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Analyseur de phrases françaises

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ce
     1. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     2. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     3. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     4. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     5. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     6. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     7. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     8. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     9. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     10. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
fait
     1. adj-m. Réalisé ; construit ; confectionné ; fabriqué ; exécuté.
           C'est un grand pas de fait.
           Du travail bien fait, une besogne mal faite.
           Fait à plaisir : Inventé de toutes pièces.
     2. adj-m. (Avec un adverbe de manière ou un comparatif) Constitué, conformé.
           Bien fait : Beau, de bel aspect.
           Bien fait de sa personne ; femme bien faite.
           Fait au moule, à ravir.
           Des cupidons, fraîche couvée
           Jambe bien faite ; taille bien faite.
           Homme mal fait : Mal bâti, disgracieux.
           Se dit dans le même sens de l'esprit, de la pensée.
           Avoir l'esprit bien fait : Avoir l'esprit juste, qui raisonne bien.
     3. adj-m. (Vieilli) Accoutré, arrangé.
     4. adj-m. Achevé, comme ça (et on ne peut le changer).
           Être ainsi fait : Avoir tel caractère, tel comportement.
     5. adj-m. (Avec pour) Apte à, prédisposé à.
           L'homme n'est pas fait pour vivre seul.
     6. adj-m. Convenant à, destiné à.
     7. adj-m. Recommandé à tel ou tel usage.
           Le savon est fait pour qu'on s'en serve.
           Cela n'est pas fait pour les chiens.
           Mais c'est fait pour ! : C'est prévu pour cet usage précis.
     8. adj-m. Maquillé, fardé, vernis, soigné.
           Yeux faits : Yeux maquillés, fardés.
           Ongles faits : Ongles limés (et vernis).
     9. adj-m. Adulte, qui est parvenu à maturité.
           Homme fait : Homme pleinement adulte, d'âge mûr.
           Femme faite : Femme pleinement formée, développée.
     10. adj-m. Mûr, faisandé, parvenu à un certain degré de maturation.
           Vin fait.
           Viande faite : Viande mûrie.
           Fromage fait : Fromage qui a atteint un degré de maturation où le cœur est amolli.
           Fromage pas trop fait, fait à cœur.
           Fromage trop fait : Qui n'est plus propre à la consommation.
     11. n-m. Ce que quelqu'un fait, a fait ou fera, action.
           Il nie le fait.
           On lui impute des faits graves.
           C'est par des faits que je veux lui prouver mon attachement.
           Ses faits ne répondent pas à ses promesses.
           Se vanter ainsi ne peut être que le fait d'un fanfaron.
           Par le fait d'autrui.
     12. n-m. Toute chose qui arrive, qui a lieu, qui a eu lieu.
           Ces faits ne laissent aucun doute sur sa culpabilité.
           Les faits seuls réfutent cette calomnie.
     13. n-m. Donnée observable de l'expérience, souvent invoquée, en vertu de son objectivité, comme preuve indiscutable. En particulier en droit et dans la jurisprudence.
     14. n-m. (Journalisme) Information brute dénuée de commentaire.
           Vous lirez cela dans la rubrique Faits Divers.
     15. n-m. (En particulier) (juri) Événement ou cas d'espèce dont il s'agit. — (note) Il s'emploie surtout dans les discussions, les contestations ou les plaidoiries.
     16. n-m. (Droit) Qui n'a pas fait l'objet d'un acte juridique ; par opposition au droit.
           Moyens de fait et de droit.
           Possession de fait, possession de droit.
           Un gouvernement de fait : Un pouvoir récent qui n'existe en vertu d'aucun droit reconnu.
     17. n-m. (Philosophie) Qui établit l'existence de telle ou telle donnée constatable, contrairement à la question de droit qui en établit la légitimité.
     18. v. Participe passé masculin singulier de faire.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
Se
     1. n. (Religion) Sainte (comme titre).
           Se Cécile.
     2. n. Pronom personnel de la troisième personne des deux genres et des deux nombres, utilisé comme complément d'objet d'un verbe transitif direct ou indirect.
     3. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réfléchi.
           Il se couche tôt.
           Il s'abstient.
     4. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réciproque.
           Ils se battent.
     5. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal de sens passif.
           Ce produit se vend bien.
retrace
     1. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de retracer.
     2. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de retracer.
     3. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de retracer.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de retracer.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de retracer.
     retracer
          1. v. Tracer de nouveau ou d'une manière nouvelle.
                Ce dessin n'est pas bien tracé, il faut le retracer.
          2. v. (Figuré) Raconter les choses passées et connues, les décrire, en renouveler la mémoire.
                Retracer les glorieux exploits d'un héros.
                Retracer l'image des événements passés.
                Tout le retrace à mes yeux, tout me le rappelle, sert à me le rappeler.
          3. v. Se rappeler une chose.
                Je ne saurais me retracer bien fidèlement ce fait trop éloigné de moi.
                Je m'en retrace parfaitement bien l'image.
                Ce fait se retrace à mon esprit comme s'il était encore présent à mes yeux.
          4. v. être rappelé dans la mémoire.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
esprit
     1. n-m. Substance incorporelle et immatérielle.
     2. n-m. (Mythol) Âme désincarnée douée de pensée et de vie.
     3. n-m. (Philo) Principe de la pensée et de la réflexion.
     4. n-m. Aptitude intellectuelle particulière.
     5. n-m. (En particulier) Vivacité dans la réflexion.
     6. n-m. Mémoire, ensemble des pensées d'une personne.
     7. n-m. État d'esprit.
     8. n-m. Caractéristique, sens d'un texte, d'un ensemble d'idées ou de sentiments, etc.
           Il faut prendre en compte l'esprit de la loi, et non s'attacher à la lettre.
     9. n-m. (Grammaire) Signe diacritique grec.
     10. n-m. (Histoire de la chimie) Fluide très subtil, ou vapeur très volatile, dans l'ancienne nomenclature chimique.
     11. n-m. (En particulier) Alcool.
     12. n-m. Être humain dans ses activités intellectuelles.
     13. interj. (Québec) (Populaire) Version atténuée des sacres, jurons.
comme
     1. v. De même que ; ainsi que.
           Ils sont faits l'un comme l'autre.
     2. v. Autant que.
           Rien n'anime le soldat comme l'exemple des chefs.
     3. v. À quel point, combien.
           Comme il est changé !
     4. v. Par exemple.
           Les mots français en -tié sont féminins, comme amitié, pitié, etc.
     5. v. Presque, quasi.
           C'est comme si c'était fait.
     6. v. En qualité de ; en tant que.
     7. v. Il se joint avec certains verbes tels que considérer, regarder… pour marquer l'opinion que l'on a de quelqu'un ou de quelque chose, le jugement que l'on en porte.
           Il fut regardé comme le plus habile capitaine de son siècle.
           Nous devons considérer cela comme le présage de quelque grand événement.
     8. v. (Désuet) Autant … comme : même sens que autant … que, comparatif.
           L'étrange passion qui cause mon trépas
     9. conj. Ainsi que.
           Comme j'espère.
           Comme l'on dit.
           Comme dit tel auteur.
           Comme vous voyez.
           Comme il est juste.
     10. conj. De la manière que, autant que.
           Comme il avait puni le crime, il voulut aussi récompenser la vertu.
           Comme son devoir est de…, le nôtre est également de…
           Comme le soleil efface les autres astres, ainsi…
           Vous savez comme il s'est conduit envers moi.
           Voici comme l'affaire se passa.
           Agissez comme vous voudrez, comme bon vous semblera.
           Rien n'encourage les artistes et les gens de lettres comme de voir les talents en honneur.
           Elle l'examina longtemps comme pour s'assurer que c'était bien lui.
     11. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe commer.
     12. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent du verbe commer.
     13. v. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe commer.
     14. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe commer.
     15. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif du verbe commer.
si
     1. conj. Dans le cas où, à condition que, supposé que. (usage) Conjonction qui introduit une condition (suivie d'une conséquence) ou une supposition qui peut être supprimée en utilisant un conditionnel.
           Si j'étais riche, je m'achèterais une maison.
           Je vous donnerai tant, si vous faites ce que vous m'avez promis.
           Je vous récompenserai, si je suis content de vous.
           Si vous venez me voir, vous serez bien reçu.
           Il dit que si vous partez, il vous suivra.
           Si les choses en sont là, on ne peut plus y porter remède.
           Il viendra s'il peut, s'il fait beau.
           Ils auront tort, s'ils se fâchent de cela.
           Au lieu de répéter Si, on peut se servir de que avec le subjonctif.
           S'il revenait et qu'il fît une réclamation, vous seriez fort embarrassé.
           Elliptiquement
           Il parle comme s'il était le maître, Comme il parlerait s'il était le maître.
           Il est plus content que si on l'avait couvert d'or, Qu'il ne le serait si on l'avait couvert d'or.
     2. conj. S'emploie encore elliptiquement pour exprimer un souhait, un regret.
           Si seulement il était venu !
           Encore s'il avait témoigné quelque regret de sa conduite!
     3. conj. Dans diverses phrases où il s'agit, non d'une condition, d'une pure supposition, mais d'une chose certaine, il marque un rapport ou une opposition entre la proposition subordonnée et la proposition principale.
           Si je suis gai, si je suis triste, c'est que j'en ai sujet.
           Si cet homme est pauvre, est-ce une raison pour le mépriser ?
           Si l'un est vieux et faible, l'autre est jeune et fort.
     4. conj. Si oui ou non. (usage) Conjonction utilisée pour former une question indirecte après certains verbes comme demander, dire, savoir, ignorer, etc., marquant le doute, l'interrogation.
           Je ne sais pas si je viendrai.
           Dites-moi si vous irez là.
           Vous demandez si je suis satisfait. Elliptiquement
           Est-ce que vous viendrez, ou si c'est lui ?
           Le regrettez-vous ? Si je le regrette !
           Vous savez si je vous aime, Vous savez combien je vous aime.
     5. v. Au contraire. — (note) Dans ce sens il est utilisé pour infirmer une prédication négative ou interro-négative
           Vous n'allez pas voir ce spectacle ? — Si, nous y allons.
           Ce spectacle n'est pas agréable. — Si ! (sous-entendu « oui, il l'est »).
     6. v. Tellement.
     7. v. (Popu) (À la fin d'une phrase négative) N'est-ce pas ?
           Elle n'est pas méchante, si ?
     8. n-m. (Musique) Septième note de la gamme de do.
           La messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.
     9. n-m. Signe désignant cette note.
           En clef de sol, le si se trouve sur la troisième ligne de la portée.
     10. n-m. (Familier) Considération extravagante.
           Avec des si on mettrait Paris en bouteille.
     11. n-m. (Vieilli) Défaut de la chose dont il est question.
           Voilà un bon cheval ; il n'y a point de si.
           Quel si y trouvez-vous ?
comme si
     1. conj. Locution conjonctive de subordination indiquant une manière.
           C'est tout le problème, nous ne pourrons jamais en sortir si tout le monde fait toujours comme s'<nowiki/>il ne se passait rien !
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
était
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait du verbe être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
encore
     1. v. Qui sert à marquer que l'action ou l'état dont il s'agit se continue, se continuera ou s'est continué jusqu'au temps indiqué par le verbe ou par les autres circonstances du discours. Pour la négation, voir pas encore.
           Elle vit encore.
           Il est encore au lit.
           Il n'était pas mort, il respirait encore.
           Il ne sera encore que sous-officier l'an prochain.
     2. v. De nouveau.
           Donnez-nous encore à boire.
           Je veux encore essayer si je pourrai réussir.
     3. v. Aussi ; de plus. — (note) En particulier, il s'emploie dans ce sens avec la conjonction mais, par opposition à non seulement.
           Outre l'ordre qu'on lui avait donné, on lui commanda encore de… — On ajoute encore à cela que…
     4. v. Il se joint à l'adverbe plus, lorsqu'on veut exprimer qu'une qualité, qu'une chose enchérit sur une autre.
           Il est encore plus riche que son frère.
           Ils ont déjà beaucoup obtenu, mais ils veulent plus encore.
           Ils exigent encore plus, encore davantage.
     5. v. Se joint d'une façon analogue à certains verbes qui marquent l'augmentation ou la diminution.
           Cela augmentait encore sa tristesse.
           Cela réduit encore son revenu, déjà si modique.
     6. v. Se place au commencement d'une phrase où l'on exprime une restriction qui enchérit sur ce qu'on vient de dire.
           Ce mot n'est guère usité que dans telle science, encore ne l'emploie-t-on que rarement.
           Vous avez le droit d'agir ainsi, encore faut-il que vous préveniez les intéressés.
     7. v. Du moins.
           Si encore il voulait céder sur ce point, on pourrait lui accorder le reste.
     8. v. S'emploie aussi comme une sorte d'interjection, lorsqu'on reproche à quelqu'un une récidive.
           Eh quoi ! Encore ! ou tout simplement, Encore !
     9. v. Cependant ; toutefois.
           « De toutes les aberrations sexuelles, la plus singulière est encore la chasteté » , disait Remy de Gourmont.
           Vous dites que ce n'est rien, mais encore…
     10. v. Souligne le pire en comparant le mauvais à celui-ci. — (note) En particulier lorsque cette hiérarchisation est subjective ou ne va pas de soi.
           Il déteste tellement les crachins qu'il préfère encore les gros orages.
présent
     1. adj. Qui est, qui se trouve actuellement dans le lieu dont on parle.
           J'étais présent lorsque la chose arriva.
           Être présent au lieu de son domicile.
           Être tenu présent à une assemblée, à une séance, ne pas y assister, et cependant participer aux droits de présence.
           À tous, présents et à venir, salut ou à tous ceux qui ces présentes lettres verront, formules de l'ancien style de chancellerie.
           Présents tels et tels, formule du style de notaire, dans les actes.
           À ce présents et acceptants, tels et tels.
     2. adj. (Figuré) Alerte, actif, efficace.
           Avoir l'esprit présent, être à ce qui se dit, à ce qui se fait; avoir l'esprit vif et prompt, et dire ou faire sur-le-champ ce qu'il y a de mieux à dire ou à faire.
           Comme il a l'esprit présent, il lui fit une repartie juste.
           Avoir la mémoire toujours présente, se souvenir à propos et sans peine de ce qu'on a vu ou lu.
     3. adj. Se dit aussi des choses auxquelles on songe, dont on se souvient, que l'on croit voir encore.
           J'ai toujours ce spectacle présent à l'esprit.
           Cela m'est toujours présent à l'esprit, est toujours présent à mon esprit, à ma pensée, à ma mémoire, à mon souvenir.
     4. adj. Qui est actuel, qui est dans le temps où nous sommes.
           Le siècle présent.
           Le présent mois.
           La douleur présente.
     5. adj. (Grammaire) Qualifie le temps grammatical situant l'action au moment où on l'énonce.
           Indicatif présent, participe présent.
     6. n-m. Personne qui est ici, qui assiste.
           Noter les présents et les absents.
           La prescription immobilière est de dix ans entre présents, et de vingt ans entre absents.
           J'embrasse toutes les présentes et je n'oublie pas les absentes qui n'ont pu venir.
     7. n-m. Partie du temps qui se déroule en ce moment. — (note) Il est rarissime au pluriel.
           Le présent, le passé et l'avenir.
           Cet homme ne songe qu'au présent.
     8. n-m. Temps grammatical situant l'action au moment où on l'énonce.
           Présent de l'indicatif, du subjonctif, de l'infinitif.
           Aimer fait au présent de l'indicatif J'aime.
           Ce verbe se conjugue de telle manière au présent de l'indicatif, du subjonctif.
     9. n-m. (Vieilli) ou (littéraire) Cadeau, don, offrande.
           Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
     10. interj. Utilisé pour confirmer sa présence lors d'un appel.
           « Amélie Zigu ?
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Mes
     1. n. Pluriel de Me. Abréviation de maîtres, titre annonçant l'énumération d'avocats ou de notaires.
           Pour se défendre, elle a fait appel à M(e) Dupont et Lacourt.
     2. adj. Pluriel de mon, ma. Qui sont à moi, dans le cas d'un seul possesseur et de plusieurs objets.
     mon
          1. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
          2. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
                (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
                Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
                Avec un caractère identificatoire.
                Avec une marque de subordination.
                (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
          3. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
                C'est mon.
                Ç'a mon.
          4. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
                Mon ! Le beau petit chien !
          5. n-m. Insigne héraldique japonais.
yeux
     1. n-m. Pluriel de œil. (note) Souvent prononcé par pataquès.
     œil
          1. n-m. (Anatomie) Organe de la vue.
          2. n-m. (Figuré) Organe d'un animal, élément d'une machine, comportant un dispositif optique, composant d'un système visuel qui permet la perception de l'environnement par l'analyse de la lumière.
                Si tu as des yeux, c'est pour voir le monde autour de toi.
                La porte automatique est commandée par un œil électrique.
          3. n-m. (Par métonymie et aninisme) Observateur.
          4. n-m. Regard.
          5. n-m. Attention portée à quelque chose.
          6. n-m. Jugement ; disposition d'esprit.
          7. n-m. (Météorol) (Par analogie) Zone centrale d'une dépression où les vents sont faibles.
          8. n-m. (Par analogie) Ouverture, trou pratiqué dans divers articles ou instruments.
                L'œil d'une aiguille.
          9. n-m. (Par analogie) Dispositif de visée, judas.
          10. n-m. Lustre des étoffes, éclat des pierreries.
                Ces perles n'ont pas bel œil.
                Un œil de poudre : Une légère teinte de poudre mise sur les cheveux.
          11. n-m. (Botanique) Bouton, petite excroissance qui paraît sur une tige ou sur une branche d'arbre, et qui annonce une feuille, une branche, un fruit. (En particulier) Endroit par où sort le bourgeon de la vigne et des arbres fruitiers.
          12. n-m. (Cuisine) Bulle de graisse qui nage à la surface d'un bouillon.
          13. n-m. (Cuisine) Chacun des trous qui se trouvent dans la mie de pain, dans certains fromages.
          14. n-m. (Typographie) Relief du caractère d'imprimerie ; partie du caractère qui laisse son empreinte au tirage. Surface de la partie imprimante en relief d'un caractère typographique.
          15. n-m. Dessin représentant une lettre, un caractère.
                Les œils de ces lettres sont étranges.
          16. n-m. Pour une police de caractères, hauteur des minuscules, jambages exclus, comparée au corps de la police, c'est-à-dire à la hauteur des capitales.
                Corps 24 gros œil. Corps 24 petit œil.
          17. n-m. (Marine) Boucle à extrémité d'un cordage, en l'épissant sur lui-même.
                L'homme sur le quai passa l'œil de l'aussière sur une bitte pour amarrer le navire.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire