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Analyseur de phrases françaises

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à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
moment
     1. n-m. Point dans le temps.
     2. n-m. Une certaine durée, qui n'est pas considérée comme très longue, mais malgré tout plus longue qu'un instant.
           Ses derniers moments.
     3. n-m. (Mécanique) Produit d'une force par le bras du levier, suivant lequel elle agit.
           Dans un levier, les moments de deux forces qui se font équilibre sont égaux.
           Les moments sont mesurés en newton-mètre.
           Le moment linéaire est le produit de la masse par la vitesse.
           Le moment est proportionnel à la distance entre le point d'application de la force et l'axe de rotation.
     4. n-m. (Mathématiques) Espérance mathématique, si elle existe, de la variable aléatoire X^r, où r est un entier naturel, X étant une variable aléatoire.
           Les différents moments permettent d'illustrer la dispersion de la variable aléatoire autour de sa valeur centrale E(X).
à ce moment
     1. v. Alors ; en cet instant.
précis
     1. adj. Qui est entièrement déterminé, qui ne laisse place à aucune incertitude.
           Durée précise.
           Jour précis.
           Venir au moment précis.
           À cinq heures précises.
           Je ne sais pas la date précise de cet événement.
           Une mesure précise.
           Le point précis d'une discussion.
     2. adj. En parlant du discours ou du style, qui a de la précision, qui dit exactement ce qu'il faut, qui est net.
           Discours précis.
           Sigle précis.
           Langage précis.
           Un plan précis.
           Des explications précises.
           Il n'a voulu rien dire de précis.
     3. adj. Se dit aussi en ce sens des personnes.
           Un écrivain précis.
           Cet homme est net et précis dans ses discours.
           Thucydide est de tous les historiens grecs le plus serré et le plus précis.
     4. n-m. (Littérature) Sommaire, abrégé de ce qu'il y a de principal, d'essentiel, de plus important dans une affaire, dans un livre, dans une histoire, etc.
           Il nous a donné le précis, tout le précis de cette affaire.
           Voilà le précis de ce livre.
           Il a écrit un précis de l'histoire ancienne, de l'histoire d'Angleterre.
Les
     1. n. (Géographie) Commune d'Espagne, située dans la province de Lérida et la Communauté autonome de Catalogne.
     2. art. Pluriel de le ou la.
     3. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
           Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
Voyageurs
     1. n-m. Pluriel de Voyageur.
     2. adj. Masculin pluriel de voyageur.
     3. n-m. Pluriel de voyageur.
     voyageur
          1. adj. Qui voyage.
          2. n. Celui, celle qui voyage.
          3. n. (Vieux) Représentant de commerce.
          4. n. Ceux qui ont fait ou qui font de grands voyages.
                C'est un grand voyageur. - Les récits des voyageurs.
          5. n. (Zootechnie) Variante de pigeon voyageur (race de pigeons).
auraient
     1. v. Troisième personne du pluriel du conditionnel de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
     1. adj. Indique la cause, l'agent déclencheur, responsable ou déterminant.
           Cela ne peut être dû qu'à une erreur humaine.
           Tous ces dérèglements sont dus au réchauffement climatique.
     2. adj. Indique une dette.
           Les sommes dues par untel.
           (Pratique) Jusqu'à due concurrence, Jusqu'à concurrence de la somme, de la quantité dont un débiteur est tenu.
     3. adj. Indique un devoir moral, comment les choses doivent être.
           La pitié due au malheur.
           Le respect dû aux anciens.
           Acte en due forme : acte rédigé conformément à la loi.
     4. n-m. Ce qui est dû.
           Je vous demande mon dû.
           Cette somme est un dû.
     5. v. Participe passé masculin singulier de devoir.
           J'ai dû m'arrêter de chanter.
     devoir
          1. v. Avoir à payer une somme d'argent, à rendre ou à donner quelque chose que ce soit.
                Je vous paierai à la date fixée tout ce que je vous dois.
                Devoir plus qu'on ne possède.
                (absol) Il doit à tout le monde.
                (prov) Devoir à Dieu et à diable, au tiers et au quart ; devoir de tous côtés, devoir beaucoup, avoir beaucoup de dettes.
                (prov) Qui a terme ne doit rien, On ne peut être obligé de payer avant que le terme soit échu.
          2. v. Être obligé à quelque chose par la morale, par la loi, par sa condition, par l'honneur, par la bienséance, etc.
