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Analyseur de phrases françaises

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alors
     1. v. En ce temps-là ; in illo tempore.
     2. v. Dans ce cas. — (note) Il exprime alors une conséquence.
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
c'est
     1. v. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     2. v. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     3. v. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     ce
          1. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
                Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
                Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
                Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
                Je vais prendre ce chemin.
                Je me suis adressé à cet homme.
                Cette femme est mère de trois enfants.
                Ces livres sont intéressants.
                Il est impossible de sortir par ce temps-là.
          2. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
                Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
                Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
          3. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
                Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
                Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
                Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
                Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
                — Je suis passé vers dix heures hier soir.
          4. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
                La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
                Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
          5. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
                Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
                C'est mon anniversaire aujourd'hui.
                Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
                Ça sonne ! Ce doit être lui !
                Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
                Sur ce, au revoir !
                Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
          6. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
                Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
                Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
                C'est exactement ce dont j'avais besoin.
                Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
          7. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
                Le temps, c'est de l'argent.
          8. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
          9. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
                — Qu'est-ce qui se passe ?
          10. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
     est
          1. n-m. (Points cardinaux) Point cardinal, à droite quand on regarde l'horizon vers le nord. Direction d'où le soleil se lève.
          2. n-m. Partie du monde ou d'un pays qui est du côté de l'Est.
                Le vent est à l'est.
                Il s'éleva un vent d'est.
                La frontière de l'est.
          3. adj. Dans la direction de l'est.
                La côte est.
                Degrés de longitude est. : Ceux qui vont du méridien de Greenwich vers l'est.
          4. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de être.
     être
          1. v. Définir un état, une caractéristique du sujet. (note) En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu'il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, ex
                Je suis petit et barbu.
                Est-il malade ?
                Cet homme est président de ce pays depuis quatre ans.
                L'eau nous est indispensable.
                — D'où est-il ?
          2. v. Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
                Nous sommes en ville.
          3. v. (Absolument) Exister.
                Être, ou ne pas être, c'est là la question.
                Il n'est plus, il est mort.
          4. v. (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
                Il est des hommes que la résistance anime, il en est d'autres qu'elle décourage.
                Il est, près de ces lieux, une retraite ignorée.
          5. v. (Impersonnel) Le moment de la journée. (note) Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C'est quelle heure ?
                — Quelle heure est-il ?
                Il est l'heure de partir.
                Il est tard.
          6. v. Le jour de la semaine ou la date du moment.
                — Quel jour sommes-nous ?
                Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
          7. v. (Familier) Aller, se rendre. (note) Avec l'auxiliaire avoir.
                Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
          8. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d'état et tous les verbes réflexifs.
                Il est passé.
                Il est tombé.
                Il s'est trompé.
          9. v. (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
                Quand il sera aimé.
          10. v. (Construit avec sur ou dessus) S'occuper d'une affaire particulière, s'en occuper.
          11. n-m. Existence, c'est-à-dire le fait d'exister, au sens abstrait.
          12. n-m. Organisme, créature vivante.
          13. n-m. Personnalité ; âme.
          14. n-m. (Plus rare) Ce qui constitue une chose.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
cela
     1. n. Cette chose-là, par opposition à cette chose-ci. — (usage) Pronom permettant de remplacer un objet distant (ou un être vivant dont on ignore la nature). En revanche (à l'inverse du pronom ceci), il ne remplace jamais une personne.
     2. n. (Litt) Cette chose, cette situation. — (usage) Sans opposition à ceci. On utilise ce devant le verbe être, et plus souvent ça dans les autres cas à l'oral.
     3. v. Troisième personne du singulier du passé simple de celer.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
reconnaissais
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait de reconnaître (ou reconnaitre).
     2. v. Deuxième personne du singulier de l'imparfait de reconnaître (ou reconnaitre).
     reconnaître
          1. v. Retrouver dans sa mémoire l'idée, l'image d'une personne, d'une chose, quand on vient à la revoir ou à l'entendre.
          2. v. Connaître, distinguer ou identifier, à quelque signe ou à quelque caractère, d'après quelque indication, une personne ou une chose qu'on n'a jamais vue.
          3. v. Constater, après examen, la vérité de quelque chose.
                On a reconnu son innocence.
                On a reconnu sa trahison, sa perfidie.
                — Bonjour, madame... Est-ce que vous me reconnaissez, s'il vous plaît?
          4. v. Admettre une chose comme vraie, comme incontestable.
          5. v. (Avec la négation) Ne plus avoir égard, ne plus écouter.
                Il ne reconnaît ni parents ni amis.
                Il ne reconnaît d'autre loi que sa volonté, d'autre maître que lui-même.
          6. v. Avouer, confesser, déclarer.
                Il a reconnu sa faute, son tort. — Il a reconnu la dette.
                Il ne veut pas reconnaître qu'il a eu tort.
          7. v. (Absolument) Reconnaître pour chef.
          8. v. (Politique) Admettre parmi les puissances constituées et entrer en rapport, en parlant d'un gouvernement, d'un pays.
                Son gouvernement avait été reconnu par les puissances étrangères.
          9. v. Avouer que l'on en est l'auteur.
                Reconnaître sa signature. — Reconnaître une lettre, une écriture, une promesse, un billet.
          10. v. (Spécialement) Déclarer, dans les formes authentiques, qu'on est le géniteur.
                Reconnaître un enfant.
          11. v. Considérer ; observer ; remarquer.
          12. v. (Militaire) S'assurer du danger.
                On envoya de la cavalerie reconnaître les passages, les chemins, les défilés.
                Le caporal sortit du poste pour reconnaître la patrouille.
          13. v. (Marine) Découvrir, apercevoir, observer la situation.
                Reconnaître un bâtiment. — Reconnaître une terre.
          14. v. Explorer des contrées, des eaux inconnues.
                Il reconnut ce fleuve jusqu'à une grande distance de son embouchure.
          15. v. Avoir de la gratitude.
                Reconnaître les bienfaits qu'on a reçus, les bons procédés dont on a été l'objet.
                Je reconnaîtrai tout ce que vous avez fait pour moi.
          16. v. Récompenser.
                Il a fort mal reconnu les bons offices qu'on lui a rendus.
          17. v. (Pronominal) Trouver son image, sa ressemblance dans un miroir, dans un portrait.
                On se reconnaît difficilement soi-même dans un portrait.
                À la fin de sa maladie, il se regarda dans un miroir et il eut de la peine à se reconnaître.
          18. v. (Pronominal) (figuré) Retrouver ses sentiments, sa manière d'être dans un autre.
                Il se reconnaît dans son fils.
                Je me reconnais dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait.
          19. v. (Pronominal) Se remettre dans l'esprit l'idée d'un lieu, d'un pays qu'on a quitté et où l'on se retrouve.
                Je me reconnais dans cet endroit.
                Il y avait longtemps que je n'avais passé par cette ville; mais je commence à me reconnaître.
                (figuré) Ce manuscrit est si plein de ratures que je ne puis plus m'y reconnaître.
          20. v. (Pronominal) Reprendre ses sens ; penser à ce qu'on doit faire, y faire réflexion.
                Il est mort sans avoir eu un instant pour se reconnaître.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
violence
     1. n-f. Impétuosité, force non contenue.
     2. n-f. (Absolument) Force dont on use contre le droit commun, contre les lois, contre la liberté publique.
     3. n-f. (En particulier) (polit) Force que l'on use dans la contestation sociale ou dans la répression des conflits sociaux.
     4. n-f. (Spécialement) Action physique ou psychologique accomplie pour obliger autrui à faire ou ne pas faire quelque chose, pour exprimer sa colère ou son désaccord, ou uniquement pour faire du mal.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
Mon
     1. n. (Géographie) Commune du canton des Grisons en Suisse.
     2. adj. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. (note) Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle
     3. adj. (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
           (familier) Avec, en plus, une note d'affection.
           Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
           Avec un caractère identificatoire.
           Avec une marque de subordination.
           (militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). (note) Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, …), aux
     4. v. (Arch) Assurément, vrai. (usage) Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire.
           C'est mon.
           Ç'a mon.
     5. interj. (Lorraine) (Familier) (interjection) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. (note) Abréviation de mon Dieu.
           Mon ! Le beau petit chien !
     6. n-m. Insigne héraldique japonais.
Amour
     1. n-m. Fleuve de Sibérie, séparant la Russie et la Chine.
     2. n-m. (Régions;de Russie) Oblast de Russie, situé au nord de la Chine.
     3. n-m. Personnification de l'amour.
     4. n-m. Sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s'unir.
           Je veux mourir ès amoureux combats
           Affection profonde pour quelqu'un ou quelque chose. (psychologie) Affect éprouvé lié à la libido qui fait tendre le sujet vers un objet affectif qui peut être une autre personne ou une partie d'une autre personne ou un objet.
     5. n-m. (Mélio) Plaisir, intérêt, voire obsession.
     6. n-m. Copulation, relation sexuelle, union charnelle.
           Qu'il me baise des baisers de sa bouche.
     7. n-m. Ce qui est aimé.
           Personne aimée.
           Chose aimée.
     8. n-m. Représentation, allégorie du dieu Amour, sous la forme d'un putto ou d'un cupidon.
     9. n-m. (Agriculture) État de fermentation propre à la végétation.
           Quand la terre en amour chante son gai réveil
     10. n-m. (Par altruisme) Désir d'accomplir le bien d'autrui.
     11. n-m. (Au pluriel) (Suisse) Dernières gouttes d'une bouteille de vin servies à une personne aimée.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
gagnasse
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait du subjonctif du verbe gagner.
     gagner
          1. v. Acquérir par son travail, par son initiative ou par l'effet des circonstances, du hasard.
                (Par analogie) — Gagner sa vie, gagner de quoi vivre.
                (Par analogie) — Il gagne largement sa vie.
          2. v. Obtenir un profit financier.
          3. v. Percevoir, en parlant des gains que l'on fait au jeu, aux loteries ou dans un tirage financier.
                Il a gagné deux cents francs à l'écarté.
                Gagner à la loterie.
                Gagner le gros lot.
          4. v. (Par extension) (Familier) Être le vainqueur d'un autre joueur.
                Cet homme-là me gagne toujours.
                Je n'ai jamais pu le gagner.
          5. v. Obtenir, remporter quelque chose que l'on désire.
                Il a gagné le prix. — Vous ne gagnerez rien à lui tenir ce langage.
                Je n'ai pu le décider : voyez si vous y pourrez gagner quelque chose.
                Vous vous tourmentez inutilement pour cette affaire, vous n'y gagnerez rien.
          6. v. (Ironique) Subir un désagrément, un désavantage.
                Je me souviendrai de ce voyage, j'y ai gagné un bon rhume. — Il n'y a que des coups à gagner.
          7. v. Remporter un avantage dans une lutte ou un débat quelconque. — (usage) Alors le complément direct indique l'espèce de lutte ou de débat.
                Gagner une bataille, la bataille.
                Gagner sa cause.
                Gagner une gageure, un pari.
                Gagner la partie.
          8. v. (En particulier) (juri) Avoir gain de cause, même quand il ne s'agit pas d'une affaire portée devant les juges.
                Gagner son procès.
          9. v. Acquérir, en parlant des avantages, des qualités, qu'une personne ou qu'une chose acquiert.
                Le langage perdit en naïveté ce qu'il gagnait en élégance et en finesse.
                L'art ne gagne rien à ces innovations bizarres.
          10. v. (Figuré) Se concilier, se rendre favorable.
                Gagner le cœur de quelqu'un.
                Sa bonté lui gagne tous les cœurs.
                Ce ton de franchise me gagna.
                Gagner l'amitié, l'affection, la bienveillance, la confiance.
                Gagner les bonnes grâces de quelqu'un.
                Gagner les suffrages, les voix.
                Il faut gagner cet homme-là, à quelque prix que ce soit, et l'avoir pour nous.
                Gagner le geôlier.
                Gagner les témoins.
                Gagner quelqu'un à force d'argent.
          11. v. Se diriger vers un endroit, et y arriver, y parvenir.
          12. v. S'étendre, se propager, en parlant de choses qui progressent.
                Le feu gagnait déjà la maison voisine.
                Le feu a gagné jusqu'au toit.
                L'eau a gagné le second étage, jusqu'au second étage.
                La gangrène a gagné rapidement.
                La contagion gagna plusieurs quartiers de la ville.
                Ces idées gagnèrent la jeunesse, gagnèrent parmi le peuple.
          13. v. Rejoindre ; rattraper.
                - Il nous gagne, s'écria le Français.
                (religion) — Gagner le ciel, gagner le paradis.
                (religion) — Gagner le jubilé, les indulgences.
          14. v. (Familier) (Figuré) Se diriger vers.
          15. v. (Intransitif) (Par extension) Procurer un gain à son détenteur, en parlant des gains que l'on fait au jeu, aux loteries ou dans un tirage financier.
                Telle carte gagne.
                Tel billet, tel numéro gagne.
          16. v. (Intransitif) Acquérir, en parlant des avantages, des qualités, qu'une personne ou qu'une chose acquiert.
                (absolument) — Ce jeune homme a gagné depuis que je ne l'ai vu.
                (absolument) — Cette statue gagne à être vue de ce côté.
                (absolument) — Cette pièce de théâtre gagne beaucoup à la lecture.
          17. v. (Intransitif) (Familier) (figuré) Mériter.
                Il gagne à être connu.
                Il ne gagne pas à être connu.
          18. v. (Transitif) Atteindre en parlant des besoins, des maux qui se font sentir par degrés, et, par extension en parlant de sentiments pesants.
                La faim me gagne.
                Le sommeil commençait à me gagner.
                Le froid m'avait déjà gagné.
                (par extension) — Sa tristesse me gagne.
                (par extension) — L'ennui nous gagne.
          19. v. (Pronominal) (Médecine) Se communiquer, se propager, en parlant de maladies.
                La rougeole se gagne facilement.
                La scarlatine se gagne.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
perdisse
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait du subjonctif de perdre.
     perdre
          1. v. Être privé de quelque chose qu'on avait, qu'on possédait.
                Perdre son bien. — C'est un homme qui n'a rien à perdre.
                Ce prince perdit ses états, perdit la couronne.
                Les ennemis perdirent leurs meilleures troupes dans cette bataille.
                Perdre sa bourse. — Perdre son argent au jeu.
          2. v. Être privé d'un avantage ou d'un profit.
                Il perdit les bonnes grâces du président. — Perdre l'estime, la bienveillance, la faveur, la confiance de quelqu'un.
