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figuré
     1. adj-m. (Sens propre) Fait selon une certaine figure
           Un élément anatomique figuré.
           Le plan figuré d'une maison, d'un terrain.
           La copie figurée d'une écriture.
     2. adj-m. (En particulier) (vieilli) Qualifie les pierres sur lesquelles il y a des figures d'animaux, de plantes, etc., empreintes naturellement.
     3. adj-m. (Par analogie) Qualifie une pierre qui rappelle la figure de quelque être ou de quelque objet.
     4. adj-m. (En particulier) Qualifie une danse composée de différents pas et de différentes figures.
           Danse figurée, ballet figuré.
     5. adj-m. (Grammaire)(rhétorique) Qualifie une écriture, un parler, dans lequel il y a beaucoup de figures, soit de mots, soit de pensée.
           Discours, langage, style figuré.
     6. adj-m. (En particulier) (Héraldique) Qualifie un blason comportant la figure humaine.
     7. adj-m. (Figuré) Accoutré, décrit.
     8. n-m. (Cartographie) (Représentation) Résultat obtenu par l'opération de représentation graphique d'un phénomène.
     9. v. Participe passé masculin singulier de figurer.
relatif
     1. adj. Qui a quelque relation, quelque rapport.
           Ce chapitre est relatif à telle question.
           Tenons-nous-en à ce qui est relatif à notre discussion.
           Les questions relatives à la défense nationale.
     2. adj. (Grammaire) Qui rattache un mot à une proposition, ou deux propositions l'une à l'autre.
           Qui, lequel sont des pronoms relatifs.
           Lequel, joint à un nom, est déterminant ou adjectif relatif.
           Proposition relative, celle qui est amenée par un pronom relatif.
     3. adj. Qui n'est tel que par rapport à une autre chose (antonyme : absolu).
           Homme est un terme absolu, Père est un terme relatif.
           Tout cela est relatif.
     4. adj. (Mathématiques) qualifie tous les entiers, qu'ils soient positifs ou négatifs, par opposition à l'adjectif naturel qualifiant les seuls entiers plus grand que 0.
           Soit Z l'anneau des entiers relatifs.
     5. n-m. (Philosophie) Ce qui est relatif.
           Avoir le sentiment du relatif.
     6. n-m. (Grammaire) Pronom, adverbe ou déterminant relatif. Que dans « l'homme que j'ai vu » et où dans « le jour où je l'ai vu » sont relatifs.
Au
     1. n. (Géographie) Commune d'Allemagne, située dans le Bade-Wurtemberg.
     2. n. (Géographie) Commune du canton de Saint-Gall en Suisse.
     3. art. Contraction de la préposition à et de l'article défini le.
           Je vais au marché.
           Ce train s'arrête au Mans.
     4. n. Langue toricelli parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée (code ISO 639-3 : avt).
     à
          1. prep. Introduit un complément circonstanciel de lieu.
                avec déplacement vers l'endroit cité
                Je vais à la plage.
                Arriver à bord.
                Il vient à nous.
                Tournez à droite, puis à gauche.
                J'irai jusqu'à tel endroit.
                La route de Paris à Versailles.
                sans déplacement
                Mettre pied à terre.
                Conseiller à la Cour de cassation.
                Avocat à la Cour d'appel de Paris.
                Travailler à la mairie.
          2. prep. Introduit un complément circonstanciel indiquant la provenance.
                Puiser de l'eau à une fontaine.
                Prendre à un tas.
                La poésie grecque commence à Homère.
          3. prep. Introduit un complément circonstanciel de temps.
                Les cloches sonnent à midi.
                À ma mort, il héritera de cette maison.
                À la troisième sommation, ils se retirèrent.
                Louer à l'année.
                À bientôt.
          4. prep. Introduit un complément circonstanciel de manière.
                Ils sont partis à l'anglaise.
                Aller à la débandade.
                À la hâte.
                À l'improviste.
                À merveille.
                À la légère.
                À la diable.
          5. prep. Introduit un complément circonstanciel de moyen, et peut se remplacer par « au moyen de ».
                Pêcher à la ligne.
                Jouer à la paume.
                Se battre à l'épée, au pistolet.
                Mesurer à l'aune, au mètre.
                Dessiner à la plume.
                Tracer au crayon, au compas.
                Travailler à l'aiguille. On dit de même par ellipse Des bas à l'aiguille, au métier, etc.
          6. prep. Introduit un complément circonstanciel d'agent. Dans ce cas, à équivaut à par ou de.
          7. prep. Introduit un complément d'attribution.
                Ce livre est à moi.
                Cette ferme appartient à mon père.
                Rendez à César ce qui est à César.
                Il a un style, une manière bien à lui.
                Donner une bague à quelqu'un.
                J'ai prêté ce livre à mon frère.
                Enseigner la géographie à un enfant.
          8. prep. Introduit un complément d'objet indirect.
                Écrire à son ami.
                Obéir à la loi.
                Il demande à sortir.
          9. prep. Suivi d'un nombre, indique une action faite conjointement par plusieurs personnes.
                Louer une maison à trois.
                Être à deux de jeu.
          10. prep. Introduit un complément du nom
                indiquant la destination ou l'usage.
                Moulin à farine.
                Pot à eau.
                Maison à vendre.
                Chambre à coucher.
                Vache à lait.
                Prendre quelqu'un à témoin.
                indiquant l'accompagnement, et peut se remplacer par « avec ».
                Table à tiroir.
                Canne à épée.
                Voiture à deux roues.
                Clou à crochet.
                indiquant la possession
                devant un pronom.
                C'est un ami à moi.
                familièrement, devant un nom. En langage plus soutenu, on utilise la préposition de.
                Ça, c'est la maison à mon père.
                Tu vois qui c'est, la sœur à Marion ?
                La femme au cordonnier, elle m'a acheté dix litres de lait aujourd'hui.
          11. prep. Introduit une locution adverbiale
                comme synonyme de selon, suivant.
                À mon gré.
                À sa fantaisie.
                À sa manière.
                À mon choix.
                À votre avis.
                À ma gauche.
                À leur jugement.
                Chapeau à la mode.
                Habit à ma taille.
                Parler à son tour.
                Marcher à son rang.
                À la rigueur, on pourrait admettre cette opinion.
                À votre compte, je serais votre débiteur.
                À ce que je crois, vous voulez partir.
                Boire à sa soif.
                Manger à sa faim.
                Dieu fit l'homme à son image.
                Il voulut, à l'exemple de son père… à la vérité, à plus forte raison, etc.
                pour indiquer un prix.
                Dîner à trente francs par tête.
                Emprunter à gros intérêts.
                Placer ses fonds à cinq pour cent.
                Les places sont à dix francs.
     le
          1. art. Ce … dont on parle maintenant. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible dans un contexte.
                Le petit chat dort sur le canapé.
          2. art. Le seul. Déterminant marquant un nom masculin singulier, référant à une seule entité possible par définition.
                Le drapeau des États-Unis.
                Le chef-lieu de ce canton.
          3. art. (Sujet d'une proposition) Tout, sans exception.
                Le lion est un mammifère carnivore.
          4. art. (Le + nom propre) Marquant une vaste région comme un pays, un continent, une province ou un État, ou un cours d'eau. (note) Absent sur les cartes. Le dans un nom de ville comme Le Havre est une partie du nom.
                Le Canada.
                Le Rhône.
          5. art. (Le + nom propre) Marquant un nom propre dont le noyau est issu d'un nom commun.
                Le Royaume de Suède.
          6. art. (Le + nom commun + nom propre) Attribut du nom propre suivant.
                Le vaisseau Soyuz décollera dans quelques minutes.
          7. art. (Prénom + le + attribut) Surnom du prénom précédent.
                Alexandre le Grand.
          8. art. (Le premier, le + numéro de 2 à 31) Le jour du mois, sans jour de la semaine. (usage) Peut fonctionner comme adverbe de temps.
          9. n-m. Pronom représentant celui (personne ou objet) dont on parle. Utilisé en tant que complément d'objet direct. Devant un son vocalique (voyelle ou h muet), le e est élidé et le pronom se transforme en l'.
                Je l'aime. — Je le veux bien. — Tu veux bien me le prêter ?
          10. n-m. (Neutre) (Attribut du sujet) Pronom représentant l'attribut précédent, le plus souvent avec le verbe être. Peut être modifié par plus ou moins comme adjectif. (usage) Ne s'accorde ni en genre ni en nombre.
relâchement
     1. n-m. État d'une chose qui devient moins tendue qu'elle n'était, qui a perdu de son ressort.
           Le relâchement des cordes d'un violon.
           (médecine) — Le relâchement du ventre.
     2. n-m. (Figuré) Diminution de l'effort, de la vigueur, de la régularité, de la sévérité.
     3. n-m. (En bonne part) Délassement, état de repos, utile cessation de travail ou d'exercice.
           Après une grande contention d'esprit, on a besoin de quelque relâchement.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
mœurs
     1. n-f. Habitudes, naturelles ou acquises, relatives à la pratique du bien ou du mal au sens de la morale.
     2. n-f. (Absolument) Ces pratiques lorsqu'elles jouissent d'une bonne considération sociale.
     3. n-f. (Par ellipse) Police des mœurs, brigade des mœurs.
     4. n-f. Manière de vivre, usages, habitudes ou coutumes particulières de chaque nation.
           Chaque nation a ses mœurs et ces peuples ont des mœurs bien différentes des nôtres.
           Ce voyageur a bien observé, a bien décrit les mœurs des pays qu'il a visités.
     5. n-f. Habitudes, inclinations, de la manière de vivre des individus.
           Cet homme a des mœurs douces, des mœurs simples, des mœurs faciles, des mœurs sévères.
           Nous adoptons facilement les mœurs de ceux que nous fréquentons.
     6. n-f. Habitudes naturelles des différentes espèces d'animaux ; habitudes qui résultent de leur instinct ; comportement éthologique.
     7. n-f. (Poétique ancienne) (désuet) Ce qui concerne les habitudes morales du pays et du temps dont il est question dans un poème, dans une pièce de théâtre, ce qui est conforme au caractère des personnages qui y sont introduits.
           Les mœurs sont parfaitement observées dans cette tragédie, dans cette comédie, dans cette épopée.
           Ce poète observe bien, étudie bien, peint bien les mœurs.
Des
     1. n-f. Pluriel de D(e).
     2. art. Article indéfini du pluriel. C'est ainsi le pluriel de un ou une.
           J'ai mangé des pommes.
     3. art. Contraction de l'article défini du pluriel les avec la préposition de. (note) C'est ainsi le pluriel de du ou de la.
     4. art. (Mot + des + mot répété au pluriel) Le plus, le plus typique.
     5. n-f. Pluriel de dame.
     de
          1. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
                Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
          2. prep. Particule dans les noms de famille.
                Charles de Gaulle.
          3. prep. Indique la possession.
                La voiture de Sylvie.
          4. prep. Indique une association à la matière.
                Le pot de fer.
                Deux litres de bière.
                Le renard des sables.
          5. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
                Un groupe de 5.
                La température était de 30 °C.
          6. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
                Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
                Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
          7. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
                D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
                Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
                Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
                Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
                Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
                Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
                L'huile qu'on extrait des olives.
                Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
                Je l'ai reçu de ses mains.
                Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
                Parler, écouter, de loin, de près.
          8. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
                Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
          9. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
                Paris est à trente lieues d'Orléans.
                Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
                Il se vit à deux doigts de sa perte.
                Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
                D'aujourd'hui en huit.
                Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
          10. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
                Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
          11. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
                Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
                Différer du tout au tout.
                Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
                De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
          12. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
                Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
                Il perdit une partie de sa fortune
                (Par analogie)
                Il perdit la totalité de sa fortune.
                Une portion, une partie du territoire.
                Le reste du temps.
                Donnez-lui un morceau de ce pain.
                Cela n'a rien diminué de sa gloire.
                Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
          13. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
                Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
                De l'eau bonne à boire.
                Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
                Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
                Prendre des oiseaux au piège.
                Donner de l'argent.
          14. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
                Je n'ai de volonté que la tienne.
                Je ne connais pas d'homme plus importun.
                Parler sans faire de fautes.
                Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
                N'avez-vous pas d'enfants ?
                (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
                N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
                Il ne peut parler sans faire des fautes.
          15. prep. Servir à marquer la conformité.
                Je suis de votre avis.
                Cela n'est pas de mon goût.
                Les cérémonies d'usage.
                Cela n'est plus de mode.
                Cela n'est pas de jeu.
          16. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
                Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
                Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
                Le nom, la condition, la profession d'une personne.
                Les actions de quelqu'un.
                Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
                La beauté d'une femme.
                Le sujet d'un discours.
                Le sens d'un mot.
                La largeur d'un fleuve.
                (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
                Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
                Bien de famille.
                La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
                Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
                Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
                Voix de femme. – Tableau de genre.
          17. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
                Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
          18. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
                Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
          19. prep. Rapport au temps, à l'époque.
                Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
                Les mœurs du temps. – Les hommes d'à présent, d'aujourd'hui.
     les
          1. art. Pluriel de le ou la.
          2. n. Pronom personnel de la troisième personne du pluriel accusatif.
                Je me les gèle. (de « se geler les couilles ») ; tu me les casses. (de « casser les pieds », « casser les oreilles », et « casser les couilles »).
     de l'
          1. art. Signifie une quantité indéfinie. Du ou de la. Utilisé devant une voyelle.
          2. art. Préposition de et de l'article défini devant une voyelle. Du ou de la.
devoirs
     1. n-m. Pluriel de devoir.
     devoir
          1. v. Avoir à payer une somme d'argent, à rendre ou à donner quelque chose que ce soit.
                Je vous paierai à la date fixée tout ce que je vous dois.
                Devoir plus qu'on ne possède.
                (absol) Il doit à tout le monde.
                (prov) Devoir à Dieu et à diable, au tiers et au quart ; devoir de tous côtés, devoir beaucoup, avoir beaucoup de dettes.
                (prov) Qui a terme ne doit rien, On ne peut être obligé de payer avant que le terme soit échu.
          2. v. Être obligé à quelque chose par la morale, par la loi, par sa condition, par l'honneur, par la bienséance, etc.
                On se doit à soi-même de respecter les bienséances.
                Je me devais de faire cette démarche.
                Un honnête homme sait ce qu'il se doit.
                Un homme d'honneur doit tenir sa parole.
                Vous devriez vous conduire autrement.
                Il ne devrait pas abandonner ses parents.
                (prov) Fais ce que dois, advienne que pourra.
                La loi doit une égale protection à tous les citoyens.
          3. v. Être dans la nécessité de. — (note) Il est alors suivi d'un infinitif.
          4. v. Être redevable à, tenir de.
                Il vous doit son bonheur, son salut, sa fortune.
                Racine doit beaucoup à Euripide.
                Corneille doit à Sénèque la belle scène d'Auguste et de Cinna.
                L'auteur a dû le succès de sa pièce au talent des acteurs.
                Cette colline doit son nom à un événement qu'on nous raconta.
                Je lui dois tous mes maux.
          5. v. Il se dit aussi pour marquer qu'il y a une espèce de justice, de raison, de nécessité, etc., qu'une chose soit.
                Un bon ouvrier doit être plus employé qu'un autre.
                Il me semble que cela devrait les réconcilier.
                Il devrait y avoir une garnison dans cette ville.
          6. v. Être inévitable.
          7. v. Suivi d'un infinitif, il joue aussi en quelque sorte le rôle d'un auxiliaire et se dit de ce qui paraît vraisemblable, probable, plus ou moins certain.
                Blandine ne peut s'empêcher de rire.
                Une fois réparé de cette façon, cet instrument doit marcher.
          8. v. Il se dit de ce qu'on croit, ou qu'on présume, ou qu'on suppose qui arrivera.
                Le courrier doit être ici dans peu de jours.
                Je dois recevoir cette somme après-demain.
                Le bonheur que doivent goûter les élus.
                Quand même je devrais y périr.
                Il doit y avoir demain une assemblée générale.
          9. v. À l'imparfait du subjonctif, et en tête de la phrase, il s'emploie dans le sens de quand même.
                Dussè-je y périr.
                Dût ma fortune être anéantie.
                Quand je devrais y périr.
          10. v. Il se dit aussi pour marquer l'intention qu'on a de faire quelque chose.
                Je dois aller demain à la campagne.
          11. v. (Pronominal) Se dit spécialement pour être dans l'obligation morale de se donner, de se dévouer à sa famille, à sa patrie, à ses amis.
                Vous vous devez à vos enfants.
                Cela se doit, se dit de ce qui doit être, de ce qu'il convient de faire.
          12. v. Le beau temps est dû à l'anticyclone.
          13. v. La pluie est due aux nuages.
          14. v. Les retards sont dus aux incidents.
          15. v. Les sommes sont dues à la date d'échéance.
          16. n-m. Ce à quoi on est obligé par la raison, par la morale, par la loi, par sa condition, par la bienséance, etc.
                Manquer à son devoir.
                S'écarter de son devoir.
                Négliger, oublier ses devoirs.
                Les devoirs de son état.
                Les devoirs de l'amitié.
                Les devoirs d'un père de famille.
                Le devoir conjugal.
                Les devoirs réciproques.
                Faire une chose par devoir.
                Vous n'avez fait que votre devoir.
                Se faire un devoir de.
                être à son devoir, être à son poste.
                Se mettre en devoir de, Se disposer à.
                Se mettre en devoir de faire quelque chose.
                Il se mit en devoir d'exécuter sa promesse.
                Rentrer dans son devoir, dans le devoir, Se remettre dans l'obéissance, dans la subordination dont on s'était écarté.
                Ramener quelqu'un à son devoir, au devoir.
                Retenir quelqu'un dans le devoir.
                Ranger quelqu'un à son devoir, L'obliger à faire ce qu'il doit.
                Se ranger à son devoir.
                Devoir pascal.
                Aller rendre ses devoirs à quelqu'un, Aller le saluer chez lui, lui faire une visite de politesse.
                derniers devoirs, honneurs funèbres, cérémonie pour les funérailles de quelqu'un.
                Rendre à quelqu'un les derniers devoirs, L'accompagner jusqu'à sa dernière demeure.
          17. n-m. Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves dans un lycée, un collège, une école.
                (au pluriel) (en particulier) Exercices scolaires qu'ont à faire les élèves en dehors du lycée, du collège, de l'école.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
religion
     1. n-f. Système de représentation du monde et de croyances fondé sur la foi, et consolidé par l'accomplissement de rites dans le cadre d'un culte rendu à une ou plusieurs puissances, souvent célestes.
           L'aumônier répondit : Que sa religion, son état, les bonnes mœurs et l'honnêteté ne lui permettaient pas d'accepter ces offres.
     2. n-f. (Religion) Culte qu'on rend à la divinité.
           La religion antique, chrétienne, hindoue, juive, japonaise, musulmane ; une religion de la nature, païenne, primitive, polythéïste ; une fausse religion, une religion nouvelle.
           La religion dominante; une religion minoritaire, opprimée, persécutée, disparue.
           Et même, (Par extension) Une religion laïque.
     3. n-f. (Sens courant) Doctrine religieuse.
           Les Deux sources de la morale et de la religion est un ouvrage de Bergson (1932).
     4. n-f. Foi ; croyance ; piété ; dévotion.
     5. n-f. (En particulier) Conception particulière de la foi qu'un croyant fidèle à l'Église exprime dans son œuvre.
           La religion de Pascal, de Claudel, de Mauriac, de Bernanos, de Teilhard de Chardin.
     6. n-f. (Droit canon) État des personnes s'étant engagées par des vœux solennels à suivre une règle au sein d'un ordre monastique.
           Ce bénédictin a trente ans de religion.
           Mademoiselle X., en religion sœur sainte Geneviève, sœur Angèle.
     7. n-f. (Désuet) (Absolument) Ordre de Malte.
           Ce chevalier avait servi tant d'années la religion. — Les galères de la religion.
     8. n-f. (Désuet) (Absolument) Religion prétendue réformée.
           — Beaucoup de huguenots, oui, Monsieur, répondit brusquement La Hurière ; puis se reprenant : Ah ! pardon, dit-il ; ces Messieurs sont peut-être de la religion ?
     9. n-f. Scrupule, obligation rigoureuse qu'on s'impose, respect de règles presque sacrées.
           Si l'orthographe est devenue une religion, Monsieur P. passe à coup sûr auprès des téléspectateurs pour en être le grand-prêtre.
De
     1. n-f. Abréviation de dame.
     2. prep. Marque un ablatif. Mot indiquant la provenance, l'origine.
           Elle vient d'une famille riche, du Canada, de France, des États-Unis.
     3. prep. Particule dans les noms de famille.
           Charles de Gaulle.
     4. prep. Indique la possession.
           La voiture de Sylvie.
     5. prep. Indique une association à la matière.
           Le pot de fer.
           Deux litres de bière.
           Le renard des sables.
     6. prep. Exprime l'appartenance à un nombre.
           Un groupe de 5.
           La température était de 30 °C.
     7. prep. Sert aussi à former le complément d'un grand nombre d'adjectifs, le complément d'objet indirect de beaucoup de verbes.
           Elle tient lieu encore de diverses autres prépositions.
           Elle est quelquefois simplement explétive et donne lieu à divers gallicismes.
     8. prep. Servir à marquer un rapport de départ, de séparation, d'extraction, de dérivation, d'origine, etc.
           D'où vient-il ? Il arrive de Londres.
           Se mouvoir de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite puis de droite à gauche.
           Descendre de cheval. – S'éloigner de quelqu'un.
           Ôtez-vous de là. – S'écarter de la route.
           Aller d'une ville à une autre, de ville en ville.
           Les mots qu'on a retranchés de ce passage.
           L'huile qu'on extrait des olives.
           Que conclure, qu'inférer de cette réponse ?
           Je l'ai reçu de ses mains.
           Regarder, considérer, etc., du haut d'une montagne, de près, de loin, d'en bas, etc.
           Parler, écouter, de loin, de près.
     9. prep. (En particulier) Distinguer les noms propres désignant des familles nobles, ordinairement empruntés au lieu d'origine, à quelque particularité locale, à une terre, etc.
           Henri de La Tour d'Auvergne. – Madame de Maintenon.
     10. prep. (Principalement) Marquer la relation d'une distance ou d'une durée quelconque avec le lieu, avec l'époque où elle commence.
           Paris est à trente lieues d'Orléans.
           Il était loin de moi, près de moi, auprès de moi, à deux pas de moi, à quelque distance de moi.
           Il se vit à deux doigts de sa perte.
           Distant de… Voisin de… Proche de… Approcher, s'approcher de… de la tête aux pieds.
           D'aujourd'hui en huit.
           Du jeudi au dimanche, et du matin au soir.
     11. prep. (Souvent) Marquer la variation entre deux valeurs dans une approximation.
           Ils étaient de vingt à vingt-cinq. – Je serai chez vous de cinq heures à six.
     12. prep. Marquer une relation qui est entre les personnes ou les choses.
           Il y a une grande différence de l'un à l'autre, de cet homme à celui-là.
           Différer du tout au tout.
           Traiter de puissance à puissance, d'égal à égal.
           De vous à moi cela ne peut souffrir aucune difficulté.
     13. prep. Indiquer aussi le rapport d'une portion ou fraction à la totalité, souvent avec l'idée accessoire de retranchement ou d'extraction (et toujours avec complément déterminé).
           Le tiers, le quart, la moitié de la somme.
           Il perdit une partie de sa fortune
           (Par analogie)
           Il perdit la totalité de sa fortune.
           Une portion, une partie du territoire.
           Le reste du temps.
           Donnez-lui un morceau de ce pain.
           Cela n'a rien diminué de sa gloire.
           Quel est le plus habile de ces deux hommes ? ou bien, en considérant à part l'un de l'autre les termes comparés et en redoublant la préposition : Quel est le plus habile, de cet homme-ci ou de celui-là?
     14. prep. (Sens partitif) Indiquer une quantité vague, un nombre indéterminé.
           Prendre de la nourriture. – Manger de la viande, de bonne viande. – Boire du vin, de bon vin, du vin vieux.
           De l'eau bonne à boire.
           Des soldats braves. – De braves soldats. – Ce sont de bonnes gens.
           Dire de bonnes plaisanteries. – Dire de bons mots.
           Prendre des oiseaux au piège.
           Donner de l'argent.
     15. prep. (Partitif) D'équivaloir à peu près aux mots nul, aucun, et alors le nom qui le suit est sans article.
           Je n'ai de volonté que la tienne.
           Je ne connais pas d'homme plus importun.
           Parler sans faire de fautes.
           Ne pouvoir souffrir de rival, de rivaux.
           N'avez-vous pas d'enfants ?
           (note) Quelquefois la phrase a un tour négatif et un sens positif. Dans ce cas, le nom qui suit de, doit toujours être précédé de l'article.
           N'avez-vous pas de la santé, de la fortune, des amis ? – Que vous faut-il de plus ?
           Il ne peut parler sans faire des fautes.
     16. prep. Servir à marquer la conformité.
           Je suis de votre avis.
           Cela n'est pas de mon goût.
           Les cérémonies d'usage.
           Cela n'est plus de mode.
           Cela n'est pas de jeu.
     17. prep. Servir à marquer l'appartenance, la dépendance.
           Avec un complément déterminé, c'est-à-dire qui indique d'une manière précise telle personne ou telle chose.
           Le livre de Pierre. – La maison de mon frère.
           Le nom, la condition, la profession d'une personne.
           Les actions de quelqu'un.
           Les habitants de Paris. – Les arbres des forêts.
           La beauté d'une femme.
           Le sujet d'un discours.
           Le sens d'un mot.
           La largeur d'un fleuve.
           (Par ellipse) Cela n'est pas d'un honnête homme.
           Avec un complément indéterminé, c'est-à-dire qui n'indique la personne ou la chose que d'une manière vague et générale :
           Bien de famille.
           La qualité d'ambassadeur. – La profession d'avocat.
           Caprice d'enfant. – Nom d'homme.
           Nid d'aigle. – Poisson de rivière. – Eau de fontaine.
           Voix de femme. – Tableau de genre.
     18. prep. Rapport d'une chose à celui qui l'a faite, produite, etc.
           Les tragédies de Corneille. – Les tableaux de Raphaël.
     19. prep. Rapport d'une personne ou d'une chose au lieu d'origine ; d'une chose au lieu où elle a été faite, où elle s'est passée, etc.
           Le vent du nord, du sud. – Du vin de Champagne. – Un foulard des Indes. – La bataille d'Austerlitz.
     20. prep. Rapport au temps, à l'époque.
           Les institutions du moyen âge. – Du champagne de 1984.
la
     1. art. Féminin singulier de le. Détermine un groupe nominal féminin singulier.
           La navette Atlantis fut remisée en 2010.
           La Franche-Comté.
     2. n-f. Féminin singulier de le. Représente un groupe nominal féminin singulier complément d'objet direct (pour le pronom féminin complément d'objet indirect, voir lui).
           Je la reconnais et non pas Je reconnais <s>elle</s>.
     3. n-m. (Musique) Sixième note de la gamme. Le la de référence a une fréquence de 440 hertz.
           Donner le la.
     4. n-m. Première lettre de l'alphabet santâlî : &#x1c5a;.
de la
     1. art. Signifie une quantité indéfinie.
     2. art. La préposition de et l'article défini la.
conduite
     1. n-f. Action de conduire, de mener, de guider, d'accompagner.
           Être chargé de la conduite d'un aveugle, de la conduite d'un convoi. — La conduite d'un troupeau.
           (désuet) — Faire la conduite à un ami, à un camarade qui part.
     2. n-f. Direction d'un ouvrage, d'un projet, d'une affaire.
           Avoir la conduite d'un bâtiment, d'un travail. — Prendre la conduite d'une entreprise.
           Se charger de la conduite d'une affaire, d'un procès.
     3. n-f. Manière dont les éléments, les incidents sont disposés et amenés dans un ouvrage.
           La conduite d'un poème épique, d'un poème dramatique
     4. n-f. Gouvernement soit politique, soit militaire, soit ecclésiastique.
     5. n-f. Inspection qu'on a sur les mœurs, sur les actions de quelqu'un.
           Se charger de la conduite d'un jeune homme, en abandonner la conduite à quelqu'un. — Ce jeune homme est sous ma conduite.
     6. n-f. Manière d'agir, façon dont chacun se gouverne.
     7. n-f. (Hydraulique) Tuyau ou aqueduc, gros conduit, qui porte d'un lieu à un autre les eaux d'une fontaine, d'un étang, d'une rivière, etc.
     8. n-f. Tuyauterie, canalisation destinée à amener un gaz ou à distribuer l'électricité.
           Une conduite de gaz, d'électricité, de téléphone.
     9. n-f. (Marine) Frais de route engendrés par les déplacements que font les marins entre le domicile et le lieu d'embarquement.
     10. v. Participe passé féminin singulier de conduire.
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