                On se doit à soi-même de respecter les bienséances.
                Je me devais de faire cette démarche.
                Un honnête homme sait ce qu'il se doit.
                Un homme d'honneur doit tenir sa parole.
                Vous devriez vous conduire autrement.
                Il ne devrait pas abandonner ses parents.
                (prov) Fais ce que dois, advienne que pourra.
                La loi doit une égale protection à tous les citoyens.
          3. v. Être dans la nécessité de. — (note) Il est alors suivi d'un infinitif.
          4. v. Être redevable à, tenir de.
                Il vous doit son bonheur, son salut, sa fortune.
                Racine doit beaucoup à Euripide.
                Corneille doit à Sénèque la belle scène d'Auguste et de Cinna.
                L'auteur a dû le succès de sa pièce au talent des acteurs.
                Cette colline doit son nom à un événement qu'on nous raconta.
                Je lui dois tous mes maux.
          5. v. Il se dit aussi pour marquer qu'il y a une espèce de justice, de raison, de nécessité, etc., qu'une chose soit.
                Un bon ouvrier doit être plus employé qu'un autre.
                Il me semble que cela devrait les réconcilier.
                Il devrait y avoir une garnison dans cette ville.
          6. v. Être inévitable.
          7. v. Suivi d'un infinitif, il joue aussi en quelque sorte le rôle d'un auxiliaire et se dit de ce qui paraît vraisemblable, probable, plus ou moins certain.
                Blandine ne peut s'empêcher de rire.
                Une fois réparé de cette façon, cet instrument doit marcher.
          8. v. Il se dit de ce qu'on croit, ou qu'on présume, ou qu'on suppose qui arrivera.
                Le courrier doit être ici dans peu de jours.
                Je dois recevoir cette somme après-demain.
                Le bonheur que doivent goûter les élus.
                Quand même je devrais y périr.
                Il doit y avoir demain une assemblée générale.
          9. v. À l'imparfait du subjonctif, et en tête de la phrase, il s'emploie dans le sens de quand même.
                Dussè-je y périr.
                Dût ma fortune être anéantie.
                Quand je devrais y périr.
          10. v. Il se dit aussi pour marquer l'intention qu'on a de faire quelque chose.
                Je dois aller demain à la campagne.
          11. v. (Pronominal) Se dit spécialement pour être dans l'obligation morale de se donner, de se dévouer à sa famille, à sa patrie, à ses amis.
                Vous vous devez à vos enfants.
                Cela se doit, se dit de ce qui doit être, de ce qu'il convient de faire.
          12. v. Le beau temps est dû à l'anticyclone.
          13. v. La pluie est due aux nuages.
          14. v. Les retards sont dus aux incidents.
          15. v. Les sommes sont dues à la date d'échéance.
          16. n-m. Ce à quoi on est obligé par la raison, par la morale, par la loi, par sa condition, par la bienséance, etc.
                Manquer à son devoir.
                S'écarter de son devoir.
                Négliger, oublier ses devoirs.
                Les devoirs de son état.
                Les devoirs de l'amitié.
                Les devoirs d'un père de famille.
                Le devoir conjugal.
                Les devoirs réciproques.
                Faire une chose par devoir.
                Vous n'avez fait que votre devoir.
                Se faire un devoir de.
                être à son devoir, être à son poste.
                Se mettre en devoir de, Se disposer à.
                Se mettre en devoir de faire quelque chose.
                Il se mit en devoir d'exécuter sa promesse.
                Rentrer dans son devoir, dans le devoir, Se remettre dans l'obéissance, dans la subordination dont on s'était écarté.
                Ramener quelqu'un à son devoir, au devoir.
                Retenir quelqu'un dans le devoir.
                Ranger quelqu'un à son devoir, L'obliger à faire ce qu'il doit.
                Se ranger à son devoir.
                Devoir pascal.
                Aller rendre ses devoirs à quelqu'un, Aller le saluer chez lui, lui faire une visite de politesse.
                derniers devoirs, honneurs funèbres, cérémonie pour les funérailles de quelqu'un.
                Rendre à quelqu'un les derniers devoirs, L'accompagner jusqu'à sa dernière demeure.
          17. n-m. Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves dans un lycée, un collège, une école.
                (au pluriel) (en particulier) Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves en dehors du lycée, du collège, de l'école.
Y
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Somme.