                Perdre sa réputation, son crédit, son honneur. — Perdre de son crédit, de sa réputation.
          3. v. Être privé, par la mort ou autrement, d'une personne qu'on aimait, qu'on a sujet de regretter.
                Ce père a perdu depuis peu un de ses enfants. — Il a perdu son père et sa mère.
                Il a quitté Paris, et nous avons perdu ainsi un bon ami.
          4. v. Être privé de quelque partie de soi, subir la perte ou la diminution sensible de quelque faculté, de quelque avantage physique ou moral que l'on possédait.
                Perdre un bras, une jambe. — Perdre la santé.
                Perdre la vue. — Perdre connaissance.
                Perdre la raison, l'esprit, le jugement. — Perdre la mémoire.
                Perdre le repos, le sommeil, l'appétit. — Perdre sa gaieté.
                Perdre courage. — Perdre l'usage de ses sens.
                (en particulier) (ironique) Ne plus être capable de suivre l'enchaînement des événements.
                Et voilà ! Une explication technique, et on l'a perdu.
          5. v. Cesser d'avoir, n'avoir plus.
                Les arbres ont perdu leurs feuilles. — Cette pierre a perdu de sa dureté.
                La cuisson fait perdre à ces fruits leur âpreté.
                Cette étoffe a perdu sa couleur, a perdu son lustre, a perdu de son lustre.
                Cette action perd son prix, perd beaucoup de son prix.
                Perdre l'aplomb, l'équilibre.
                J'ai perdu la bonne opinion que j'avais de lui.
                Perdre l'estime, l'amitié qu'on avait pour quelqu'un.
                Il y a de quoi perdre contenance.
          6. v. Cesser de suivre ou d'occuper, laisser échapper ou laisser prendre.
                Perdre son chemin.
                Il s'arrêta pendant que le cortège marchait, et il perdit son rang.
                Perdre la file.
                Les chiens ont perdu la piste, la trace, la voie, les voies de la bête.
          7. v. Égarer un objet, ne plus savoir où il est.
                J'ai perdu mon chapeau, mes gants.
          8. v. Laisser quelqu'un s'égarer ou l'égarer ; le détourner de sa route.
                Nous nous perdîmes dans le bois.
                Ce guide nous a perdus.
          9. v. (Figuré) Embrouiller l'esprit, ne plus rien comprendre.
                Je m'y perds, on s'y perd, l'esprit s'y perd.
          10. v. Faire un mauvais emploi, un emploi inutile de quelque chose, manquer à en profiter.
                Perdre le temps.
                Perdre son temps.
                Perdre sa peine, ses soins, ses pas.
                Perdre sa jeunesse.
                Perdre l'occasion.
                J'ai perdu ma journée.
                Il m'a fait perdre toute la matinée.
          11. v. Être vaincu en quelque chose par un autre, avoir du désavantage contre quelqu'un ou quelque chose.
                Perdre une gageure, un pari, un dédit.
                Qui quitte la partie la perd.
                Perdre partie, revanche et le tout.
                Il a perdu son procès.
                Perdre son avantage, sa supériorité.
          12. v. (Absolument) Ne pas obtenir le gain, le profit, l'avantage qu'on désirait ou qu'on espérait.
          13. v. (Intransitif) (Commerce) (familier) Vendre moins cher qu'on a acheté, en parlant d'une marchandise.
          14. v. (Intransitif) Diminuer de valeur, de qualité.
                Ce genre de valeurs a beaucoup perdu ces temps derniers.
                Ce vin perd à être gardé longtemps.
                Cet homme, cet ouvrage a beaucoup perdu, on en fait beaucoup moins de cas qu'auparavant.
          15. v. (Figuré) Ruiner, déshonorer, discréditer; causer du préjudice à la fortune de quelqu'un, à sa réputation, à sa santé, etc.
                Il a perdu tous ceux qui se sont opposés à ses desseins.
                Son inexactitude l'a perdu dans l'esprit de ses chefs.
                Cette parole imprudente le perdit.
                Ses débauches le perdront. — Vous vous perdrez d'honneur, de réputation.
                Il se perd par ses folles dépenses. — Être perdu de dettes.
                Être perdu de goutte, de rhumatismes.
          16. v. Gâter l'esprit, le jugement; Corrompre les mœurs, débaucher.
                Il a perdu par ses maximes une infinité de jeunes gens.
                Vous le perdez par vos flatteries. — Il s'est perdu par ses fréquentations.
                Cette jeune fille risque de se perdre.
          17. v. Gâter, endommager quelque chose.
                La nielle a perdu les blés.
                La rivière a débordé et a perdu toutes les récoltes.
                Un moment, une indiscrétion peut tout perdre, peut compromettre le sort de l'entreprise, pour la faire manquer.
          18. v. Ne pas entendre, ne pas voir.
                Il a l'oreille dure et perd une partie de ce qui se dit dans la conversation.
                J'étais mal placé et j'ai perdu une part du jeu des acteurs.
                Je l'observais bien et je n'ai pas perdu un seul de ses mouvements.
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
quittais
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait du subjonctif du verbe quitter.
     2. v. Deuxième personne du singulier de l'imparfait du subjonctif du verbe quitter.
     quitter
          1. v. Laisser quelqu'un quelque part, se séparer de lui.
                Je viens de le quitter à deux pas d'ici.
                Ils ne pouvaient se quitter.
                Ils se sont quittés bons amis. (figuré)
                Ce souvenir ne me quittera jamais.
                La fortune l'a quitté.
                Il vient un âge où nos facultés nous quittent l'une après l'autre.
                Son portrait ne me quitte pas, Je le porte toujours sur moi.
          2. v. Se retirer de quelque part.
                Il a quitté la maison où il habitait depuis si longtemps.
                Il quitta Paris pour aller vivre en province.
                Ce scandale l'obligea à quitter le pays.
                Quitter la chambre, sortir.
                Ce malade n'est pas encore assez bien pour quitter la chambre.
                Quitter le lit, se lever.
                Depuis un mois, il n'a pas quitté le lit.
                Quitter le grand chemin, s'écarter, se détourner du grand chemin.
          3. v. Abandonner une chose, y renoncer, cesser de s'y appliquer, de s'y adonner. (figuré) Se désister de quelque chose, y renoncer.
                Il y a déjà quelque temps que cet officier a quitté le service.
                Il a quitté la religion de ses pères.
                Quitter une charge, un emploi, une profession, un métier.
                Quitter la partie, convenir que celui contre qui l'on joue a gagné.
                Quitter ses mauvaises habitudes, y renoncer, s'en défaire.
                Quitter le commerce du monde, se priver du commerce du monde.
                Quitter le barreau, renoncer à la profession d'avocat.
                Quitter le monde, embrasser la vie religieuse ; aller vivre dans la retraite.
                Vous ne voulez pas entendre raison, je quitte la partie.
          4. v. Sortir, s'éloigner.
          5. v. (Vieilli) Ôter quelque chose de dessus soi, s'en dépouiller, s'en débarrasser.
                Quitter ses vêtements.
                Quitter les étriers, ôter ses pieds des étriers, volontairement ou involontairement.
                Quitter le deuil, cesser de porter des vêtements de deuil.
                Quitter la robe, quitter l'épée, quitter la soutane, quitter le froc, Renoncer à la profession de la robe, de l'épée, à l'état ecclésiastique, à la vie religieuse.
          6. v. (Vieilli) Céder, délaisser.
                Quitter tous ses droits.
                Il lui vend, quitte et délaisse tous ses droits à ce domaine.
                Quitter sa place à quelqu'un.
                Je vous quitte la place, je vous laisse, je me retire.
          7. v. (Vieilli) Exempter, affranchir, décharger, tenir quitte, dispenser.
                Je vous quitte de tout ce que vous me devez.
                Je vous quitte des intérêts et du principal.
                Je vous quitte du reste.
                Je vous quitte de vos compliments, de vos remerciements, etc., Je ne veux point de vos compliments, je n'ai que faire de vos remerciements, je vous en dispense.
          8. v. (Intransitif) S'en aller, se retirer de quelque travail, de quelque engagement.
                Tout le monde quittait.
                Tous les employés de l'établissement quittèrent à la fois.
                Ne quittez pas : on va vous parler.
          9. v. (Ivoirisme) (Intransitif) S'éloigner, cesser, abandonner une position, partir, venir de, être originaire de
                Encore un embouteillage parce qu'un taxi ne veut pas quitter sur la route pour laisser passer.
                Tous ces politiciens-là qui veulent nous blaguer, nous-mêmes on n'a qu'à quitter dans ça.
                Toi le chat ! Quitte couché devant ma porte, je dois passer !
                On a quitté Abidjan à 7 h ce matin et on est arrivés à Gagnoa à 11 h.
                Donc c'est à l'heure-là vous arrivez ? Mais vous avez quitté où et puis vous êtes en retard comme cela ?
                Moi je suis ivoirien mais ma maman a quitté au Bénin.
          10. v. (Figuré) Mourir, partir
                Il nous a quittés hier matin.
impitoyablement
     1. v. D'une manière impitoyable, sans aucune pitié.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
Table
     1. n. (Astronomie) Constellation du ciel austral, bordée par la Dorade, l'Hydre mâle, l'Octant, le Caméléon et le Poisson volant.
     2. n-f. (Religion) (Par ellipse) Sainte Table.
     3. n-f. (Mobilier) Meuble composé d'un plateau posé sur un ou plusieurs pieds et qui sert à divers usages.
     4. n-f. (En particulier) Table à manger, et surtout celle servie, couverte de mets. — (note) Il est souvent synonyme de repas en ce sens.
     5. n-f. Restaurant.
     6. n-f. Ce que l'on sert à table, cuisine, bonne chère, mets, gastronomie.
           Il a tant, il dépense tant pour sa table.
           Sa table lui coûte beaucoup.
           Il a retranché, réformé, diminué sa table.
           Aimer la table, aimer la bonne chère.
           Les plaisirs de la table.
           Les arts de la table, la gastronomie.
     7. n-f. (Par analogie) Partie supérieure présentant une surface plane de certains objets.
           La table de l'autel.
           La table d'une enclume.
           (musique) Table de guitare, table de piano, d'harmonie.
     8. n-f. (En particulier) (billard) Châssis de madriers bien joints sur lesquels on applique le tapis.
     9. n-f. (Par analogie) Masse de quelque chose qui est d'une épaisseur notablement moindre à ses autres dimensions.
     10. n-f. (Anatomie) (Au pluriel) Les deux lames osseuses qui revêtent les os du crâne.
     11. n-f. Lame, plaque ou planche de cuivre, d'argent ou de tout autre matériau plate et unie, sur laquelle on peut écrire, graver, peindre, etc.
           Les Tables de la loi.
           Graver sur une table d'airain, sur une table de plomb.
           Une table de rocher.
           Ces tables de marbre sont destinées à recevoir des inscriptions.
     12. n-f. Index permettant de trouver facilement les matières ou les mots qui sont dans un ouvrage.
           Il n'y a point de table à ce livre.
           Table alphabétique.
           Table analytique.
           Table méthodique.
           Table des noms propres.
           Table des chapitres.
     13. n-f. Tableau d'informations ordonnées très courantes avant l'invention de la calculette et de l'ordinateur.
     14. n-f. (BDD) Partie d'une base de données relationnelle, constituée de tuples décrivant chacun une occurrence d'un objet.
     15. n-f. Partie d'une machine à papier destinée à étaler la pâte à papier et l'égoutter pour former la feuille de papier, composée d'une toile métallique ou de plastique, d'une caisse de tête, de pontuseaux d'égouttage, d'un rouleau vergeur, de caisses aspir
     16. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de tabler.
     17. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de tabler.
     18. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de tabler.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de tabler.
     20. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de tabler.
     tabler
          1. v. Compter, fonder ses calculs sur quelque chose.
                Cet escroc table sur la crédulité humaine.
                Vous pouvez tabler là-dessus.
plaignant
     1. adj. (Droit) Qui se plaint en justice de quelque tort qu'on lui a fait.
           La partie plaignante.
     2. n-m. (Droit) Personne qui se plaint en justice de quelque tort qu'on lui a fait.
           Ledit plaignant.
     3. v. Participe présent de plaindre.
     plaindre
          1. v. Prendre en pitié les maux d'autrui, en être touché, témoigner la compassion que l'on éprouve pour quelqu'un.
                Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !
          2. v. Employer, donner avec répugnance, à regret, d'une manière insuffisante.
                Il ne faut pas plaindre sa peine, ses pas, son temps quand il s'agit d'obliger.
                Il ne plaint pas la dépense, Il dépense volontiers.
                Verse tout plein
ceux
     1. n. Masculin pluriel de celui.
     celui
          1. n-m. Utilisé pour remplacer la personne ou la chose dont on parle. — (note) Il est toujours suivi par une proposition relative ou par un syntagme prépositionnel.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
je
     1. n. Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
           Je suis en France.
           Je m'appelle « Isabelle ».
           J'habite à Paris.
           J'organise un voyage.
           (informel) Hé ! J'te cause !
           (informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
     2. n. (Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le cœur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
Y
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Somme.
     2. n-m. (Colorimétrie) Une des valeurs tristimulus de CIE XYZ. (note) On dit grand Y pour le distinguer de y.
     3. n. À ceci, à cela, à ça, à cette personne.
           Ne vous y fiez pas.
           Ne vous fiez pas à cette personne.
     4. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Ça (comme COD).
           J'y ai pas vu.
           Je n'ai pas vu ça.
           Il m'y a dit hier ?
           T'y sais pas, ce qui lui est arrivé ?
     5. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Lui (à lui, à elle) (comme COI).(refnec;lang=fr)
           J'y ai dit d'aller voir dans la cuisine.
           Je lui ai dit d'aller voir dans la cuisine.
     6. n. Il.
     7. v. Ici, là, à cet endroit.
           J'y suis, j'y reste.
           Je suis là, je reste là.
     8. n. (Popu) Contraction de il ou ils, dans le langage parlé. Cette forme retranscrit la prononciation courante qui a tendance à effacer le L de il et ils.
           Y fait beau aujourd'hui.
     9. art. (Vieilli) (Familier) Variante orthographique du marqueur interrogatif ti après un t.
     10. n-m. (Colorimétrie) Coordonnée colorimétrique calculée par (nobr;Y / (X + Y + Z)) de CIE XYZ. (note) On dit petit y pour le distinguer de Y.
laissais
     1. v. Première personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de laisser.
     2. v. Deuxième personne du singulier de l'imparfait de l'indicatif de laisser.
     laisser
          1. v. Quitter quelqu'un ou quelque chose.
                Je te laisse maintenant.
          2. v. Ne pas emmener, ne pas emporter avec soi.
                Laissez-nous vos enfants jusqu'à ce soir.
                Laissez ici votre manteau.
          3. v. Oublier de prendre avec soi.
                J'ai laissé ces papiers sur mon bureau.
          4. v. Confier, mettre en dépôt.
                Il a laissé tous ses papiers à son avocat.
                Je vous en laisse le soin, la responsabilité, etc.
                Je ne l'ai point trouvé chez lui, j'ai laissé votre lettre à son domestique.
          5. v. Ne pas ôter, ne pas retirer.
                Laissez ces livres sur mon bureau.
          6. v. Ne pas changer l'état où se trouve une personne, une chose.
                Laisser un champ en friche, ne pas le cultiver.
                Laisser un ouvragé imparfait, ne pas l'achever.
                Laisser une chose intacte, ne pas l'endommager, ou n'en rien prendre, etc.
          7. v. Ne pas importuner, ne pas tourmenter.
                Laissez-moi donc.
                Laisser quelqu'un tranquille.
          8. v. Ne pas prendre, ne pas enlever, ne pas détruire ce qu'on pourrait prendre, enlever, détruire, etc.
                Les voleurs lui ont laissé la vie sauve.
                Ils ont tout mangé, ils n'ont rien laissé.
          9. v. Abandonner.
                Les ennemis ont laissé des milliers d'hommes sur le champ de bataille, ils ont eu beaucoup d'hommes tués ou blessés.
          10. v. Passer sous silence.
                Je laisse une infinité d'autres preuves, d'autres détails.
                Laissons cela, ne parlons plus de cela.
          11. v. Contourner.
                Laisser un chemin, une maison, etc., à droite, sur la droite, Prendre sur la gauche, en sorte que le chemin, la maison, etc., soit sur la droite.
          12. v. Interrompre une relation, une conversation, etc.
                Laisser là quelqu'un, quelque chose.
                Laissez là votre travail, vous le reprendrez plus tard.
          13. v. Accorder.
          14. v. Ne pas épuiser un thème.
                Laisser beaucoup à dire, à faire, ne pas donner tous les arguments, toutes les idées.
          15. v. Céder.
                Je lui en laisse le profit.
          16. v. Vendre bon marché.
                Je vous laisse cette voiture à moitié prix.
          17. v. Ne pas vouloir se mettre en concurrence avec quelqu'un, ou abandonner ses prétentions.
                Laisser le champ libre à quelqu'un.
                Laissons ces basses intrigues à ceux qui en sont capables.
          18. v. Léguer, transmettre par des dispositions testamentaires.
                Il a laissé par testament sa bibliothèque à son frère.
                Il ne laisse rien à ses enfants.
          19. v. Il se dit en parlant des personnes ou des choses qui ont été à quelqu'un et qui subsistent après sa mort, qui lui survivent.
                Il laisse une femme et des enfants dans la misère.
                Laisser plusieurs ouvrages manuscrits.
          20. v. Il se dit, dans un sens analogue, en parlant du souvenir, de l'opinion, etc., qui reste de quelqu'un.
                Il a laissé une bonne, une mauvaise réputation après lui.
                Il a laissé de grands regrets partout où il a passé.
          21. v. Il se dit de la sensation, de l'impression qui reste de quelque chose ou de ses suites, etc.
                Cette liqueur laisse un goût amer dans la bouche.
                Mon voyage m'a laissé des souvenirs agréables.
          22. v. Suivi d'un infinitif :
                Permettre ; souffrir ; ne pas empêcher.
                Ne pas offrir de résistance.
                Se laisser faire.
                Ce livre, cet ouvrage se laisse lire, on le lit sans fatigue, sans ennui.
                Cela se laisse manger, on le mange avec plaisir.
                Se laisser mener par le bout du nez.
                Avec faire et dire : pas se soucier, ne pas se mettre en peine de ce que fait ou dit quelqu'un.
                Laissez-les faire.
                On n'a qu'à le laisser faire.
                (proverbial) Il faut bien faire et laisser dire.
                Je me suis laissé dire telle chose, J'ai entendu dire telle chose, mais sans y ajouter grande foi.
          23. v. Après laisser, comme après faire, le pronom réfléchi des verbes essentiellement pronominaux à l'infinitif est facultatif :
et
     1. conj. Concatène plusieurs concepts dans une même relation. Plusieurs adjectifs peuvent partager le même nom, et plusieurs préfixes peuvent partager le même radical.
           Pierre et Paul vont au marché.
     2. conj. (Logique) Indique une simultanéité de caractéristiques. Énonce la véracité de tous les éléments qu'il relie, indépendamment de l'ordre dans lequel ils sont énoncés.
           Un oiseau est un animal ailé et ovipare.
           Ses yeux sont bruns et le ciel est bleu.
           Le ciel est bleu et ses yeux sont bruns.
           Je n'aime une personne que si elle est cultivée et sympathique et drôle et généreuse.
     3. conj. À la suite de quoi, après quoi. (note) Énonce l'induction entre deux événements, l'ordre ayant une importance.
     4. conj. Il est quelquefois emphatique, au commencement des phrases.
           Et voilà que tout d'un coup…
           Et ainsi, vous osez me dire…
     5. conj. A souvent le sens de mais.
           Il plie et ne rompt pas.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
allaient
     1. v. Troisième personne du pluriel de l'indicatif imparfait aller.
     2. v. Troisième personne du pluriel de l'indicatif présent du verbe allayer.
     3. v. Troisième personne du pluriel du subjonctif présent du verbe allayer.
     aller
          1. v. Se déplacer jusqu'à un endroit.
                Aller de ville en ville.
                Ce cheval va bon train.
                Le vaisseau allait à pleines voiles.
                Tous les fleuves vont à la mer.
          2. v. Suivi d'un infinitif, il sert de semi-auxiliaire pour conjuguer un verbe au futur proche, indiquant que quelque chose est sur le point d'avoir lieu.
                Ils vont partir.
                J'allais me coucher quand il est enfin arrivé.
                Il espéra que l'affaire allait se terminer à son avantage.
          3. v. Fonctionner, en parlant d'un mécanisme, d'un projet ou de la santé de quelqu'un.
                Comment allez-vous ?
                Il va beaucoup mieux.
                Je vois pourquoi ça ne va pas : le ressort est cassé.
                Le petit commerce ne va pas fort en ce moment.
          4. v. Indique la façon dont une chose sied à quelqu'un ou à quelque chose d'autre : convenir, être assorti.
                Ces couleurs vont bien ensemble...
                Cette chemise ne va pas avec ce pantalon.
                Ce chapeau ne lui va pas.
          5. v. Indique l'étendue de certaines choses.
                Cette parcelle va de la route jusqu'à la rivière.
          6. v. Marque la destination d'un chemin, la direction des choses.
                Ce sentier va à la fontaine.
                Ce piquet va à l'arrière de la tente.
                (figuré) Cet enfant va sur quatre ans, il les aura en juin.
          7. v. (Figuré) Évolution, progrès de quelque chose.
                Son imagination va si loin qu'elle se perd.
                Cette vengeance est allée trop loin.
          8. v. Désigne l'objectif, le résultat de quelque chose.
                Tous ses vœux vont à la paix.
          9. v. Manière dont on agit, dont on se comporte en de certaines choses, et, dans cette acception, on l'emploie souvent avec la particule y.
                Vous allez vite en besogne.
                Ces ouvriers vont bien lentement.
                Vous y allez un peu fort.
          10. v. (Vieilli) (Jeux de hasard) Ce que l'on mise au jeu.
                De combien allez-vous ? J'y vais de cinq francs.
                Rien ne va plus.
          11. v. Se joint au gérondif d'un verbe pour exprimer, avec l'idée d'une progression, celle d'une certaine durée de l'action.
                Un ruisseau qui va serpentant.
                Sa santé va en déclinant.
          12. v. À l'impératif, sert également à faire des souhaits, des exhortations ou des menaces et à marquer de l'indignation.
                Allez, nous en viendrons à bout.
                Va, misérable !
          13. v. Joint à l'adverbe y et employé comme verbe impersonnel, sert à marquer ce qui est mis en cause, de quoi il s'agit.
                Songez qu'il y va de votre fortune.
                Il y va de l'avenir de notre pays.
          14. v. Joint à l'adverbe en et employé comme verbe impersonnel, sert à exprimer une comparaison. Il en va de même / ainsi / tout autrement pour suivi d'un complément signifie Il en est de même / tout autrement pour, La même chose s'applique à / ne s'appliq
                Le prix du pétrole augmente ; il en va de même pour le prix du gaz. Il en va pour le prix du gaz comme pour le prix du pétrole.
          15. v. Déféquer (sous-entendu, aller à la selle).
                Le remède qu'il a pris l'a fait aller cinq ou six fois.
          16. n-m. Trajet pour se rendre de son lieu de résidence à son lieu de destination.
                Durant l'aller j'ai eu un compartiment pour moi tout seul, mais au retour j'ai dû voyager debout.
          17. n-m. Dans un championnat, le premier des matchs entre deux équipes qui jouent chacune successivement à domicile.
pas
     1. n-m. Mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l'autre pour marcher.
           On ne peut le décider à faire un pas hors de chez lui.
           Permettez-moi de faire quelques pas avec vous.
           Marcher d'un pas léger, d'un pas rapide, d'un pas chancelant.
     2. n-m. (Métrologie) Distance entre deux pas ; enjambée.
           Il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer d'un pas, il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer du tout, il veut rester où il est.
     3. n-m. Faible distance.
     4. n-m. (Militaire) Différentes manières de marcher réglées pour les troupes.
           Pas ordinaire.
           Pas accéléré.
           Pas redoublé.
           Pas de route.
           Pas gymnastique.
           Pas de charge.
           Il a mis, il a remis sa troupe au pas.
           Marcher au pas, prendre le pas.
           Perdre le pas, n'être plus au pas.
     5. n-m. (Danse) Différentes manières d'exécuter le mouvement de la danse.
     6. n-m. (Équitation) Allure la moins rapide du cheval.
     7. n-m. Empreinte, marque que laisse le pied d'une personne ou d'un animal.
           Il vit des pas d'homme sur le rivage.
           Il distingue fort bien le pas d'un cheval de celui d'un mulet.
     8. n-m. Préséance, droit de marcher le premier.
           Le parlement avait le pas sur les autres compagnies.
           Il lui a cédé le pas.
           Il a pris le pas sur lui.
           Disputer le pas à quelqu'un.
     9. n-m. Passage étroit ou passe difficile dans une vallée, dans une montagne, etc.
           Le pas de Suse.
           Le pas de Calais, le détroit entre Calais et Douvres.
     10. n-m. Seuil, marches qui sont au-devant d'une entrée.
           Il est sur le pas de la porte.
           Prenez garde, il y a ici un pas.
           Il y a quatre pas à monter à ce perron.
     11. n-m. (Vieilli) Allées et venues, démarches que l'on fait, peines qu'on prend pour réussir.
           Il fait bien des pas pour obtenir cette place.
           Cela lui a coûté bien des pas et démarches.
           Il n'a pas ménagé, épargné ses pas dans cette circonstance.
           Je ne ferai pas un pas de plus, je ne ferai aucune démarche de plus pour cette affaire, pas une concession de plus.
     12. n-m. (Mécanique) Distance séparant deux filets d'un filetage.
           Plus généralement : distance entre 2 tours d'un mouvement hélicoïdal : voir hélice (mathématique) et variable.
     13. n-m. (Cartographie) Écart entre les axes d'éléments graphiques homologues d'un ensemble graphique de structure régulière ; il est souvent exprimé numériquement par l'inverse de son rapport à l'unité de longueur.
     14. n-m. (Composants) Distance séparant deux lignes d'interconnexion voisines dans un circuit intégré ou sur un circuit imprimé nu.
     15. n-m. (Composants) Distance entre deux broches de raccordement contiguës sur un boîtier.
     16. v. Négation d'un verbe. — (usage) Utilisée avec la particule ne dans le langage littéraire, mais souvent sans celle-ci dans le langage courant.
           Pourquoi tu ne manges pas ?
           J'veux pas travailler.
           Tu as si souffert que ça de ton harcèlement ? T'as pas idée.
     17. v. Négation rhétorique pour demander humblement un accord. — (note) La réponse affirmative est oui, non pas si.
           N'est-elle pas jolie ?
           N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
     18. v. Négation rhétorique pour une invitation polie. — (note) La réponse affirmative est oui ou ouais, non pas si.
           — Vous ne voulez pas déjeuner avec moi ?
     19. v. Négation d'un adjectif épithète. Non.
           Je cherche un logement pas cher.
trouver
     1. v. Rencontrer la personne ou la chose que l'on cherche.
     2. v. Rencontrer par hasard.
           J'allais en ville, et sur le chemin j'ai trouvé ce petit chien.
     3. v. Parvenir à l'état ou à la situation que l'on souhaite.
     4. v. Surprendre.
           On le trouva prêt à s'évader.
     5. v. Découvrir, inventer par un effort intellectuel.
           Trouver la solution d'un problème, le mot d'une énigme.
           Il a trouvé un beau sujet de poème.
           Newton a trouvé la loi de la gravitation.
     6. v. Remarquer ou reconnaître en quelqu'un ou en quelque chose une qualité bonne ou mauvaise.
     7. v. Estimer ; juger.
     8. v. Se donner le moyen, obtenir l'occasion de.
           trouver à — (usage) Il est alors suivi d'un verbe à l'infinitif
           Cet avoué trouve enfin à se défaire de son étude.
           Cette jeune fille doit trouver facilement à se marier.
     9. v. (Pronominal) Se rencontrer en un lieu, y être, en parlant des personnes et des choses.
           Nous nous sommes trouvés nez à nez sur le boulevard.
           Impersonnellement :
           Il se trouva un homme assez hardi pour lui dire la vérité.
           Lorsque nous croyions finir cette affaire, il se trouva qu'on y mit de nouveaux obstacles.
     10. v. (Pronominal) (figuré) Être en situation de ; être en état de ; en parlant d'une personne ou d'une chose.
comme
     1. v. De même que ; ainsi que.
           Ils sont faits l'un comme l'autre.
     2. v. Autant que.
           Rien n'anime le soldat comme l'exemple des chefs.
     3. v. À quel point, combien.
           Comme il est changé !
     4. v. Par exemple.
           Les mots français en -tié sont féminins, comme amitié, pitié, etc.
     5. v. Presque, quasi.
           C'est comme si c'était fait.
     6. v. En qualité de ; en tant que.
     7. v. Il se joint avec certains verbes tels que considérer, regarder… pour marquer l'opinion que l'on a de quelqu'un ou de quelque chose, le jugement que l'on en porte.
           Il fut regardé comme le plus habile capitaine de son siècle.
           Nous devons considérer cela comme le présage de quelque grand événement.
     8. v. (Désuet) Autant … comme : même sens que autant … que, comparatif.
           L'étrange passion qui cause mon trépas
     9. conj. Ainsi que.
           Comme j'espère.
           Comme l'on dit.
           Comme dit tel auteur.
           Comme vous voyez.
           Comme il est juste.
     10. conj. De la manière que, autant que.
           Comme il avait puni le crime, il voulut aussi récompenser la vertu.
           Comme son devoir est de…, le nôtre est également de…
           Comme le soleil efface les autres astres, ainsi…
           Vous savez comme il s'est conduit envers moi.
           Voici comme l'affaire se passa.
           Agissez comme vous voudrez, comme bon vous semblera.
           Rien n'encourage les artistes et les gens de lettres comme de voir les talents en honneur.
           Elle l'examina longtemps comme pour s'assurer que c'était bien lui.
     11. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe commer.
     12. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent du verbe commer.
     13. v. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe commer.
     14. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe commer.
     15. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif du verbe commer.
Moi
     1. n. Nom de famille porté par exemple par Daniel Toroitich Arap Moi, un ancien président du Kenya.
     2. n. Pronom tonique de la première personne du singulier.
     3. n. Il s'emploie comme sujet, à la place de je :
           dans une proposition elliptique.
           Qui veut aller avec lui ? Moi. - Il est aussi fatigué que moi. - Feriez-vous comme moi ?
           dans une proposition dont le verbe est à l'infinitif :
           dans une proposition participe :
           Moi parti, ils ont continué à délibérer.
           comme sujet réel :
           Il n'y eut que moi de cet avis.
           comme sujet coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Mon avocat et moi sommes de cet avis. - Son père, sa mère et moi, le lui avons défendu. - Ni vous ni moi ne sommes contents de notre sort.
     4. n. Il s'emploie comme attribut :
     5. n. Il s'emploie comme complément direct à la place de me
           dans une proposition elliptique :
           Qui a-t-on voulu désigner ? Moi. - On vous a désigné ainsi que moi.
           dans une proposition dont le verbe est accompagné de ne… que… (au sens de seulement) :
           Je ne plains que moi.
           après un verbe à l'impératif sans négation :
           Leri fixa Moreta, bouche bée de stupeur.
           comme complément direct coordonné à un nom ou à un autre pronom :
           Il a renvoyé son frère et moi. - Il a mécontenté ses parents et moi. - Il viendra nous voir, vous et moi.
           comme complément indirect sans préposition après un verbe à l'impératif non accompagné d'une négation :
           Pardonnez- moi. - Obéissez-moi. - Dites- moi la vérité.
           comme complément indirect ou circonstanciel après une préposition :
           Vous servirez-vous de moi ? - Il a parlé de moi. - Ils auront affaire à moi. - Cela vient de moi.
           comme complément du nom, avec une préposition:
           C'est un homme à moi, un ami à moi, de l'argent à moi.
     6. n. Il s'emploie aussi pour donner plus d'énergie à la phrase et pour mettre en relief la personne qui parle.
           Il peut ainsi s'ajouter à je :
           Il peut de même s'ajouter à me.
           soit comme complément direct
           soit, précédé de à comme complément indirect.
           Vous me feriez cela, à moi.
     7. n. Il figure aussi dans certains tours particuliers, soit comme sujet, soit comme complément.
           C'est moi qui vous en réponds. - Si c'était moi qui avais fait cela… - C'est de moi qu'il s'agit!
           C'est à moi qu'il faudra vous adresser. - C'est moi qu'il a pris à partie.
     8. n. Il s'emploie avec la même valeur d'insistance dans les locutions : Quant à moi, pour moi
           Vous en direz ce qu'il vous plaira; quant à moi, pour moi, je sais bien ce qui en est.
     9. n. Quelquefois, et dans le langage familier, moi, complément indirect, s'emploie d'une manière explétive et marque seulement une insistance plus vive de la part de celui qui parle :
           Faites-moi taire ces gens-là? - Prends-moi le bon parti.
     10. n. Après un nom de personne ou un pronom personnel également précédé de la préposition de, de moi se met quelquefois pour le mien, etc.
           C'est l'opinion de mon père et de moi que je vous exprime. - C'est le sentiment de lui et de moi.
     11. n. Lorsqu'il précède en, il se met en apostrophe ; m' :
           Donnez-m'en. - Rendez-m'en compte. Dites-m'en la cause.
     12. n. Joint à un nom ou à un autre pronom, il ne doit, d'après les convenances de notre politesse, être placé qu'en second :
           Vous et moi, un tel et moi.
     13. n. à moins que le nom auquel il est joint ne soit celui d'une personne qui lui doit le respect ;
           Moi et mon fils. - Moi et mon domestique.
     14. n-m. Préoccupation égoïste de soi-même.
     15. n-m. (Philosophie) Individualité métaphysique d'une personne.
     16. n-m. (Spiritualité) Individualité d'une personne, perçue par elle-même comme distincte des autres vivants et du reste du monde, par opposition au Soi, à savoir la dimension de l'humain qui est universelle et se confond avec le reste de l'univers, du cosm
     17. n-m. (Psychanalyse) L'être humain, unique, différent des autres, dans ses pensées, ses actions; etc.
     18. n-m. (Plus rare) Ma propre personne elle-même.
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
Bonheur
     1. n-m. (Cours d'eau) Rivière du département du Gard qui prend sa source dans le massif du mont Aigoual et devient le Bramabiau après son passage sous terre.
           Quelle joie de nager dans le Bonheur !
           Le lac du Bonheur est très fréquenté en été.
     2. n-m. Etat heureux causé par une complète satisfaction.
           " Le bonheur est un puzzle dont il convient de replacer les éléments chaque matin " ( Yves Michallet vous )
     3. n-m. Événement heureux.
           Il est toujours égal au milieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs du monde.
           Il lui est arrivé plusieurs bonheurs en un jour.
     4. n-m. Chance favorable.
           Il a eu le bonheur d'éviter ce danger.
           Il s'en est tiré par le plus grand bonheur du monde.
           Quel bonheur qu'il ne nous ait pas reconnus !
     5. n-m. (Familier) Réussite, prospérité.
           Avoir un bonheur insolent.
           Jouer de bonheur.
     6. n-m. Bon hasard, par des circonstances heureuses, dans les choses qu'on entreprend.
           Il a eu du bonheur toute sa vie.
           Avoir un bonheur constant.
En
     1. n. (Géographie) Ancienne commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales.
     2. prep. Utilisé après certains verbes.
           Croire en Dieu.
           Mise en œuvre.
     3. prep. Permet de préciser une matière.
           Un évier en émail.
     4. prep. Indique le lieu.
           Être en France. — Aller en Amérique.
           Mettre quelqu'un en prison.
           Marcher en tête.
           Mettre en ligne.
     5. prep. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
           Un habit en lambeaux.
           Teindre, colorer en bleu, en rouge.
     6. prep. Elle introduit également le mot qui indique ou détermine :
           À quoi une personne est occupée, appliquée.
           Être en affaire, en prières.
           Le résultat d'un changement de nature.
           Narcisse fut métamorphosé en fleur.
           Éclater en sanglots.
           La forme.
           Des arbres taillés en buisson. — Une fenêtre en ogive.
           Le genre de culture.
           Cet hectare est en vignes. — Ce terrain a été mis en potager, est en potager.
           Le mode de division.
           Diviser en deux, en trois, etc.
           Une comédie en cinq actes.
           L'espèce de vêtement qu'une personne a sur elle.
           Être en uniforme. — Être en pantoufles.
     7. prep. Elle introduit aussi très fréquemment le mot qui détermine à quoi est relative, à quoi est restreinte, ou de quel point de vue est considérée la chose, la qualité, l'action, etc., dont il s'agit.
           Bon en mathématiques. — Docteur en médecine.
           Une terre fertile en blé.
     8. prep. Elle sert encore, particulièrement, à marquer la conformité.
           En bonne règle. — Je vous le dis en vérité.
     9. prep. Elle sert à indiquer encore :
           La manière dont se fait une action.
           Je vous expliquerai la chose en deux mots.
           Ils s'y rendirent en toute hâte.
           Le langage ou le genre d'écriture qu'on emploie.
           Écrire un ouvrage en grec, en français, en latin, etc.
           Ils s'entretenaient en anglais.
           La destination.
           Mettre en vente.
           Donner en otage.
           Le motif qui fait agir ou La fin qu'on se propose.
           En vue de lui plaire.
     10. prep. Il sert de plus à marquer le rapport au temps et signifie durant, pendant.
           En hiver. — En votre absence. — En temps de paix.
     11. prep. Permet de préciser un moyen de transport. (note) Traditionnellement, on utilise en pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), et à pour ceux qu'on enfourche, sur le modèle de à cheval. Mais il semble y avoir u
           Je suis allé en Corse en avion, mais je suis revenu en bateau.
     12. prep. Forme un gérondif qui marque le temps, la durée.
           Lambert hochait la tête en souriant. (Beauvoir, Mandarins, 1954)
           En allant à l'université, j'ai rencontré une belle fille.
     13. prep. Remplace à la ou à l' du locatif du nom d'un pays ou d'un continent. Cet usage est parallèle à la suppression de l'article dans de la ou de l' de l'ablatif correspondant. Il y a d'autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
     14. n. (remplaçant un COI avec de) De ça.
           J'en ai été informé. — Je n'en sais rien.
     15. n. (Remplaçant un nom sans déterminant ou un nom indéfini du COD ou du sujet de la copule) Personne, chose de cette espèce, d'entre eux, d'entre elles. (usage) Utilisé tout seul ou avec une quantification.
           Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ?
           — Halte ! Avez-vous des allumettes ?
           Lady Caroline : On m'a dit que vous n'aviez pas de manoir, en Amérique ?
     16. n. (remplaçant un nom avec de dans le COD, dans le sujet de la copule ou dans l'attribut) De ça. (usage) Pour une personne, on utilise de lui, d'elle, etc. ou un adjectif possessif.
     17. n. (Adverbe de lieu) De ce lieu. De là. De ce côté-là
           La piscine ? J'en viens !
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
quittant
     1. v. Participe présent de quitter.
     quitter
          1. v. Laisser quelqu'un quelque part, se séparer de lui.
                Je viens de le quitter à deux pas d'ici.
                Ils ne pouvaient se quitter.
                Ils se sont quittés bons amis. (figuré)
                Ce souvenir ne me quittera jamais.
                La fortune l'a quitté.
                Il vient un âge où nos facultés nous quittent l'une après l'autre.
                Son portrait ne me quitte pas, Je le porte toujours sur moi.
          2. v. Se retirer de quelque part.
                Il a quitté la maison où il habitait depuis si longtemps.
                Il quitta Paris pour aller vivre en province.
                Ce scandale l'obligea à quitter le pays.
                Quitter la chambre, sortir.
                Ce malade n'est pas encore assez bien pour quitter la chambre.
                Quitter le lit, se lever.
                Depuis un mois, il n'a pas quitté le lit.
                Quitter le grand chemin, s'écarter, se détourner du grand chemin.
          3. v. Abandonner une chose, y renoncer, cesser de s'y appliquer, de s'y adonner. (figuré) Se désister de quelque chose, y renoncer.
                Il y a déjà quelque temps que cet officier a quitté le service.
                Il a quitté la religion de ses pères.
                Quitter une charge, un emploi, une profession, un métier.
                Quitter la partie, convenir que celui contre qui l'on joue a gagné.
                Quitter ses mauvaises habitudes, y renoncer, s'en défaire.
                Quitter le commerce du monde, se priver du commerce du monde.
                Quitter le barreau, renoncer à la profession d'avocat.
                Quitter le monde, embrasser la vie religieuse ; aller vivre dans la retraite.
                Vous ne voulez pas entendre raison, je quitte la partie.
          4. v. Sortir, s'éloigner.
          5. v. (Vieilli) Ôter quelque chose de dessus soi, s'en dépouiller, s'en débarrasser.
                Quitter ses vêtements.
                Quitter les étriers, ôter ses pieds des étriers, volontairement ou involontairement.
                Quitter le deuil, cesser de porter des vêtements de deuil.
                Quitter la robe, quitter l'épée, quitter la soutane, quitter le froc, Renoncer à la profession de la robe, de l'épée, à l'état ecclésiastique, à la vie religieuse.
          6. v. (Vieilli) Céder, délaisser.
                Quitter tous ses droits.
                Il lui vend, quitte et délaisse tous ses droits à ce domaine.
                Quitter sa place à quelqu'un.
                Je vous quitte la place, je vous laisse, je me retire.
          7. v. (Vieilli) Exempter, affranchir, décharger, tenir quitte, dispenser.
                Je vous quitte de tout ce que vous me devez.
                Je vous quitte des intérêts et du principal.
                Je vous quitte du reste.
                Je vous quitte de vos compliments, de vos remerciements, etc., Je ne veux point de vos compliments, je n'ai que faire de vos remerciements, je vous en dispense.
          8. v. (Intransitif) S'en aller, se retirer de quelque travail, de quelque engagement.
                Tout le monde quittait.
                Tous les employés de l'établissement quittèrent à la fois.
                Ne quittez pas : on va vous parler.
          9. v. (Ivoirisme) (Intransitif) S'éloigner, cesser, abandonner une position, partir, venir de, être originaire de
                Encore un embouteillage parce qu'un taxi ne veut pas quitter sur la route pour laisser passer.
                Tous ces politiciens-là qui veulent nous blaguer, nous-mêmes on n'a qu'à quitter dans ça.
                Toi le chat ! Quitte couché devant ma porte, je dois passer !
                On a quitté Abidjan à 7 h ce matin et on est arrivés à Gagnoa à 11 h.
                Donc c'est à l'heure-là vous arrivez ? Mais vous avez quitté où et puis vous êtes en retard comme cela ?
                Moi je suis ivoirien mais ma maman a quitté au Bénin.
          10. v. (Figuré) Mourir, partir
                Il nous a quittés hier matin.
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