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math
     1. n. (Familier) Variante orthographique de maths.
celui
     1. n-m. Utilisé pour remplacer la personne ou la chose dont on parle. — (note) Il est toujours suivi par une proposition relative ou par un syntagme prépositionnel.
Celle
     1. n-f. Rivière du sud de la France, affluent du Lot.
     2. n. (Géographie) Ville, commune et arrondissement d'Allemagne, située dans la Basse-Saxe.
     3. n-f. (Antiquité) Compartiment des bains romains.
     4. n-f. (Christianisme) Petit monastère.
     5. n. Féminin singulier de celui.
     6. n. (Familier) (Par ellipse) La blague.
           Tu connais celle du fou qui repeint son plafond ? : Tu connais la blague avec le fou qui repeint son plafond ?
     celui
          1. n-m. Utilisé pour remplacer la personne ou la chose dont on parle. — (note) Il est toujours suivi par une proposition relative ou par un syntagme prépositionnel.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
fait
     1. adj-m. Réalisé ; construit ; confectionné ; fabriqué ; exécuté.
           C'est un grand pas de fait.
           Du travail bien fait, une besogne mal faite.
           Fait à plaisir : Inventé de toutes pièces.
     2. adj-m. (Avec un adverbe de manière ou un comparatif) Constitué, conformé.
           Bien fait : Beau, de bel aspect.
           Bien fait de sa personne ; femme bien faite.
           Fait au moule, à ravir.
           Des cupidons, fraîche couvée
           Jambe bien faite ; taille bien faite.
           Homme mal fait : Mal bâti, disgracieux.
           Se dit dans le même sens de l'esprit, de la pensée.
           Avoir l'esprit bien fait : Avoir l'esprit juste, qui raisonne bien.
     3. adj-m. (Vieilli) Accoutré, arrangé.
     4. adj-m. Achevé, comme ça (et on ne peut le changer).
           Être ainsi fait : Avoir tel caractère, tel comportement.
     5. adj-m. (Avec pour) Apte à, prédisposé à.
           L'homme n'est pas fait pour vivre seul.
     6. adj-m. Convenant à, destiné à.
     7. adj-m. Recommandé à tel ou tel usage.
           Le savon est fait pour qu'on s'en serve.
           Cela n'est pas fait pour les chiens.
           Mais c'est fait pour ! : C'est prévu pour cet usage précis.
     8. adj-m. Maquillé, fardé, vernis, soigné.
           Yeux faits : Yeux maquillés, fardés.
           Ongles faits : Ongles limés (et vernis).
     9. adj-m. Adulte, qui est parvenu à maturité.
           Homme fait : Homme pleinement adulte, d'âge mûr.
           Femme faite : Femme pleinement formée, développée.
     10. adj-m. Mûr, faisandé, parvenu à un certain degré de maturation.
           Vin fait.
           Viande faite : Viande mûrie.
           Fromage fait : Fromage qui a atteint un degré de maturation où le cœur est amolli.
           Fromage pas trop fait, fait à cœur.
           Fromage trop fait : Qui n'est plus propre à la consommation.
     11. n-m. Ce que quelqu'un fait, a fait ou fera, action.
           Il nie le fait.
           On lui impute des faits graves.
           C'est par des faits que je veux lui prouver mon attachement.
           Ses faits ne répondent pas à ses promesses.
           Se vanter ainsi ne peut être que le fait d'un fanfaron.
           Par le fait d'autrui.
     12. n-m. Toute chose qui arrive, qui a lieu, qui a eu lieu.
           Ces faits ne laissent aucun doute sur sa culpabilité.
           Les faits seuls réfutent cette calomnie.
     13. n-m. Donnée observable de l'expérience, souvent invoquée, en vertu de son objectivité, comme preuve indiscutable. En particulier en droit et dans la jurisprudence.
     14. n-m. (Journalisme) Information brute dénuée de commentaire.
           Vous lirez cela dans la rubrique Faits Divers.
     15. n-m. (En particulier) (juri) Événement ou cas d'espèce dont il s'agit. — (note) Il s'emploie surtout dans les discussions, les contestations ou les plaidoiries.
     16. n-m. (Droit) Qui n'a pas fait l'objet d'un acte juridique ; par opposition au droit.
           Moyens de fait et de droit.
           Possession de fait, possession de droit.
           Un gouvernement de fait : Un pouvoir récent qui n'existe en vertu d'aucun droit reconnu.
     17. n-m. (Philosophie) Qui établit l'existence de telle ou telle donnée constatable, contrairement à la question de droit qui en établit la légitimité.
     18. v. Participe passé masculin singulier de faire.
     19. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de faire.
     faire
          1. v. Créer, produire, fabriquer, en parlant de toute œuvre matérielle.
                La nature est admirable dans tout ce qu'elle fait.
                L'oiseau fait son nid, l'araignée fait sa toile, les castors font une digue, les abeilles font leur miel.
          2. v. (En particulier) Préparer un repas, le cuisiner.
                Faire le dîner (ou faire à dîner), le déjeuner, le souper.
          3. v. Élaborer, en parlant des œuvres de l'intelligence et de l'imagination.
                Un ouvrage,un dessin fait à la main.
                Faire du calcul mental, un récit, une description, des vers, de la prose, de l'histoire, de la musique, du théâtre, de la peinture…
                Un écolier qui fait ses devoirs, ses exercices.
                C'est un conte fait à plaisir, ou fait à façon : (vieilli) C'est une histoire réécrite, inventée.
          4. v. Opérer, effectuer, exécuter, accomplir, réaliser, que ce soit d'ordre physique ou d'ordre moral.
                Faire le bien, le mal.
                Faire la guerre, la paix, la trêve, une trêve.
                Faire des affaires, des dettes.
                Faire des prisonniers.
                Faire des excuses à quelqu'un.
                Faire du bruit.
                Faire un achat.
                Faire un bon repas.
                Faire un envoi : Envoyer quelque chose.
                Faire une expérience : Vivre une expérience.
                Faire une faute de langue, de français, de grammaire, de conjugaison, d'orthographe….
                Faire une fête.
                Faire une prière, sa prière, une promesse, un serment, un vœu, des vœux.
                Faire un mouvement.
                (En particulier) Dire.
                (En particulier) Accorder.
                Faire quelque chose pour quelqu'un.
                (En particulier) Provoquer.
                Faire une incartade.
                (En particulier) Pratiquer.
                Faire une opération chirurgicale.
                (En particulier) (populaire) Dérober ; faire les poches.
          5. v. Avoir dans son domaine professionnel.
                Désolé, monsieur, nous ne faisons plus cet article. (Nous ne le vendons plus.)
          6. v. Se mouvoir dans un déplacement d'un lieu à un autre.
                Faire des pas, faire les cent pas.
                Faire un tour de promenade, le tour de la ville.
                Faire une lieue à pied.
                Faire des allées et venues.
                Faire une course, un voyage, un long trajet, un grand circuit.
                La Terre fait sa révolution en 365 jours et un quart.
          7. v. Signaler, indiquer un état de choses.
                Ma voiture fait du 230 à l'heure.
          8. v. Disposer, ranger, arranger, mettre dans un état convenable.
                Faire sa chambre, son lit.
                Faire ses ongles, ou se faire les ongles.
          9. v. (En particulier) Farder, maquiller.
                Faire son visage, faire ses yeux.
          10. v. Amasser, assembler, mettre ensemble, en parlant d'argent ou d'autres choses dont on a besoin de se pourvoir.
                Tâche de te faire quelque argent cet été !
                Faire des provisions, des courses.
                Faire des bénéfices, faire fortune, faire des frais.
          11. v. Employer ses forces, ses talents, l'activité de son esprit à quelque chose ; s'en occuper, y passer son temps.
                Faire un travail, sa besogne.
                Il n'a rien fait de toute la journée.
                Faire tout ce qu'on peut, tous ses efforts.
                (FR) Ça le fait.
                C'est un homme qui ne trouve rien de difficile à faire.
                Que faites-vous cet après-midi ?
                Je n'ai rien à faire.
                Qu'est-ce que fait cet homme ? Quelle profession a-t-il ?
                Ce jeune homme ne fait rien, il a perdu son emploi.
          12. v. Observer, mettre en pratique, souvent par obligation ou par précepte.
                Faire ce que la Religion ordonne, son devoir, sa prière.
                Faire la pénitence qui est imposée, ses pâques, les Rois.
                Faire maigre, diète.
                Faire une fête : La célébrer.
                Faire le lundi : Passer le lundi à se reposer au lieu de travailler.
          13. v. Exécuter ou pratiquer certaines choses que l'on s'oblige à achever en un certain temps.
                Faire la quarantaine ou faire quarantaine.
                Faire ses classes, son droit, sa médecine, son apprentissage, son noviciat, son service militaire.
                Faire une neuvaine.
          14. v. Former, façonner, perfectionner quelqu'un.
                Ce général a fait de bons officiers.
                Ce professeur a fait de bons écoliers.
                Les affaires font les hommes.
          15. v. Former, composer, constituer un tout, une seule chose, en parlant de deux ou de plusieurs choses qui s'unissent, s'ajoutent, etc.
                Deux et deux font quatre.
                Cinq fois deux font dix.
                Toutes ces sommes ensemble font tant.
                Deux lignes qui se coupent font un angle.
                Ces forêts, ces ruisseaux, ces montagnes, tout cela ensemble fait un beau pays.
          16. v. Constituer l'essence d'une chose.
                Ce qui fait la qualité du vin.
                Le spectacle faisait le beau de la fête.
                La clarté fait le principal mérite de son style.
                Voilà ce qui fait l'objet de mes recherches.
                Ce fils fait toute la joie de sa mère.
          17. v. Être la cause de tel ou tel résultat ou en être l'occasion.
                Ce remède m'a fait beaucoup de bien.
                Sa réussite lui a fait beaucoup d'ennemis.
                Ses propos lui ont fait du tort.
                Il ne faut faire de peine (ou de la peine) à personne.
                Faire des jaloux, des mécontents, des dupes, des heureux.
                C'est ce qui fait que les choses vont si mal.
                Cela ne fera que l'irriter davantage.
                Faites, je vous en prie, que cela soit vite fini.
                C'est à vous à faire que rien ne manque.
                Nous ferons en sorte qu'ils n'aient pas lieu de se plaindre.
Son
     1. n. (Militaire) Section.
     2. n. (Géographie) Commune française, située dans le département des Ardennes.
     3. n. (Géographie) Ville des Pays-Bas située dans la commune de Son en Breugel.
     4. adj. Troisième personne du sujet, objet masculin singulier.
           J'ai lu son livre.
           Son coup droit fait mal.
     5. adj. (Familier) Indique des rapports d'habitude, de connaissance, etc.
           Voilà son public.
           Posséder son Homère.
           Il sait bien son arithmétique.
     6. adj. Joint aux verbes « sentir, faire » dans le langage familier, il renforce le sens de la phrase.
           Il sent son homme de qualité ; il sent son hypocrite.
           Il fait son malin.
     7. adj. Forme supplétive de sa, utilisée quand la chose possédée est au féminin, pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
           Une ville, sa ville ; une île, son île.
           Une maison, sa maison, son immense maison.
     8. n-m. Quelque chose que l'on peut écouter, entendre.
     9. n-m. (En particulier) Bruit harmonieux produit par un instrument de musique, caractérisé par un timbre et représenté par une note.
     10. n-m. Genre musical cubain ou mexicain.
     11. n-m. (Linguistique) Phone.
           Le phonème par exemple correspond aux sons : r, ɾ, ʀ, ʁ, ʳ, ɹ, etc.
     12. n-m. (Meunerie) Résidu de la mouture du blé et d'autres céréales, provenant du péricarpe des grains.
     13. n-m. (Par analogie) (Familier) Déchets de bois produits lorsque l'on scie, sciure.
     14. n. (Militaire) Section.
étude
     1. n-f. Apprentissage, travail pour apprendre ou approfondir des savoirs.
           L'étude des mathématiques.
     2. n-f. (Au pluriel) Instruction scolaire.
           Faire de bonnes études ou de mauvaises études.
     3. n-f. Travail préparatoire.
           Examen préliminaire d'une question ou d'un projet.
           (arts) Ébauche préparatoire, dessin, peinture, sculpture, etc., exécuté en préparation d'une œuvre.
           Une étude de draperie, de paysage.
           Les études de Raphaël.
           (musique) Composition faite pour exercer au doigté, au jeu d'un instrument.
           Des études pour le violon.
           (littérature) Type d'ouvrage proche de l'essai.
           Étude sur la musique grecque.
           (théâtre) Action d'apprendre par cœur un rôle. On dit plutôt aujourd'hui étudier un rôle.
     4. n-f. Lieu de ce travail d'apprentissage, de ce travail intellectuel ; en particulier :
           Lieu où l'on réunit les élèves pour étudier leurs leçons et faire leurs devoirs. Synonyme : salle d'étude.
           Les études de ce collège sont vastes et bien aérées.
           Bureau d'un notaire, d'un avoué, d'un huissier.
           Il cède son étude à son premier clerc.
           (vieilli) Chambre, cabinet où l'on étudie, où l'on compose.
     5. n-f. Le temps de ces exercices.
           L'étude la plus longue est celle du soir.
     6. n-f. (Vieilli) Connaissances acquises.
           Avoir de l'étude.
     7. n-f. (Vieilli) Soin particulier que l'on apporte à quelque chose.
     8. n-f. (Vieilli) Préméditation.
     9. n-f. (Vieilli) Objet d'étude, de soin.
     10. n-f. (Vieilli) (Péjoratif) Affectation, recherche.
principale
     1. n-f. (Scol) Femme qui, en France, assure la direction d'un collège.
     2. adj. Féminin singulier de principal.
     principal
          1. adj. Qui est le premier, le plus considérable, le plus remarquable en son genre.
                Les points et les articles principaux d'un traité, d'un contrat de mariage. — C'est là son principal défaut, sa principale vertu.
                Le principal locataire, La personne qui loue du propriétaire une maison ou un appartement pour les sous-louer en totalité ou par partie.
                Le principal obligé, Le principal débiteur, pour le distinguer de la Caution.
          2. adj. (Mathématiques) Qualifie un idéal d'un anneau composé des multiples d'un même élément.
          3. adj. (Mathématiques) Qualifie un anneau dont tous les idéaux sont principaux.
          4. n. Personne considérée comme principale, considérable, remarquable.
                Les principaux de la ville, de l'assemblée, etc., Les personnes principales de la ville, de l'assemblée.
          5. n. Ce qu'il y a de plus important, de plus considérable.
                Le principal de l'affaire, c'est…
                Vous oubliez le principal.
                Le principal doit aller avant l'accessoire.
                Le principal est que vous ayez soin de votre santé, est d'avoir soin de votre santé.
          6. n. (En particulier) (procédure) Première demande, le fond d'une affaire, d'une contestation.
                La Cour a évoqué le principal, y a fait droit.
                Rendre un jugement interlocutoire, sans préjudice du droit des parties au principal.
          7. n. Capital d'une dette.
                Il lui est dû, tant en principal qu'en arrérages, la somme de… Les intérêts excèdent le principal.
                Il a abandonné les intérêts pour être payé du principal.
                On lui a remboursé intérêts et principal.
          8. n. En France, personne qui assure la direction d'un collège.
                Il est mon principal au collège.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
mathématiques
     1. n-f. Science du raisonnement déductif et de l'étude de concepts abstraits (comme les nombres ou les figures géométriques), à travers des structures et des modèles. (note) on trouve aussi le mot au singulier dans ce sens mathématique}}.
           La géométrie, l'algèbre, etc., appartiennent aux mathématiques pures ; l'astronomie, la mécanique font partie des mathématiques appliquées.
     2. n-f. (Scol) Dans les établissements d'instruction publique, les cours qui traitent de cette matière.
           Cours de mathématiques.
           Les mathématiques élémentaires
           Les mathématiques spéciales, servant à la préparation des grandes écoles.
     mathématique
          1. adj. Qui est relatif aux mathématiques, à la science des nombres, des figures et des mouvements.
                Point mathématique, le point considéré abstractivement comme n'ayant aucune étendue.
                Sciences mathématiques ou, par ellipse, Les mathématiques.
          2. adj. Qui résulte de qualités propres au raisonnement mathématique, déductif, rigoureux, exact, etc.
                Avec une précision mathématique.
          3. adj. (Péjoratif) Qui manque d'émotion.
                Il joue de façon trop mathématique.
          4. adj. (Familier) Absolument certain, inévitable
          5. adj. Qui est apte à l'étude ou à la pratique des mathématiques.
                Un esprit mathématique.
          6. adj. Purement abstrait.
                Une analyse mathématique du roman français.
          7. n-f. Ensemble des différentes sciences mathématiques. (note) Ce substantif est presque toujours employé au pluriel. On rencontre néanmoins parfois le singulier, ce qui donne au contexte une teinte d'archaïsme, de didactisme ou reflète le point de vue des
          8. n-f. Synonyme de mathématiques chez les philosophes ou les mathématiciens qui considèrent que celles-ci relèvent d'une intuition unique et qu'il existe un aspect global de la discipline.
          9. n-f. (Figuré) Manière de pensée rigoureuse.
qui
     1. n. Lequel, laquelle, lesquels, lesquelles. — (note) Sert à désigner le sujet dans la proposition relative.
           (note) Il se rapporte quelquefois à un nom ou à un pronom qui ne le précède pas immédiatement.
           Le voici qui vient.
           Un homme est là qui est déjà venu.
           (note) Précédé d'une préposition, il ne s'emploie ordinairement qu'en parlant des êtres animés.
           Celui, celle de qui je parle, à qui j'ai donné cela.
           Un chien à qui elle fait mille caresses.
           (note) Il s'emploie aussi en parlant des objets inanimés personnifiés.
           Rochers à qui je me plains.
     2. n. (Par ellipse) (littéraire) Celui qui, celle qui. — (note) Sert à désigner une personne sans antécédent.
     3. n. (Par ellipse) Ce qui, en parlant des choses.
           Voilà qui est beau.
           Voici qui me plaît.
     4. n. (Répété et distributif) Celui-ci ; celle-ci ; ceux-ci… celui-là ; celle-là ; ceux-là ; les uns… les autres.
     5. n. Quelle personne ? — (note) Sert à désigner une personne ou des personnes.
Se
     1. n. (Religion) Sainte (comme titre).
           Se Cécile.
     2. n. Pronom personnel de la troisième personne des deux genres et des deux nombres, utilisé comme complément d'objet d'un verbe transitif direct ou indirect.
     3. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réfléchi.
           Il se couche tôt.
           Il s'abstient.
     4. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal réciproque.
           Ils se battent.
     5. n. Sert de complément d'objet d'un verbe pronominal de sens passif.
           Ce produit se vend bien.
occupe
     1. v. Première personne du singulier du présent de l'indicatif de occuper.
     2. v. Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif de occuper.
     3. v. Première personne du singulier du présent du subjonctif de occuper.
     4. v. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de occuper.
     5. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif de occuper.
     occuper
          1. v. Prendre possession de ; conserver en sa possession.
                Les grévistes ont occupé l'usine.
          2. v. Couvrir une période de temps.
                Cette tâche m'occupe à plein temps.
                Occuper ses loisirs.
          3. v. Recouvrir un lieu.
          4. v. (Droit) Se saisir, prendre possession d'un domaine ; s'y établir.
                Il a occupé le premier ce bien abandonné.
                On peut occuper sans devenir propriétaire.
          5. v. Habiter.
          6. v. Employer quelqu'un à, donner de l'occupation
                Il occupe deux ouvriers dans sa ferme de Sologne.
                Il faut occuper les enfants pendant les vacances.
          7. v. Remplir un espace ou une durée.
                Il occupe toute la place.
          8. v. (Droit) Charge d'un juriste dans une affaire en justice.
                Un procureur est obligé d'occuper pour sa partie jusqu'à ce qu'il soit révoqué.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
s'occuper de
     1. v. Penser à quelque chose ou à quelqu'un, en avoir la tête remplie, chercher les moyens d'y réussir.
           Il ne s'occupe que de bagatelles.
           Il s'occupe trop du soin de sa santé.
     2. v. S'atteler à, effectuer une tâche, une action , une mission.
ouvrages
     1. n-m. Pluriel de ouvrage.
     2. v. Deuxième personne du singulier du présent de l'indicatif de ouvrager.
     3. v. Deuxième personne du singulier du présent du subjonctif de ouvrager.
     ouvrage
          1. n-m. Travail, action de travailler.
                Ça donne de l'ouvrage
          2. n-m. Ce qui est produit par l'ouvrier ce qui résulte d'un travail.
                Ouvrage de marqueterie, de mosaïque. Ouvrage de tapisserie, de broderie. Ouvrage de peinture, de sculpture, d'architecture.
          3. n-m. (Figuré) Travail, résultat.
                Ce succès fut l'ouvrage du hasard, de la fortune.
                Mes malheurs ont été votre ouvrage.
          4. n-m. (Absolument) (Couture) (vieilli) Objet auquel les femmes travaillent à l'aiguille.
                Elle avait toujours son ouvrage à la main.
          5. n-m. (En particulier) Production de l'esprit.
                La législation d'Athènes fut l'ouvrage de Solon. Les ouvrages de Cicéron, de Virgile.
          6. n-m. Recueil, livre qui contient ces productions de l'esprit.
          7. n-m. (Architecture) Toute sorte de travaux avancés au-dehors d'une place et destinés à la fortifier.
          8. n-m. (Maçonnerie) (Architecture) Construction.
          9. v. Première personne du singulier de l'indicatif présent du verbe ouvrager.
          10. v. Troisième personne du singulier de l'indicatif présent du verbe ouvrager.
          11. v. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ouvrager.
          12. v. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ouvrager.
          13. v. Deuxième personne du singulier de l'impératif du verbe ouvrager.
ou
     1. conj. Indique une disjonction inclusive sur plusieurs concepts quand la cohabitation des concepts est envisageable : un ou plus dans la liste sont envisageables à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe se met au pluriel.
           La peur ou la misère ont fait commettre bien des fautes.
           Vous ou moi, nous ferons telle chose.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessous)
     2. conj. Indique une disjonction exclusive : un seul dans la liste est envisageable à la fois. Quand le sujet comprend un ou de ce sens, le verbe s'accorde en nombre avec la dernière option. La première option peut être précédée par soit ou ou.
           Lui ou elle viendra avec moi.
           La douceur ou la violence en viendra à bout.
           J'irais à la piscine lundi ou mercredi. (ambigu : voir ci-dessus)
           Soit qu'il s'en aille, ou qu'il demeure.
     3. conj. Indique une expression alternative de la même chose.
           Son beau-frère ou le mari de sa sœur.
           Byzance ou Constantinople.
     4. conj. (Désuet) Indique le sous-titre d'un livre.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
travaux
     1. n-m. Pluriel de travail : Suite d'études, d'opérations, d'entreprises, pour élaborer, construire, édifier, quelque chose.
           Les travaux d'Hercule.
           Il poursuit ses travaux.
           Les travaux d'une assemblée, d'une commission, d'une académie.
           Les travaux des champs.
           Des travaux de couture, de broderie.
     2. n-m. Chantier.
           Les ouvriers ont démarré les travaux.
     3. n-m. (Sciences) Désigne l'ensemble des résultats obtenus par un scientifique.
           Les travaux de Galois, les travaux de Feynman, etc.
     travail
          1. n-m. Labeur, application à une tâche, effort soutenu pour faire quelque chose, en parlant de l'esprit comme du corps.
          2. n-m. Activité professionnelle, emploi.
          3. n-m. Manière dont on travaille habituellement.
                Il a le travail difficile, lent.
          4. n-m. Ouvrage même, de quelque nature qu'il soit, qui est produit par le labeur.
                (spécialement) Ouvrage de l'esprit, étude historique, philosophique ou scientifique. — (note) Il est alors souvent au pluriel.
          5. n-m. Manière dont l'ouvrage est fait.
                Travail exquis, délicat. - Ce bijou est d'un beau travail.
          6. n-m. Ouvrage qui est à faire ou auquel on travaille présentement.
                Distribuer le travail aux ouvriers.
                Je ne puis faire cela à ce prix, il y a trop de travail.
                Le travail en souffrira.
                Entreprendre des travaux.
                Un ouvrier sans travail.
                J'ai beaucoup de travail à faire.
          7. n-m. Action des forces de la nature.
                Le travail de la fermentation.
                Le travail des eaux le long des rives d'un fleuve.
                (figuré) Les esprits sont en travail.
          8. n-m. (Médecine) Première période de l'accouchement caractérisée par l'apparition de contractions douloureuses de l'utérus et l'effacement du col de l'utérus. Les douleurs de l'enfantement.
                La salle de travail de la maternité.
          9. n-m. (Mécanique) (Physique) Produit d'une force appliquée sur une distance. L'unité SI de travail (d'énergie) est le joule.
                Le travail d'une machine.
          10. n-m. (Économie) (Politique) Labeur humain considéré comme facteur essentiel de la production.
          11. n-m. (Juri) Labeur humain considéré sous le rapport des conflits qu'il soulève et des règlements qu'il y faut apporter.
                La réglementation du travail.
                Un contrat de travail.
                Les accidents du travail.
                Le Ministère du travail.
          12. n-m. (Manège) Ensemble des exercices que l'on fait faire à un cheval.
          13. n-m. (Vétérinaire) (Équitation) Bâti servant à la contention des chevaux et des bovins, durant la pose des fers, ou pour des opérations chirurgicales.
relatifs
     1. adj. Masculin pluriel de relatif.
     relatif
          1. adj. Qui a quelque relation, quelque rapport.
                Ce chapitre est relatif à telle question.
                Tenons-nous-en à ce qui est relatif à notre discussion.
                Les questions relatives à la défense nationale.
          2. adj. (Grammaire) Qui rattache un mot à une proposition, ou deux propositions l'une à l'autre.
                Qui, lequel sont des pronoms relatifs.
                Lequel, joint à un nom, est déterminant ou adjectif relatif.
                Proposition relative, celle qui est amenée par un pronom relatif.
          3. adj. Qui n'est tel que par rapport à une autre chose (antonyme : absolu).
                Homme est un terme absolu, Père est un terme relatif.
                Tout cela est relatif.
          4. adj. (Mathématiques) qualifie tous les entiers, qu'ils soient positifs ou négatifs, par opposition à l'adjectif naturel qualifiant les seuls entiers plus grand que 0.
                Soit Z l'anneau des entiers relatifs.
          5. n-m. (Philosophie) Ce qui est relatif.
                Avoir le sentiment du relatif.
          6. n-m. (Grammaire) Pronom, adverbe ou déterminant relatif. Que dans « l'homme que j'ai vu » et où dans « le jour où je l'ai vu » sont relatifs.
à
     1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
           avec déplacement vers l'endroit cité
           Je vais à la plage.
           Arriver à bord.
           Il vient à nous.
           Tournez à droite, puis à gauche.
           J'irai jusqu'à tel endroit.
           La route de Paris à Versailles.
           sans déplacement
           Mettre pied à terre.
           Conseiller à la Cour de cassation.
           Avocat à la Cour d'appel de Paris.
           Travailler à la mairie.
     2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
           Puiser de l'eau à une fontaine.
           Prendre à un tas.
           La poésie grecque commence à Homère.
     3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
           Les cloches sonnent à midi.
           À ma mort, il héritera de cette maison.
           À la troisième sommation, ils se retirèrent.
           Louer à l'année.
           À bientôt.
     4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
           Ils sont partis à l'anglaise.
           Aller à la débandade.
           À la hâte.
           À l'improviste.
           À merveille.
           À la légère.
           À la diable.
     5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
           Pêcher à la ligne.
           Jouer à la paume.
           Se battre à l'épée, au pistolet.
           Mesurer à l'aune, au mètre.
           Dessiner à la plume.
           Tracer au crayon, au compas.
           Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
     6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
     7. prep. Introduit un complément d'attribution.
           Ce livre est à moi.
           Cette ferme appartient à mon père.
           Rendez à César ce qui est à César.
           Il a un style, une manière bien à lui.
           Donner une bague à quelqu'un.
           J'ai prêté ce livre à mon frère.
           Enseigner la géographie à un enfant.
     8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
           Écrire à son ami.
           Obéir à la loi.
           Il demande à sortir.
     9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
           Louer une maison à trois.
           Être à deux de jeu.
     10. prep. Introduit un complément du nom
           indiquant la destination ou l'usage.
           Moulin à farine.
           Pot à eau.
           Maison à vendre.
           Chambre à coucher.
           Vache à lait.
           Prendre quelqu'un à témoin.
           indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
           Table à tiroir.
           Canne à épée.
           Voiture à deux roues.
           Clou à crochet.
           indiquant la possession
           devant un pronom.
           C'est un ami à moi.
           familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
           Ça, c'est la maison à mon père.
           Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
           La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
     11. prep. Introduit une locution adverbiale
           comme synonyme de selon, suivant.
           À mon gré.
           À sa fantaisie.
           À sa manière.
           À mon choix.
           À votre avis.
           À ma gauche.
           À leur jugement.
           Chapeau à la mode.
           Habit à ma taille.
           Parler à son tour.
           Marcher à son rang.
           À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
           À votre compte, je serais votre débiteur.
           À ce que je crois, vous voulez partir.
           Boire à sa soif.
           Manger à sa faim.
           Dieu fit l'homme à son image.
           Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
           pour indiquer un prix.
           Dîner à trente francs par tête.
           Emprunter à gros intérêts.
           Placer ses fonds à cinq pour cent.
           Les places sont à dix francs.
Cette
     1. n. (Géographie) (désuet) Ancien nom de la commune française Sète, officiellement abandonnée en 1928.
     2. adj. Féminin singulier du déterminant (adjectif démonstratif) ce.
           cette algue, cette école.
           Cette version est meilleure que la précédente.
           – « Ah ! que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères
science
     1. n-f. Activité visant à connaître et expliquer le monde matériel hors de toute hypothèse religieuse.
     2. n-f. Ensemble des connaissances acquises par l'étude ou la pratique.
           Il a beaucoup de science.
           Il a un grand fonds de science.
           Cet homme est un puits de science.
     3. n-f. Organisation de connaissances spécialisées par des moyens méthodiques et fondés sur l'expérience ou le raisonnement par l'établissement de principes (théories, lois, etc.).
Entrées dictionnaire de Wiktionnaire