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sens
     1. n-m. Signification, ce que quelque chose veut dire.
     2. n-m. (Psychologie) (Religion) (anthropologie) Idée cohérente qu'on se fait de sa place dans l'univers et du déroulement de sa vie.
     3. n-m. (Biologie) Faculté de percevoir les impressions faites par les objets extérieurs.
           Il y a bien d'autres sens : celui des sensations thermiques, la faim, la soif…
     4. n-m. Manière de juger, de comprendre. Qui exprime le sentiment, l'opinion de quelqu'un concernant un sujet donné.
           Retourner une question dans tous les sens.
     5. n-m. Direction de circulation d'un flux.
           Les routes sont souvent des voies à double sens ; d'autres sont à sens unique.
     6. n-m. Un des côtés d'une chose, d'un corps.
           Il a mis son chandail dans le mauvais sens.
     7. n-m. (Géométrie) L'un ou l'autre des parcours possibles d'une droite, ou l'une des caractéristiques d'une demi-droite ou d'un vecteur non nul. (note) ne pas confondre sens et direction en géométrie.
           Un point d'une droite la partage en deux demi-droites, qui ont la même direction et deux sens opposés.
           Comparer les sens de deux demi-droites non parallèles n'a pas de sens.
           Deux vecteurs non nuls dont la somme est nulle ont nécessairement la même direction et des sens opposés.
     8. n-m. Pluriel de sen, centième partie du yen.
     9. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent de sentir.
     10. v. Deuxième personne du singulier de l'indicatif présent de sentir.
     11. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de sentir.
propre
     1. adj. Qui est particulier à une personne ou à une chose (exclusivement ou non).
     2. adj. Réel par opposition à figuré ou apparent.
           Le sens, la signification propre d'un mot.
           Le mouvement propre d'un astre, le mouvement réel d'un astre, par opposition au mouvement apparent.
     3. adj. Exact.
           Le mot, l'expression, le terme propre, le mot, l'expression, le terme qui seul rend exactement l'idée.
           Cette langue n'a pas de mot propre, de terme propre pour désigner telle chose, elle n'a pas de mot qui soit particulièrement destiné à désigner telle chose.
     4. adj. Même ; semblable.
           Il a dit cela en ces propres termes.
           C'est, en propres termes, ce qu'il a répondu.
           Je vous rapporte ses propres paroles.
     5. adj. Apte, bon.
           Quand on est propre à tout, on n'est propre à rien.
     6. adj. Convenable à quelqu'un ou à quelque chose.
           Il n'a aucune des qualités propres au commandement.
           Ce bois est propre à la construction.
           Le calme de la campagne est propre à calmer les nerveux.
           Avec la négation : fâcheux, nuisible.
           Ce remède n'est propre qu'à le rendre encore plus malade.
     7. adj. Nettoyé ; lavé ; bien tenu.
           Cette chambre, cet escalier n'est pas propre.
     8. adj. Se dit d'un enfant qui contrôle ses fonctions naturelles.
     9. adj. (Figuré) Clair.
           Cette affaire n'est pas propre.
     10. adj. (Mathématiques) (Topologie) Se dit d'une application entre espaces topologiques telle que la préimage de toute partie compacte soit compacte.
     11. adj. (Mathématiques) (Théorie des ensembles) Se dit d'un sous-ensemble différent de l'ensemble dans lequel il est inclus.
     12. n-m. Qualité particulière qui désigne un sujet et qui le distingue de tous les autres.
     13. n-m. Ce qui convient particulièrement à chaque profession, à chaque caractère, à chaque âge, etc.
           Le propre de l'esprit scientifique est la curiosité et l'amour du vrai.
           C'est le propre des jeunes gens d'être entiers dans leurs jugements.
     14. n-m. Ce qui appartient en particulier à quelqu'un.
           Posséder un bien en propre.
           Les religieux n'ont rien en propre.
     15. n-m. (Droit) Par élision de bien propre. Se dit par rapport à la communauté conjugale, des biens du mari ou de la femme qui n'entrent pas dans la communauté de biens.
           Quant à ma personne, et quant à mes propres, comme disent les Normands, rassurez-vous, je suis au moins aussi belle que la petite personne (heureuse sans le savoir) sur qui vos regards se sont arrêtés, et je ne crois pas être une pauvresse,….
     16. n-m. (Liturgie catholique) Série des offices spéciaux.
           Propre des saints, série des offices spéciaux pour les différentes fêtes.
           Propre de certains diocèses, série des offices spéciaux pour certains lieux.
     17. n-m. (Grammaire) Par élision de sens propre. Se dit par rapport au sens figuré .
           Le propre et le figuré.
           Au propre, cette expression signifie que…
rendre
     1. v. Remettre une chose entre les mains de celui à qui elle appartient, de quelque manière qu'on l'ait eue.
     2. v. Faire recouvrer certaines choses dont on était privé, qu'on avait perdues, comme la santé, les forces du corps, etc.
           Rendre la santé, la vue, l'ouïe.
           Ce remède lui a rendu la vie.
           Ce régime lui rendra des forces.
           Ce jugement lui a rendu l'honneur.
           Cette nouvelle lui a rendu l'espoir, le courage, lui a rendu sa gaieté.
     3. v. Faire rentrer (des personnes) en possession d'une chose dont elles étaient privées, ou à laquelle elles avaient renoncé.
           Il vient d'être rendu à la liberté.
           Cela vous rend à l'honneur.
           Vos conseils le rendront à la vertu.
           Ce remède peut le rendre à la vie.
     4. v. (Vieilli) Remettre une chose à celui à qui elle est destinée.
           Rendre un paquet. Rendre une lettre.
     5. v. (Commerce) Porter, faire voiturer, conduire, un paquet, des marchandises en un lieu.
           Il m'a vendu tant de kilos de soie, et il doit me les rendre à Lyon.
     6. v. (Figuré) S'acquitter, de certaines marques de respect, de déférence, de civilité, etc., que l'on donne à quelqu'un.
           Rendre ses devoirs, ses respects à quelqu'un.
           Rendre les derniers devoirs à son ami.
           Rendre les honneurs à un officier général, à un ambassadeur.
           Rendre obéissance.
           Rendre gloire, rendre grâce.
     7. v. Donner en échange, payer de retour, soit en bien, soit en mal.
           Rendre la pareille.
           Rendre avec usure.
           Rendre le bien pour le mal.
           Rendre le mal pour le bien.
           Rendre injure pour injure.
           Il m'a fait une cruelle offense, mais je le lui rendrai bien.
     8. v. (Économie) (Agriculture) Produire ; rapporter.
           Il y a de bonnes terres qui rendent deux récoltes par an.
           Un grain de blé en rend quelquefois plus de soixante.
           Cette affaire, ce métier rend peu, rend beaucoup.
           Ce commerce ne rend pas, ne rend rien.
     9. v. Donner l'effet recherché.
     10. v. Exprimer ; représenter.
           Cette copie ne rend pas bien l'original.
           Ce portrait rend bien l'expression de votre visage.
           Ce mot rend mal votre idée.
           Rendre nettement, clairement, vivement sa pensée.
           Je ne saurais rendre, vous rendre à quel point j'ai souffert de votre indifférence, combien je suis touché de votre procédé.
     11. v. Traduire.
           Il a mal rendu le sens de son auteur.
           Rendre un passage mot à mot.
           Cherchez à rendre le sens plutôt qu'à traduire chaque mot.
     12. v. Répéter.
           L'écho rend les sons, rend les paroles.
           Il ne vous a pas bien rendu ce que je l'avais chargé de vous dire.
           Je vous rends son discours mot pour mot.
     13. v. Rejeter, par les voies naturelles ou autrement, en parlant du corps ; vomir.
           Rendre un remède.
           Rendre une médecine, un vomitif.
           Rendre de la bile.
           Il rend le sang par le nez.
           On lui perça un abcès qui rendit quantité de pus.
           (absolument) Le malade a rendu plusieurs fois dans la journée.
     14. v. Livrer, céder.
           Les vivres venant à s'épuiser, le gouverneur se vit forcé de rendre la place.
     15. v. Faire devenir ; être cause qu'une personne, qu'une chose devient ce qu'elle n'était pas auparavant.
     16. v. (Pronominal) Devenir, avec ou sans intention, mais par son propre fait.
           Il veut se rendre agréable, nécessaire.
           Il s'est rendu odieux, méprisable, ridicule par sa conduite, par ses manières.
           À force d'excès, il s'est rendu malade.
           Les ennemis se sont rendus maîtres de la place.
     17. v. (Pronominal) Céder, se mettre au pouvoir de quelqu'un, se soumettre.
           Les assiégés ne voulurent point se rendre.
           La citadelle ne s'est rendue qu'à la dernière extrémité.
           Se rendre aux ennemis.
           (figuré) Se rendre à la raison, à l'évidence, à l'autorité, à des raisons, à des prières.
           Cette femme s'est rendue à ses désirs.
     18. v. (Pronominal) Se diriger vers, aboutir.
           Les fleuves se rendent à la mer.
           Le sang se rend au cœur.
     19. v. (Pronominal) (En particulier) (Pour les personnes) Se transporter en endroit, y aller.
           Il se rendra à Lyon tel jour.
           Si vous voulez vous rendre en tel endroit, vous m'y trouverez.
           Se rendre à son bord.
           Se rendre à son poste.
           Se rendre à une invitation.
     20. v. Émettre ou produire, en parlant d'un son.
     21. v. (Hippisme) En parlant d'une distance dans une course de trot imposant ce désavantage aux chevaux ayant passé un certain seuil de gains, partir en recul de cette distance par rapport à la première ligne.
           rendre 25 m, rendre 50 m, rendre la distance
pur
     1. adj. Qui est sans mélange.
           En parlant d'un produit.
           Boire de l'eau pure, du vin pur.
           Ce pain est fait de pur froment.
           En parlant d'une émotion.
           Goûter une félicité pure.
           Jouir d'un bonheur pur.
           Éprouver une joie pure.
           Un zèle pur et désintéressé.
           Aimer Dieu d'un amour pur.
     2. adj. Qui n'est pas altéré, vicié, corrompu ou souillé.
           En parlant d'un élément physique
           On respire ici un air pur.
           Une source d'eau pure.
           On ne devait offrir aux dieux que des victimes pures.
           Une lumière pure, une clarté pure, un jour pur, une lumière, une clarté nette et vive, que rien n'altère, n'obscurcit.
           Un ciel pur, un ciel sans nuages.
           En parlant d'une personne, de ses émotions ou de ses attributs.
           Un cœur pur.
           Une âme pure.
           Un amour pur.
           C'est une vertu bien pure que la sienne.
           Tous ses sentiments sont purs.
           Ses intentions sont droites et pures.
           Il s'est conservé pur au milieu de la corruption du siècle.
           Dans cette place, il a manié des millions, et ses mains sont restées pures.
           – Mais peux-tu vraiment être aussi pur que ça?
     3. adj. Désigne l'état de l'homme tel qu'on le suppose antérieurement à toute civilisation.
           Être en état de pure nature, être tout nu, sans aucun vêtement.
     4. adj. Abstrait, fondamental. Antonyme : appliqué.
           L'esprit pur, l'esprit considéré sans égard à son union avec la matière.
           Mathématiques pures, celles qui considèrent la grandeur d'une manière abstraite, comme purement susceptible d'accroissement et de diminution.
     5. adj. Absolu, sans mélange, s'emploie pour donner plus de force à la signification des mots auxquels on l'associe. Alors il précède ordinairement le nom mais il le suit, quand il est précédé lui-même du mot tout qui ajoute encore à son énergie.
           Suivant Descartes, les bêtes sont de pures machines.
           Les anges sont de purs esprits.
           C'est la pure vérité.
           Il a agi en cela par pure bonté, par bonté pure.
           C'est un pur motif de générosité qui le fait parler.
           Pur entêtement.
           Pure malice.
           Un pur hasard.
           Ce que vous dites là est une calomnie toute pure.
           Ce latin est du Cicéron tout pur.
           Il est quelquefois suivi de la particule de, tant au sens propre qu'au figuré.
           Une liqueur pure de tout mélange.
           Elle a rendu à Dieu une âme pure de toute souillure.
     6. adj. (Arts) Propre, régulier, bien construit, en parlant de style.
           Style pur.
           Langage pur.
           C'est un écrivain très pur.
     7. adj. (Arts) Net, exact, correctement tracé, en parlant de dessin.
           Un trait pur.
           Des contours purs.
     8. adj. (Héraldique) Qui ne consiste que dans le seul émail du champ de l'écu, sans aucune pièce héraldique. Synonyme : plein.
           Il porte d'argent pur, de gueules pur.
     9. n. Personne qui, dans un parti politique, dans une école philosophique, professe et représente l'orthodoxie dans toute sa rigueur.
           C'est un pur.
           Trotsky ordonna l'exécution de 1500 marins de Cronstadt, ces purs d'entre les purs.
     10. n. Pureté.
ôter
     1. v. Tirer une chose de la place où elle est. Se dit aussi en parlant des personnes et des animaux.
           Ôtez cette table de là.
           Ôtez-moi tous ces papiers.
           Il a ôté tous les meubles de la maison.
           Ôtez cet enfant d'auprès du feu.
           Ôtez-vous du chemin.
           Ôtez-vous de cette place.
           Ôtez-vous de mon soleil.
     2. v. Enlever, déposer, en parlant des différentes parties du vêtement.
           Ôter ses chaussures à quelqu'un.
           Ôter sa chemise, son veston, son pantalon, ses bas, sa cravate, ses gants.
           Ôter son chapeau à quelqu'un : Le saluer en se découvrant la tête. On dit plutôt aujourd'hui Tirer son chapeau.
     3. v. Ravir, enlever, prendre quelque chose à quelqu'un, l'en priver.
           Ils voulaient lui ôter la vie.
           On lui a ôté son emploi, sa place, la moitié de ses appointements.
           Je ne veux point vous ôter le plaisir de faire telle chose.
           Cette maladie lui a ôté l'usage de la parole.
           Ne m'ôtez pas la bonne opinion que j'ai de vous.
     4. v. Faire cesser, faire passer, délivrer quelqu'un de quelque chose qui l'incommode.
           Ces cachets sont ce qu'il y a de meilleur pour ôter la fièvre.
           Cette benzine ôte les taches.
           Ôtez-moi cette inquiétude, cette incertitude.
     5. v. Retrancher.
           Ce morceau de bois est trop long, il faut en ôter cinquante centimètres.
           Ôter une branche d'un arbre.
           Qui de six ôte deux, reste quatre.
           Ôtez la santé et la paix de l'âme, vous ôtez tous les plaisirs de la vie.
Ce
     1. adj. (Rare) Centième.
     2. adj. Déterminant utilisé pour mettre en évidence une chose ou une personne dont on a la représentation devant soi. Lorsque l'objet est en nombre multiple ou lorsqu'on veut appuyer encore plus sur ce qu'on veut montrer, on rajoute -ci ou -là (selon la dis
           Ce chien est adorable. (sous-entendu : il n'y a qu'un seul chien)
           Ce chien-ci est adorable. (sous-entendu : le chien dont on vient de parler, ou le plus proche)
           Ce chien-là est adorable. (sous-entendu : l'autre chien, le plus éloigné)
           Je vais prendre ce chemin.
           Je me suis adressé à cet homme.
           Cette femme est mère de trois enfants.
           Ces livres sont intéressants.
           Il est impossible de sortir par ce temps-là.
     3. adj. Lorsqu'on veut mettre en évidence un objet ou une personne en rapport avec un(e) autre, on utilise les adverbes -ci et -là après chaque nom (bien que l'usage tende à utiliser les pronoms celui-là, celle-là, ceux-là ou celles-là cela pour éviter la r
           Je ne veux pas prendre ce chemin-ci, mais ce chemin-là.
           Plutôt que d'acheter cette voiture-ci, je préférerais prendre celle-là.
     4. adj. Dans les expressions où ce est utilisé avec un nom indiquant une période, le -ci représente le présent, alors que le -là représente le passé (la distance devient temporelle).
           Ces jours-ci, on ne le voit pas beaucoup.
           Cette semaine-ci, je ne pourrai pas venir.
           Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure-ci ?
           Durant ces années-là, je voyageais en Europe.
           — Je suis passé vers dix heures hier soir.
     5. adj. On l'utilise également pour reprendre l'objet ou la personne décrit dans la phrase précédente.
           La semaine dernière, j'ai lu L'Histoire sans fin de Michael Ende. Je ne connaissais pas ce livre.
           Je cherche depuis tout à l'heure un marteau. J'ai vraiment besoin de cet outil.
     6. n. Utilisé en tant que pronom démonstratif neutre et impersonnel, notamment avec des verbes comme être, devoir ou pouvoir, référant à la situation actuelle, à la phrase précédente ou à n'importe quelle chose qui n'est pas encore exprimée.
           Ce serait le comble qu'il ne vienne pas !
           C'est mon anniversaire aujourd'hui.
           Dépêche-toi, sinon, ce sera trop tard !
           Ça sonne ! Ce doit être lui !
           Profites-en ! Ce pourrait être ton dernier jour ici.
           Sur ce, au revoir !
           Ç'avait été plus intéressant qu'on ne l'avait imaginé.
     7. n. Dans les locutions conjonctives ce que, ce qui, ce dont, ce sur quoi, il sert à représenter une idée ou une action dont il a été question plus tôt.
           Les hirondelles s'envolent, ce qui montre que l'hiver n'est pas loin.
           Ce que je voulais dire, c'est que tu dois t'en occuper au plus vite.
           C'est exactement ce dont j'avais besoin.
           Le temps, c'est ce sur quoi il va falloir compter maintenant.
     8. n. Introduit une définition ou une redéfinition du mot précédent.
           Le temps, c'est de l'argent.
     9. n. (C'est … ; c'est … qui … ; c'est … que …) Introduit un focus, la nouvelle information la plus importante.
     10. n. (C'est … qui …) Introduit une nouvelle information sans relation thème-rhème.
           — Qu'est-ce qui se passe ?
     11. n-f. (Vieilli) Abréviation de case.
que
     1. conj. Complémenteur pour nominaliser une phrase.
           Il est clair que nous ne sommes pas parfaits.
     2. conj. Subordinatif de sens général permettant d'introduire et associer une clause conditionnelle, causale ou déclenchante (voire plusieurs) à celle affirmant la réalisation d'un ou plusieurs effets.
           Que tu viennes d'un château
           La proposition subordonnante qu'il introduit se conjugue alors au subjonctif, respectivement présent ou passé, alors que la proposition subordonnée causée ou déclenchée (employant un sujet distinct) se conjugue alors respectivement à l'indicat
           Que nous gagnions ou pas, j'aurai eu ma commission.
           (littéraire) (vieilli) Que nous eussions gagné ou pas, j'aurais eu ma commission. Irréel du passé. Syntagme inusité en français moderne.
           Si la proposition conditionnelle, causale introduite par que est employée comme subordonnée d'une clause principale impersonnelle ou directement comme sujet impersonnel de la proposition principale, elle se met au subjonctif (présent ou passé
           Que j'aie tort ou raison
           Il ne m'a pas paru important que nous ayons gagné.
     3. conj. Remplace une autre conjonction pour éviter la répétition, lorsque plusieurs subordonnées introduites par la même conjonction sont coordonnées ou juxtaposées (cette substitution est facultative, bien que très fréquente). (usage) Traditionnellement, q
           Si tu aimes ce travail et que tu es motivé, tu réussiras.
           Comme il était tard et que j'étais fatigué, je suis retourné à l'hôtel. (← Comme il était tard et comme j'étais fatigué.)
     4. conj. Utilisé en conjonction avec un autre terme (souvent une préposition) pour former une conjonction de subordination.
     5. conj. (Litt) Efface une dislocation et réintègre un thème dans une phrase.
           C'est une belle fleur que la rose. (← C'est une belle fleur, la rose.)
           Qu'est-ce que c'est que la liberté ? (← Qu'est-ce que c'est, la liberté ?)
     6. conj. Signifie un critère de comparaison.
           Ne cherchez pas pourquoi
           Il est plus grand que son père.
     7. n. Pronom interrogatif pour l'objet direct inanimé.
           Que veux-tu ?
           Que faites-vous ?
           Que vous en semble ?
           Que vous en reviendra-t-il ?
           Qu'attendez-vous ?
           Que pensez-vous faire ?
           Que faire ?
           Que devenir ? (familier)
           Que diable dites-vous là?
     8. n. (Littéraire) (Désuet) À quoi.
           Ne point mentir, être content du sien
     9. n. En quoi.
           Que m'importe ? En quoi cela m'importe-t-il ?
     10. n. Quoi. — (note) Utilisé avec l'infinitif.
           Je ne sais qu'en penser.
           Il ne sait plus que faire ni que dire.
           Je n'ai que faire de ses dons, de ses conseils, je n'ai nul besoin de ses dons, de ses conseils.
     11. n. Pronom relatif pour l'objet direct.
           Le principe du logiciel libre que j'admire ne rétribue pas ses auteurs avec les principes de l'économie du 20(e) siècle.
           Celui que vous avez vu.
           Les gens que vous avez obligés.
           La personne que vous connaissez.
           Les espérances que vous lui avez données.
           Pour le peu qu'il m'en coûte.
           Les guerriers grecs qu'Hector a tués.
     12. n. Sert encore d'attribut dans la proposition qui le suit.
           Vous êtes sûrs que la photo n'est pas truquée?
           Ne voyez-vous pas, aveugle que vous êtes, le piège qui vous est tendu ?
     13. n. Pendant, lequel, dans lequel, etc.
           L'hiver qu'il fit si froid.
           Le jour que cela est arrivé.
           Au moment que je le reverrai.
     14. n. Précédé de c'est, forme une locution toute faite, c'est … que, qui sert ordinairement à attirer l'attention sur le complément, l'attribut ou l'adverbe qui se trouve placé dans la première partie de la phrase.
           C'est de vous que je parle.
           C'est à cette personne que je m'intéresse.
           C'est lui que j'appelle.
           C'est pour elle qu'on a fait cela.
           C'est dans cette maison qu'il habite.
           C'est là qu'il demeure.
           Où est-ce qu'on trouvera ce livre ?
           Est-ce demain qu'il viendra ?
     15. v. Exclamatif.
           Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime
     16. v. Introduit une forme impérative, qui marque souvent un souhait davantage qu'un ordre réel, afin qu'une chose (conjuguée au subjonctif) se réalise, à la première personne du singulier ou la troisième personne (au singulier ou pluriel, marquant souvent
           Que le diable l'emporte !
           Qu'ils aillent se faire voir ailleurs !
     17. v. Personne excepté, rien excepté. Seulement. Utilisé avec ne.
           Vivre pour le meilleur
ce que
     1. n. La chose que. Pronom relatif de l'objet direct inanimé utilisé sans antécédent.
     2. n. (A est à B ce que C est à D) Montre une analogie proportionnelle de quatre choses ou personnes. A : B = C : D.
     3. n. Pronom interrogatif de l'objet direct inanimé utilisé seulement en interrogation indirecte.
           J'aimerais savoir ce que je vais devenir.
           Il demande ce qu'il peut faire.
il
     1. n. Pronom de la troisième personne du singulier masculin (utilisé exclusivement en tant que sujet). Désigne une personne, un animal ou une chose dont le genre est masculin.
           Il est le plus intelligent.
           Qu'est-ce qu'il veut ?
           Le journal ? Il est sur le bureau.
     2. n. Sujet explétif d'un verbe sans actant.
           Il neige.
           Il fait beau.
           Il faut marcher plus vite pour arriver au sommet.
     3. n. Sujet explétif introduisant un nouveau sujet réel d'existence ou d'apparition. (note) Le verbe reste alors au singulier, bien que le véritable sujet soit au pluriel.
           Il y a un chat.
           Il vient beaucoup de monde.
           Il est venu deux personnes.
           Il est survenu de fâcheux événements.
     4. n. Sujet explétif introduisant un sujet réel montré par de ou par que.
           Il est honteux de mentir.
           Il est douteux qu'elle vienne.
     5. n. Cela. — (note) Uniquement dans l'expression il est vrai, intercalée dans une phrase.
           Je devais partir, il est vrai, mais j'en ai été empêché.
Y
     1. n. (Géographie) Commune française, située dans le département de la Somme.
     2. n-m. (Colorimétrie) Une des valeurs tristimulus de CIE XYZ. (note) On dit grand Y pour le distinguer de y.
     3. n. À ceci, à cela, à ça, à cette personne.
           Ne vous y fiez pas.
           Ne vous fiez pas à cette personne.
     4. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Ça (comme COD).
           J'y ai pas vu.
           Je n'ai pas vu ça.
           Il m'y a dit hier ?
           T'y sais pas, ce qui lui est arrivé ?
     5. n. (Auvergne-Rhône-Alpes) (Bourgogne) (Suisse) Lui (à lui, à elle) (comme COI).(refnec;lang=fr)
           J'y ai dit d'aller voir dans la cuisine.
           Je lui ai dit d'aller voir dans la cuisine.
     6. n. Il.
     7. v. Ici, là, à cet endroit.
           J'y suis, j'y reste.
           Je suis là, je reste là.
     8. n. (Popu) Contraction de il ou ils, dans le langage parlé. Cette forme retranscrit la prononciation courante qui a tendance à effacer le L de il et ils.
           Y fait beau aujourd'hui.
     9. art. (Vieilli) (Familier) Variante orthographique du marqueur interrogatif ti après un t.
     10. n-m. (Colorimétrie) Coordonnée colorimétrique calculée par (nobr;Y / (X + Y + Z)) de CIE XYZ. (note) On dit petit y pour le distinguer de Y.
a
     1. n. (Familier) Pronom personnel (indéterminé en genre et en personne : première, deuxième ou troisième).
           Quoi qu'a dit ? – A dit rin.
     2. n. (Québec) (Familier) Elle.
           C'était pendant l'congé d'Noël
     3. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif de avoir.
     avoir
          1. v. Être en relation possessive, soit concrète ou abstraite, soit permanente ou occasionnelle, dont le possesseur est le sujet et le possédé est le complément d'objet direct.
                Pierre a deux filles. Cadet Rouselle a trois maisons.
                La Mongolie n'a que deux voisins : la Russie et la Chine.
                L'antilope a plusieurs prédateurs. J'ai un beau chapeau.
                J'ai un très bon emploi.
                Nous avons un logement très agréable.
                Hélas ! Il mourra donc ! Il n'a pour sa défense
                Je n'ai plus beaucoup d'argent.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est inanimé)
                Il avait ce jour-là un costume bleu. (porter)
                Vous avez de la boue sur vos habits.
                Ce bébé a de très beaux yeux.
                J'ai un bras cassé.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une qualité, caractéristique physique ou matérielle)
                Avoir affaire à quelqu'un ou avec quelqu'un.
                Avoir l'âge de raison, avoir vingt ans.
                Avoir de l'agilité.
                Avoir quelque chose en aversion, sur le cœur.
                Avoir peur, avoir la crainte de quelque chose.
                Avoir des douleurs, avoir de la fièvre, la grippe, une angine, le sida, la tuberculose…
                Avoir de la force, être fort.
                Avoir soin de faire quelque chose.
                Avoir froid, chaud, avoir faim, soif…
                J'ai mal à la tête.
                Cet oiseau a un très beau chant.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique morale)
                Avoir de l'ascendant, de l'autorité sur quelqu'un.
                Avoir la confiance de quelqu'un.
                Tu peux avoir confiance en lui, je le connais.
                Avoir l'estime de quelqu'un, avoir de l'estime pour quelqu'un.
                Avoir des qualités, avoir des vertus, des vices…
                J'ai eu beaucoup de peine en apprenant son décès.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est une caractéristique abstraite)
                Avoir la foi (en quelque chose ou en quelqu'un)
                Avoir honte (de quelque chose)
                Avoir pitié (de quelqu'un)
                Avoir raison, avoir tort.
                Avoir des sentiments (pour quelqu'un)
                Avoir du temps devant soi, avoir le temps…
                Cet enfant a peur du loup.
                Vous n'avez pas le droit de faire ça.
                (L'objet n'a aucune valeur spécifique)
                Avoir de la pluie, du beau temps…
                Nous allons sûrement avoir beau temps cet après-midi.
                (Le sujet est un être animé, l'objet est un être animé)
                Avoir un père, une mère, une femme, des enfants, une nombreuse parenté…
                Avoir un médecin, un notaire, un avocat…
                Avoir un maître, des domestiques, un chef…
                Avoir des élèves, des auditeurs…
                Avoir des poux, des puces…
                Avoir des convives, des hôtes…
                Avoir des amis, des ennemis…
                Avoir des correspondants, des associés, des complices…
                Avoir des gens à sa suite.
                Avoir quelqu'un chez soi.
                Avoir une personne à dîner, à déjeuner…
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être inanimé matériel ou abstrait)
                Cette ville a de beaux édifices, des rues larges, de vastes promenades.
                Votre château a un parc magnifique.
                Ma maison a cinq étages, a une belle vue.
                Cette table a deux tiroirs.
                Cette plante a de très belles fleurs.
                Cette planche a six pieds de long.
                Ce fruit a une forme allongée, une belle couleur.
                L'architecture de cet édifice a un caractère imposant.
                Cette poésie a de la douceur et de la grâce.
                Ce rêve a quelque chose d'effrayant.
                Cette pièce a beaucoup de succès.
                Un tel accident peut avoir des suites.
                Les plaisirs ont leurs dangers.
                (Le sujet est un être inanimé, l'objet est un être animé)
                Cette maison a vingt locataires.
                Cette ville a dix mille habitants.
                Cet ouvrage a pour auteur un écrivain distingué.
                Cette doctrine a de nombreux partisans.
                (Avoir + article défini + nom + adjectif) Son … est …, comme caractère personnel.
                Il a l'œil bleu.
                Il a les cheveux blonds.
                (Avoir pour + nom + de + infinitif) C'est son … de faire cela.
          2. v. (Utilisé intransitivement, sans objet) Se passer, arriver.
                Qu'est-ce que tu as ? Tu te sens mal ?
          3. v. Se procurer, obtenir quelque chose.
                Il a eu tout ce qu'il demandait.
                J'ai eu ce cheval à très bon marché.
                Puis-je avoir la parole ?
          4. v. (Familier) Tromper, berner, leurrer quelqu'un.
                J'ai l'impression que je me suis fait avoir.
                Je t'ai eu.
          5. v. (J'ai … qui …) (popu) Introduit une nouvelle information concernant le locuteur sans relation thème-rhème.
                J'ai ma mère qui est malade.
          6. v. (Auxiliaire) Auxiliaire servant à former les temps composés, signifiant le passé, la complétion ou l'expérience. (note) Certains verbes demandent être comme auxiliaire. En français moderne, le passé composé est beaucoup plus courant que le passé sim
                J'ai bien mangé.
                Nous avons bien ri à lire toutes ces finesses, mais c'est beau l'instruction, quand même.
          7. n-m. (Philosophie) Ce que possède un individu.
          8. n-m. Ensemble des biens et richesses appartenant à un individu ou à une personne morale, possession.
          9. n-m. (En particulier) (comptabilité) Somme d'argent qu'un établissement commercial (banque, entreprise, etc.) doit à son client, solde créditeur.
                Vous avez un avoir de cent euros.
          10. n-m. Le fait de posséder, par opposition au fait d'être ou de faire.
il y a
     1. v. Présent de l'indicatif de y avoir. (note) Les formes interrogatives sont : y a-t-il ou est-ce qu'il y a.
     2. prep. Indique un moment antérieur au moment de l'énonciation.
y a
     1. v. (Popu) Il y a.
y avoir
     1. v. Exister, être. — (usage) Pour décrire un état, avec inversion du sujet et de l'objet ou attribut de ces verbes d'état induits ; cf. note ci-dessous.
           Il y a deux tables dans le salon. (Deux tables sont ou existent dans le salon.)
           Il y a encore du pain.
           Combien y a-t-il de touristes étrangers à Paris ? (Combien de touristes étrangers sont à Paris ?)
     2. v. (Il y a … et …) Il existe divers … — (usage) Presque toujours utilisé à l'indicatif présent.
     3. v. Être présent, être là.
           Ce jour-là, il y avait Marc, Annie et moi. (Ce jour-là, Marc, Annie et moi étions présents.)
           Y a-t-il quelqu'un ici ? (Quelqu'un est-il présent ici ?)
     4. v. Se passer, se dérouler, se produire, avoir lieu. — (usage) Pour décrire un évènement, avec inversion du sujet et de l'objet de ces verbes impersonnels induits ; cf. note ci-dessous.
           Il y eut soudain un énorme bruit, puis un souffle terrifiant nous glaça le sang. (Soudain un énorme bruit eut lieu ou se produisit, puis un souffle terrifiant nous glaça le sang.)
           Je vous le dis, il va y avoir de l'action ! (Je vous le dis, de l'action va avoir lieu ou se produire !)
           Il y a eu quelque chose d'incroyable à la télé hier soir. (Quelque chose d'incroyable s'est passé ou a eu lieu à la télé hier soir.)
     5. v. (Il y a … que) Pour définir une durée passée par rapport au moment de l'énonciation ou d'un autre évènement. — (note) Voir aussi la locution prépositionnelle il y a.
           Il y a déjà 40 ans que l'homme a posé le pied sur la Lune.
           Il y avait eu bientôt 40 ans que l'homme avait posé le pied sur la Lune.
           Il y avait dix ans que je n'étais plus revenu dans mon village natal.
           Il y aura bientôt un mois que j'ai arrêté de fumer.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
impur
     1. adj-m. Qui n'est pas pur.
     2. adj-m. Qui a une impureté religieuse.
     3. adj-m. Qui a une impureté morale.
     4. adj-m. Les esprits impurs, les démons.
           Il se dit aussi des choses.
     5. adj-m. Être né d'un sang impur, être né de parents malhonnêtes, déshonorés.
           On dit dans le même sens : une race impure.
     6. adj-m. Impudique.
           Une femme impure.
           Il se dit des choses.
           Pensées impures.
           Des mœurs impures.
     7. n-m. Ce qui est moralement impur.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
grossier
     1. adj. Qui n'est pas fin, qui n'est pas délicat.
           (Sens propre)
           Une étoffe grossière.
           Des vêtements grossiers.
           Des traits grossiers.
           (figuré)
           Les plaisirs grossiers : Les plaisirs des sens, par opposition aux plaisirs de l'esprit. On dit de même : Des désirs grossiers, des appétits grossiers, etc.
     2. adj. Qui n'est pas fait avec délicatesse, avec soin.
           Cet ouvrage de menuiserie est bien grossier, le travail en est grossier.
           Une œuvre dont l'exécution est grossière.
           Des meubles grossiers.
           Une sculpture, une architecture grossière.
           Ébauche imparfaite et grossière.
           Imitation grossière.
     3. adj. (Figuré) Qui a de la rudesse, qui manque de culture, d'éducation.
           Peuple rude et grossier.
           Siècle grossier.
           Mœurs grossières.
           Esprit grossier.
           Langage grossier.
           Des dehors grossiers.
     4. adj. Malhonnête, incivil.
           Un grossier personnage.
           Vous êtes bien grossier.
           Voilà une réponse fort grossière.
           Dire à quelqu'un les injures les plus grossières.
           Il a les manières grossières, le ton brutal et grossier.
           Discours, propos, détails grossiers : Discours, propos, détails contraires à la bienséance, à la pudeur.
     5. adj. (Figuré) Ce qui suppose beaucoup d'ignorance, de sottise, de déraison ou de maladresse.
           Erreur grossière.
           Faute grossière.
           Contradiction grossière.
           Illusion grossière.
           Mensonge grossier.
           Artifice grossier.
           Ignorance grossière, Grande, profonde ignorance.
           N'avoir de quelque chose qu'une idée grossière, que des notions grossières : N'en avoir qu'une idée imparfaite, que des notions vagues et confuses.
           On dit, dans un sens analogue, Ne donner qu'une idée grossière de quelque chose.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
étranger
     1. adj. Relatif à ce qui vient de l'extérieur.
     2. adj. Qui est d'une autre nation, qui vient d'un autre pays.
           Une langue étrangère.
           Les pays étrangers.
     3. adj. Qui n'est pas partie prenante.
     4. adj. Qui n'a aucune notion ou est indifférent.
           Les personnes les plus étrangères à la peinture sentent les beautés de ce tableau.
           Être étranger à toute humanité : n'avoir aucun sentiment d'humanité.
           Ses traits ne me sont pas étrangers : je crois avoir déjà vu cette personne.
           Ces considérations me sont tout à fait étrangères.
           La musique, la chimie lui est entièrement étrangère.
     5. adj. Ne pas faire partie d'un groupe social.
           Les personnes étrangères à l'association, à la famille.
     6. adj. Qui a cessé d'avoir des rapports avec une personne.
           Nous sommes devenus absolument étrangers l'un à l'autre.
     7. adj. Qui n'a aucun rapport avec le sujet du discours.
           Un fait étranger à la cause.
           Une dissertation étrangère au sujet.
     8. n-m. Personne en provenance (ou ayant une identité officielle) d'une ville, d'une région ou d'un pays différent.
     9. n-m. Personne qui n'appartient pas à une famille, un groupe social …
           Il a donné son bien à un étranger pour l'ôter à ses parents.
           Il est brouillé avec toute sa famille et ne voit que des étrangers.
           Nous voulons rester entre nous, ne laissez entrer aucun étranger.
     10. n-m. (Au singulier) (Collectif) Ensemble des villes et des pays différents de celui du locuteur.
           Je vais vivre à l'étranger.
     11. n-m. (Zootechnie) Synonyme d'oriental (race de chat).
     12. v. Faire éloigner d'un lieu, désaccoutumer d'y venir, en parlant d'animaux.
           Étranger le gibier, les loups d'un pays
     13. v. (Désuet) (Familier) Écarter, éloigner, en parlant des personnes.
     14. v. (Pronominal) S'éloigner, s'écarter.
           Le gibier s'est étrangé de cette plaine.
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire