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au
     1. art. Contraction de la préposition à et de l'article défini le.
           Je vais au marché.
           Ce train s'arrête au Mans.
     2. n. Langue toricelli parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée (code ISO 639-3 : avt).
     à
          1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
                avec déplacement vers l'endroit cité
                Je vais à la plage.
                Arriver à bord.
                Il vient à nous.
                Tournez à droite, puis à gauche.
                J'irai jusqu'à tel endroit.
                La route de Paris à Versailles.
                sans déplacement
                Mettre pied à terre.
                Conseiller à la Cour de cassation.
                Avocat à la Cour d'appel de Paris.
                Travailler à la mairie.
          2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
                Puiser de l'eau à une fontaine.
                Prendre à un tas.
                La poésie grecque commence à Homère.
          3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
                Les cloches sonnent à midi.
                À ma mort, il héritera de cette maison.
                À la troisième sommation, ils se retirèrent.
                Louer à l'année.
                À bientôt.
          4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
                Ils sont partis à l'anglaise.
                Aller à la débandade.
                À la hâte.
                À l'improviste.
                À merveille.
                À la légère.
                À la diable.
          5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
                Pêcher à la ligne.
                Jouer à la paume.
                Se battre à l'épée, au pistolet.
                Mesurer à l'aune, au mètre.
                Dessiner à la plume.
                Tracer au crayon, au compas.
                Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
          6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
          7. prep. Introduit un complément d'attribution.
                Ce livre est à moi.
                Cette ferme appartient à mon père.
                Rendez à César ce qui est à César.
                Il a un style, une manière bien à lui.
                Donner une bague à quelqu'un.
                J'ai prêté ce livre à mon frère.
                Enseigner la géographie à un enfant.
          8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
                Écrire à son ami.
                Obéir à la loi.
                Il demande à sortir.
          9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
                Louer une maison à trois.
                Être à deux de jeu.
          10. prep. Introduit un complément du nom
                indiquant la destination ou l'usage.
                Moulin à farine.
                Pot à eau.
                Maison à vendre.
                Chambre à coucher.
                Vache à lait.
                Prendre quelqu'un à témoin.
                indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
                Table à tiroir.
                Canne à épée.
                Voiture à deux roues.
                Clou à crochet.
                indiquant la possession
                devant un pronom.
                C'est un ami à moi.
                familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
                Ça, c'est la maison à mon père.
                Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
                La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
          11. prep. Introduit une locution adverbiale
                comme synonyme de selon, suivant.
                À mon gré.
                À sa fantaisie.
                À sa manière.
                À mon choix.
                À votre avis.
                À ma gauche.
                À leur jugement.
                Chapeau à la mode.
                Habit à ma taille.
                Parler à son tour.
                Marcher à son rang.
                À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
                À votre compte, je serais votre débiteur.
                À ce que je crois, vous voulez partir.
                Boire à sa soif.
                Manger à sa faim.
                Dieu fit l'homme à son image.
                Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
                pour indiquer un prix.
                Dîner à trente francs par tête.
                Emprunter à gros intérêts.
                Placer ses fonds à cinq pour cent.
                Les places sont à dix francs.
     le
          1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
                Le petit chat dort sur le canapé.
          2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
                Le drapeau des États-Unis.
                Le chef-lieu de ce canton.
          3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
                Le lion est un mammifère carnivore.
          4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
                Le Canada.
                Le Rhône.
          5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
                Le Royaume de Suède.
          6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
                Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
          7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
                Alexandre le Grand.
          8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
          9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
                Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
          10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
fait
     1. adj-m. Réalisé ; construit ; confectionné ; fabriqué ; exécuté.
           C'est un grand pas de fait.
           Du travail bien fait, une besogne mal faite.
           Fait à plaisir : Inventé de toutes pièces.
     2. adj-m. (Avec un adverbe de manière ou un comparatif) Constitué, conformé.
           Bien fait : Beau, de bel aspect.
           Bien fait de sa personne ; femme bien faite.
           Fait au moule, à ravir.
           Des cupidons, fraîche couvée
           Jambe bien faite ; taille bien faite.
           Homme mal fait : Mal bâti, disgracieux.
           Se dit dans le même sens de l'esprit, de la pensée.
           Avoir l'esprit bien fait : Avoir l'esprit juste, qui raisonne bien.
     3. adj-m. (Vieilli) Accoutré, arrangé.
     4. adj-m. Achevé, comme ça (et on ne peut le changer).
           Être ainsi fait : Avoir tel caractère, tel comportement.
     5. adj-m. (Avec pour) Apte à, prédisposé à.
           L'homme n'est pas fait pour vivre seul.
     6. adj-m. Convenant à, destiné à.
     7. adj-m. Recommandé à tel ou tel usage.
           Le savon est fait pour qu'on s'en serve.
           Cela n'est pas fait pour les chiens.
           Mais c'est fait pour ! : C'est prévu pour cet usage précis.
     8. adj-m. Maquillé, fardé, vernis, soigné.
           Yeux faits : Yeux maquillés, fardés.
           Ongles faits : Ongles limés (et vernis).
     9. adj-m. Adulte, qui est parvenu à maturité.
           Homme fait : Homme pleinement adulte, d'âge mûr.
           Femme faite : Femme pleinement formée, développée.
     10. adj-m. Mûr, faisandé, parvenu à un certain degré de maturation.
           Vin fait.
           Viande faite : Viande mûrie.
           Fromage fait : Fromage qui a atteint un degré de maturation où le cœur est amolli.
           Fromage pas trop fait, fait à cœur.
           Fromage trop fait : Qui n'est plus propre à la consommation.
     11. n-m. Ce que quelqu'un fait, a fait ou fera, action.
           Il nie le fait.
           On lui impute des faits graves.
           C'est par des faits que je veux lui prouver mon attachement.
           Ses faits ne répondent pas à ses promesses.
           Se vanter ainsi ne peut être que le fait d'un fanfaron.
           Par le fait d'autrui.
     12. n-m. Toute chose qui arrive, qui a lieu, qui a eu lieu.
           Ces faits ne laissent aucun doute sur sa culpabilité.
           Les faits seuls réfutent cette calomnie.
     13. n-m. Donnée observable de l'expérience, souvent invoquée, en vertu de son objectivité, comme preuve indiscutable. En particulier en droit et dans la jurisprudence.
     14. n-m. (Journalisme) Information brute dénuée de commentaire.
           Vous lirez cela dans la rubrique Faits Divers.
     15. n-m. (En particulier) (juri) Événement ou cas d'espèce dont il s'agit. — (note) Il s'emploie surtout dans les discussions, les contestations ou les plaidoiries.
     16. n-m. (Droit) Qui n'a pas fait l'objet d'un acte juridique ; par opposition au droit.
           Moyens de fait et de droit.
           Possession de fait, possession de droit.
           Un gouvernement de fait : Un pouvoir récent qui n'existe en vertu d'aucun droit reconnu.
     17. n-m. (Philosophie) Qui établit l'existence de telle ou telle donnée constatable, contrairement à la question de droit qui en établit la légitimité.
     18. v. Participe passé masculin singulier de faire.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
au fait
     1. adj. Au courant.
           Je l'ai mis au fait.
           Il est au fait sur cette affaire.
           Quand on vous aura mis au fait de toutes les circonstances, vous ne serez plus étonné.
     2. adj. (Vieilli) Habitude, habileté nécessaire pour faire certaines choses.
           Vous vous mettrez aisément au fait de cette affaire.
           Cette jeune fille est bien au fait du ménage.
           Il se fut bientôt mis au fait de son nouvel emploi.
     3. conj. À propos.
           Eh, au fait, ta frangine, elle devient quoi ?
     4. conj. Tout bien considéré.
           Au fait, qu'est-ce que je risque ?
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Y
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Somme.
     2. n-m. (Colorimétrie) Une des valeurs tristimulus de CIE XYZ. (note) On dit grand Y pour le distinguer de y.
     3. n. À ceci, à cela, à ça, à cette personne.
           Ne vous y fiez pas.
           Ne vous fiez pas à cette personne.
     4. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Ça (comme COD).
           J'y ai pas vu.
           Je n'ai pas vu ça.
           Il m'y a dit hier ?
           T'y sais pas, ce qui lui est arrivé ?
     5. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Lui (à lui, à elle) (comme COI).(refnec;lang=fr)
           J'y ai dit d'aller voir dans la cuisine.
           Je lui ai dit d'aller voir dans la cuisine.
     6. n. Il.
     7. v. Ici, là, à cet endroit.
           J'y suis, j'y reste.
           Je suis là, je reste là.
     8. n. (Popu) Contraction de il ou ils, dans le langage parlé. Cette forme retranscrit la prononciation courante qui a tendance à effacer le L de il et ils.
           Y fait beau aujourd'hui.
     9. art. (Vieilli) (Familier) Variante orthographique du marqueur interrogatif ti après un t.
     10. n-m. (Colorimétrie) Coordonnée colorimétrique calculée par (nobr;Y / (X + Y + Z)) de CIE XYZ. (note) On dit petit y pour le distinguer de Y.
pense
     1. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de penser.
     2. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de penser.
     3. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de penser.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de penser.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de penser.
     penser
          1. v. Exercer l'activité de l'esprit ; accomplir quelque opération de l'intelligence ; concevoir ; imaginer ; réfléchir.
          2. v. Croire.
                Il ne dit rien qu'il ne pense.
                Dites librement ce que vous pensez.
                J'espère qu'il ne pense pas ce qu'il dit.
                Que pensez-vous de cet homme ?
                C'est un homme qui pense toujours mal des autres.
                Je ne pense de cette affaire ni bien ni mal.
                La chose n'est pas si facile qu'on le pense.
                Il pense être plus habile que les autres.
                Il ne pensait pas être observé.
                Vous n'en êtes pas où vous pensez.
                Je pensais qu'il était de vos amis.
                Je ne pensais pas que vous vous méprendriez sur le sens de mes paroles.
                Je pense comme vous.
          3. v. Estimer.
                Il y a, je pense, dix kilomètres de chez vous chez moi.
                J'irai vous voir demain, je pense.
                Pensez-vous ? c'est-à-dire Vous ne dites pas sérieusement ce que vous dites, vous ne le croyez pas véritablement.
          4. v. Avoir une opinion.
                Bien penser, mal penser, avoir en morale, en religion, en politique, des opinions conformes à la vérité ou à ce qu'on croit la vérité.
                Façon de penser, opinion, jugement sur quelque chose.
                Voilà ma façon de penser.
                Faites- moi connaître votre façon de penser.
                Il a sur tout cela une façon de penser singulière.
          5. v. Avoir des tendances intellectuelles, des préférences d'esprit et de goût.
                Penser finement, noblement, singulièrement, hardiment.
                Penser avec justesse.
                Penser juste.
          6. v. Avoir dans l'esprit.
                C'est un homme qui ne dit jamais ce qu'il pense.
                Il pense beaucoup de choses qu'il ne dit pas.
                penser tout haut
          7. v. Avoir présent à l'esprit ; avoir le cœur occupé de.
                À quoi pensez-vous ?
                Pensez à moi.
                Il ne pense qu'à celle qu'il aime.
          8. v. Se souvenir.
          9. v. Prévoir et pourvoir.
                Le mal vient sans qu'on y pense.
                Il nous a reçus admirablement, il a pensé à tout.
          10. v. Vouloir, former un dessein, avoir une intention.
                À quoi pensez-vous de vous conduire ainsi ?
                Je suis trop de vos amis pour avoir pensé à vous nuire.
                Je pensais à aller vous voir hier ou
                Je pensais aller vous voir.
                Que pensez-vous faire ?
                Penser à mal, Avoir quelque mauvaise intention.
                Faire ou dire une chose sans penser à mal.
          11. v. Être sur le point de, faillir.
                J'ai pensé mourir.
                (note) Cette acception n'est évidemment légitime que si le sujet du verbe penser est un être pensant, en situation d'avoir pensé que l'action ou l'état indiqué par le verbe-complément a été sur le point de se produire. Si ce n'est pas le cas
          12. n-m. (Vieilli) Opération consciente de la pensée ; pensée.
                Mais à d'autres pensers il me faut recourir :
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
bolide
     1. n-m. (Astronomie) (Vieilli) Météore, phénomène de rentrée atmosphérique dont l'éclat dépasse celui des planètes.
     2. n-m. (Par analogie) Véhicule pouvant aller à grande vitesse, fusée.
     3. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de bolider.
     4. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de bolider.
     5. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de bolider.
     6. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de bolider.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de bolider.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
Nous
     1. n. (Sociologie) (Politique) Groupe social considéré comme relativement homogène sur le plan culturel et opposé au reste du monde considéré comme étranger ou différent.
     2. n. Pronom de la première personne du pluriel, incluant le locuteur ainsi que d'autres personnes au nom de qui il parle.
           Utilisé en tant que sujet. (singulier : je) (note) Il se place avant le verbe, sauf dans les phrases interrogatives, où il le suit. Il peut être précédé par plusieurs pronoms toniques dont l'un est à la première personne.
           Nous sommes contents. (masculin ou mixte)
           Nous sommes heureuses. (féminin)
           Vous et moi, nous sommes dans le même cas.
           Toi, lui et moi, nous avons été heureux de nous rencontrer à cette occasion.
           Utilisé en tant que complément d'objet. (singulier : me) (note) Il peut être complément direct, ou complément indirect sans préposition et il se place devant le verbe sauf dans l'impératif.
           Ils nous aiment. (complément d'objet direct)
           Il nous l'a dit. (complément d'objet indirect)
           Complément précédé d'une préposition, se met toujours après le verbe, l'adjectif ou l'adverbe auquel il se rapporte.
           Il parle de nous.
           Il est contre nous.
           La victoire est à nous.
           Utilisé en tant que pronom tonique (singulier : moi). Marque l'insistance sur la personne, afin de donner plus d'énergie à la phrase.
           Nous, nous n'oserions pas faire cela.
           Nous prétendons, nous, ne pas le faire.
           Se dit souvent pour désigner une collectivité dont fait partie la personne qui parle, qu'il s'agisse de l'humanité, d'un pays, d'une province, d'une famille, ou encore de gens ayant en commun des idées, des croyances, une formation, des habitu
           La Grèce et Rome nous ont apporté la civilisation.
           L'administration que l'Europe nous envie.
           Il s'emploie aussi quelquefois, dans le registre familier, au lieu du pronom personnel il ou elle.
           On lui a fait remarquer plusieurs fois sa faute, mais nous sommes opiniâtre, nous ne voulons pas nous corriger.
           À l'époque des rois, remplaçait le singulier je ou moi dans les lois, dans les ordonnances, etc. (note) Il s'emploie encore par les évêques dans leurs mandements, et en général par les personnes qui ont caractère et autorité (voir nous de maje
           Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit.
           (plaisanterie) Alors comme ça, nous ne voulons pas ranger notre chambre ?
           Dans les romans, essais, travaux universitaires, remplace les pronoms je, me, moi pour désigner l'auteur du texte (voir nous de modestie).
     3. n. Collectivité – souvent nationale – vue par ses propres membres, par opposition à un ou plusieurs groupes perçus comme extérieurs ou étrangers.
eût
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait du subjonctif du verbe auxiliaire avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
Fort
     1. n. (Géographie) Hameau des Pays-Bas situé dans la commune de De Wolden.
     2. adj. Costaud, robuste, vigoureux.
           Être fort comme un roc.
           Avoir une forte constitution.
           Il n'est pas assez fort pour porter tout cela.
     3. adj. Qui est puissant.
           Vous aurez affaire à forte partie.
           Un homme est bien fort quand il a pour lui la conscience.
           La raison du plus fort.
           Voix forte, voix pleine et qui se fait bien entendre.
     4. adj. Solide.
           Colle forte.
           Cette toile est forte, elle durera longtemps.
           De fortes murailles.
           Cet arbre est déjà fort.
           Une planche qui n'est pas assez forte.
           Avoir la jambe forte, la main forte, etc.
     5. adj. Capable, habile, expérimenté.
           Cet élève est fort en histoire, en mathématiques, en anglais.
           Il n'est pas assez fort pour traiter un pareil sujet.
           Être fort aux échecs.
           Je ne joue pas contre vous, vous êtes beaucoup plus fort que moi.
           C'est une forte tête, c'est un homme de beaucoup de jugement, de beaucoup de capacité.
           C'est une des plus fortes têtes du conseil, de l'assemblée.
           Avoir la tête forte, se dit de quelqu'un qui porte bien le vin, qui peut en boire beaucoup sans en être incommodé.
     6. adj. Gros.
           Avoir les traits forts.
     7. adj. Intense, qui fait une vive impression sur le goût et sur l'odorat, la vue…
           Odeur forte.
           Vinaigre fort.
           Cette eau de Cologne a une odeur très forte.
           Ce tabac est trop fort pour moi.
           Avoir l'haleine forte.
           Ce café est trop fort.
           Des teintes plus fortes.
     8. adj. Qui est impétueux, violent, énergique.
           Forte pluie.
           Forte douleur.
           Le coup de tonnerre fut si fort que les vitres en tremblèrent.
           Donner une forte impulsion.
     9. adj. Qui est important ou considérable.
           C'est un fort acheteur.
           Une forte maison.
           Avoir une forte inclination pour quelque chose.
           Cela fit une forte impression sur son esprit.
           Une forte colère.
           Cela est fort, un peu fort, voilà qui est fort, se dit d'une chose qui étonne désagréablement, qui paraît extraordinaire, difficile à croire ou dure et offensante.
     10. adj. Qui est courageux, magnanime, ferme.
           C'est un homme qui a l'âme grande et forte.
           La femme forte de l'écriture.
           Se porter fort pour quelqu'un, Répondre du consentement de quelqu'un.
     11. adj. Qui est gros et épais de matière, capable de porter un poids ou de résister à un choc.
           Terre forte, terre grasse, tenace et difficile à labourer.
     12. adj. Qui est en état de résister aux attaques de l'ennemi.
           Ville forte.
           Place forte.
     13. adj. Nombreux.
           Une forte troupe d'ennemis.
           Un fort parti d'opposition.
           L'armée ennemie, plus forte de moitié que la nôtre.
     14. adj. Rude, difficile, pénible.
           Vous lui donnez là une forte tâche.
           Le plus fort est fait, le plus difficile, le plus désagréable est fait.
     15. adj. (Figuré) Considérable dans son genre et supérieur à une certaine valeur.
           Une forte somme.
           Une forte dose.
           Prix fort, prix marqué sur lequel on peut obtenir certaines réductions.
           Une forte lunette, une lunette qui a une longue portée.
     16. adj. (Musique) La musique se divise en temps faibles et en temps forts.
           Appuyer sur les temps forts.
     17. adj. Qui est bien fondé, qui est appuyé sur de bons principes.
           Cette raison-là est bien plus forte que l'autre.
           C'est un des plus forts arguments pour prouver l'immortalité de l'âme.
           Une forte objection.
     18. adj. Par comparaison du plus au moins
           À plus forte raison, avec d'autant plus de raison.
           Un nombre plus fort qu'un autre.
           Si l'on a des devoirs envers l'humanité, à plus forte raison en a-t-on envers sa patrie.
     19. adj. Il se dit également des expressions, du style, etc., lorsqu'ils joignent l'énergie à la justesse et qu'ils sont capables de frapper, d'entraîner.
           Une expression forte.
           Un style fort et concis.
           L'épithète est un peu forte.
     20. adj. Raisonneur, indiscipliné ou obstiné.
           Cet officier avait dans sa compagnie quelques fortes têtes, qu'il a fallu mettre à la raison.
           Un esprit fort, personne qui se pique de ne pas croire les dogmes de la religion et, en général, de quiconque veut se mettre au-dessus des opinions et des maximes reçues.
           Il fait l'esprit fort.
           Les prétendus esprits forts.
           Il n'est pas fort, se dit de quelqu'un qui manque d'intelligence, d'esprit avisé, de malice.
           Il est fort pour parler, pour pérorer, se dit dans un sens péjoratif ou ironique de celui qui sait beaucoup moins agir que parler.
     21. adj. (Grammaire) Se construit souvent avec la préposition « en » ou « de » suivie d'un nom qui indique le genre de force, la cause, la qualité, les ressources, etc., qui rendent fort.
           Être fort des reins.
           Cette armée est forte en infanterie.
           Les ennemis sont plus forts en nombre.
           Une armée forte de cent mille hommes.
           Être fort en raisons.
           Ils étaient forts de nos divisions.
           Être fort de la protection de quelqu'un.
           Être fort en gueule, Parler haut, parler fort, avoir le propos rude et prompt.
           Forts de leurs longues expériences, les anciens inspirent humilité et respect.
     22. v. D'une manière forte et vigoureuse.
embarrassés
     1. adj. Masculin pluriel de embarrassé.
     2. v. Participe passé masculin pluriel de embarrasser.
     embarrassé
          1. adj-m. Arrêté ou gêné par un obstacle.
          2. adj-m. Troublé ; mis en peine.
          3. adj-m. S'il agit d'un embarras purement intellectuel, la langue classique permet de construire embarrassé comme un adjectif de doute.
          4. v. Participe passé masculin singulier du verbe embarrasser.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
heurtant
     1. v. Participe présent de heurter.
     heurter
          1. v. Entrer brusquement en contact.
          2. v. (Spécialement) Entrer en collision avec un corps.
                Le bateau heurta le récif et sombra.
                Jean a heurté la voiture de son voisin.
          3. v. (Absolument) Frapper à une porte pour que l'on vous ouvre.
                On heurte à la porte.
                Heurter doucement.
          4. v. (Figuré) Contrecarrer.
                On ne peut agir ainsi sans heurter beaucoup de gens.
                Heurter les intérêts, heurter l'amour-propre de quelqu'un.
                Cela heurte la raison, le sens commun, les préjugés.
          5. v. (Pronominal) Entrer brusquement en contact.
          6. v. (Pronominal) (figuré) Rencontrer une difficulté majeure.
                Je me heurtai à une impasse.
                Les soldats pourraient se heurter à une résistance civile imprévue.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
projectile
     1. n-m. (Didactique) Tout corps lancé par une force quelconque.
     2. n-m. (En particulier) (armement) Balle, obus, et en général de tout corps lancé par une arme de jet ou une arme à feu.
permet
     1. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de permettre.
     permettre
          1. v. Donner liberté, pouvoir de faire, de dire.
                Il n'a fait que ce que la loi lui permettait.
                Les lois ne permettent pas l'exportation de telle denrée, ne permettent pas le port de certaines armes.
                Il n'est pas permis de se venger soi-même.
                Permettez que je m'absente.
                Vous me permettrez ou
                Permettez-moi de vous dire, de vous faire remarquer. Formule de politesse dont on fait usage en disant à quelqu'un une chose contraire au sentiment, à l'opinion qu'il vient de manifester.
                On dit aussi simplement, dans le même cas: Permettez. On adresse encore cette formule à une Personne à laquelle on cause quelque dérangement.
                S'il m'est permis de parler ainsi. – Se dit quand on se sert d'un mot, d'une manière de parler qui n'est pas usitée, qui peut surprendre et qu'on hasarde.
          2. v. (Familier) …
                Il n'est pas permis à tout le monde de, Il n'est pas donné à tout le monde, tout le monde n'a pas l'avantage de.
                Il n'est pas permis à tout le monde d'avoir du génie, du talent.
                Il n'est pas permis à tout le monde de s'élever si haut.
          3. v. (Familier) …
                Permis à vous, Vous pouvez faire tout ce qu'il vous plaira, je ne m'en soucie point.
                Il se dit ordinairement par indifférence ou par mépris.
                Permis à vous de le penser, de vous fâcher. On dit à peu près dans le même sens
                Je vous permets d'en penser ce qu'il vous plaira ou
                Pensez-en ce qu'il vous plaira, je vous le permets.
          4. v. Autoriser à faire usage d'une chose.
                Les médecins lui ont permis le café.
                La loi de Mahomet ne permet pas le vin.
          5. v. Tolérer.
                Il faut bien permettre ce qu'on ne peut empêcher.
                La société permet certains désordres, afin d'en prévenir de plus grands.
                Dieu permet souvent que les méchants prospèrent.
                Dieu a permis que, L'ordre de la Providence, de la justice divine a voulu que.
                C'était une famille opulente, Dieu a permis qu'elle soit tombée tout d'un coup dans la misère.
                Dieu permit qu'après tous ces crimes il tombât enfin entre les mains de la justice.
          6. v. Donner le moyen, la commodité, le loisir, etc., en parlant des choses.
          7. v. (Pronominal) Se donner la licence de faire des choses dont on devrait s'abstenir.
                C'est un homme qui se permet beaucoup de choses, qui se permet tout.
                Elle s'est permis de tenir des propos contre moi.
                Vous ne devriez pas vous permettre un pareil langage devant une jeune fille.
                Je me permettrai de vous dire, de vous faire remarquer, Formule de civilité ou d'adoucissement.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
préciser
     1. v. Fixer, déterminer davantage, voire exactement.
     2. v. (Pronominal) Devenir plus clair, plus net, plus sûr.
notre
     1. adj. Première personne du pluriel au singulier. Qui nous appartient. Plusieurs possesseurs (dont l'un est le locuteur) et un seul objet.
           Nous mangeons notre repas.
           Notre pays.
           Notre patrie.
           Notre plus grand espoir.
     2. adj. Mon, ma. (usage) Utilisé par le roi et encore par les évêques dans leur mandements et par les juges, quand ils disent nous au lieu de moi.
           Par notre arrêté de ce jour.
     3. adj. S'emploie d'une manière indéterminée pour rappeler une personne dont on a déjà parlé.
           Notre homme se garda bien de venir au rendez-vous.
           Notre auteur passe ensuite à un sujet différent.
     4. n. Langue gur parlée au Bénin.
situation
     1. n-f. Position d'une ville, d'un château, d'une maison, d'un jardin, etc.
           Situation commode, agréable, pittoresque.
           Cette ville est dans une situation favorable au commerce.
     2. n-f. (Figuré) État ou position d'une personne ou d'une chose.
     3. n-f. (Politique) État général des affaires.
     4. n-f. (Littéraire) Moment critique dans l'action d'un drame, d'un roman, etc.
     5. n-f. (Finan) (Admin) État où se trouve une caisse, un approvisionnement, etc.
           J'ai examiné la situation de sa caisse, de son magasin; tout était en règle.
           État, tableau de situation en argent, en denrées.
     6. n-f. Position, emploi, place rémunératrice.
           Une situation brillante, avantageuse.
           Une situation subalterne.
Dans
     1. n. Nom de famille.
     2. prep. Préposition de lieu qui marque le rapport d'une personne ou d'une chose à ce qui la contient. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           Dans la forêt, il y a des arbres.
           Il y a du fer dans les lentilles.
           Il nage comme un poisson dans l'eau.
           Il est dans la salle à manger.
           Être dans la chambre, entrer dans la chambre.
           Dans telle ou telle circonstance. Dans l'occurrence.
           Mettre quelque chose dans une armoire, un tiroir, etc.
           Avoir quelque chose dans la bouche.
           L'épée lui est entrée bien avant dans le corps.
           Ce passage est dans tel ouvrage.
           Une glose qui a passé dans le texte.
           Insérer un article dans un journal.
           Être dans ses meubles : Avoir des meubles à soi.
     3. prep. S'applique à des termes abstraits pour désigner la situation qu'une personne occupe, l'état où elle est, la disposition où elle se trouve, etc.
           Entrer dans la magistrature.
           Se mettre dans les affaires.
           Être dans l'infanterie.
           Vieillir dans la misère.
           Vivre dans l'oisiveté.
           Il est dans l'attente, dans l'affliction, dans les larmes.
           Entrer dans les vues, dans les sentiments de quelqu'un.
           Dans sa fureur, il ne voulut rien entendre.
     4. prep. Avec.
           Il a fait cela dans la pensée d'en tirer de l'utilité.
           Il a fait cela dans le dessein, dans la vue de s'établir.
     5. prep. Selon.
           Il est dans sa nature de parler à tort et à travers.
           Ce mot est employé dans telle acception.
           On doit prendre ce passage dans un tout autre sens.
     6. prep. Avec des mots qui indiquent une époque, une durée.
           Il fait deux fois plus d'ouvrage que son frère dans le même temps.
           Ces événements eurent lieu dans la même année. Dans sa jeunesse. Dans mon enfance.
           Dans tel temps signifie aussi Après tel temps, au bout de tel temps.
     7. prep. Indique un moment postérieur au moment de l'énonciation.
           Il arrivera dans trois jours.
           Dans combien de temps ? Dans un moment. Dans peu de temps.
           Dans cinq ans, je serais grand.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
espace
     1. n-m. Étendue indéfinie.
           Le temps et l'espace.
           L'espace et la durée.
     2. n-m. Étendue limitée et ordinairement superficielle.
           Il n'y a pas assez d'espace.
           D'espace en espace.
           On distingue la géométrie plane et la géométrie dans l'espace.
           Mesurer l'espace.
     3. n-m. Endroit.
           Grand espace.
           Long espace.
           Espace vide, rempli.
     4. n-m. (Spécialement) (avec complément de nom ou apposition) Zone plus ou moins grande et plus ou moins définie d'un ensemble, désignée par l'usage qu'on en fait.
     5. n-m. (Astronomie) Étendue qui embrasse l'univers, vide interplanétaire, intersidéral et intergalactique.
           Les corps célestes roulent dans l'espace.
           La conquête de l'espace est un grand défi auquel l'humanité doit faire face.
     6. n-m. Lieu créés par l'imagination hors du monde réel, pour y placer des chimères.
           Espaces imaginaires : Espaces qui n'existent pas et conçus en dehors de la sphère du monde.
           Voyager, se perdre dans les espaces imaginaires.
     7. n-m. Étendue du temps.
           Un grand espace de temps.
           Dans l'espace de six mois, d'un an.
     8. n-m. (Musique) Intervalle blanc qui se trouve dans la portée.
     9. n-f. (Typographie) Petites pièces de fonte, plus basses que la lettre, qui servent à séparer les mots l'un de l'autre.
           Mettre une espace entre deux mots.
           Une espace fine.
           Une forte espace.
     10. n-f. Un blanc séparant deux mots.
     11. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de espacer.
     12. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de espacer.
     13. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de espacer.
     14. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de espacer.
     15. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de espacer.
     espacer
          1. v. Ranger plusieurs choses de manière à laisser entre elles des espaces déterminés.
                Le jardinier espacera régulièrement ces arbres.
          2. v. (Typographie) Ajuster l'espace entre les mots, les lignes, et quelquefois même les lettres.
                Ce compositeur n'espace pas bien les mots.
                Colonnes bien espacées.
                Des lignes mal espacées.
          3. v. (Par analogie) Répartir selon des intervalles de temps.
                Ce négociant espace ses paiements.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire