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causer
     1. v. Être cause de ; occasionner, provoquer.
     2. v. S'entretenir familièrement avec quelqu'un ; faire la conversation.
     3. v. (Familier) Parler trop, parler inconsidérément.
           Ne lui dites que ce que vous voudrez que tout le monde sache, car il aime à causer.
     4. v. Parler avec malignité.
           N'allez pas si souvent dans cette maison, on en cause.
     5. v. (Populaire) Parler à quelqu'un.
           Dis ! C'est à moi que tu causes ?
           Eh, je t'ai pas causé !
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
parlant
     1. adj. Qui parle.
           L'homme est la seule créature parlante.
           Horloge parlante.
           (vieilli) Bavard.
           Cet homme est très parlant, est peu parlant, Il parle volontiers, il parle rarement.
     2. adj. (Cinématographie) Qui reproduit les paroles des personnages.
           Cinéma parlant.
           Machine parlante, Toute machine qui, comme le phonographe, reproduit la voix humaine.
     3. adj. Qui est très ressemblant, très expressif.
           Ce portrait est parlant.
           Il a une physionomie parlante.
           Des regards, des gestes parlants, Des regards, des gestes expressifs.
     4. adj. Qui se passe de commentaire, évident.
           Les chiffres sont parlants.
     5. v. Participe présent du verbe parler.
     parler
          1. v. Proférer, prononcer, articuler des mots.
                Parler du nez, de la gorge. Parler à l'oreille de quelqu'un. Parler avec peine. Il parle toujours entre ses dents.
          2. v. (Par analogie) Imiter le langage de l'homme, en parlant de certains oiseaux comme les perroquets, les sansonnets, les geais, les pies, etc.
                Apprendre à parler à un perroquet.
          3. v. Exprimer sa pensée en articulant les mots d'une langue.
                Parler correctement. Parler inconsidérément. Je n'en parle que par ouï-dire. Il n'en parle que par envie.
                Je n'ai jamais entendu parler de cette affaire. Toute la ville en parle.
          4. v. S'exprimer heureusement sur certains sujets.
          5. v. Adresser la parole, avoir un entretien, converser.
                Parler avec quelqu'un. Parler à quelqu'un. Moi qui vous parle. C'est à vous que je parle.
          6. v. S'entretenir de.
                De quoi parlez-vous tous les deux ? Nous parlons de vos affaires. Nous en parlerons tantôt ensemble.
                Je vous parlerai de quelque chose qui vous regarde. Parlez de moi au ministre. Je les ai laissés qui parlaient d'affaires.
          7. v. (Absolument) Révéler, dévoiler quelque chose.
          8. v. Expliquer ses sentiments, sa pensée, déclarer son intention, sa volonté.
                C'est un homme qui ne veut pas parler nettement. On a fait ce qu'on a pu pour le faire parler, mais il n'y a pas eu moyen d'en venir à bout.
                Je saurai bien le faire parler. Expliquez-vous mieux, ce n'est pas là parler. Parler au nom de quelqu'un.
          9. v. Intervenir, prendre la parole pour ou contre quelqu'un ou quelque chose.
                Ce député a parlé contre le projet de loi.
          10. v. Prononcer un discours, prendre la parole en public.
                L'art de parler. Parler à son tour. Quand ce fut à lui de parler…. Parler sans préparation, sans être préparé.
          11. v. (Figuré) Manifester ses sentiments, ses pensées par un autre moyen que celui de la parole.
                Les muets parlent par signes. Il me parlait des yeux et du geste. Chaque mouvement de cet habile pantomime parlait aux yeux des spectateurs.
          12. v. Provoquer des émotions, des sentiments en parlant des choses qui ont ou qui semblent avoir une sorte de langage.
                La peinture parle aux yeux. Ses yeux parlent. Son visage parle.
                La nature, le sang a parlé, quand il a revu son fils malheureux. En votre absence, tout ici nous parlait de vous.
          13. v. Expliquer sa pensée par écrit.
                La loi est formelle là-dessus et parle très clairement. Le contrat ne parle point de cette clause.
          14. v. Démontrer ou confirmer ses qualités.
                Pas de surprise lors du dernier tiercé : le favori l'a emporté de dix longueurs, sa classe a parlé.
                Lors du championnat du monde des mi-lourds à mi-combat le champion en titre mène largement aux points, c'est le métier qui parle.
          15. v. (Transitif) Se servir d'un langage.
                Parler une langue. Parler français, italien, allemand, etc. La langue française se parle, est parlée dans tous les pays du monde.
                Il parle plusieurs langues. Le langage que parlaient nos pères.
                Ce poète dramatique, ce romancier fait parler à chacun son langage.
          16. v. (Transitif) S'entretenir de quelque chose, en raisonner, en discourir.
                (note) Dans ce cas on ne met jamais l'article devant le nom.
                Parler géométrie, musique, peinture, politique, etc. Parler affaires.
          17. n-m. Forme de langage particulière à une catégorie sociale, une profession, une région…
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
certaines
     1. adj. Féminin pluriel de certain.
     2. n. Féminin pluriel de certain.
     3. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de certainer.
     4. v. Deuxième personne du singulier du subjonctif présent de certainer.
     certain
          1. adj. Indubitable.
          2. adj. Fixé ; déterminé.
                L'assemblée se doit tenir à jour certain.
                L'enregistrement donne aux actes une date certaine.
                Prix certain, taux certain : Prix, taux qui ne varie point.
          3. adj. Qui est assuré d'une chose, qui en a la certitude.
                Êtes-vous bien certain que… ?
                Je suis certain de réussir.
                Je suis certain qu'il réussira.
          4. adj. (Par antiphrase) Qui est à déterminer ; qu'on ne veut pas déterminer. — (usage) Dans ce sens, on met certain devant le nom.
          5. adj. (Euphémisme) D'une façon indéterminée, pour atténuer ce qu'une expression aurait de trop absolu.
                Cet homme jouit d'une certaine réputation.
                Je n'y allai pas sans une certaine crainte.
                L'affaire est d'une certaine importance.
                Agir avec une certaine modération.
                C'est un homme d'un certain mérite.
          6. adj. (Lorraine) (Désuet) Qualifiait des fruits gâtés ou pourris.
          7. adj. (Mathématiques) Se dit d'un événement comprenant toutes les éventualités d'une expérience aléatoire, autrement dit, égal à l'univers.
          8. n. Pronom indéfini qui désigne une personne dont l'identité importe peu.
          9. n-m. Chose certaine.
                Quitter le certain pour l'incertain.
autres
     1. adj. Pluriel de autre.
     autre
          1. adj. Du même type mais dont l'identité est différente de ce dont on vient de parler.
          2. adj. Supérieur en mérite, plus important, de plus grande conséquence.
                L'homme que vous me citez est habile, mais celui dont je vous parle est un bien autre homme.
                Ce vin de Mâcon est bon, mais celui dont je vous parle est bien d'autre vin, est un tout autre vin.
                Vous loger, passe ; mais vous nourrir, c'est une autre affaire.
          3. adj. (Figuré) Second, pour exprimer la ressemblance, l'égalité, la conformité qu'il y a entre deux personnes ou entre deux choses.
                C'est un autre Alexandre, un autre César.
                Il le regarde comme un autre lui-même.
                Cette ville est un autre Paris.
          4. n. Personne différente de la personne qui parle, autrui.
          5. n. S'emploie également par opposition à un ou une pour distinguer deux êtres ou deux choses ou bien encore deux groupes d'êtres ou de choses déterminés ou indéterminés.
          6. n. (Moderne) (Sociologie) (politique) (philosophie) Toute personne appartenant à une culture différente. — (note) Il est alors toujours au masculin singulier, avec article défini, et parfois la majuscule et/ou les guillemets : l'autre, l'Autre, l'« aut
choses
     1. n-f. Pluriel de chose.
     2. n-m. Pluriel de chose.
     3. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de choser.
     4. v. Deuxième personne du singulier du subjonctif présent de choser.
     chose
          1. n-f. Permet de désigner un objet, une idée ou une abstraction quelconque, sans avoir à l'identifier ou à la nommer. Une chose est ce qui est indéterminé, objet ou idée, ou qu'il n'est pas nécessaire de préciser. La signification du mot chose se déduit pa
          2. n-f. Rappelle un mot, une idée, un évènement, ou une énumération dont on parle ou dont on vient de parler ou dont on va parler.
                Il y a mille jolies choses dans cet ouvrage.
                Il a refusé de payer, la chose a été très mal vue.
                Il a fort bien pris la chose.
                Je vais vous expliquer la chose.
                Les pommes, les poires, les cerises, les prunes : toutes ces choses sont des fruits.
          3. n-f. Désigne un concept, une idée, ce qui a été, est, ou sera dit ou fait.
                La chose du monde que je crains le plus, c'est…
                Il lui a dit cent choses obligeantes, cent choses pour le fâcher.
          4. n-f. Désigne des événements (voire des forces) qui dépassent l'entendement et que des mots ne sauraient retranscrire.
                Le cours naturel des choses.
                Les choses de ce monde.
                Dans cet état de choses.
          5. n-f. Dans des expressions.
                Faites cela avant toute chose : faites cela avant d'entreprendre toute autre activité.
                Toutes choses égales par ailleurs : si l'on considère tous les autres paramètres comme étant fixes et n'intervenant pas dans ce dont nous discutons.
                C'est absolument la même chose : ceci est identique à cela.
                Un véritable ami est une chose bien précieuse : par objectivation de l'ami à un objet usuel.
                Appeler les choses par leur nom ! parler franchement, sans réticence.
                C'est autre chose : c'est différent.
                De deux choses l'une, soit vous voulez, soit vous ne voulez pas : il faut choisir, soit c'est ceci, soit c'est cela.
                Quelque chose que je lui aie dite, quelques choses que je lui aie dites, je n'ai pu le convaincre.
                Voici bien autre chose.
                Autre chose est de dire ceci, autre chose d'affirmer cela.
                Chose étonnante, ils y consentirent.
                L'idée et la chose : se dit pour exprimer la différence qu'il y a entre une chose telle qu'elle est et l'opinion qu'on s'en fait.
                Parler de choses et d'autres : s'entretenir à bâtons rompus de divers sujets, badiner.
                Dites-lui, dites-leur bien des choses de ma part : faites-lui, faites-leur bien des compliments.
                Faire bien les choses : s'acquitter d'une politesse, d'une obligation, d'une façon convenable ; en particulier, traiter avec magnificence des invités.
                La famille de la mariée avait bien fait les choses.
                La chose publique : l'état (traduction littérale du latin res publica, qui a donné le mot république).
                C'est chose faite : se dit en parlant d'une action accomplie.
                Aller au fond des choses : ne pas s'arrêter à un examen superficiel.
          6. n-f. Il est quelquefois opposé à « personne ».
                Cela se dit également des personnes et des choses.
          7. n-f. Il s'oppose de même à « nom, mot », etc., et signifie alors « ce qui est réel ».
                Le mot et la chose.
                Vous ne nous donnez que des mots et nous voulons des choses.
                Le nom épouvante plus que la chose.
                Le nom ne fait rien à la chose.
          8. n-f. (Vieilli) Il peut – comme rien – signifier « personne ».
          9. n-f. (Familier) Bien, possession, propriété.
                Soigner sa chose.
                Veiller à sa chose.
                Dans l'antiquité, l'esclave était la chose du maître.
          10. n-f. (Jurisprudence) Désigne tout ce qui est distinct des personnes et des actions et qui peut être de quelque usage humain.
                Les personnes, les choses et les actions.
                Choses corporelles / choses incorporelles.
                Chose jugée : point de contestation qui a été décidé par les tribunaux.
                Il y a chose jugée quand…
                Le respect dû à la chose jugée.
                L'autorité de la chose jugée.
                Jugement passé en force de chose jugée : se dit d'une décision qui ne peut plus être réformée par aucune voie légale, attendu que la partie condamnée ne s'est pas pourvue dans le délai fixé.
          11. n-f. (Popu) (Euphémisme) Parties génitales.
                Ces furies comme outrage ultime
          12. n-m. Cocktail fait à partir de jus de pamplemousse mélangé à un soda de saveur amère.
          13. interj. (Québec) Exprime un genre de désarroi.
                Eille, chose, t'as-tu bu à matin ?
          14. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de choser.
          15. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de choser.
          16. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de choser.
          17. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de choser.
          18. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif présent de choser.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
étourdissement
     1. n-m. Ébranlement causé par quelque chose qui étourdit.
           Il a des étourdissements.
           Il lui a pris un étourdissement.
     2. n-m. (Figuré) Trouble que cause un malheur subit, une mauvaise nouvelle imprévue.
un
     1. adj. Marque l'unité, le fait qu'une personne ou une chose est seule, unique en son espèce.
           Quatre femmes et un homme.
           Un mètre.
           Une tonne.
           Un entre mille.
           N'être qu'un, ne faire qu'un : Se dit pour exprimer une étroite, une intime union entre deux ou même plusieurs personnes.
           Il est une heure.
     2. adj. S'emploie familièrement pour indiquer un très petit nombre indéterminé.
           J'ai un mot à vous dire.
           J'en ai pour une minute.
     3. adj. Ordinal pour premier.
           Chapitre un.
           Page une.
     4. adj. Qui est seul, unique, qui n'admet point de pluralité.
           Dieu est un.
           Le moi est un.
           La vérité est toujours une, elle n'est jamais contraire à elle-même.
           (familier) C'est tout un, Il n'importe, c'est la même chose, cela est égal : qu'il vienne ou qu'il ne vienne pas, c'est tout un.
     5. adj. Où règne l'unité, dont les parties sont liées entre elles de manière à former un tout.
           L'église est une.
           Il faut que dans une pièce l'action soit une.
     6. art. Déterminant placé devant un nom représentant un objet animé ou inanimé que l'on ne connaît pas avec précision. L'article indéfini a souvent le sens de « un (1) parmi d'autres ».
           Voici une nouvelle façon de procéder pour ce problème.
           Il y a un chien devant la maison.
           Je cherche un livre sur tel sujet.
           C'est un César, un Cicéron, etc. : c'est un homme aussi intrépide que César, aussi éloquent que Cicéron, etc.
     7. art. Tout.
           Un chrétien doit faire cela.
           Un honnête homme n'a qu'une parole.
     8. n. Une personne ou une chose parmi plusieurs autres.
           Un de mes amis.
     9. n-m. Le nombre 1.
           Un précède deux et suit zéro.
           Le un de telle rue, La maison qui porte le numéro 1.
     10. n-m. Chiffre utilisé dans la numérotation décimale écrit 1.
           Le nombre 11 est écrit avec deux uns.
     11. n. Une chose portant le numéro 1.
           Il habite au un.
trouble
     1. adj. Qui est opaque, impur.
           De l'eau, un liquide trouble.
     2. adj. Qui est flou.
           Un regard trouble.
           Voir trouble.
     3. adj. Qui ne s'explique pas nettement, qui peut être suspect.
           Une situation trouble.
     4. n-m. Confusion ; désordre.
     5. n-m. Brouillerie ; mésintelligence.
     6. n-m. (Au pluriel) Soulèvements, émotions populaires.
     7. n-m. Agitation de l'âme ou de l'esprit.
     8. n-m. (Juri) Action par laquelle on inquiète quelqu'un dans la jouissance de sa propriété.
     9. n-m. État d'un liquide dont la limpidité est altérée.
           Un trouble est apparu dans cette solution.
     10. n-m. (Québec) Difficulté ; problème ; ennui. (note) Cette expression est souvent considérée comme un anglicisme; cependant, selon la linguiste Irène de Buisseret, l'expression vient en fait de Normandie.
           Je suis dans le trouble.
           Ne fais pas ça comme cela, tu te donnes du trouble pour rien.
     11. n-f. (Pêche) Filet en forme de poche, monté sur un cercle ou un ovale, auquel est ordinairement ajusté un manche.
           On prend avec la trouble du poisson dans les réservoirs.
     12. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de troubler.
     13. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de troubler.
     14. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de troubler.
     15. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de troubler.
     16. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de troubler.
     troubler
          1. v. Rendre trouble.
                Les pluies ont troublé la rivière.
                Si vous remuez ce vin, vous le troublerez.
                Troubler l'eau.
                Ce vin est sujet à se troubler.
          2. v. Perdre de sa netteté, de sa clarté.
          3. v. Causer une agitation désordonnée.
                La tempête trouble l'atmosphère.
          4. v. (En particulier) Perturber une fonction physiologique.
                Les rêves affreux qui troublent son sommeil.
                Cela trouble la digestion, les fonctions digestives.
          5. v. (Figuré) Perturber les sens, la raison et les facultés de l'âme.
                Troubler le jugement, l'esprit, la mémoire.
                La peur lui trouble la raison.
                Le vin lui avait troublé la tête, la cervelle.
          6. v. (En particulier) Émouvoir.
          7. v. (En particulier) S'égarer, en parlant de l'esprit.
                Son esprit se trouble, ses idées se confondent, et il éprouve une sorte d'égarement.
          8. v. Ôter sa présence d'esprit à quelqu'un.
                Ne faites pas tant de bruit, vous me troublez.
                Trop de sévérité de la part du juge peut troubler un prévenu, un accusé.
          9. v. Inquiéter une personne dans la possession, dans la jouissance de quelque bien.
                Il a été troublé dans la possession de cette terre, dans la jouissance de sa propriété.
          10. v. Interrompre d'une manière désagréable.
                Troubler un entretien. — Troubler la conversation.
                Il troubla leur tête-à-tête. — Un accident troubla la fête.
          11. v. Apporter du trouble, du désordre ; causer de la mésintelligence ; perturber.
          12. v. (Pronominal) Éprouver une émotion, un trouble qui fait qu'on s'embarrasse, qu'on ne sait plus que dire, que faire.
                L'orateur s'est troublé au milieu de son discours et n'a pu continuer.
                L'accusé s'est troublé dans son interrogatoire.
                Il s'est troublé et n'a pu répondre.
          13. v. (Pronominal) Perdre de sa netteté, de sa précision, en parlant d'un sens ou de la mémoire
                Sa mémoire se trouble.
                Mes yeux se troublent.
                L'ouïe se trouble lorsqu'on injecte de l'air dans l'oreille.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
raison
     1. n-f. (Au singulier) Faculté intellectuelle par laquelle l'homme connaît, juge et se conduit.
           Sa raison s'affaiblit. — Sa raison s'égare. — Un être privé de raison. — Il a recouvré la raison.
     2. n-f. (Au singulier) (En particulier) (philosophie) Ensemble de principes philosophiques de la connaissance ou de l'action
     3. n-f. (Au singulier) Faculté de raisonner, d'établir des démonstrations, d'administrer des preuves.
           La raison discursive.
           La raison géométrique.
     4. n-f. (Au singulier) Le bon sens, le bon usage de la raison, la sagesse, la justesse d'esprit.
           La parfaite raison fuit toute extrémité
     5. n-f. (Au singulier) Ce qui est de devoir, de droit, d'équité, de justice.
           Se rendre à la raison.
           Réduire quelqu'un à la raison, le ranger, l'amener, le mettre à la raison.
           La droite raison le veut.
           C'est la raison même.
           C'est raison, c'est bien raison que chacun soit maître chez soi.
           Cela est contre tout droit et raison, contre toute raison.
           Mettre la raison de son côté.
           Mettre quelqu'un à la raison signifie Réduire quelqu'un par la force.
           Avoir raison, être fondé dans ce qu'on dit, dans ce qu'on fait.
           Vous avez tort, c'est lui qui a raison.
           Il a raison contre vous.
           C'est un homme qui veut toujours avoir raison.
           Ils prétendent tous deux avoir raison.
           Il a eu raison de congédier ce domestique.
           Il a eu raison en cela.
           Vous n'avez pas eu raison de vous emporter ainsi contre lui.
     6. n-f. (Au singulier) Réparation d'un outrage, d'un affront.
           Demander, tirer raison d'une offense.
           Demander raison à quelqu'un.
           Tirer raison de quelqu'un.
           Faire raison à quelqu'un.
     7. n-f. Preuve par discours, par argument.
           Forte, puissante raison.
           Raison démonstrative, décisive, péremptoire.
           Raison valable.
           Faible raison.
           Raison plausible, spécieuse.
           Donnez-nous de meilleures raisons.
           Je suis frappé, touché de vos raisons.
           Je me rends à vos raisons.
           Il m'a payé de mauvaises raisons.
     8. n-f. Sujet ; cause ; motif.
     9. n-f. (Droit) Titres et prétentions qu'une personne peut avoir. On l'emploie principalement dans ces phrases :
           Céder ses droits, noms, raisons et actions; être subrogé aux droits, noms, raisons et actions de quelqu'un.
     10. n-f. (Droit) Dénomination d'une société par les noms des associés, énoncés de la manière prévue par l'acte d'association pour signer toutes les pièces commerciales.
           Cette maison de banque est sous la raison, sous la raison sociale Gautier, Lefèvre et compagnie.
     11. n-f. (Désuet) La part d'un associé dans le fonds d'une société de commerce.
           Sa raison est d'un tiers, d'un cinquième. En ce sens il a vieilli; on dit : Son intérêt, sa part est de tant.
     12. n-f. (Mathématiques) Différence ou quotient de deux termes consécutifs, dans une progression, suivant qu'il s'agit d'une proportion arithmétique ou d'une proportion géométrique.
semblable
     1. adj. Qui est pareil, ressemblant, qui est de même nature, de même qualité, qui a des caractères communs, similaire.
           Ces deux choses sont semblables entre elles.
           Il me fit tels et tels discours, et autres semblables.
           Il y a peu de cas entièrement semblables.
           Il ne s'est jamais rien vu de semblable.
           Il n'est pas deux jours de suite semblable à lui-même.
     2. adj. (Absolument) Analogue à ce qui est déjà dit ou déjà fait.
           Des paroles semblables
           De semblables discours, de semblables projets, etc.
     3. adj. (Géométrie) (Au pluriel) Qualifie deux ou plusieurs figures géométriques qui ont leurs angles égaux, chacun à chacun, et dans lesquelles, en outre, les côtés qui comprennent ces angles sont proportionnels.
           Triangles semblables.
     4. n. Humain qui partage la même humanité, la même dignité.
           C'est un homme qui n'a pas son semblable.
     5. n. (Au pluriel) Les autres hommes, sans distinction de race et de civilisation.
           L'humanité nous oblige à avoir pitié de nos semblables.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
celui
     1. n-m. Utilisé pour remplacer la personne ou la chose dont on parle. — (note) Il est toujours suivi par une proposition relative ou par un syntagme prépositionnel.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
On
     1. n. (Géographie) Section de la commune de Marche-en-Famenne en Belgique.
     2. n. Pronom de la troisième personne du singulier. — (usage) S'utilise pour désigner une ou des personnes indéfinies, en remplacement d'une forme passive.
     3. n. Nous.
           Pierre et moi, on a vu le patron.
     4. n. (Informel) Je. (usage) pour indiquer que le locuteur ne s'engage que peu.
           Ne craignez rien, on s'occupera de votre affaire.
     5. n. (Familier) Tu, vous ou n'importe quelle personne autre que moi.
           On n'a pas été sage aujourd'hui, malgré ma mise en garde !
           Alors, comme ça, on n'en fait qu'à sa tête et on veut faire son malin !
éprouve
     1. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de éprouver.
     2. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de éprouver.
     3. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de éprouver.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éprouver.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de éprouver.
     éprouver
          1. v. Mettre à l'épreuve, tester.
                Tester un objet pour se rendre compte s'il a toutes les qualités voulues.
                C'est un remède que j'ai éprouvé.
                Éprouvez si cela vous fera du bien.
                Tester des personnes pour vérifier leurs qualités, leurs sentiments, etc.
                Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.
                Éprouver quelqu'un avant de se fier à lui. — Éprouver la fidélité, la probité de quelqu'un. — Le malheur nous éprouve.
          2. v. Ressentir, connaître par expérience, tant au sens physique qu'au sens moral.
          3. v. (Par analogie) Subir des changements, des variations, des altérations, qui surviennent aux choses.
                Les altérations qu'une substance éprouve quand elle est soumise à l'action du feu.
                Sa conduite, son caractère en éprouva un changement notable.
Dans
     1. n. Nom de famille.
     2. prep. Préposition de lieu qui marque le rapport d'une personne ou d'une chose à ce qui la contient. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           Dans la forêt, il y a des arbres.
           Il y a du fer dans les lentilles.
           Il nage comme un poisson dans l'eau.
           Il est dans la salle à manger.
           Être dans la chambre, entrer dans la chambre.
           Dans telle ou telle circonstance. Dans l'occurrence.
           Mettre quelque chose dans une armoire, un tiroir, etc.
           Avoir quelque chose dans la bouche.
           L'épée lui est entrée bien avant dans le corps.
           Ce passage est dans tel ouvrage.
           Une glose qui a passé dans le texte.
           Insérer un article dans un journal.
           Être dans ses meubles : Avoir des meubles à soi.
     3. prep. S'applique à des termes abstraits pour désigner la situation qu'une personne occupe, l'état où elle est, la disposition où elle se trouve, etc.
           Entrer dans la magistrature.
           Se mettre dans les affaires.
           Être dans l'infanterie.
           Vieillir dans la misère.
           Vivre dans l'oisiveté.
           Il est dans l'attente, dans l'affliction, dans les larmes.
           Entrer dans les vues, dans les sentiments de quelqu'un.
           Dans sa fureur, il ne voulut rien entendre.
     4. prep. Avec.
           Il a fait cela dans la pensée d'en tirer de l'utilité.
           Il a fait cela dans le dessein, dans la vue de s'établir.
     5. prep. Selon.
           Il est dans sa nature de parler à tort et à travers.
           Ce mot est employé dans telle acception.
           On doit prendre ce passage dans un tout autre sens.
     6. prep. Avec des mots qui indiquent une époque, une durée.
           Il fait deux fois plus d'ouvrage que son frère dans le même temps.
           Ces événements eurent lieu dans la même année. Dans sa jeunesse. Dans mon enfance.
           Dans tel temps signifie aussi Après tel temps, au bout de tel temps.
     7. prep. Indique un moment postérieur au moment de l'énonciation.
           Il arrivera dans trois jours.
           Dans combien de temps ? Dans un moment. Dans peu de temps.
           Dans cinq ans, je serais grand.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
ivresse
     1. n-f. État d'une personne ivre.
     2. n-f. (En particulier) (plus courant) État d'une personne enivrée par l'abus d'alcool.
     3. n-f. (En particulier) (plus rare) Enthousiasme, exaltation.
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