquelle on passe l'épée pour l'y pendre.
           Pendant de baudrier ou de ceinturon.
     5. n-m. Pendentif, parure d'oreilles.
           Des pendants d'oreilles de diamants.
     6. n-m. (Arts) Paire d'œuvres de caractère analogue et de proportions à peu près égales, et destinés à se correspondre.
     7. n-m. (Figuré) Ce qui accompagne.
     8. prep. Durant ; tout au long de.
     9. v. Participe présent de pendre.
     pendre
          1. v. Attacher une chose, une personne ou un animal en haut par une de ses parties, de manière qu'elle ne touche pas en bas.
                Pendre de la viande au croc. — Pendre un lièvre par les pattes de derrière.
                (Pronominal) — Se pendre par les mains à un arbre.
          2. v. Attacher à la potence, pour le mettre à mort, en parlant de quelqu'un.
          3. v. (Intransitif) Être suspendu.
          4. v. (Intransitif) Tomber, descendre trop bas.
                Votre robe pend d'un côté.
                Renouez ce cordon qui pend.
                Les joues lui pendent, Ses joues sont flasques et tombantes.
          5. v. (Pronominal) Se donner la mort, s'étrangler en se suspendant par le cou ; se suicider par pendaison.
Quinze
     1. n. L'Union européenne de 1995 à 2004.
           Les Quinze sont parvenus à un accord.
     2. adj. (Antéposé) Quatorze plus un, adjectif numéral cardinal correspondant au nombre 15.
           Quinze cents francs.
           Quinze mille hommes.
     3. adj. (Postposé) Quinzième.
           Chapitre quinze.
           Page quinze.
           Le roi Louis XV.
     4. n. (Au masculin) Nombre 15, entier naturel après quatorze.
           Quinze multiplié par trois donne quarante-cinq.
     5. n. Chose portant le numéro 15.
     6. n. (Au masculin) (avec le) Quinzième jour du mois.
           Je partirai le quinze.
     7. n. (Sport) (Au masculin) Équipe de rugby dans la version dans laquelle les équipes sont de quinze joueurs.
           Le Quinze de France.
     8. n. (Désuet) Sorte de jeu de cartes ancien.
Jours
     1. n. (Géographie) Ancien nom de la commune française Jours-lès-Baigneux.
     2. n-m. Pluriel de jour.
     3. n-m. (Peinture) Touches les plus claires d'un tableau.
           Savoir bien mêler les jours et les ombres.
           Observez bien les jours et les ombres.
     4. n-m. Une certaine durée, une certaine époque, par rapport à ce qui s'y passe, aux événements qui la remplissent.
           Aux premiers jours du monde.
           Elle a connu des jours meilleurs.
           Les jours de notre enfance.
     5. n-m. La vie de quelqu'un.
           Je tremblais pour vos jours.
           Quand il sera sur ses vieux jours.
     jour
          1. n-m. Période de vingt-quatre heures, commençant généralement à minuit ; en certains lieux et à certaines époques, le jour commençait plutôt avec le lever ou le coucher du soleil.
                Le résultat de l'analyse sera connu dans deux jours. — Une semaine comporte sept jours.
                Un mois se compose de 28 à 31 jours. — Une année est constituée de 365 jours (366 pour une année bissextile).
                Le jour solaire moyen est plus long que le jour sidéral d'un peu moins de quatre minutes.
          2. n-m. (En particulier) (Métrologie) Unité de mesure du temps (compatible avec le Système international) dérivée de la seconde. Symbole d (du latin diurnus).
                1 jour = 86400 secondes = 24 heures
          3. n-m. Date particulière du calendrier.
          4. n-m. Jour de la semaine. Un des sept noms de jour de chaque semaine.
                Quel jour sommes-nous ?
          5. n-m. (Agriculture) (archaïque) Étendue de terrain qu'un attelage pouvait labourer en une journée de travail.
                Le Collège acheta successivement :
          6. n-m. (Au pluriel) Vie.
                Il a mis fin à ses jours.
                Ses jours sont comptés.
          7. n-m. Cette même période sur d'autres corps célestes.
          8. n-m. Période durant laquelle le soleil apporte sa lumière, pour une zone donnée de la Terre.
          9. n-m. Source de lumière ; percement par lequel la lumière peut pénétrer.
          10. n-m. Lumière du jour ou parfois d'une autre source lumineuse.
                Le faible jour que la lune répand sur les objets.
          11. n-m. Trou dans une surface continue ou un tamis.
                Ces planches ne sont pas bien jointes, il y a un jour entre les deux.
                Il y avait un grand jour sous la porte.
          12. n-m. (Vieux) Manière dont un objet est frappé par la lumière.
                Ce tableau devrait être placé dans un autre jour.
                Mettre quelque chose dans son jour, le placer à un jour convenable, de manière qu'on puisse le bien voir.
          13. n-m. (Figuré) Manière de présenter quelque chose.
                Il me présenta la chose sous un jour si avantageux que j'acceptai sa proposition.
                Une chose qui s'offre, qui se présente, que l'on voit sous un jour favorable.
          14. n-m. (Peinture) Imitation de la lumière qui se répand sur les objets représentés dans un tableau.
                Dans ce tableau, le jour vient d'en haut.
quinze jours
     1. n. Période de deux semaines ou de la moitié d'un mois.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
trois
     1. adj. (Antéposé) Adjectif numéral cardinal correspondant à deux plus un.
     2. adj. (Postposé) Troisième.
           Page trois.
           Tome trois.
           Henri III.
     3. adj. Petit nombre indéterminé.
           J'arrive dans trois secondes.
     4. n. (Au masculin) Nombre 3, entier naturel après deux.
           Trois précède quatre et suit deux.
           Trois multiplié par deux fait six.
     5. n. (Au masculin) 3, chiffre utilisé dans la numérotation décimale.
           Ce ballot est marqué d'un trois.
           Trente-trois s'écrit par deux trois.
     6. n. (Par substantivation) Chose portant le numéro trois.
           L'aiguille de ma montre est sur le trois.
           Aux cartes, l'as bat le trois.
           Le trois de telle rue : La maison qui y porte le numéro trois.
           La trois est une piste difficile.
     7. n. (Au masculin) (avec le) Troisième jour du mois.
           Le trois je serai enfin en vacances.
           Sa lettre est datée du trois.
semaines
     1. n-f. Pluriel de semaine.
     semaine
          1. n-f. Séquence constituée des sept jours : lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Chaque date a un seul jour de la semaine dans cet ordre, mais le commencement de la semaine dépend de la tradition locale.
                Selon la Bible, la semaine commence le dimanche et se termine le jour du sabbat.
                Une année comporte cinquante-deux semaines et un jour.
          2. n-f. Une tranche de sept jours à partir de la date courante (semaine flottante).
          3. n-f. Période de cinq jours travaillés (du lundi au vendredi) au sein des sept jours de la semaine, par opposition à la fin de semaine (ou week-end).
                Il faut que j'y aille en semaine.
          4. n-f. Temps légal de travail pendant une semaine.
          5. n-f. Salaire obtenu au bout d'une semaine de travail.
          6. n-f. Durée d'une campagne publicitaire.
                La semaine du goût.
          7. n-f. (Littéraire) (Rare) Ensemble de sept objets de même nature.
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