     2. n-m. (Colorimétrie) Une des valeurs tristimulus de CIE XYZ. (note) On dit grand Y pour le distinguer de y.
     3. n. À ceci, à cela, à ça, à cette personne.
           Ne vous y fiez pas.
           Ne vous fiez pas à cette personne.
     4. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Ça (comme COD).
           J'y ai pas vu.
           Je n'ai pas vu ça.
           Il m'y a dit hier ?
           T'y sais pas, ce qui lui est arrivé ?
     5. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Lui (à lui, à elle) (comme COI).(refnec;lang=fr)
           J'y ai dit d'aller voir dans la cuisine.
           Je lui ai dit d'aller voir dans la cuisine.
     6. n. Il.
     7. v. Ici, là, à cet endroit.
           J'y suis, j'y reste.
           Je suis là, je reste là.
     8. n. (Popu) Contraction de il ou ils, dans le langage parlé. Cette forme retranscrit la prononciation courante qui a tendance à effacer le L de il et ils.
           Y fait beau aujourd'hui.
     9. art. (Vieilli) (Familier) Variante orthographique du marqueur interrogatif ti après un t.
     10. n-m. (Colorimétrie) Coordonnée colorimétrique calculée par (nobr;Y / (X + Y + Z)) de CIE XYZ. (note) On dit petit y pour le distinguer de Y.
prendre
     1. v. Saisir, mettre en sa main.
     2. v. Saisir une chose, l'enlever, la tirer à soi autrement qu'avec la main.
           Prendre quelqu'un dans ses bras. - Prendre quelque chose avec les dents.
     3. v. Saisir les choses avec leur gueule, leur bec, leurs griffes, etc., en parlant des animaux.
           Le perroquet prend souvent avec sa patte ce qu'il veut prendre ensuite avec son bec.
     4. v. Mettre sur soi, en parlant des habits, des vêtements.
     5. v. (Vieilli) Commencer à porter.
           Prendre la perruque ou prendre perruque.
     6. v. Emporter avec soi certaines choses par besoin ou par précaution.
           Prendre un parapluie, une lanterne. - Prendre sa canne, son épée, son chapeau.
           Il a pris son fusil et il est allé à la chasse.
     7. v. Emporter en cachette ou de force, ôter à quelqu'un ce qu'il possède, le lui dérober.
           On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu'il possédait. - Ils lui ont pris jusqu'à sa chemise.
           Ce chien a pris un poulet sur la table.
     8. v. S'emparer, se saisir par force d'une chose ou d'une personne.
           Il a pris l'arme de son adversaire.
           Prendre quelqu'un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
     9. v. (Très familier) Dominer sexuellement.
           Je l'ai prise en levrette, mon gars, quelque chose de concret !
     10. v. (Jeux) Enlever à l'adversaire.
           Je prends votre dame avec mon roi.
           (absolument) Je prends et je joue.
     11. v. Faire des levées d'hommes.
           Il a été pris pour le service militaire.
     12. v. Arrêter quelqu'un pour le conduire en prison.
           Ce voleur s'est enfin laissé prendre. La gendarmerie a déjà pris deux de ces bandits.
     13. v. Butiner à la guerre, y faire des prisonniers.
           On a pris à l'ennemi quinze cents hommes, deux drapeaux, dix canons.
     14. v. (Militaire) Se rendre maître par la force des armes ou autrement, d'une place forte.
     15. v. (Chasse) (Pêche) Attraper à la chasse ou à la pêche.
           Nous avons chassé tout le jour sans rien prendre.
           Prendre des oiseaux à la pipée, au trébuchet.
     16. v. Poursuivre et saisir un gibier, en parlant des animaux de chasse, des oiseaux de proie, des prédateurs.
           Mon chien a pris deux lièvres.
           Ses chiens n'ont rien pris de la journée.
     17. v. (Figuré) S'emparer de quelqu'un, gagner quelqu'un en s'attaquant à son esprit, à son cœur, à ses sens.
     18. v. Surprendre.
           Je l'ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu'on ne l'y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
     19. v. Attaquer, aborder.
           Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu'un en traître, en trahison.
     20. v. Manger, boire, avaler, absorber, en parlant des aliments, des boissons, des médicaments solides ou liquides.
     21. v. Faire usage pour sa santé, pour son agrément, etc.
           Prendre un lavement.
     22. v. (Vieilli) Se faire contaminer par contagion, en parlant des maladies.
           Il a pris la peste, la fièvre jaune, le typhus. - C'est d'un tel qu'il a pris la grippe.
     23. v. Atteindre par surprise.
           L'orage, la pluie nous prit en chemin.
           La fièvre l'a pris le samedi.
           La frayeur, la colère, l'ennui, l'enthousiasme, etc., le prit.
     24. v. Fixer sur le corps.
           Il prend de l'embonpoint.
           Il prend du ventre. - Prendre des forces.
     25. v. Contracter ; adopter.
     26. v. Se donner, employer, en parlant de titres, de qualités, de noms.
           Il prit le titre de comte. - Elle prit le nom de son mari.
     27. v. Acquérir, acheter.
           Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
           (absolument) C'est à 'prendre' ou à laisser.
     28. v. Demander, percevoir un prix pour quelque chose que l'on vend.
           Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m'a pris mille francs pour ce travail.
     29. v. Recevoir ; accepter.
           Rien n'avait été convenu entre nous : il a pris ce que je lui ai donné.
           Ce train prend des voyageurs de toutes classes.
     30. v. Bénéficier de.
     31. v. Emprunter, tirer de.
           Il a pris l'idée de cette tragédie dans un vieux roman.
           C'est un mot que nous avons pris du latin.
     32. v. (En particulier) (famille) Recevoir des traits psychologiques ou physiques de son ascendance.
     33. v. Engager des personnes, ou s'engager avec elles, sous certaines conditions.
           Prendre un domestique, une femme de chambre, une cuisinière, un chauffeur, etc.
           Prendre un ouvrier, des ouvriers à la tâche, à la journée.
           Prendre un associé, une épouse.
     34. v. Joindre quelqu'un en quelque endroit, pour se rendre ailleurs avec lui.
           J'irai vous prendre à deux heures précises. - Il est venu me prendre pour aller au théâtre.
     35. v. Emmener avec soi.
           Le capitaine prit trente hommes pour faire cette reconnaissance.
     36. v. Recueillir, donner l'hospitalité.
           Je l'ai pris chez moi. - Il eut la bonté de prendre chez lui toute cette famille.
     37. v. Ôter, retirer, retrancher une partie d'un tout.
           Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d'avance sur son traitement.
     38. v. Retrancher de quelque chose pour subvenir à autre chose.
           Prendre sur sa nourriture, sur sa dépense, sur son nécessaire, etc., pour donner aux pauvres.
           Prendre sur son sommeil pour travailler.
     39. v. Se charger d'une chose, entrer en possession, en jouissance d'une chose à certaines conditions.
           Prendre des terres en fermage.
           Prendre un appartement en location.
           J'ai pris une chambre, un pied-à-terre dans cette maison.
     40. v. (Marine) Charger quelque chose, recevoir quelqu'un, à bord.
     41. v. Engager et conduire, en parlant d'une affaire.
           Il a mal pris son affaire, voici comme il fallait la prendre.
           Prendre une affaire du bon, du mauvais biais.
     42. v. Choisir, préférer, adopter de préférence, se décider pour.
           Je ne sais quel livre prendre.
     43. v. Choisir une route, un chemin, s'y mettre en marche, en parlant particulièrement de ceux qui voyagent, qui cheminent.
     44. v. (Absolument) Entrer dans un chemin qui se présente au choix.
           Prendre à droite, à gauche, tout droit.
     45. v. Utiliser un mode de locomotion qui se présente au choix.
           Prendre la voiture, prendre le train, prendre le paquebot.
           Prendre un cheval, une voiture, un bateau, une automobile, un avion.
     46. v. (En particulier) Couper, utiliser, façonner, de certaines façons, en parlant des étoffes, des viandes, et plus généralement ce que l'on coupe ou tranche avec art.
pied
     1. n-m. (Génériquement) Partie d'un être vivant en contact avec le sol.
           (anatomie) Partie du corps humain située à l'extrémité des jambes.
           Chaussure correspondant à un pied particulier.
           (cuisine) Membre cuisiné d'un animal.
           (chasse) Trace de la bête qu'on chasse.
           Le veneur a reconnu au pied que c'était une biche.
           (zoologie) Organe musculeux typique chez les mollusques permettant le déplacement ou de se fixer.
     2. n-m. Partie non séparable d'une chose située à la base.
           (architecture) Partie d'une construction proche du sol.
           (Géographie) Endroit le plus bas d'une site.
           (botanique) Partie du tronc ou de la tige en rapport avec le sol.
           (mathématiques) (géométrie) Point d'une droite située à l'intersection avec une droite perpendiculaire.
     3. n-m. Élément séparable soutenant une chose et la liant avec le sol.
           (botanique) Ensemble de la plante.
           (viticulture) Plant de la vigne, cep de vigne.
           Il faut bien regarder chaque pied de vigne, afin de lui laisser le nombre exact de bourgeons.
           (jardinage) Plante dans son ensemble.
           (mycologie) Partie du carpophore entre le sol et le chapeau.
           (Ameublement) Partie qui sert à soutenir un objet mobilier.
           (Décoration) Partie d'un objet servant de base.
     4. n-m. (Métrologie) Unité de mesure.
           Avec la coudée et le doigt, le pied est l'unité de mesure la plus ancienne de l'histoire de l'humanité.
           (Commonwealth) Unité de longueur du système impérial britannique (symbole : ft). → voir foot.
           (désuet) Ancienne unité de mesure de longueur française (symbole : P).
           (poésie) (linguistique) Unité rythmique d'un vers ou d'une phrase permettant la scansion, comprenant un nombre déterminé de syllabes.
           (musique) Base des tuyaux parlant de la facture d'orgues.
     5. n-m. (Familier) (France) Plaisir extrême.
     6. n-m. (Spécifiquement)
           Inclinaison que l'on donne à des objets pour assurer leur assise, leur stabilité.
           Représentation entière d'un être.
           (Héraldique) Ours en pied : Ours debout ; on dit plus fréquemment ours levé.
           (photographie) Portrait debout.
prendre pied
     1. v. (Familier) Commencer à s'établir solidement, à gagner la confiance.
si
     1. conj. Dans le cas où, à condition que, supposé que. (usage) Conjonction qui introduit une condition (suivie d'une conséquence) ou une supposition qui peut être supprimée en utilisant un conditionnel.
           Si j'étais riche, je m'achèterais une maison.
           Je vous donnerai tant, si vous faites ce que vous m'avez promis.
           Je vous récompenserai, si je suis content de vous.
           Si vous venez me voir, vous serez bien reçu.
           Il dit que si vous partez, il vous suivra.
           Si les choses en sont là, on ne peut plus y porter remède.
           Il viendra s'il peut, s'il fait beau.
           Ils auront tort, s'ils se fâchent de cela.
           Au lieu de répéter Si, on peut se servir de que avec le subjonctif.
           S'il revenait et qu'il fît une réclamation, vous seriez fort embarrassé.
           Elliptiquement
           Il parle comme s'il était le maître, Comme il parlerait s'il était le maître.
           Il est plus content que si on l'avait couvert d'or, Qu'il ne le serait si on l'avait couvert d'or.
     2. conj. S'emploie encore elliptiquement pour exprimer un souhait, un regret.
           Si seulement il était venu !
           Encore s'il avait témoigné quelque regret de sa conduite!
     3. conj. Dans diverses phrases où il s'agit, non d'une condition, d'une pure supposition, mais d'une chose certaine, il marque un rapport ou une opposition entre la proposition subordonnée et la proposition principale.
           Si je suis gai, si je suis triste, c'est que j'en ai sujet.
           Si cet homme est pauvre, est-ce une raison pour le mépriser ?
           Si l'un est vieux et faible, l'autre est jeune et fort.
     4. conj. Si oui ou non. (usage) Conjonction utilisée pour former une question indirecte après certains verbes comme demander, dire, savoir, ignorer, etc., marquant le doute, l'interrogation.
           Je ne sais pas si je viendrai.
           Dites-moi si vous irez là.
           Vous demandez si je suis satisfait. Elliptiquement
           Est-ce que vous viendrez, ou si c'est lui ?
           Le regrettez-vous ? Si je le regrette !
           Vous savez si je vous aime, Vous savez combien je vous aime.
     5. v. Au contraire. — (note) Dans ce sens il est utilisé pour infirmer une prédication négative ou interro-négative
           Vous n'allez pas voir ce spectacle ? — Si, nous y allons.
           Ce spectacle n'est pas agréable. — Si ! (sous-entendu « oui, il l'est »).
     6. v. Tellement.
     7. v. (Popu) (À la fin d'une phrase négative) N'est-ce pas ?
           Elle n'est pas méchante, si ?
     8. n-m. (Musique) Septième note de la gamme de do.
           La messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.
     9. n-m. Signe désignant cette note.
           En clef de sol, le si se trouve sur la troisième ligne de la portée.
     10. n-m. (Familier) Considération extravagante.
           Avec des si on mettrait Paris en bouteille.
     11. n-m. (Vieilli) Défaut de la chose dont il est question.
           Voilà un bon cheval ; il n'y a point de si.
           Quel si y trouvez-vous ?
le
     1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
           Le petit chat dort sur le canapé.
     2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
           Le drapeau des États-Unis.
           Le chef-lieu de ce canton.
     3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
           Le lion est un mammifère carnivore.
     4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
           Le Canada.
           Le Rhône.
     5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
           Le Royaume de Suède.
     6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
           Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
     7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
           Alexandre le Grand.
     8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
     9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
           Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
     10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
malencontreux
     1. adj. Qui annonce ou qui cause du malheur.
     2. adj. (Vieilli) Qui est sujet à éprouver des revers, des accidents.
bolide
     1. n-m. (Astronomie) (Vieilli) Météore, phénomène de rentrée atmosphérique dont l'éclat dépasse celui des planètes.
     2. n-m. (Par analogie) Véhicule pouvant aller à grande vitesse, fusée.
     3. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de bolider.
     4. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent de bolider.
     5. v. Première personne du singulier du subjonctif présent de bolider.
     6. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de bolider.
     7. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de bolider.
Ne
     1. n. (Géographie) Commune d'Italie de la province de Gênes dans la région de Ligurie.
     2. art. Négation. Première partie d'un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms. Parfois appelé discordantiel, ne est complété d'un forclusif : pas, plus, jamais, point, personne, rien, aucun, nul, etc., ou de formules archa
           Je ne mange pas.
           Je n'en peux plus.
           Je n'y vois goutte.
     3. art. Devant un verbe à l'infinitif, les deux parties ne sont pas séparées.
           Ne pas se pencher au dehors.
     4. art. Il s'emploie encore sans la particule pas quand la proposition renferme un pronom, un adjectif ou un adverbe négatifs.
           Il ne sait rien.
           Personne n'est venu.
           Aucun de nous n'y a pensé.
           Il ne dit jamais la vérité.
           Cette mère ne s'occupe guère de ses enfants.
     5. art. Bien que nul et ni soient négatifs par eux-mêmes, ils sont aussi toujours construits avec ne.
           Nul ne s'en doute.
           Il n'a nul souci.
           Ni l'or ni les grandeurs ne nous rendent heureux.
     6. art. L'ordre est inversé dans le cas où le pronom négatif (personne, rien, aucun, nul) est en position sujet.
           Que personne ne bouge.
     7. art. S'emploie seul aussi dans les propositions subordonnées quand la proposition principale est négative ou interrogative.
           Il n'est pas d'homme qui ne désire être heureux.
           Y a-t-il quelqu'un dont il ne médise ?
     8. art. Il peut aussi s'employer encore seul avec certains verbes comme cesser, oser, pouvoir, savoir dans un langage soutenu, mais le langage courant ajoute presque systématiquement la particule pas (la seule conservée dans le langage familier) :
           Il ne cesse de parler. (pour : Il ne cesse pas de parler.)
           Je n'ose (soutenu) (pour : J'oserais bien si je ne craignais pas que cela puisse déplaire et Je n'ose pas)
           Je n'ose vous promettre. (pour : Je n'ose pas vous promettre.)
           Je ne pourrai achever mon travail avant ce soir. (pour : Je ne pourrai pas achever mon travail avant ce soir.)
           Il ne sait que faire. (pour : Il ne sait pas quoi faire.)
     9. art. Suffit parfois seul à marquer la négation, à la façon de la langue ancienne, dans les vieux tours ou en langue soutenue, comme :
           N'importe ! (locution figée pour : Cela n'importe pas !)
           N'aie crainte. (locution figée pour : N'aie aucune crainte.)
           Qu'à cela ne tienne ! (locution figée pour : (Il faut) que ceci ne tienne qu'à cela !)
           Il ne dit mot. (soutenu) (locution verbale figée pour : Il ne dit pas un mot)
           N'en avoir cure. (soutenu) (locution verbale figée pour : 'N'en avoir aucune cure.)
           N'en pouvoir mais. (vieilli) (locution verbale figée pour : N'en plus pouvoir.)
           À Dieu ne plaise! (vieilli) (locution figée pour : (Il faut que ceci) ne déplaise pas à Dieu !)
     10. art. Employé seul, il a un sens explétif, dans ce cas il n'a pas de sens négatif, mais signale simplement un contexte négatif.
     11. art. (Vieilli) S'emploie encore (de façon aujourd'hui optionnelle) dans certains cas archaïques mais encore rencontrés où, bien que la proposition secondaire ait la forme affirmative, la phrase entière renferme une idée négative. Il en est ainsi :
           Après les verbes qui expriment la crainte.
           Je crains qu'il ne vienne. (exprime aussi : Je désire qu'il ne vienne pas.)
           Je redoute qu'il ne nous crée encore quelque difficulté Je souhaite qu'il ne nous crée pas de nouvelles difficultés.
           Après le verbe empêcher.
           Empêche qu'il ne tombe, (exprime aussi : Il ne faut pas qu'il tombe.)
           Dans certaines phrases qui expriment une comparaison, après plus que, moins que, mieux que, autre que.
           Il est plus riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi pauvre qu'on le croit.)
           Il est moins riche qu'on ne croit. (exprime aussi : Il n'est pas aussi riche qu'on le croit.)
           Vous écrivez mieux que vous ne parlez. (exprime aussi : vous ne parlez pas si bien que vous écrivez.)
           C'est autre chose que je ne croyais. (exprime aussi : Je ne croyais pas que ce soit ainsi.)
           Après les locutions conjonctives avant que, depuis que.
           Finissez votre ouvrage avant que je ne revienne.
           Vous n'avez pas changé depuis que je ne vous ai vu.
eût
     1. v. Troisième personne du singulier de l'imparfait du subjonctif du verbe auxiliaire avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
pas
     1. n-m. Mouvement que fait une personne ou un animal en mettant un pied devant l'autre pour marcher.
           On ne peut le décider à faire un pas hors de chez lui.
           Permettez-moi de faire quelques pas avec vous.
           Marcher d'un pas léger, d'un pas rapide, d'un pas chancelant.
     2. n-m. (Métrologie) Distance entre deux pas ; enjambée.
           Il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer d'un pas, il ne veut pas s'éloigner, reculer, avancer du tout, il veut rester où il est.
     3. n-m. Faible distance.
     4. n-m. (Militaire) Différentes manières de marcher réglées pour les troupes.
           Pas ordinaire.
           Pas accéléré.
           Pas redoublé.
           Pas de route.
           Pas gymnastique.
           Pas de charge.
           Il a mis, il a remis sa troupe au pas.
           Marcher au pas, prendre le pas.
           Perdre le pas, n'être plus au pas.
     5. n-m. (Danse) Différentes manières d'exécuter le mouvement de la danse.
     6. n-m. (Équitation) Allure la moins rapide du cheval.
     7. n-m. Empreinte, marque que laisse le pied d'une personne ou d'un animal.
           Il vit des pas d'homme sur le rivage.
           Il distingue fort bien le pas d'un cheval de celui d'un mulet.
     8. n-m. Préséance, droit de marcher le premier.
           Le parlement avait le pas sur les autres compagnies.
           Il lui a cédé le pas.
           Il a pris le pas sur lui.
           Disputer le pas à quelqu'un.
     9. n-m. Passage étroit ou passe difficile dans une vallée, dans une montagne, etc.
           Le pas de Suse.
           Le pas de Calais, le détroit entre Calais et Douvres.
     10. n-m. Seuil, marches qui sont au-devant d'une entrée.
           Il est sur le pas de la porte.
           Prenez garde, il y a ici un pas.
           Il y a quatre pas à monter à ce perron.
     11. n-m. (Vieilli) Allées et venues, démarches que l'on fait, peines qu'on prend pour réussir.
           Il fait bien des pas pour obtenir cette place.
           Cela lui a coûté bien des pas et démarches.
           Il n'a pas ménagé, épargné ses pas dans cette circonstance.
           Je ne ferai pas un pas de plus, je ne ferai aucune démarche de plus pour cette affaire, pas une concession de plus.
     12. n-m. (Mécanique) Distance séparant deux filets d'un filetage.
           Plus généralement : distance entre 2 tours d'un mouvement hélicoïdal : voir hélice (mathématique) et variable.
     13. n-m. (Cartographie) Écart entre les axes d'éléments graphiques homologues d'un ensemble graphique de structure régulière ; il est souvent exprimé numériquement par l'inverse de son rapport à l'unité de longueur.
     14. n-m. (Composants) Distance séparant deux lignes d'interconnexion voisines dans un circuit intégré ou sur un circuit imprimé nu.
     15. n-m. (Composants) Distance entre deux broches de raccordement contiguës sur un boîtier.
     16. v. Négation d'un verbe. — (usage) Utilisée avec la particule ne dans le langage littéraire, mais souvent sans celle-ci dans le langage courant.
           Pourquoi tu ne manges pas ?
           J'veux pas travailler.
           Tu as si souffert que ça de ton harcèlement ? T'as pas idée.
     17. v. Négation rhétorique pour demander humblement un accord. — (note) La réponse affirmative est oui, non pas si.
           N'est-elle pas jolie ?
           N'est-ce pas qu'elle est jolie ?
     18. v. Négation rhétorique pour une invitation polie. — (note) La réponse affirmative est oui ou ouais, non pas si.
           — Vous ne voulez pas déjeuner avec moi ?
     19. v. Négation d'un adjectif épithète. Non.
           Je cherche un logement pas cher.
dévié
     1. v. Participe passé masculin singulier de dévier.
     dévier
          1. v. Se détourner ; être détourné de sa direction.
                Il a dévié de son chemin.
                Quand la colonne vertébrale vient à dévier.
                (figuré) Ne pas dévier des principes de la justice.
          2. v. (Transitif) Écarter une portion du corps de sa direction normale.
                Une chute lui a dévié la taille.
                Sa colonne vertébrale est toute déviée.
Leur
     1. n. (Géographie) Hameau des Pays-Bas situé dans la commune de Wijchen.
     2. adj. Qui est à eux ou à elles. (note) Plusieurs possesseurs de la troisième personne et un seul possédé.
     3. n. Pronom de la troisième personne du pluriel. À eux ou à elles. Il s'emploie toujours comme complément d'attribution.
           Je le leur ai déjà dit trois fois, ils devraient le noter.
     4. n-m. (Argot) Employé charger de contrôler la validité des titres de transport dans les transports en commun.
direction
     1. n-f. Action de diriger.
           Être préposé à la direction de certains travaux.
           Prendre la direction d'une affaire.
           On lui a confié la direction de cet établissement, de ce théâtre.
     2. n-f. Administration publique ou particulière.
     3. n-f. Emploi de directeur dans ces administrations.
           S'adresser à la direction.
           Solliciter, obtenir une direction.
     4. n-f. Bâtiment où se trouve telle ou telle partie de ces administrations.
           Se rendre à la direction.
     5. n-f. (Quelquefois) Le territoire administré par une direction publique.
     6. n-f. Côté vers lequel une personne ou une chose se dirige, est dirigée ou tournée, et du mouvement de quelqu'un ou de quelque chose dans un certain sens.
           (figuré) — Donner à une affaire la direction convenable. — Mes idées prirent alors une autre direction.
     7. n-f. (En particulier) Côté d'où vient le vent. thumb
     8. n-f. (Figuré) Manière, bonne ou mauvaise, de se conduire.
           Prendre une bonne, une mauvaise direction.
     9. n-f. (En particulier) Le vis-à-vis exact.
           Être dans la direction d'un objet.
     10. n-f. (Mécanique) Ensemble des organes servant à diriger un véhicule.
     11. n-f. (Religion) Fonction de directeur de conscience.
           Ce prêtre excellait dans la direction.
           (En particulier) (Chez les casuistes) Action mentale, par laquelle, dans un acte douteux ou mauvais, on dirige son intention vers une bonne fin : Pascal reproche aux casuistes d'effacer beaucoup de péchés par la direction d'intention.
     12. n-f. (Religion) (Au pluriel) Instructions que donne un directeur de conscience.
     13. n-f. (Mathématiques) Propriété commune à des droites parallèles, ou à des objets portés par des droites parallèles tels que des segments ou des demi-droites, ou propriété d'un vecteur. (note) ne pas confondre “direction” et “sens” en géométrie.
           Sur des droites de même direction sont possibles deux sens de parcours, opposés l'un de l'autre.
           Un vecteur est caractérisé par sa direction, son sens et sa norme.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire